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Le Royaume-Uni rejette le rapport d’Amnesty sur « l’apartheid israélien »

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La Grande-Bretagne a uni sa voix aux États-Unis et à l’Allemagne en dénonçant les conclusions de l’organisation qui accuse Israël d’opprimer intentionnellement les Palestiniens.

Un journaliste tient une copie du rapport d’Amnesty International, « l’apartheid israélien contre les Palestiniens », à Jérusalem, le 1er février 2022. (Crédit : AP Photo/Maya Alleruzzo)

Le Royaume-Uni a rejeté, jeudi, un rapport d’Amnesty International qui accuse Israël d’apartheid.

« Nous ne souscrivons pas à l’usage de cette terminologie », a déclaré le porte-parole du Beau des Affaires étrangères et du Commonwealth au Times of Israel.

« Tout jugement portant d’éventuels crimes graves, conformément à la définition du droit international, qui auraient été commis relève d’une décision judiciaire et non d’instances gouvernementales ou non-judiciaires », a-t-il ajouté.

Le porte-parole a ajouté « qu’en tant qu’ami d’Israël, nous avons des relations régulières s’agissant des droits de l’Homme. Ce qui comprend encourager le gouvernement d’Israël à se soumettre à ses obligations en matière de droit international, et à faire tout ce qui est en son pouvoir pour promouvoir la valeur de l’égalité pour tous ».

Le siège d’Amnesty International se trouve à Londres.

Amnesty a prétendu dans un rapport majeur qui a été diffusé mardi qu’Israël maintenait « un système d’oppression et de domination » sur les Palestiniens depuis l’établissement de l’État en 1948, un système qui, selon le groupe, répond à la définition internationale de l’apartheid.

Le Royaume-Uni joint ainsi sa voix à celles d’Israël, des États-Unis et de l’Allemagne qui ont rejeté ce rapport de 278 pages, qui a par ailleurs été dénoncé par des organisations juives du monde entier.

L’administration Biden ainsi que des députés américains des deux bords ont condamné rapidement le document.

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Pourquoi l’Afrique du Sud est le pays le plus inégalitaire au monde

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La ville du Cap, ses plages ensoleillées, ses montagnes élégantes… et ses inégalités criantes. La deuxième ville la plus peuplée d’Afrique du Sud concentre les difficultés auxquelles fait face le pays.

Trente ans après la fin de l’apartheid, qui avait institué une ségrégation entre les populations noires et blanches, les statistiques pointent des inégalités encore quasi uniques au monde. Un élément marquant permet de les visualiser : le lieu de résidence. Alors que les Blancs résident majoritairement près du centre, ou dans des banlieues résidentielles aisées, proches de l’activité économique, les Noirs et « Colored » (métisses), vivent à l’écart.

C’est là le nœud des inégalités qui persistent dans le pays depuis près de 30 ans.


En Afrique du Sud, des tests internationaux illustrent les abyssales inégalités scolaires

Les élèves des écoles publiques gratuites affichent des résultats très faibles, tandis que ceux, majoritairement blancs, des établissements publics financés par des frais de scolarité élevés obtiennent des scores proches de ceux de la France.

Le constat a plongé l’Afrique du Sud dans la consternation. Comme tous les quatre ans, le pays a pris part, en 2023, aux tests internationaux TIMSS (Trends in International Mathematics and Science Study), une étude comparative visant à évaluer les connaissances des élèves de CM1 et de 4e en mathématiques et en sciences à travers le monde. Publiés le 4 décembre 2024, les résultats révèlent que les élèves sud-africains testés pour un niveau de CM1 sont arrivés bons derniers du classement, à la 59e place, en mathématiques comme en sciences.

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La relance du débat sur « l’apartheid » en Israël

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La mise en garde de Jean-Yves Le Drian sur « le risque fort d’apartheid » en Israël fait suite à la dénonciation de « crimes d’apartheid » par des organisations de défense des droits humains, relançant un débat houleux.

Une des cartes du rapport d’Human Rights Watch (HRW) accusant Israël de « crimes d’apartheid »

Le chef de la diplomatie française a, le 23 mai, mis en garde contre un « risque fort d’apartheid » en cas d’abandon de la solution à deux Etats entre Israël et la Palestine, précisant que, en ce cas, « on aurait alors les ingrédients d’un apartheid qui durerait longtemps ». Dès 2006, Jimmy Carter, ancien président des Etats-Unis et artisan, en 1979, de la première paix israélo-arabe (entre Israël et l’Egypte), publiait un livre au titre provocateur: « Palestine, la paix, pas l’apartheid ». En écho du « camp de la paix » en Israël, il argumentait qu’Israël ne pouvait rester un Etat à la fois juif et démocratique si se perpétuait l’occupation des territoires palestiniens: soit la population de ces territoires accédait aux mêmes droits que les Israéliens, dont l’Etat ne serait plus fondamentalement juif; soit elle serait exclue de ces droits, compromettant le caractère démocratique d’Israël.

LA DENONCIATION DES « CRIMES D’APARTHEID »

Ce débat, aussi ancien donc que l’impasse, depuis deux décennies, du processus de paix, a été relancé par la publication de deux rapports d’organisations de défense des droits humains, B’Tselem en Israël en janvier 2021, puis Human Rights Watch (HRW) aux Etats-Unis, trois mois plus tard. Pour B’Tselem, le « régime de suprématie juive entre le Jourdain et la Méditerranée » est de l’ordre de « l’apartheid », car il repose sur des droits garantis à la population juive sur l’ensemble de cet espace, alors que la population arabe ressort de quatre statuts différents suivant son lieu de résidence.

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Mahmoud Abbas à l’ONU: « Nous rejetons totalement la proposition israélo-américaine »

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Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est venu défendre, mardi, son rejet du plan de paix américain pour le Proche-Orient à l’ONU. Il a qualifié le projet de Donald Trump de « fromage suisse » et a évoqué une situation « d’apartheid ».