Science / Technologie

Meet Swati Mohan, The Indian-origin Scientist Who Landed NASA’s Mars Rover on Red Planet

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The world witnessed the historic landing of NASA’s Perseverance Rover streaked through the Martian atmosphere on Thursday as it landed safely on the floor of a vast crater, its first stop on a search for traces of ancient microbial life on the Red Planet.
Among the scientists who are part of this historic mission, Indian American Dr Swati Mohan spearheaded the development of attitude control and the landing system for the rover.

« Touchdown confirmed! Perseverance is safely on the surface of Mars, ready to begin seeking the signs of past life, » exclaimed NASA’s Indian-born engineer, Dr Swati Mohan who emigrated from India to the US when she was only one year old.

She says the Guidance, Navigation, and Controls Operations (GN&C) « are eyes and ears of the spacecraft ».

18.02.21: Le robot Perseverance s’est posé avec succès sur Mars

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Après un long voyage dans le cosmos qui a duré près de 7 mois la robot Perseverance s’est posé comme prévu sur le sol de Mars au coeur du cratère Jezero. Une réussite pour la Nasa qui marque le début d’une mission de plusieurs années. L’agence spatiale américaine a immédiatement communiqué une image prise par le rover sur place.

« Bonjour le monde. Ma première vue sur la maison qui sera la mienne pour toujours », a tweeté le compte officiel du rover pour accompagner l’image en noir et blanc, sur laquelle on peut voir l’ombre du véhicule projetée au sol. D’autres clichés, en couleur et en très haute définition cette fois, doivent désormais parvenir quotidiennement depuis la planète rouge.

Les équipes de la Nasa vont passer les prochains jours à vérifier que le rover et ses nombreux équipements de pointe n’ont pas été endommagés et fonctionnent correctement. Notamment la caméra laser SuperCam conçue en France par le CNES et le CNRS, qui a la particularité de pouvoir analyser la structure moléculaire des roches et de déceler d’éventuelles traces de vie.

Les premiers prélèvements de roche par Perseverance devraient commencer cet été. Les tubes scellés devront ensuite être rapportés sur Terre par une future mission, dans les années 2030.

Un manuel pour produire le matériau du futur : le graphène

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Le graphite, un nouvel or noir pour Madagascar ?

Les principaux producteurs de graphite à Madagascar :

– Les Établissements Gallois avec 10 000 t/an dans 2 mines (Antsirakambo et Marovintsy) situées sur la côte est, dans la région de Toamasina.
– Bass Metals qui a débuté, en 2018, l’exploitation de la mine de Graphmada, avec une production de 1 962 t renfermant 93 % de graphite et une production prévue de 6 000 t/an pouvant être portée à 20 000 t/an en 2020.
– Tirupati Graphite, société indienne, développe deux projets, Vatomina et Sahamamy à 70 km du port de Toamasina. En 2019, la production est de 3 000 t/an et pourrait atteindre 81 000 t/an fin 2022. Les ressources indiquées sont de 4,6 millions de t de minerai renfermant 4,2 % de graphite.
– La société canadienne NextSource, développe dans le sud de l’île, le projet Molo avec une capacité de production pour 2021 de 17 000 t/an pouvant atteindre 45 000 t/an en 2022. Les réserves prouvées et probables sont de 22,44 millions de t renfermant 7,02 % de graphite.

(source: M/scar Tribune)


[Annick Loiseau] Le graphène : un matériau miracle ?

Les Mardis de l’Espace des sciences avec Annick Loiseau, physicienne, Laboratoire d’étude des microstructures (Office national d’études et de recherches aérospatiales, CNRS).

Le futur serait à la pointe de nos mines de crayons. Lorsque les scientifiques ont réduit le graphite, le constituant des mines de crayon, à une simple couche monoatomique, ils ont découvert le graphène. Premier cristal à deux dimensions jamais fabriqué alors qu’on pensait la chose impossible, le graphène est constitué d’un feuillet de carbone, de l’épaisseur d’un atome, organisé en nid d’abeilles. Flexible, léger, ultra-résistant, transparent, imperméable à tous les gaz et surtout excellent conducteur, la liste de ses qualités est impressionnante.

 

Le Blob [Physarum polycephalum]: une cellule qui apprend

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Ni animal, ni végétal, ni champignon, le blob est une cellule géante. Dépourvu de cerveau, il peut se déplacer et même apprendre ! Avoine bio ou céréales ultra transformés, il a aussi des préférences alimentaires selon son pays d’origine…

Nouveaux champs d’études: l’intelligence cellulaire

Les études effectuées par la chercheuse Audrey Dussutour ont d’ores et déjà établi que le Physarum polycephalum possède une étonnante capacité de: connaissance, apprentissage, habituation, logique, mémorisation, etc …

Il ne meurt pas, mais rentre « en dormance ». Les scientifiques projettent de l’envoyer dans l’espace pour étudier son comportement en apesanteur, et ses réactions (sa survie face) aux différents types de rayons cosmiques.

Gestion de covid-19 – Madagascar devant le Japon, la France et les États-Unis

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Madagascar est classé parmi les quarante pays au monde qui se sont mieux préparés à faire face à l’épidémie de coronavirus. Le pays devance des puissants pays économiquement.

Une partie du classement de Lowy Institute de l’Australie

Prouesse. Madagascar figure dans la liste des douze meilleurs pays en Afrique et des quarante meilleurs pays dans le monde, à avoir géré efficacement l’épidémie de Covid-19. C’est ce que révèle l’Indice de performance Covid-19, établit par Lowy Institute, un think-tank australien, publié, récemment. Notre pays dépasse de très loin des pays très avancés en matière d’infrastructures et d’équipements médicaux, ainsi qu’en matière de ressources humaines, comme le Japon, la France, ou les États-Unis. Ces deux derniers pays sont en derniers de la liste, dans ce rapport publié par Lowy Institute.

L’étude a couvert quatre vingt dix-huit pays dont des données étaient disponibles. Lowy Institute s’est basée sur six critères: nombre de cas confirmés et de décès confirmés, le nombre de cas confirmés et de décès confirmés par million de personnes, des cas confirmés en proportion de tests et le nombre de dépistages effectués pour mille habitants.

Depuis l’apparition de l’épidémie de coronavirus, au mois de mars 2020, Mada­gascar recense deux cent quatre vingt-et-un décès, dix-neuf mille cas positifs et dix-huit mille personnes guéries. L’épidémie a commencé, presque en même temps, à Madagascar et aux États-Unis. Mais chez cette première puissance économique mondiale, quatre cent quarante trois mille personnes ont succombé à cette maladie, dans la même période, dont deux mille, aux dernières vingt-quatre heures.

Le salut avec le CVO

Comment Madagascar en est-il arrivé à ce stade ? Forcément, par la réactivité du gouvernement malgache, face à l’apparition de cette épidémie. Avant même que des cas soient recensés à Madagascar, des dispositifs ont été mis en place dans les ports et les aéroports internationaux, pour éviter tout risque de propagation de la maladie. Des hôpitaux ont été préparés pour recevoir des cas. Et aux premiers cas confirmés, les épicentres de l’épidémie ont été confinés, les gestes barrières ont été appliqués. Ceux qui ne respectent pas les gestes barrières sont soumis à des travaux d’intérêt général. Un centre de commandement opérationnel Covid-19 (CCOC) avait été mis en place pour coordonner les différentes mesures prises et appliquées, afin de maîtriser la propagation du virus. Tous se sont impliqués dans cette lutte. Les militaires, entre autres, se sont mobilisés pour appuyer le ministère de la San té publique dans la recherche des cas actifs, voire, dans la prise en charge des cas.

Le chef d’État, Andry Rajoelina s’est beaucoup investi dans la lutte contre la Covid-19. En se basant sur le savoir-faire des chercheurs malgaches, une tisane préventive à base d’artémisinine contre la Covid-19, le Covid-organics (CVO) a été produit et distribué à des millions de personnes. Ceci aurait permis la protection et la guérison de plusieurs milliers de malgaches. Une usine pharmaceutique malgache, le Pharmalagasy, a été ouverte pour fabriquer des médicaments pour le traitement du coronavirus, notamment, la version gélule du CVO qui est déjà disponible dans les pharmacies.

Ce résultat probant ne garantit pas une totale « immunité ». D’ailleurs, la note qu’a obtenu Madagascar est juste la moyenne: 54,2 sur 100. La Nouvelle Zélande, en tête de liste, a obtenu le score de 94,4 sur 100 et le Rwanda, classé sixième, a une note de 80,8 sur 100. Plus d’efforts doivent être déployés, surtout en cette recrudescence de l’épidémie de coronavirus, alors que dans la communauté, les gestes barrières ont tendance à se relâcher sérieusement.

(source: l’Express de M/scar)

Hiara-kiasa ny Oniversiten’Antananarivo (Fikarohana) sy ny Vondrona JCR

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Nanao sonia fifanarahana teny Ankatso ny Filohan’ny Oniversiten’Antananarivo, Pr. Mamy Raoul Ravelomanana, sy Atoa Jean Claude Ratsimivony, filohan’ny Groupe JCR, ho fanampiana sy fampandrosoana ny Fikarohana sy Fitrandrahana ataon’ireo Manam-pahaizana malagasy.


Le traité New Start prolongé, un espoir pour le désarmement

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ANALYSE – La prolongation de l’accord est une bonne nouvelle dans un monde où 90 % des armes nucléaires dans le monde sont détenues par les États-Unis et la Russie.

En un coup de téléphone, Joe Biden et Vladimir Poutine ont redonné de l’air au dernier vieil accord bilatéral liant les deux principales puissances nucléaires mondiales. REUTERS / KEVIN LAMARQUE / AFP / MIKHAIL KLIMENTYEV

C’est une résurgence du monde d’avant, et comme tous les instruments de régulation de l’ère post-guerre froide, il est insuffisant pour rétablir la stabilité de l’équilibre stratégique entre la Russie et les États-Unis. Mais la prolongation pour cinq ans du traité New Start, qui limite à 1550 ogives les arsenaux nucléaires déployés par les deux pays et restreint le nombre de leurs lanceurs, est un signe encourageant pour la sécurité du monde global. C’est aussi la première avancée diplomatique entre les États-Unis et la Russie, de même que le premier progrès en matière de désarmement enregistré depuis longtemps.

Donald Trump avait beau bien s’entendre avec Vladimir Poutine, il avait toujours refusé de prolonger de plus d’un an le traité New Start signé en 2010 par son prédécesseur, qui en avait fait une des composantes de son pari russe.

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Une équipe dirigée par des Israéliens crée une Google Map moléculaire du cerveau

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Les scientifiques sont parvenus à séquencer l’ARN à une résolution nanométrique et estiment que cette percée ouvre de nouvelles perspectives dans la recherche sur le cerveau.

Illustration d’un cerveau humain. (apagafonova via iStock by Getty Images)

Une équipe de recherche dirigée par des Israéliens ont rapporté avoir créé une « Google Map moléculaire » sans précédent au cœur de la mémoire du cerveau, dans le cadre d’une première utilisation d’une technologie qui pourrait aider à lutter contre la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies.

Cette percée permet aux chercheurs de zoomer sur l’ARN (acide ribonucléique) à une résolution nanométrique sans avoir à détruire le tissu pour retirer l’ARN à des fins d’analyse, donnant ainsi une vue du tissu cérébral jusqu’alors inaccessible aux médecins.

La capacité de séquencer l’ARN, un élément constitutif de l’être vivant qui utilise les informations de l’ADN pour créer des protéines, a transformé la biologie et la médecine. Mais en essayant d’analyser l’ARN à partir de tissu cérébral détruit, les médecins ne pouvaient obtenir qu’une vue beaucoup moins détaillée – comme par exemple une liste de villes au lieu d’une carte précise -, créant un obstacle majeur pour la recherche sur les maladies qui affectent le fonctionnement du cerveau.

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« Les pays riches du monde accaparent ces vaccins » : la colère du président d’Afrique du Sud à Davos

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Officiellement, le pays le plus touché du continent, l’Afrique du Sud, paiera ses premiers vaccins 2,5 fois plus cher que les pays de l’Union européenne.

Fustigeant les pays riches qui « accaparent » les vaccins anti-Covid, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a mis en garde mardi 26 janvier, lors du sommet économique mondial de Davos, contre tout « nationalisme » dans les stratégies d’acquisition des précieuses doses.

A la morgue de l’agence de Pretoria de la société sud-africaine Avbob, spécialisée dans les services funéraires, le 22 janvier 2021. MARCO LONGARI / AFP

« Les pays riches du monde accaparent ces vaccins. Nous les appelons à mettre à disposition les doses excédentaires commandées et thésaurisées », a-t-il déclaré via un message vidéo depuis Pretoria adressé au sommet de Davos, qui se déroule sous un format virtuel cette année. Les pays pauvres sont mis à l’écart par ceux qui ont les moyens d’acquérir « jusqu’à quatre fois ce dont leur population a besoin », a-t-il ajouté.

Cet appel fait écho à des avertissements répétés de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) contre le « nationalisme vaccinal ». Le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait appelé les pays riches à ne pas « couper la file » et mettre à disposition des pays pauvres leurs doses excédentaires par le biais du mécanisme Covax, pour un accès équitable aux vaccins.

Jusqu’à 2,5 fois plus cher qu’en Europe

Ce dispositif de l’OMS doit permettre de vacciner 10 % de la population du continent africain dans le courant de l’année. D’autres vaccins doivent également être fournis par l’intermédiaire de l’Union africaine (UA), qui s’est engagée à procurer 270 millions de doses aux pays du continent. Mais, selon Cyril Ramaphosa, qui a lui-même lancé l’initiative alors qu’il était président de l’UA, celle-ci ne connaît jusqu’ici qu’un « succès marginal ».

Officiellement, le pays le plus touché du continent, l’Afrique du Sud, paiera ses premiers vaccins, acquis par le biais de négociations directes entre le gouvernement et le laboratoire AstraZeneca, 2,5 fois plus cher que les pays de l’Union européenne. L’UE a récemment expliqué avoir dès le début soutenu financièrement le développement de ce vaccin, avant même d’avoir la garantie qu’il serait efficace.

Relativement épargnés par la première vague de la pandémie, la plupart des pays africains sont désormais sous le coup d’une seconde vague plus virulente. L’apparition de nouveaux variants du virus, dont celui découvert en Afrique du Sud et réputé plus contagieux, a aussi accéléré la ruée vers les vaccins.

Selon les estimations, l’Afrique aura besoin de 1,5 milliard de vaccins pour immuniser 60 % de son 1,3 milliard d’habitants, pour un coût qui oscille entre 5,8 et 8,2 milliards d’euros.

Le Monde avec AFP

Covid-19 : pourquoi l’Institut Pasteur a abandonné son principal projet de vaccin

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La décision fait suite à des premiers essais chez l’homme dont les résultats ont été peu convaincants. Pour le fleuron de la recherche française sur les maladies infectieuses, la déconvenue est immense.

A l’Institut Pasteur, à Paris, le 21 janvier 2021. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Le communiqué publié lundi 25 janvier par l’industriel Merck est lapidaire : « La compagnie cesse le développement de ses deux candidats-vaccins contre le SARS-CoV-2/Covid-19. » Parmi eux, le projet-phare de l’Institut Pasteur, fleuron de la recherche française sur les maladies infectieuses et la mise au point de vaccins.

Certes, on savait que le candidat-vaccin de Pasteur avait pris du retard, en particulier sur les deux vaccins aujourd’hui disponibles, celui de Pfizer-BioNTech et celui de Moderna, fondés sur la technologie très innovante de l’ARN messager. Mais le projet pastorien, conçu sur le principe des « vaccins vecteurs viraux », semblait prometteur et toujours dans la course.

Las. Lundi, quinze minutes après l’annonce de Merck, l’Institut Pasteur actait à son tour l’abandon du développement de « son » bébé-vaccin. Pourquoi ce coup d’arrêt brutal ? « Cette décision fait suite à l’examen par Merck des résultats des essais de phase 1 qui évaluaient ces candidats-vaccins, explique la firme. Les réponses immunitaires obtenues étaient inférieures à celles observées après une infection naturelle, et à celles reportées pour les autres vaccins développés contre le SARS-Cov-2/Covid-19. »

Chez l’animal, ce candidat-vaccin avait pourtant montré des résultats convaincants, tant en matière d’innocuité que d’efficacité. Il était donc évalué chez 90 patients dans des essais visant à prouver sa bonne tolérance et à mesurer les réponses immunitaires. Un de ces essais, dont l’Institut Pasteur était promoteur, était mené à l’hôpital Cochin (AP-HP, Paris) et en Belgique ; et un autre, en Autriche et en Allemagne. Merck était chargé d’analyser les résultats. Or, selon les données communiquées à Pasteur, « les réponses immunitaires ne sont pas à la hauteur de nos attentes, admet Stewart Cole, directeur général de l’Institut Pasteur. C’est une déception. Mais les arguments contre la poursuite du projet sont trop forts ».

(source: Le Monde)