Benjamin Netanyahou

La Cour suprême israélienne invalide une disposition clef de la réforme judiciaire de Netanyahou

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Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, à Tel Aviv, le 31 décembre 2023. ABIR SULTAN / AFP

Cette mesure prévoyait d’ôter au pouvoir judiciaire le droit de se prononcer sur «le caractère raisonnable» des décisions du gouvernement ou du Parlement israélien.

La Cour suprême israélienne a annoncé lundi 1er janvier avoir invalidé une disposition clé de la réforme judiciaire très controversée promue par le gouvernement de Benjamin Netanyahou. La mesure invalidée prévoyait d’ôter au pouvoir judiciaire le droit de se prononcer sur «le caractère raisonnable» des décisions du gouvernement ou de la Knesset, le Parlement israélien. Huit des 15 juges de la Cour suprême ont voté pour l’invalidation de cette mesure, a indiqué le ministère israélien de la Justice dans un communiqué.

En réponse, le ministre israélien de la Justice Yariv Levin a accusé la Cour suprême de «s’arroger tous les pouvoirs». «Dans les faits, les juges (de la Cour suprême) prennent entre leurs mains, avec cette décision, tous les pouvoirs qui, dans un régime démocratique, sont réparties de manière équilibrée entre les trois pouvoirs», exécutif, législatif et judiciaire, a écrit le ministre sur Telegram.

«Contraire à la volonté du peuple»

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La longue histoire d’Israël contre l’ONU

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Benyamin Nétanyahou, ambassadeur d’Israël auprès de l’Organisation des Nations unies de 1984 à 1988, a choisi de pousser sa campagne de discrédit systématique de l’institution à un niveau d’agressivité sans précédent.

Benyamin Nétanyahou, lors d’une déclaration au Conseil de sécurité des Nations unies, à New York, le 22 septembre 1986. BOB PERSON / AFP

Israël est paradoxalement un Etat créé par une décision de l’Organisation des Nations unies (ONU) qui n’a cessé depuis sa fondation, en 1948, de contester la primauté des Nations unies. Mais l’histoire des relations entre Israël et l’ONU a beau avoir été émaillée de crises, c’est une provocation inédite à laquelle s’est livré, le 30 octobre à New York, l’ambassadeur israélien auprès des Nations unies. Gilad Erdan, ancien ministre du Likoud et fidèle du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a en effet arboré l’étoile jaune dont les nazis stigmatisaient les juifs comme un « symbole de fierté » face aux critiques de l’ONU à l’encontre de la campagne israélienne sur Gaza.

Cette accusation à peine voilée d’antisémitisme participait d’une escalade verbale à l’encontre des Nations unies et d’Antonio Guterres, son secrétaire général, qualifié de « danger pour la paix mondiale » et de « soutien à l’organisation terroriste Hamas », le 6 décembre, par Eli Cohen, le chef de la diplomatie israélienne. En outre, les bombardements israéliens sur Gaza ont déjà tué 134 employés locaux de l’ONU au 15 décembre, un bilan sans aucun précédent.

C’est pourtant l’ONU qui, par le vote de son Assemblée générale, en novembre 1947, a adopté un plan de partage de la Palestine, alors sous mandat britannique depuis un quart de siècle. Ce plan, approuvé par la direction sioniste, divisait ce territoire anciennement ottoman entre un Etat juif et un Etat arabe, l’ONU continuant de gérer une zone internationalisée à Jérusalem. La partie arabe rejeta un tel plan, au motif que la population juive, qui ne constituait alors qu’un tiers des habitants de la Palestine, recevait un Etat sur 55 % de ce territoire.

L’assassinat de Bernadotte

Les hostilités éclatèrent bientôt entre Juifs et Arabes, un conflit qui changea de nature à la fin du mandat britannique, en mai 1948, avec la proclamation de l’Etat d’Israël, contre lequel les six Etats arabes voisins entrèrent en guerre. L’ONU désigna comme médiateur Folke Bernadotte, qui avait négocié avec les autorités nazies, comme numéro deux de la Croix-Rouge suédoise

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Netanyahu : la proposition initiale de refonte judiciaire était « mauvaise »

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Dans un entretien avec Elon Musk, le Premier ministre a toutefois indiqué qu’Israël devait redéfinir la manière dont le pays sélectionne ses juges

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu parle avec Elon Musk lors d’une discussion diffusée en direct sur X, anciennement Twitter, à l’usine Tesla de Fremont, en Californie, le 18 septembre 2023. (Capture d’écran : X/ used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré lundi que la proposition de refonte radicale du système judiciaire israélien qui a été avancée par son gouvernement avait été « mauvaise ». Se référant apparemment et en particulier à la dite « clause dérogatoire » – qui aurait interdit à la Cour suprême de bloquer un texte de loi adopté par la Knesset – il a évoqué une « erreur » qui, en prétendant régler un déséquilibre, en aurait créé un autre. Mais il a par ailleurs indiqué qu’il avait toujours l’intention de changer la composition de la commission chargée de la sélection des juges en Israël, ce qu’il a estimé être « une correction mineure ».

Ces propos – qui ont été tenus pendant un échange avec le milliardaire américain Elon Musk, à San Francisco, une conversation qui a été diffusée en direct sur X, anciennement Twitter, le réseau social dont Musk est le propriétaire – ressemble à une sorte de volte-face publique de la part de Netanyahu qui, au mois de janvier, avait autorisé son gouvernement à faire avancer ce projet très controversé de refonte du système judiciaire israélien et ses nombreuses législations à un rythme effréné, et ce, malgré un mouvement de protestation populaire massif et l’opposition exprimée par d’innombrables responsables de premier plan. Il avait défendu ces réformes dans de multiples déclarations et autres apparitions devant les médias.

Netanyahu avait suspendu ce plan à la fin du mois de mars alors que le pays menaçait réellement de sombrer dans le chaos, avec des manifestations intenses, des menaces de grève nationale et des menaces proférées par des dizaines de milliers de réservistes, qui affirmaient qu’ils refuseraient de se présenter au service si le projet devait aller de l’avant. Certains projets de loi sont restés en suspens depuis, mais la loi du « caractère raisonnable » – interdisant à la Cour de réexaminer les décisions gouvernementales et ministérielles à l’aune de leur « caractère raisonnable » – a été adoptée par la Knesset en juillet. Un autre texte de loi, qui restructurerait la commission chargée de nommer les juges au sein de l’État juif, attend d’être présenté à son vote final.

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À Tel-Aviv, des milliers de personnes fêtent le départ du pouvoir de Netanyahu

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Des célébrations se sont déroulées sur l’emblématique place Rabin, lieu de contestation du pouvoir depuis plus d’un an.

Des manifestants israéliens célébrant le départ du pouvoir du Premier ministre Benjamin Netanyahu, à Tel Aviv, le 13 juin 2021.

ISRAËL – Des milliers de personnes se sont rassemblées ce dimanche 13 juin dans la soirée pour fêter le départ du Premier ministre Benjamin Netanyahu, au pouvoir pendant plus d’une décennie.

Une foule en liesse a envahi la place Rabin, dans le centre de Tel-Aviv, pour célébrer le changement de gouvernement, entériné par le Parlement par une courte majorité de 60 députés pour la nouvelle coalition, et 59 contre.

En remportant le vote de la Knesset, le gouvernement hétéroclite mené par l’ultra-droitier Naftali Bennett met fin à 15 ans de pouvoir de Benjamin Netanyahu ainsi qu’à une crise politique de plus de deux ans, qui a amené quatre fois les Israéliens aux urnes.

Sur l’emblématique place Rabin, où les adversaires de Benjamin Netanyahu ont inlassablement appelé à sa démission tous les samedis depuis plus d’un an, la musique est à plein volume.

Sur cette même place, où l’ancien Premier ministre travailliste Yitzhak Rabin a été assassiné en 1995 par un extrémiste juif, un canon envoie de la mousse sur une foule noyée sous une nuée de drapeaux israéliens.

À Tel-Aviv la libérale, le départ de Benjamin Netanyahu est vécu comme un moment “historique”, dit Chen Nevo, qui travaille dans le marketing.

“Je suis un peu sous le choc”, confesse celle qui est venue sur la place avec ses enfants en bas âge, malgré l’heure tardive. “Ils sont supposés dormir, mais nous avons attendu ce moment si longtemps!”.

“Dégage”

Mais dans les célébrations des habitants de Tel-Aviv, ville où est concentrée la jeunesse libérale et de gauche du pays, pointe déjà aussi la crainte d’un lendemain qui déchante.

Le nouveau Premier ministre Naftali Bennett est le héraut de la droite radicale, proche des religieux, des colons et le nouveau gouvernement, qui inclue deux partis de gauche, met en bonne place des partis de droite. Lire la suite »

Netanyahu said set to speak with Moroccan king Friday on normalization deal

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Left: Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu in Jerusalem, Nov. 19, 2020; Right: Morocco’s King Mohammed VI in Paris, May 2, 2017 (AP Photos/Maya Alleruzzo, Michel Euler)

Prime Minister Benjamin Netanyahu is expected to hold a phone call with Moroccan King Mohammed VI and US President Donald Trump Friday to discuss Israel and Morocco’s agreement to normalize ties, according to multiple media reports citing senior Israeli officials.

Trump announced Thursday that Jerusalem and Rabat would establish full diplomatic relations after 20 years of disconnect, in a move hailed by all sides and one that marks the fourth Arab-Israeli agreement in four months.

As part of the announcement, Trump said that the US would recognize Morocco’s claim over the disputed Western Sahara region — a likely contentious move for an administration ending its term in little over a month.

As part of the announcement, Trump said that the US would recognize Morocco’s claim over the disputed Western Sahara region — a likely contentious move for an administration ending its term in little over a month.

“There is great potential,” he said.

Einat Levi, a researcher at the Mitvim foreign policy think tank who specializes in Israeli Moroccan relations, also told the radio station it was highly unlikely President-elect Joe Biden would undo Trump’s move.

Meanwhile Israeli airlines were quick to announce their intent to open direct routes between Israel and Morocco.

El Al welcomed the agreement and said it would immediately begin preparations for direct flights to Casablanca. “We have long been examining the economic and operatinal possibility of running direct flights to Morocco,” the company said.

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Israël : Benjamin Netanyahu reste le patron du Likoud à l’issue de la primaire

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… lire l’article : https://fr.euronews.com/2019/12/27/is…


Israël : Benjamin Netanyahu face à Gideon Saar aux primaires du Likoud.

Les membres du Likoud, dirigé par Benjamin Netanyahu, élisent jeudi leur nouveau chef dans le cadre d’une primaire réclamée par le principal adversaire du Premier ministre israélien, Gideon Saar, déterminé à lui ravir le parti.


Party rival Gideon Saar has launched a bid to unseat Netanyahu as Likud leader.

Gideon Saar has focused on Benjamin Netanyahu’s inability to form a government in his campaign to oust him as Likud leader. Photograph: Jack Guez/AFP via Getty Images

Israel’s longest-serving prime minister is poised to face one of his most dangerous political challenges in a decade on Thursday when the ruling Likud party holds a leadership primary to decide who will lead it in the next election.

The internal vote arrives at a particularly fraught time for Benjamin Netanyahu, wounded by three damning corruption indictments as well as growing internal dissent over his failure to score decisive wins in two inconclusive national elections.

Most alarming for the 70-year-old leader is a public challenge from a Likud party favourite, Gideon Saar, who broke ranks this month to launch a leadership bid. While his chances of replacing the party’s most successful ever leader are still seen as low, the veteran politician’s short campaign has gathered rapid momentum.

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Israël : Nétanyahou renonce à former un gouvernement

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Le président israélien Rivlin va demander à Benny Gantz de le constituer.

 

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a annoncé lundi soir sur son compte Facebook qu’il renonçait à former un gouvernement après les législatives du 17 septembre dont les résultats étaient très serrés.

Le président Reuven Rivlin devrait conférer le mandat à l’ex-chef d’état-major de l’armée, Benny Gantz, mais ce dernier n’est pas mieux placé que «Bibi» pour trouver une majorité. En cas d’échec, de nouvelles élections législatives, les troisièmes en un an, devraient être organisées en mars 2020.

(Le Figaro)

La police israélienne recommande l’inculpation de Netanyahou pour corruption

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La police israélienne a indiqué mardi 13 février avoir recommandé à la justice d’inculper Benjamin Netanyahou pour corruption, fraude et abus de confiance. À la télévision, le Premier ministre israélien a clamé son innocence.

L’étau se resserre doucement autour de Benjamin Netanyahou. La police israélienne a indiqué mardi 13 février avoir recommandé d’inculper le Premier ministre pour corruption, fraude et abus de confiance.

« La police a conclu qu’il existait suffisamment de preuves contre le Premier ministre pour l’inculper pour avoir accepté des pots-de vin, pour fraude et abus de confiance », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Benjamin Netanyahou, Premier ministre israëlien, acculé par des affaires.

La première affaire impliquant le Premier ministre a trait à des cadeaux offerts par des hommes d’affaires au chef du gouvernement.

La deuxième est liée à des conversations que Netanyahou aurait eues avec un patron de presse israélien, Noni Mozes – qui est l’un de ses ennemis jurés et qui possède le quotidien Yedioth Ahronoth –, sur l’idée de limiter la concurrence dans le secteur des médias en échange d’une couverture plus favorable de l’action du Premier ministre.

« La recommandation n’a aucune valeur juridique »

Avant même le communiqué de la police, le Premier ministre israélien était apparu à la télévision pour clamer son innocence.

« Ces recommandations n’ont aucune valeur juridique dans un pays démocratique », a déclaré Benjamin Netanyahou en réfutant toutes les accusations de la police.

Au cours de l’enquête, il n’avait cessé de répéter la même formule : « Il ne se passera rien parce qu’il ne s’est rien passé ».

La décision de mettre officiellement en examen Benjamin Netanyahou, 68 ans, dépend maintenant du procureur général Avishaï Mandelblit, qui pourrait mettre plusieurs semaines ou mois avant de trancher.

Toutefois, la ministre israélienne de la Justice Ayelet Shaked a déjà affirmé qu’un Premier ministre inculpé officiellement n’était pas obligé de démissionner.

(Avec AFP)