abandon scolaire

Éducation – L’abandon scolaire gagne du terrain

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Des élèves du CEG Ambohidroa lors de la rentrée scolaire 2024-2025.

Le phénomène d’abandon scolaire prend de l’ampleur. Il est porté par divers facteurs socio-économiques.

Des bancs sont vides dans plusieurs établissements scolaires, en ce dernier bimestre de l’année scolaire 2024-2025. Plusieurs élèves ont décroché. « Près de 5 % de nos élèves ont interrompu leurs études », note le proviseur d’un lycée public dans l’Atsimondrano. Dans un lycée public à Antananarivo-ville, cent trente élèves de la classe de seconde, quarante-six élèves de la classe de première, une vingtaine d’élèves de la classe de terminale ont déserté les bancs de l’école. Plusieurs facteurs contribuent à ces abandons scolaires. Le proviseur d’un lycée d’Atsimondrano évoque la précarité des familles, mais aussi le complexe de certains élèves face à leur âge avancé par rapport à leurs camarades, comme cause de ces abandons scolaires. « La plupart des élèves qui ont arrêté leurs études sont des garçons. Ceux qui en ont les moyens suivent des formations professionnelles »,

indique-t-il. Le proviseur adjoint du lycée dans la ville d’Antananarivo évoque également les conditions de vie difficiles des parents. Plusieurs élèves arrivent le ventre vide et l’esprit ailleurs en classe. Certains ont des difficultés à se conformer aux exigences disciplinaires de l’établissement. D’autres élèves se voient obligés de quitter l’école pour contribuer aux revenus familiaux.

Grossesse

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