Androy

Aides d »urgence – Cent millions de dollars pour le Sud

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La Banque Mondiale fait un nouveau geste en faveur du Sud. Un chèque de 100 millions de dollars a été remis pour lutter contre le Kere.

Malgré les efforts de l’Etat, le « Kere » continue de sévir dans le Sud.

«Le gouvernement a fait du Sud une priorité pour lutter contre les effets du changement climatique et le sous développement. Le combat contre la malnutrition dans le Sud de Madagascar passe par des projets concrets en faveur de l’autonomisation de la population et la mise en place d’infrastructures vitales en eau. Ce financement additionnel accordé par la Banque mondiale au projet Mionjo vient renforcer notre action pour permettre aux populations de développer une activité génératrice de revenus et accompagner le développement », a souligné Andry Rajoelina, Président de la République de Madagascar.

Ce nouveau financement, qui comprend cinquante millions de dollars provenant du Guichet spécial de financement de ripostes à la crise, s’inscrit dans le cadre de l’engagement continu de la Banque mondiale visant à renforcer la riposte du gouvernement à la crise provoquée par la sécheresse, à réduire les vulnérabilités et à améliorer la résilience des communautés et la durabilité des systèmes de production alimentaire et de subsistance. Il s’appuie sur les objectifs du projet initial Mionjo pour relever les défis de développement à long terme des régions du Sud et renforcer les institutions locales. Ce financement additionnel bénéficiera à plus de 920 000 personnes dans 14 districts de trois régions du Sud (Anosy, Androy, Atsimo Andrefana), qui sont parmi les plus sévèrement touchées par la crise.

Restaurer l’écosystème

« Aucun développement ne pourra être réalisé dans le Sud de Madagascar, l’une des régions les plus pauvres du pays, si le cycle récurrent de la sécheresse n’est pas rompu. Grâce à ce nouveau soutien, qui porte le financement du projet Mionjo à deux-cents millions de dollars, nous cherchons à lier les ripostes d’urgence à court terme à un appui soutenu des moyens de subsistance et à des interventions de reverdissement plus efficaces afin de réhabiliter les systèmes de production alimentaire et de subsistance des populations », a déclaré Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et australe et ancien représentant de la Banque mondiale à Madagascar.

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Ampotaka-Beloha dans l’Androy: enfin de l’eau potable pour la population!

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Le soutien de la communauté internationale, en particulier du Japon et des Etats-Unis avec les PTF (partenaires techniques et financiers) traditionnels de la Grande Ile, a permis de soulager les souffrances quotidiennes endurées par la population depuis des décennies.

La continuité de l’Etat assurée par les dirigeants successifs (impulsée en son temps par le programme AES (adduction d’eau dans le Sud) du régime de Didier Ratsiraka dans les années ’80, a contribué à la satisfaction des besoins primaires et vitaux de cette région aux immenses ressources.

Le pipeline de 180 km est opérationnel et va desservir 40.000 personnes.


Andry Rajoelina: Ensemble, nous ferons émerger le Sud

MAHAILALA: Jery sy fomba antandroy. Vahömbey.

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Mahailàla. Mahay làlana. Mahafantatra izay ho aleha. Mahatandrina fepetra ahatongàvana soa aman-tsara.

Toa izany ny Malagasy mahay miaina, mivonona lalandava handingana ny fahafatesana izay varavarana fiampitàna any ankoatra fotsiny ihany.

Antony mahatonga antsika manatanteraka fomba sy fanao samihafa izany. Irina ho tsara levenana hatrany ny maty mba hiàngana ho razana hitsinjo ireo mpiriaria ety an-tany.

Izany no atao topimaso ato anatin’ito horonantsary fanadihadiana efa tranaininainy ito. Jerin’ny Tandroy manoloana ny fahafatesana sy ny fomba tanterahana manditra ny fandevenana.

Fikasàn’ny mpanoratra notozoiny an-taona maro ny fanatanterahana ito horonantsary ito. Tovon’ny fikarohana ara-ethnomusicologie nataony ho an’ny anjerimanontolo: “ Conscience d’identité culturelle antandroy ”.

Anisan’ireo sanganasa notanterahany ho an’i RFO – TV5 izy ity. Nanery azy niasa tany Paris-France nandritra ny vanim-potoana sasantsasany teo amin’ny fiainany. Nafahany nanatontosa horonantsary maromaro nikasika ny kolontsaina malagasy tao amin’i RFO – TV5 tany amin’ny taona 1997-98.

Nifarimbonany tamin’i Stefan Troubat ny fanatontosàna ito MAHAILALA ito. Azy manontolo kosa ny fanomanana sy ny fanatanterahana ankapobeny.

Nony nalefa teto Madagasikara izy ity dia natao izay mba haha-malagasy azy kokoa. Efa hatramin’ny 1997 izy io no nokajiana VHS. No-numériser-na mba ho lovain’ny taranaka faramandimby.

Fandrotràrana an-tanàna haolo.

Sitrany ahay mikajy tadidy.

Antsirabe, 25 novambra 2015

Vahömbey


 
ORIGINE DU NOM « ANDROY »

« … l’appellation « Androy » est assez récente. Jusque vers la fin du 17ème siècle, la région comprise entre les fleuves Mandrare et Menarandra porte d’autres noms. En effet, Flacourt qui a vécu pendant près de dix ans à Fort-Dauphin (décembre 1648 – février 1658) et qui, durant son séjour, a eu de nombreuses relations avec les habitants de la région appelée actuellement « Androy » ne mentionne ni ce nom, ni le mot « Antandroy ». Il parle d’une « province des Ampatres » et d’un « pays des Caremboule ». Selon Flacourt (1913 : 63-68), vers le milieu du 17ème siècle, les Ampatres occupaient donc la région située au sud d’Antanimora et comprise entre le Menarandra et le Manambovo. Le nord des deux provinces était occupé par d’autres populations, en l’occurrence les Masikoro.

Au début du 18ème siècle, la situation a déjà changé puisque Drury (1906) qui a séjourné dans le pays pendant une quinzaine d’années à partir de 1702, appelle « Anterndroea » (Antandroy) les habitants de la contrée, et indique incidemment dans son Journal, que l’Angavo fait partie du territoire des Antandroy, territoire limité à l’est et à l’ouest par le Mandrare et le Menarandra. » (Esoavelomandroso 1986 : 122)

Esoavelomandroso, Manassé (1986). Milieu naturel et peuplement de l’Androy. Ph. Kottak et al, Madagascar Society and History, 121-32.

 

(FB) Androy