Corée du Sud
Corée du Sud : le président suspendu Yoon Suk-yeol arrêté
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a été arrêté mercredi lors d’un assaut des enquêteurs, une mesure sans précédent à l’image de la crise politique provoquée par sa tentative ratée d’imposer la loi martiale début décembre. Des milliers de partisans de Yoon Suk-yeol étaient présents devant sa résidence pour « protéger » le président, selon eux. Les explications de Chloé Borgnon, correspondante de France 24 à Séoul.
Loi martiale en Corée du Sud : le président Yoon lève finalement la mesure quelques heures après l’avoir instauré
Le chef de l’État sud-coréen a toutefois attendu que ses ministres le rejoignent pour officiellement acter la fin de cette séquence politique surprenante à Séoul.
Le retrait des militaires acté
Réunis en urgence, malgré l’arrivée de l’armée aux abords du parlement, les députés avaient contesté de manière claire cette mesure par un vote unanime des 190 parlementaires (sur 300) présents dans l’hémicycle sud-coréen.
Une situation globale pour le moins confuse qui avait logiquement provoqué de nombreuses inquiétudes à l’international. Et finalement poussé les militaires à quitter les lieux après l’« invalidation » du décret par les députés. Mais l’armée avait ensuite prévenu qu’elle ferait quand même appliquer la loi martiale, soulignant qu’elle ne pouvait être levée que par le président.
Ce qui est désormais le cas. Le président de la Corée du Sud ayant annoncé la levée de la loi martiale et le retrait des militaires déployées dans Séoul aux alentours de 5 heures du matin (heure locale), au terme d’une séquence politique surprenante. Selon ses déclarations, Yoon Suk Yeol a respecté la décision du parlement.
Corée du Sud: le président Yoon sommé de démissionner après son éphémère loi martiale

Son camp exige des comptes, l’opposition veut le destituer, et la plus importante intersyndicale du pays a appelé à une «grève générale illimitée» jusqu’à son départ. (..lire la suite)
Coopération Madagascar-Corée du Sud : 5 secteurs d’activité concernés par l’envoi de 1 000 travailleurs malgaches par an

En bonne voie. Le projet d’envoi massif de travailleurs malgaches en Corée du Sud-est en passe de concrétisation. Le dossier est actuellement en phase d’étude entre les gouvernements des deux pays.
La ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique Hanitra Fitiavana Razakaboana faisait partie de la délégation malgache ayant assisté à la première édition du Sommet Corée-Afrique afin de mener les négociations à propos de ce dossier. D’ailleurs, lundi dernier, la ministre a tenu une réunion de travail sur ce dossier avec le ministre du Travail et de l’Emploi sud-coréen. À la sortie de l’entrevue, Hanitra Fitiavana Razakaboana a déclaré que Madagascar est éligible pour intégrer ce programme. Elle a d’ailleurs laissé entendre que de part la similitude de la culture entre les deux pays, la Grande île est en pôle position pour y parvenir. Actuellement, 17 pays envoient leurs ressortissants dans ce pays de l’Asie de l’Est pour conquérir le marché du travail coréen. Mais pour l’heure, aucun pays africain n’y figure. Madagascar a donc saisi le Sommet Corée-Afrique 2024 pour officialiser auprès des autorités coréennes sa candidature.
Migrations clandestines
À entendre la ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique, les deux parties sont actuellement au stade de l’élaboration d’un protocole d’accord relatif à ce projet en vue d’une signature et d’une officialisation prochaine. Mais pour l’heure, Hanitra Fitiavana Razakaboana se défend de révéler ni les détails de cet accord ni le chronogramme de sa mise en œuvre. Elle a toutefois fait savoir que 5 secteurs d’activités sont concernés par ce vaste recrutement en Corée du Sud, à savoir le domaine de la construction et du bâtiment et travaux publics, le tourisme et l’hôtellerie, les industries manufacturières ou industries de transformation de biens, l’agriculture et la pêche. Au total, le gouvernement malgache envisage d’envoyer 5 000 travailleurs en Corée, en raison de 1 000 travailleurs par an pendant 5 ans. Parler correctement la langue coréenne. C’est le critère principal avancé par les autorités coréennes pour pouvoir accéder au marché de travail dans leur pays. Les candidats doivent aussi être jeunes, dynamiques et en bonne santé, a expliqué la ministre responsable. Hanitra Fitiavana Razakaboana d’annoncer au passage que tous les dispositifs vont être pris pour lutter contre les migrations clandestines. En quelque sorte, le gouvernement actuel cherche à éviter l’éventualité d’un Liban bis.
(source: Davis R – Midi M/kara)
Corée du Sud : une entreprise promet à ses employés une prime de 70.000 euros à la naissance de chaque bébé

La Corée du Sud, pays avec le plus faible taux de natalité au monde, cherche par tous les moyens à inverser sa courbe démographique.
«La Corée du Sud risque l’extinction en raison de sa crise démographique», a déclaré le ministre de la Justice sud-coréen, Han Dong-hoon, le 6 décembre 2023. Pour tenter d’endiguer cette crise, Lee Joong-keun, patron de Booyoung, un géant de la construction qui a fait fortune dans les immeubles de location, a promis à ses employés 100.000 millions de wons, soit 70.000 euros, à chaque naissance. «Le faible taux de natalité résulte des charges financières et des difficultés à concilier vie professionnelle et vie familiale, c’est pourquoi nous avons décidé de prendre une mesure aussi drastique», a-t-il justifié lors de la cérémonie du Nouvel An de l’entreprise, ce lundi.
Pour montrer son sérieux, il a versé ce lundi une enveloppe d’un montant total de cinq millions d’euros aux 70 employés qui ont mis au monde un enfant depuis 2021. Il a l’intention d’aller plus loin en mettant des appartements à disposition de ses salariés qui auraient trois enfants ou plus. Il faudra cependant faire un choix entre la prime et le logement gratuit. Dans ce projet, il demande un geste de l’État afin d’obtenir des terrains gratuits pour bâtir les logements pour les grandes familles.
Une crise démographique catastrophique
La Corée du Sud s’enfonce dans la dénatalité sans que les politiques publiques n’arrivent à inverser la courbe. Le taux de fécondité y est le plus bas au monde, 0,78 enfant par femme en moyenne. Le gouvernement a pourtant augmenté les allocations familiales, le nombre de places en crèche ou encore la durée des congés parentaux, mais rien y fait.
Le patron de Booyoung a expliqué que la survie de son groupe est en péril à long terme à cause de la crise démographique. Les courbes actuelles montrent que la population sud-coréenne va être divisée par deux d’ici à 2100, selon un rapport de l’organisme statistique Statistics Korea datant d’août 2023. Le groupe craint de ne plus avoir assez de clients ni assez de main-d’œuvre dans le secteur de la construction.
En parallèle, d’autres entreprises sud-coréennes se mobilisent. Si Booyoung a fait le choix d’une importante prime, d’habitude les avantages s’articulent plus autour du temps de travail. Par exemple, le groupe LG a mis en place un congé parental pouvant durer deux ans et donne trois jours de congé rémunérés aux employés qui prennent des traitements contre l’infertilité.
(source: lefigaro.fr)
L’OMS appelle les pays touchés à agir « rapidement » pour endiguer le coronavirus
La Corée du Sud est le foyer de contagion le plus important hors de la Chine continentale. Vendredi, les autorités sanitaires ont annoncé 2 022 personnes infectées, avec 256 cas supplémentaires recensés dans ce pays.

La plupart des nouveaux cas ont été recensés dans la ville de Daegu, épicentre de l’épidémie en Corée du Sud, et dans la province voisine de Gyeongsang du nord. Aucun nouveau décès n’ayant été recensé, le bilan de l’épidémie dans le pays reste de 13 morts.
Les autorités ont commencé à vérifier la santé de plus de 210 000 membres de l’Eglise Shincheonji de Jésus et le nombre de cas devrait encore augmenter. Ce mouvement religieux est désormais au cœur de la propagation du virus dans la péninsule et serait lié à plus de la moitié des cas enregistrés.
Alors que Séoul a relevé à son plus haut niveau l’alerte sanitaire sur le virus, les Etats-Unis et la Corée du Sud ont annoncé jeudi un report d’exercices militaires conjoints en raison de l’épidémie. Le groupe phare de la K-pop, BTS, a également annoncé vendredi l’annulation de quatre concerts géants prévus à Séoul en avril.
Corée du Sud: fin du café dans les écoles
Les élèves et les enseignants de Corée du Sud devront faire preuve d’inventivité pour rester réveillés après l’annonce aujourd’hui par le gouvernement de l’interdiction de la vente de café à l’école.
Depuis 2013, la vente de boissons aux taux élevés de caféine était déjà interdite aux élèves dans les établissements scolaires. Mais les distributeurs destinés aux enseignants restaient autorisés et les jeunes pouvaient facilement contourner l’interdiction. Le café et les produits caféinés seront interdits à tous à compter du 14 septembre, a déclaré une porte-parole du Ministère de la sécurité alimentaire et des médicaments, expliquant que les élèves avaient souvent recours à ces boissons pour veiller et étudier tard dans la nuit. L’interdiction sera valable dans les écoles primaires, les collèges et les lycées. « Le café disparaîtra dans les cafétérias et les distributeurs installés dans les écoles », a dit la porte-parole à l’AFP.
D’après le journal Chosun Ilbo , les jeunes ont tendance à recourir aux « boissons énergétiques » et au café au lait pour tenir le coup pendant les périodes d’examens. Le ministère a mis en garde contre les conséquences pour la santé d’une consommation excessive de café, évoquant la possibilité de nausées, de troubles du rythme cardiaque et du sommeil. La Corée du Sud est le septième importateur de café du monde, avec 700 millions de dollars de grains importés en 2017, selon l’Association coréenne du commerce international. En moyenne, les Sud-Coréens ont consommé 512 tasses de café chacun l’année dernière.
(avec AFP)
Corée du sud: tuer les chiens pour leur viande est illégal, juge un tribunal

Un tribunal sud-coréen a jugé illégal d’abattre les chiens pour leur viande, une décision susceptible aux yeux des défenseurs des animaux de constituer un premier pas pour rendre la consommation des canidés hors la loi.
La viande de chien fait depuis longtemps partie de la tradition culinaire de la Corée du Sud, où environ un million de chiens sont mangés chaque année, selon les estimations.
Néanmoins, cet usage décline. De plus en plus de Sud-Coréens considèrent que le chien est l’ami de l’homme plutôt qu’un animal de ferme destiné à finir dans l’assiette. La pratique devient taboue chez les jeunes générations et les défenseurs des droits des animaux se font davantage entendre.
Le sujet est dans une zone grise juridique, en l’absence d’interdiction spécifique.
Mais les autorités ont invoqué la règlementation sur l’hygiène et les lois sur la protection des animaux interdisant les méthodes cruelles d’abattage pour faire fermer des élevages et des restaurants avant des événements internationaux tels que les jeux Olympiques d’hiver qui se sont déroulés à Pyeongchang.
L’année dernière, l’association de défense des animaux Care avait porté plainte contre un éleveur de Bucheon accusé de « tuer des animaux sans raison valable » et de violer la règlementation sur l’hygiène et les normes de construction.
Le parquet l’avait inculpé et le tribunal de la ville de Bucheon l’a reconnu coupable, le condamnant à trois millions de wons d’amende (2.300 euros). L’intéressé a renoncé à faire appel.
Kim Kyung-eun, l’avocate de Care, a salué le jugement qui date d’avril mais a été rendu public seulement cette semaine. « Il est très important en ce qu’il s’agit de la première décision de justice qui stipule que tuer des chiens pour leur viande est illégal en soi ».
– Jurisprudence? –
Le jugement « ouvre la voie à ce que la consommation de viande canine soit rendue complètement illégale », a-t-elle déclaré à l’AFP.
La directrice de Care, Park So-youn, a expliqué que son association était en train de recenser les élevages de chiens à travers le pays afin de déposer des plaintes devant la justice pour les mêmes motifs.
« Ces dix dernières années, l’opinion publique a changé de discours sur la consommation de viande de chien, elle penche pour l’interdiction », a-t-elle estimé. « L’industrie de la viande de chien va subir plus de pressions à cause de ce jugement ».
(AFP)
Réunion des familles séparées des Corées du Nord et du Sud

Les autorités des deux pays se sont mis d’accord pour réunir « temporairement » au mois d’Août 100 citoyens âgés de chaque pays avec une centaine des leurs vivant de l’autre côté au cours d’un meeting de trois jours du 20 au 26 Août 2018 au Diamond Mountain resort en Corée du Nord.
Les réunions organisées par les Croix-Rouges des deux pays mettront en relation des personnes qui ne se sont pas rencontrées depuis le chaos de la Guerre de Corée de 1950-1953.
Première communion

La première communion, c’est recevoir pour la première fois le corps du Christ sous forme d’hostie consacrée par le prêtre. La communion crée une relation personnelle au Christ en nous nourrissant de sa Parole et de sa vie. En général, les enfants communient pour la première fois entre 8 et 10 ans.

Pour cela, il faut que l’enfant sache faire la distinction entre le pain eucharistique de celui de tous les jours, mais aussi que cela se fasse au sein de la communauté chrétienne pour que l’enfant comprenne que communier est un moment en communauté et non seul.
Si nous la recevons dignement [ « purifiés » de nos péchés actuels = Confession ], nous participons, par les mérites de nos actes, à la Communion ecclésiale de l’Eglise (militante = sur terre; souffrante = au purgatoire; triomphante = au Ciel). AUTREMENT nous commettons un Sacrilège et encourrons la peine éternelle par notre propre faute.
Le pain eucharistique, c’est le vrai corps et le vrai sang du Christ, dans lequel il y a Sa « présence réelle » sous l’apparence extérieure de l’Hostie. Il transforme ( il contribue à « convertir » ) le corps et l’âme de chaque personne en l’image du Fils de Dieu, telle que l’a voulu le Créateur de toutes choses, pour pouvoir Le rejoindre dans « la Vie éternelle ».
Miracle eucharistique au Vatican le 28 Février 2010
Témoignages de Julia Kim, la visionnaire stigmatisée de Naju, en Corée du Sud
Corée du Sud : Un don de 28 millions USD en engins, véhicules et équipements pour le BNGRC malgache
La Corée du Sud a offert un don composé d’engins, véhicules divers et différents équipements, avec leurs lots de pièces de rechanges, d’une valeur de 28 millions USD. Ce don est destiné au BNGRC, dans le cadre du projet de mise en place des Centres de Gestion des Risques et Catastrophes, au niveau des 22 Régions.
Ce don a été remis officiellement au Président de la République, Hery Rajaonarimampianina, par le Chargé d’Affaires de la Corée du Sud, Pil-Woo Kim, ce 13 Juillet 2017.

Il s’agit de 22 pelles hydrauliques, 22 tractopelles, 22 camions-benne, 22 ambulances, 22 véhicules pompiers, avec bras élévateur, 22 motopompes de grande capacité, et 11 postes de commandement et cliniques mobiles. C’est le fruit d’un processus impulsé par le Chef de l’Etat. Avec ces engins et équipements, Madagascar pourra mieux gérer et réduire les risques engendrés par les catastrophes naturelles, pour préserver les vies humaines, ainsi que pour prévenir les destructions matérielles. Le Chargé d’affaires de la Corée du Sud a souligné que la technologie et le savoir-faire coréens vont contribuer à rendre la vie du peuple malgache plus sûre et plus développée. La Corée du Sud souhaite ainsi partager ses expériences de développement, raison pour laquelle une ambassade a été mise en place à Antananarivo en juillet de l’an dernier.