accords d’Abraham

Ahmed al-Sharaa voudrait la paix avec Israël et envisage l’adhésion de la Syrie aux accords d’Abraham

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Pour obtenir la levée des sanctions américaines, le leader islamiste a dit au législateur américain que la Syrie entendait normaliser ses relations avec Jérusalem

Le président syrien par intérim Ahmed al-Sharaa tient une conférence de presse conjointe à l’issue d’une réunion avec le président turc, au palais présidentiel d’Ankara, le 4 février 2025. (Crédit : OZAN KOSE / AFP)

Le nouveau président syrien, Ahmed al-Sharaa, a déclaré que Damas souhaitait revenir à des relations normales avec Israël, a confié jeudi à Bloomberg le membre du Congrès américain, Cory Mills, à l’issue d’un entretien avec lui la semaine passée, en Syrie.

Selon cette mêne source, Mills a expliqué s’être entretenu avec Sharaa sur les conditions de levée des sanctions économiques imposées par les États-Unis, ainsi que sur la possibilité d’une paix avec Israël.

Sharaa l’aurait assuré que la Syrie souhaitait, « dans de bonnes conditions », faire partie des accords d’Abraham – série d’accords de normalisation négociés par la précédente administration Trump entre Israël et les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc.

Selon Mills, Sharaa est également prêt à expliquer de quelle manière il entend gérer la présence de combattants étrangers en Syrie tout en apportant des garanties à Israël, qui demeure très méfiant envers le dirigeant syrien et s’oppose à tout assouplissement des sanctions.

Les nouvelles autorités islamistes de la Syrie tentent d’obtenir des États-Unis et de l’Europe la levée de leurs sanctions dans le but de relancer une économie décimée par une dizaine d’années de guerre civile.

M. Mills, qui siège à la commission des affaires étrangères et à celle des forces armées de la Chambre des Représentants, et Marlin Stutzman, membre du Congrès américain originaire de l’Indiana, ont atterri vendredi dernier à Damas pour s’entretenir avec des responsables syriens. Il s’agit là de la toute première visite de législateurs américains dans ce pays ravagé par la guerre depuis que Bachar al-Assad a été chassé du pouvoir par des rebelles menés par les islamistes, en décembre dernier.

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Maroc: à Rabat des sénateurs américains appellent au renforcement des liens avec Rabat

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Sept sénateurs américains, dont trois parlementaires du Parti républicain et quatre autres du Parti démocrate, ont salué vendredi, à l’occasion d’une visite de travail à Rabat, le leadership du Maroc en matière de développement, de paix et de sécurité dans la région. Ils ont également souhaité la consolidation des accords d’Abraham.

Les politiciens américains sont arrivés vendredi au Maroc pour rencontrer le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch et le ministre des Affaires Etrangères, Nasser Bourita.

La délégation américaine a réitéré la volonté des Etats-Unis de travailler avec le Maroc et de développer l’amitié entre les deux pays.

« Notre intérêt dans les jours à venir est de continuer à travailler pour la paix dans cette région, étant donné le leadership continu du Maroc en Afrique du Nord et à travers l’Afrique dans son ensemble », a déclaré le sénateur républicain de l’Oklahoma, James Lankford, suite à ses entretiens avec Nasser Bourita.

Il s’est également félicité de l’amitié qui lie le Maroc aux Etats-Unis d’Amérique qui date de plus de deux siècles, soulignant la volonté de son pays de raffermir encore davantage ces liens dans les prochaines années.

Les membres du congrès américain effectuent actuellement des visites dans tous les pays signataires des accords d’Abraham, dont Israël, les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc pour renforcer leur relations.

Les accords contribuent déjà aux économies des quatre pays et les aident à travailler ensemble pour combattre l’agression iranienne. Mes collègues et moi-même sommes impatients de rencontrer de hauts responsables gouvernementaux, des chefs d’entreprise et des organisations de la société civile pour discuter de la manière dont nous pouvons renforcer les relations favorisées par les accords et les étendre à de nouveaux pays », a déclaré Jacky Rosen, un sénateur démocrate du Nevada dans un communiqué.

La délégation du Congrès américain a commencé cette tournée quelques jours après la fin de deux jours de réunions préparatoires du premier Forum de Negev prévu au Maroc. Le groupe élargi aux Etats-Unis et l’Egypte a connu la participation de près de 150 personnes.

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Lapid est à Bibi ce que Josué fut à Moïse : Il mène Israël-EAU en Terre promise

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Lors de sa première visite officielle de ministre des Affaires étrangères, il a charmé ses hôtes et ouvert la voie vers de nouveaux accords, bloqués par la mégalomanie de Netanyahu.

Le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid serre la main du ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Cheikh Abdullah bin-Zayed al-Nahyan à Abou Dhabi, Émirats arabes unis, le mardi 29 juin 2021. (Shlomi Amsalem / Bureau de presse du gouvernement via AP)

DUBAÏ, Émirats arabes unis — Le samedi 19 juin, alors que le nouveau gouvernement Yair Lapid / Naftali Bennett terminait sa première semaine au pouvoir, dans les synagogues du monde entier les Juifs ont lu la partie de la Torah qui décrit Moïse frappant un rocher dans le désert pour en extraire de l’eau, au lieu de lui parler comme Dieu l’avait commandé.

En guise de punition, Moïse – le chef qui a conduit les Hébreux à la liberté et les a maintenus unis pendant quarante longues années dans le désert – n’a pas été autorisé à entrer en terre de Canaan. Au lieu de cela, un nouveau chef, avec un nouveau style, Josué, reprit là où Moïse s’était arrêté et mena le peuple en Terre promise.

Au cours de ses deux jours de visite aux Émirats arabes unis – la première visite officielle d’un ministre israélien dans l’État du Golfe – Lapid a cherché à faire ce que Netanyahu n’avait pas pu faire.

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