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Bande de Gaza : le Hamas dit être prêt à remettre ses armes à une autorité palestinienne, «si l’occupation cesse»

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Khalil al-Hayya, haut responsable du Hamas, le 21 avril 2021 à Gaza (photo d’illustration). – EMMANUEL DUNAND / AFP

«Nous acceptons le déploiement de forces de l’ONU en tant que forces de séparation, chargées de surveiller les frontières et de veiller au respect du cessez-le-feu», a déclaré à l’AFP le négociateur du mouvement islamiste.

Le Hamas a déclaré samedi 6 décembre être prêt à remettre ses armes dans la bande de Gaza à une autorité palestinienne gouvernant ce territoire, à condition que cesse son occupation par l’armée israélienne.

«Nos armes sont liées à l’existence de l’occupation et de l’agression», a déclaré dans un communiqué Khalil al-Hayya, chef du Hamas pour Gaza et principal négociateur du mouvement islamiste palestinien. Et d’ajouter : «Si l’occupation prend fin, ces armes seront placées sous l’autorité de l’État.» Interrogé par l’AFP, le bureau de Khalil al-Hayya a précisé qu’il parlait là d’un État de Palestine souverain et indépendant.

«Nous acceptons le déploiement de forces de l’ONU»

«Nous acceptons le déploiement de forces de l’ONU en tant que forces de séparation, chargées de surveiller les frontières et de veiller au respect du cessez-le-feu à Gaza», a-t-il ajouté, signifiant ainsi clairement le refus de son mouvement du déploiement d’une force internationale dans la bande de Gaza qui aurait pour mission de le désarmer.

Le Qatar et l’Égypte, parmi les médiateurs et garants du cessez-le-feu à Gaza, ont appelé ce samedi 6 décembre au retrait des troupes israéliennes du territoire palestinien et au déploiement rapide d’une force internationale de stabilisation pour consolider la fragile trêve. Ces mesures sont prévues dans la deuxième phase du plan du président Donald Trump pour mettre fin à la guerre, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

L’attaque du 7 octobre 2023 perpétré par le mouvement islamiste a entraîné côté israélien la mort de 1221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels. L’offensive israélienne menée en représailles a fait 70.354 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l’ONU.

(source: lefigaro.fr)

La flottille pour Gaza refuse de s’arrêter alors qu’Israël se prépare à une interception complexe

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Les appels lancés par l’Italie en faveur de l’arrêt du convoi de 47 navires sont du « sabotage », selon les organisateurs ; la marine se prépare à arrêter des centaines de militants

Des Palestiniens déplacés traversent un camp de tentes à al-Muwasi, une zone désignée comme zone de sécurité par Israël, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 29 septembre 2025. (Crédit : AP Photo/Jehad Alshrafi)

La grande flottille qui tente actuellement de briser le blocus maritime de la bande de Gaza a rejeté, mardi dans la soirée, les appels de l’Italie à s’arrêter, affirmant qu’elle approchait d’une « zone critique » et s’attendant à ce qu’Israël prenne bientôt des mesures pour arrêter son avancée au large de l’enclave.

Dans le même temps, les autorités israéliennes se préparent à intercepter les nombreux navires et à ramener les centaines de militants à terre où ils seront expulsés ou placés en détention. Une opération complexe qui pourrait atteindre son paroxysme pendant Yom Kippour, le jour le plus saint du judaïsme, qui commence mercredi soir.

La flottille Global Sumud, qui est composée de 47 bateaux, devrait atteindre la bande de Gaza cette semaine. Elle transporte plus de 500 militants, dont la militante suédoise Greta Thunberg, ainsi que des parlementaires et des avocats.

(lire l’article: fr.timesofisrael.com)