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Relations Chine-Europe: le point de non retour ?

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Avis de tempête sur les relations entre Pékin et l’Union Européenne… Coup sur coup les ambassadeurs chinois en France, en Belgique, en Allemagne et au Danemark se sont vus convoquer pour répondre de sanctions.

De son côté, la Chine a sanctionné 10 personnalités européennes dont l’eurodéputé français Raphael Glucksman, tous coupables aux yeux des autorités chinoises d’être un peu trop sensibles au sort des Ouïghours. Une situation qui a justement incité l’Union Européenne cette semaine à sanctionner quatre dirigeants passés ou actuels du Xinjiang.

Allemagne : relents de Guerre froide à Sassnitz, au cœur du projet Nord Stream 2

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Sassnitz, petite ville portuaire de la côte baltique, est plongée au cœur d’un conflit géopolitique majeur. Elle sert en effet de base logistique à la construction de Nord Stream 2, ce pipeline qui doit approvisionner l’Europe en gaz russe.

Mais depuis la promulgation par Donald Trump d’une loi imposant des sanctions contre les entreprises associées au projet, les travaux sont gelés. Au mois d’août, les autorités portuaires ont, par ailleurs, reçu un courrier de trois sénateurs républicains menaçant non seulement la direction, mais aussi les 70 salariés de la compagnie, de sanctions.

Coronavirus: Paris et Berlin s’accordent sur la création d’un fonds de relance inédit

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La Commission européenne lèverait 500 milliards d’euros pour aider les pays les plus touchés par la crise du coronavirus.

L’annonce de la création d’un fonds de relance européen a été faite par Emmanuel Macron et Angela Merkel à l’issue d’une réunion bilatérale tenue lundi en visioconférence. KAY NIETFELD/AFP

Après des semaines d’atermoiements et de polémiques, la France et l’Allemagne se sont mises d’accord en faveur de la création d’un fonds de relance européen doté de 500 milliards d’euros et destiné à aider les régions, les secteurs et les pays les plus durement touchés par la crise du coronavirus.

Pour cela, l’Allemagne accepte pour la première fois le principe d’une mutualisation de la dette européenne. L’annonce a été faite par Angela Merkel et Emmanuel Macron à l’issue d’une réunion bilatérale tenue lundi après-midi en vidéoconférence. «Il s’agit d’un effort colossal», a déclaré la chancelière, pour qui «l’Europe doit à présent se rassembler». Le président de la République a parlé pour sa part d’un «pas en avant majeur».

Depuis des semaines, un simple concept et un outil financier – les coronabonds ou eurobonds – empoisonnaient la relation bilatérale et menaçaient de creuser les divergences politiques au sein de l’Union européenne.

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A Munich, l’Allemagne tente de répondre à l’appel européen de Macron

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Le président français doit participer pour la première fois, samedi matin, à ce rendez-vous annuel du gotha mondial de la défense et de la sécurit.

Ouverture de la 56e Conférence de Munich sur la sécurité par le président allemand Frank-Walter Steinmeier, le 14 février. CHRISTOF STACHE / AFP

L’Allemagne aura attendu une semaine pour apporter un début de réponse au discours d’Emmanuel Macron sur la stratégie de défense et de dissuasion. Vendredi 14 février, le président de la République fédérale, Frank-Walter Steinmeier, a profité de la tribune de la 56Conférence de Munich sur la sécurité pour répondre positivement à l’appel du chef de l’Etat français en faveur d’« un dialogue stratégique avec nos partenaires européens qui y sont prêts sur le rôle de la dissuasion nucléaire française dans notre sécurité collective ».

« Nous devons saisir son invitation au dialogue », a déclaré M. Steinmeier, tout en invitant son pays à « se placer dans la perspective de la France » : une précision pouvant sonner comme une mise en garde adressée à certains conservateurs allemands qui proposent de placer l’arsenal nucléaire français sous commandement commun de l’OTAN ou de l’Union européenne. Une option inacceptable pour Paris. Alors que M. Macron devait participer pour la première fois, samedi matin, à ce rendez-vous annuel du gotha mondial de la défense et de la sécurité qu’est la Conférence de Munich, le discours du président allemand semblait avoir été parfaitement calibré pour répondre aux attentes de Paris à l’égard de Berlin en matière d’engagement diplomatique et stratégique.

« L’Allemagne doit davantage contribuer à la sécurité de l’Europe, y compris financièrement », a expliqué M. Steinmeier. « Nous avons besoin d’une nouvelle et meilleure relation de l’Union européenne avec la Russie », a-t-il ajouté. « Gardons-nous de faire [des 2 %] le seul critère qui déterminera la paix et la sécurité futures », a-t-il également déclaré, faisant référence aux demandes incessantes de Donald Trump aux membres de l’OTAN de consacrer au moins 2 % de leur PIB aux dépenses militaires. Autant de phrases qu’aurait pu prononcer M. Macron, seul chef d’Etat en activité à avoir été cité – trois fois au total – par M. Steinmeier.

(Le Monde)

ONU: l’Allemagne et la France exerceront ensemble la présidence du Conseil de sécurité en mars et avril 2019

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Le Conseil de sécurité des Nations unies est composé de cinq membres permanents (États-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, France, République populaire de Chine, Royaume uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord) et de dix membres élus par l’Assemblée générale (actuellement : la Guinée équatoriale, le Koweït, le Pérou, la Pologne et la Côte d’Ivoire élus pour 2018 et 2019 et la République dominicaine, l’Allemagne, l’Indonésie, l’Afrique du Sud et la Belgique élus pour 2019 et 2020).

La présidence du Conseil échoit chaque mois, alternativement, à un de ses membres. Le calendrier 2019 prévoit qu’elle sera exercée en mars par la France et en avril par l’Allemagne.

Dans une vidéo commune, l’Allemagne et la France ont annoncé qu’ils exerceraient ensemble cette présidence.

Concrètement, l’un ou l’autre des représentants permanents ou de ses adjoints pourront présider les séances ; les deux ambassadeurs signeront conjointement les « déclarations présidentielles » (c’est-à-dire les déclarations du Conseil n’ayant pas de valeur juridique) ; et prépareront conjointement la séance de réflexion générale que chaque État exerçant la présidence est autorisé à organiser.

Les ambassadeurs peuvent à tout moment être remplacés par leur ministre des Affaires étrangères et, pour l’Allemagne, par sa chancelière, pour la France par son président de la République.

Communication de la présidence franco allemande à l’Onu

C’est la première fois que deux États décident d’exercer conjointement la présidence du Conseil de sécurité. Ce faisant, ils soutiennent réciproquement leur politique étrangère.

(voltairenet)

Le SPD vote pour une « Grande coalition » avec Merkel, l’Allemagne va enfin avoir un gouvernement

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ALLEMAGNE – C’est un grand « Ja » (« oui »). Le parti social-démocrate allemand (SPD) a annoncé ce dimanche 4 mars le résultat très attendu du référendum interne qui s’est tenu du 20 février au 2 mars auprès de ses quelque 463.000 membres. La majorité des militants du SPD a donc voté pour une nouvelle « Grande coalition » avec Angela Merkel, la chancelière sortante et cheffe de file des conservateurs (CDU), ont rapporté les médias allemands.

La direction du parti a rapidement confirmé, précisant qu’un peu plus de 66 % des militants avaient approuvé cette alliance gouvernementale. « J’ai informé le président (Frank-Walter Steinmeier) et la chancelière (Angela Merkel) de ce résultat », a indiqué le chef par intérim du SPD, Olaf Scholz.

Angela Merkel -sortie victorieuse mais affaiblie des élections du 24 septembre- franchit ainsi le dernier obstacle pour entamer son quatrième mandat. C’est aussi pour la première économie européenne, la fin d’un long et inédit imbroglio post-électoral, au moment même où l’UE, secouée par la crise du Brexit et la montée des nationalismes, a plus que jamais besoin d’un exécutif solide en Allemagne.

Angela Merkel devrait être intronisée par la chambre des députés mi-mars, le 14 probablement. Mais sa troisième grande coalition s’annonce plus délicate que les précédentes.

Macron salue une « bonne nouvelle pour l’Europe »

Les partenaires de la CDU/CSU et du SPD détiennent seulement une courte majorité au Bundestag (53,5%). Et signe de défiance réciproque, ils ont négocié une clause de sortie de leur alliance au bout de deux ans.

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Allemagne : accord entre Merkel et le SPD pour former un gouvernement de coalition

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L’accord prévoit un renforcement de la zone euro avec la France, un nombre de réfugiés limité. Jean-Claude Juncker et Emmanuel Macron se disent satisfaits.

Angela Merkel et les sociaux-démocrates ont enfin réussi à s’entendre pour former un gouvernement en Allemagne.

Près de 24 heures après le début de négociations non-stop, les différentes parties ont trouvé un terrain d’entente ce vendredi matin, selon une source proche des négociateurs. Cette source a répondu par l’affirmative à la question de savoir si un compromis avait été obtenu. Un accord approuvé dans son ensemble par la direction du parti social-démocrate allemand. L’instance, comme celle de la CDU/CSU devant donner son aval pour que l’accord soit validé.

Sur la base du compromis obtenu à l’arraché entre les négociateurs des deux camps après plus de 24 heures de tractations, la direction, après s’être réunie à Berlin, « va mandater une commission » chargée de mener les discussions poussées avec les conservateurs sur un contrat de coalition, indique le SPD dans un communiqué. La décision doit toutefois encore être validée par la base du parti. Ce compromis est susceptible de permettre à la première économie européenne de sortir de son impasse politique trois mois et demi après les élections législatives. Et à Angela Merkel d’assurer sa survie politique, avec un possible quatrième mandat après douze ans de pouvoir.

Pays-Bas-Turquie: escalades de crises diplomatiques

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La Turquie vient d’interdire le retour de l’ambassadeur hollandais à Ankara en représailles aux interdictions faites à ses ministres de tenir meeting aux Pays-Bas, et aux réactions des dirigeants de  l’Allemagne que le président Erdogan a comparé aux « nazis »

Frank-Walter Steinmeier nouveau Président de l’Allemagne

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L’Allemagne a désigné ce dimanche 12 Février comme chef d’Etat son ancien chef de la diplomatie Frank-Walter Steinmeier, qui a multiplié les critiques à l’égard du président américain

Frank Walter Steinmeier, Président de l'Allemagne
Frank Walter Steinmeier, Président de l’Allemagne, franchement hostile à Donald Trump

En Allemagne, la fonction de président est surtout honorifique, le pouvoir restant entre les mains du chef du gouvernement et du Parlement, mais elle a valeur d’autorité morale du pays.

Il a été ministre pendant sept ans

Chevelure d’un blanc immaculé et lunettes cerclées, Frank-Walter Steinmeier, responsable social-démocrate, a été élu en milieu de journée par une assemblée de 1 260 grands électeurs, parlementaires des deux chambres pour la plupart, ainsi que quelques représentants de la société civile.

A 61 ans, Frank-Walter Steinmeier était assuré de la victoire. Il était soutenu par son parti, le SPD, et par les démocrates-chrétiens de la chancelière Angela Merkel, alliés au sein de la coalition gouvernementale et qui disposent de la majorité des voix.