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Associated Press sues White House officials to restore access

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The Associated Press sued three White House officials after its reporters were banned from covering events at the White House and traveling aboard Air Force One over U.S. President Donald Trump’s objection to how the news organization references « Gulf of America” in its style guide.

In a suit filed Friday in Washington federal court, the AP asked for an emergency hearing and a court order that would declare the prohibition unconstitutional and allow its journalists to regain access.

« The White House’s indefinite denial of the AP’s access was based on the content and perceived viewpoint of the AP’s reporting and editorial decisions, and constituted impermissible retaliation against the AP,” the newswire said in the complaint.

The Associated Press is a permanent and original member of the so-called « pool” that provides round-the-clock coverage of the president. As a newswire, reporting from AP journalists participating in the pool are published in newspapers and on websites across the U.S. and world.

But last week, the White House barred AP print reporters from pooled events at the White House, citing a style guidance note that said that the « Gulf of Mexico has carried that name for more than 400 years” and that the organization would « refer to it by its original name while acknowledging the new name Trump has chosen.”

White House officials noted that the style guide is the basis for many other news organizations and that its guidance is also utilized by nonmedia organizations.

AP refused the demand to alter the guide, and in the ensuing days, the White House moved to also bar the service’s photographers and radio reporters from serving in the pool and denied the organization access to seats aboard Air Force One.

In a radio interview with Fox News on Friday, Trump accused the organization of wanting « to be cute” and complained about his press coverage.

« I don’t think I’ve had a good story at AP in 10 years,” Trump said.

In AP’s complaint, they argued that the White House had violated First Amendment free press protections as well as due process rights under the Fifth Amendment. The suit names White House chief of staff Susie Wiles, press secretary Karoline Leavitt, and deputy chief of staff Taylor Budowich as defendants in their official capacity.

The judge assigned to the case is U.S. District Judge Trevor McFadden, a Trump appointee.

Other prominent media organizations and outlets have also protested the White House’s decision, saying it set chilling precedent that could impact all journalists covering the president. Traditionally conservative outlets including Fox News and Newsmax have joined those efforts, noting that they could be excluded from coverage opportunities in future administrations.

« All news organizations covering the White House are negatively affected when one peer outlet is singled out in a manner that crosses a constitutional line,” the Reporters Committee for Freedom of the Press said in a letter to the White House signed by dozens of outlets.

The targeting of the AP at the White House comes as other elements of Trump’s administration have ramped up confrontation with media outlets. The State Department earlier this week ordered embassies to cancel subscriptions of news outlets, and the Pentagon moved to rotate out organizations who have long held workspace. On Friday, the Defense Department implemented additional restrictions on the use of common press workspace in the building.

« To be clear, these actions together hamper the ability of news organizations to report in real time on the activities of the Defense Department,” the Pentagon Press Association said in a statement.

(source: japantimes)

 

Eli Cohen enterre la hache de guerre avec le chef de la politique étrangère de l’UE

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Josep Borrell a rencontré le ministre des Affaires étrangères à Bruxelles alors que Jérusalem cherche à désamorcer les tensions avec l’UE causée par le « parti pris palestinien »

Le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen, à gauche, et son homologue de l’UE Josep Borrell, à Bruxelles, en Belgique, le 2 mai 2023. (Crédit : Johanna Géron/Ambassade d’Israël à Bruxelles)

Le ministre des Affaires étrangères, Eli Cohen, et le responsable de la politique étrangère de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, se sont rencontrés à Bruxelles mardi, alors que le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu cherche à désamorcer une période de relations tendues avec l’UE.

Bruxelles et Jérusalem ont connu une brève période d’amélioration de leurs relations sous le précédent gouvernement d’union dirigé par les anciens Premiers ministres Yaïr Lapid et Naftali Bennett, mais les relations se sont détériorées après la mise en place de la nouvelle coalition radicale de Netanyahu le 29 décembre, en raison de divergences plus marquées sur la question palestinienne.

Cohen a invité Borrell, un diplomate espagnol, en Israël. Selon le ministre des Affaires étrangères, les deux hommes ont convenu d’organiser à Jérusalem la réunion annuelle du Conseil d’association UE-Israël entre les différents ministres des Affaires étrangères de l’UE et Cohen.

Toutefois, le communiqué de l’UE – qui a été publié en même temps que la déclaration israélienne, autre signe d’accord – indique seulement que Borrell « espère une nouvelle réunion du Conseil d’association cette année ».

Les 27 États membres de l’UE doivent encore approuver la tenue de la réunion du Conseil d’association, mais comme elle a eu lieu l’année dernière, il est peu probable qu’il y ait un retour en arrière.

Borrell a également condamné les récentes attaques à la roquette et les attentats terroristes contre Israël et a réaffirmé le droit d’Israël à se défendre, tout en rappelant à Israël que « toute réponse doit être proportionnée et conforme au droit international ».

Borrell, considéré par Israël comme l’une des personnalités les plus hostiles au sommet des institutions européennes, a insisté sur l’appel lancé par l’UE à Israël pour qu’il mette fin aux « mesures susceptibles d’accroître le niveau de tension déjà élevé et de compromettre la possibilité même d’une paix future juste et durable fondée sur la solution des deux États ».

Il a également souligné l’importance de respecter le statu quo à Jérusalem.

Cohen a déclaré qu’Israël « ouvrait une nouvelle page dans ses relations avec l’UE ».

Il a également exigé que Borrell dénonce clairement le fait que l’Autorité palestinienne (AP) paie des salaires aux terroristes et a demandé que l’UE renouvelle ses sanctions à l’encontre de l’Iran.

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Mahmoud Abbas demande aux USA d’intervenir contre le « programme raciste » d’Israël

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Le dirigeant de l’Autorité palestinienne s’est entretenu avec le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, à Ramallah

Le dirigeant de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, faisant un geste en parlant au président russe, Vladimir Poutine, lors de leur rencontre en marge du sommet de la Conférence sur l’interaction et les mesures de confiance en Asie (CICA), à Astana, au Kazakhstan, le 13 octobre 2022. (Crédit : Vyacheslav Prokofyev, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP)

Le dirigeant de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, a rencontré jeudi le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, à Ramallah, exhortant Washington à prendre des mesures contre les « mesures extrémistes et le programme raciste du nouveau gouvernement israélien avant qu’il ne soit trop tard ».

Selon l’agence officielle de l’AP, WAFA, Abbas a informé Sullivan des « mesures destructrices prises par le nouveau gouvernement israélien dans le but de détruire la solution à deux États et les chances de paix et de stabilité dans la région ».

Selon Abbas, cela inclut « les colonies, les meurtres quotidiens, les raids dans les villes et villages palestiniens et la profanation de la mosquée Al-Aqsa [sur le mont du Temple] et des lieux saints chrétiens et islamiques à Jérusalem ».

Abbas a insisté sur « l’importance pour le gouvernement américain de respecter ses engagements [à savoir] qu’il préserve la solution à deux Etats [Israël et un Etat palestinien côte-à-côte, NDLR] qu’il fasse cesser la colonisation [israélienne] de la Cisjordanie, qu’il préserve le statu quo juridique et historique à Jérusalem », selon un communiqué de la présidence palestinienne.

Abbas a également demandé à M. Sullivan la réouverture de la représentation palestinienne à Washington, fermée sous la présidence de Donald Trump (2017-2021).

L’AFP a contribué à cet article.

Israël sanctionne l’Autorité palestinienne après un vote à l’ONU sur l’occupation

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Le gouvernement israélien va prélever des millions d’euros sur les taxes dues aux Palestiniens et promet des mesures contre des responsables de Ramallah.

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, à Jérusalem, le 8 janvier. RONEN ZVULUN / AP

Le ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, rentrait d’une visite au Brésil, dimanche 8 janvier, quand il a été retenu trente minutes au poste-frontière israélien avec la Jordanie, unique porte d’entrée des Palestiniens vers la Cisjordanie occupée. Les douaniers de l’Etat hébreu l’ont alors informé que son permis VIP, qui facilite ses entrées et sorties, lui avait été retiré. La mesure fait partie d’une série de sanctions adoptées par le cabinet de sécurité israélien la semaine dernière contre l’Autorité palestinienne (AP), basée à Ramallah.

Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, où l’extrême droite est entrée en force, n’a pas apprécié que les Palestiniens fassent voter, le 30 décembre 2022, une résolution à l’Assemblée générale de l’ONU qui demande à la Cour internationale de justice de se pencher sur la légalité de l’occupation israélienne. Le texte, non contraignant, réclame également qu’Israël mette fin à la colonisation dans les territoires occupés. Il a été approuvé par 87 Etats – la France s’est abstenue.

L’AP a décidé de « lancer une guerre politique et légale contre l’Etat d’Israël. Le présent gouvernement ne va pas rester les bras croisés », a répliqué le bureau du premier ministre dans un communiqué publié le 6 janvier. Il y détaille plusieurs mesures, dont le retrait de permis VIP à certains responsables palestiniens et un moratoire sur les constructions palestiniennes, déjà largement restreintes, dans la zone C, qui représente 60 % de la Cisjordanie.

Le ministère des finances israélien va aussi ponctionner de l’argent sur les taxes et revenus douaniers qu’Israël prélève pour le compte des autorités de Ramallah, l’AP n’ayant pas de contrôle sur ses frontières. Quelque 139 millions de shekels (37 millions d’euros) seront ainsi reversés à 15 familles israéliennes de victimes d’attaques palestiniennes. En plus de cela, l’Etat hébreu devrait se réserver plusieurs dizaines de millions de shekels – le montant exact n’a pas été précisé –, censés correspondre à l’équivalent des subventions que l’AP verse aux prisonniers palestiniens en Israël et à leurs familles.

« Une punition collective »

Ces sanctions « ont pour but de faire tomber l’Autorité [palestinienne], de la pousser à bout financièrement et sur le plan institutionnel », a condamné le premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh, lors du conseil des ministres du 9 janvier. Le Hamas a incité l’AP à « ne pas céder ». En réalité, Israël ponctionne régulièrement une partie des taxes et droits de douane qu’il doit aux Palestiniens depuis 2019. Selon les calculs du chef du gouvernement palestinien, l’Etat hébreu a ainsi retenu quelque 570 millions de dollars (532 millions d’euros) depuis quatre ans, une somme censée correspondre au montant des versements aux prisonniers palestiniens.

((… la suite dans lemonde.fr)

Avant de rencontrer le Meretz, Mahmoud Abbas appelle des parents de terroristes

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Ces entretiens ont eu lieu avant une rencontre avec les ministres issus de la formation pacifiste dimanche ; l’opposition israélienne s’insurge contre ces discussions à Ramallah.

La police israélienne monte la garde sur la scène d’une attaque au couteau dans la Vieille Ville de Jérusalem, le 30 septembre 2021. (Crédit :AP Photo/Mahmoud Illean)

Avant une rencontre organisée avec les ministres issus du parti du Meretz dans la journée de dimanche, le président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas s’est entretenu avec les parents de deux Palestiniens qui ont été tués récemment alors qu’ils commettaient des attentats à l’encontre des forces israéliennes de sécurité.

L’agence de presse officielle palestinienne, Wafa, a fait savoir qu’Abbas avait appelé le père d’Israa Khuzaimia qui, selon la police, aurait été abattue jeudi dernier alors qu’elle tentait de poignarder des policiers dans la Vieille Ville de Jérusalem. Abbas a présenté ses condoléances suite à la mort de Khuzaimia, 30 ans, qui était mère de quatre enfants.

Abbas s’est aussi entretenu avec le père d’Alaa Nassar Shafik Zayoud, membre du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien, qui a été tué jeudi après avoir ouvert le feu sur des soldats et sur des agents de la police des frontières à Kfar Bourkin, à proximité de Jénine, en Cisjordanie.

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L’heure de vérité pour l’Europe face à l’Autorité palestinienne

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L’Union européenne doit enfin subordonner son aide à l’Autorité palestinienne à la tenue d’élections générales et à la réforme des services de sécurité, coupables de graves exactions.

Manifestants à Ramallah, brandissant le portrait de l’opposant Nizar Banat, décédé le 24 juin, quelques heures après son arrestation par l’Autorité palestinienne (AP, Nasser Nasser)

L’Union européenne (UE) et ses Etats membres sont, et de très loin, les premiers bailleurs de fonds de l’Autorité palestinienne (AP). Cet engagement budgétaire ne s’est pas démenti depuis qu’Israël et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) ont signé en 1993 les « accords d’Oslo ». Négociés dans la capitale norvégienne, ces accords prévoyaient l’établissement d’une « Autorité palestinienne » dans les territoires évacués par l’occupant israélien. Alors que l’AP n’est donc que le fruit d’un compromis israélo-palestinien, l’UE a choisi de considérer cette AP comme l’embryon d’un futur Etat palestinien et de le financer en conséquence. Depuis 2017, plus d’un milliard d’euros sont ainsi versés chaque année par l’UE à l’AP dans la perspective d’un « Etat palestinien démocratique et responsable ». Une aide tellement généreuse fait paradoxalement consensus au sein de l’UE, puisqu’elle rallie aussi bien les tenants de la « solution à deux Etats » que les partisans d’Israël, pour qui l’AP est un sous-traitant commode de l’occupation et de la colonisation. Cette politique européenne n’est cependant plus tenable face aux dérives récentes de l’Autorité palestinienne.

LE REFUS DES ELECTIONS

Mahmoud Abbas a été élu, en 2005, à la présidence de l’AP par 62,5% des voix, dans un scrutin qui tranchait par sa transparence et sa pluralité avec les plébiscites en vogue dans le monde arabe. A la fois chef de l’OLP et de sa principale composante, le Fatah, Abbas pouvait compter sur une majorité au Parlement palestinien.

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