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Covid-19 : face à l’augmentation des cas, l’Allemagne renoue avec le masque obligatoire

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Depuis le 1er octobre, le masque FFP2 est à nouveau obligatoire dans les trains, les hôpitaux ou les centres de soins. Face à la hausse des cas, le gouvernement fédéral appelle encore à un durcissement.

Le ministre allemand de la Santé, Karl Lauterbach, à Berlin, en Allemagne, le 14 octobre 2022. LISI NIESNER / REUTERS

L’Allemagne est-elle en passe de renforcer ses mesures contre le Covid-19 ? Face à l’augmentation des cas de Covid-19 en Allemagne, le ministre fédéral de la santé Karl Lauterbach a appelé les Lander – les régions- à durcir les règles en vigueur.

«Nous sommes en train de prendre un mauvais chemin. Mais il n’est pas trop tard pour agir. L’expérience nous a montré qu’il vaut mieux des restrictions légères prises assez tôt plutôt que des décisions drastiques imposées trop tard», a-t-il déclaré vendredi 14 octobre. L’obligation de porter un masque facial dans les lieux publics intérieurs est aussi discutée.

Depuis le 1er octobre, le masque FFP2 est à nouveau obligatoire en Allemagne dans les trains longue distance, dans les hôpitaux et les établissements de soins. Chaque région a la possibilité de l’imposer dans d’autres types de transports en commun, comme le métro et le bus. D’après BFMTV, le gouvernement pourrait renforcer les mesures de deux façons : d’abord une grande campagne de vaccination pour la quatrième dose, surtout auprès des seniors, et renforcer le masque obligatoire.

De leur côté, l’association des médecins demande l’obligation du FFP2 dans les transports en commun et à l’intérieur des bâtiments. En Allemagne, on enregistre de plus en plus d’infections du Covid-19. Le taux d’incidence sur les sept derniers jours était à 799 en milieu de semaine dernière, et 414 la semaine précédente.

(source: lefigaro.fr)

Covid ou simple rhume ? Le test est la seule manière de savoir

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Alors que la huitième vague de Covid-19 est bien arrivée, les tests de dépistage sont les seuls à permettre d’être fixé sur son sort lorsque des symptômes font leur apparition.

China News Service / China News Service via Getty Ima Alors que la huitième vague de Covid continue de prendre de l’ampleur et que les températures baissent, le test de dépistage est la seule manière de savoir si l’on est contaminé ou si l’on a un simple rhume (photo d’illustration prise à Guiyang, en Chine, le 7 septembre).

CORONAVIRUS – Une « résurgence ». En milieu de semaine, l’exécutif a convenu que les mois d’accalmie sur le front du Covid-19 sont derrière nous. « Le taux d’incidence dépasse les 570 cas pour 100.000 habitants, avec un taux de reproduction R qui s’établit à 1,2 », a pointé le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, appelant lui aussi au port du masque dans les transports.

Cela se constate dans les statistiques publiées par Santé Publique France. L’organisme public a annoncé mercredi 12 octobre avoir recensé 73 639 cas la veille, faisant grimper la moyenne sur sept jours à 56 947 cas par jour. Cela signifie que cette huitième vague se rapproche un peu plus de chacun d’entre nous.

Sauf qu’en ce mois d’octobre qui voit l’automne s’installer pour de bon, le Covid n’est pas le seul virus à essaimer. La bronchiolite fait son apparition plus tôt que prévu dans le paysage, la grippe saisonnière pointe le bout de son nez, sans compter les traditionnels rhumes. Beaucoup se demandent ces jours-ci ce qu’ils ont pu attraper quand ils se mettent à tousser, à avoir de la fièvre ou le nez qui coule. Sans pour autant se ruer dans les laboratoires comme l’an passé.

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Pierre-Edouard Fournier remplace Didier Raoult à la tête de l’IHU de Marseille

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Malgré les réserves, exprimées entre autres par des syndicats qui doutaient de la capacité de cette candidature interne à impulser un réel changement, le conseil d’administration a finalement donné son aval à ce remplacement.

Le professeur Pierre-Edouard Fournier à l’institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection, à Marseille, le 11 janvier 2021. CHRISTOPHE SIMON / AFP

Le professeur Pierre-Edouard Fournier, spécialiste des maladies infectieuses, va remplacer le controversé Didier Raoult à la tête de l’institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille, au cœur de nombreuses polémiques depuis deux ans autour du Covid-19, a annoncé mercredi 13 juillet l’IHU.

Malgré les réserves, exprimées notamment par des syndicats qui doutaient de la capacité de cette candidature interne à impulser un réel changement, les administrateurs ont finalement validé le choix d’une commission spécialement mise en place pour cette succession et présidée par l’ancien patron de Renault, Louis Schweitzer. Les trois représentants de l’Etat se sont abstenus, a fait savoir un membre du conseil d’administration souhaitant rester anonyme.

(…)

Directeur de l’institut hospitalo-universitaire de Marseille, Didier Raoult est devenu, au printemps 2020, une idole pour une partie de la population française. En faisant la promotion d’un traitement inefficace contre le Covid-19, le chercheur marseillais a acquis une aura, une stature nationale au point de recevoir, dès le mois d’avril, la visite du président de la République. Et pourtant, dès cette époque-là, Mediapart révélait déjà deux rapports qui documentaient les méthodes douteuses de Didier Raoult, des arrangements avec la science et un manque d’expertise de ses équipes en épidémiologie.

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Covid-19 – Madagascar listée dans la zone verte de la France

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Bonne nouvelle pour ceux qui souhaitent rallier la France. La Grande île est placée sur la liste verte de la France, celle des pays caractérisés par une faible circulation du coronavirus. Cette information est visible dans l’arrêté du ministre français des Solidarités et de la Sante daté du 12 mars 2022, modifiant l’arrêté du 7 juin 2021 identifiant les zones de circulation de l’infection du virus SARS-CoV-2, publié dans le Journal officiel de la République française du 13 mars 2022.

Outre Madagascar,  22 autres pays viennent d’intégrer la zone verte en vertu du même arrêté, à savoir le Belize, le Bhoutan, la Birmanie, le Brésil, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Congo, l’Égypte, les États-Unis, d’Éthiopie, le Malawi, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, le Panama, la République démocratique du Congo, les Seychelles, le Soudan, le Soudan du Sud, le Timor oriental ou encore la Tunisie.

Concrètement, cela signifie que voyager à destination de l’Hexagone devrait être moins contraignant pour les passagers en provenance de Madagascar. Ce changement implique que les voyageurs en provenance de la Grande île devront uniquement présenter la preuve de leur vaccination pour les voyageurs vaccinés avec un sérum reconnu par l’Agence européenne du médicament. Pour ceux qui ne sont pas vaccinés, ils devront présenter le résultat négatif d’un test PCR de moins de 72 heures, ou d’un test antigénique de moins de 48 heures, ou encore un certificat de rétablissement.

Depuis plusieurs semaines maintenant, la pandémie recule quasiment partout en Afrique en général et à Madagascar en particulier. La diminution du nombre de cas, ainsi que les autres indicateurs, se poursuit. La courbe du nombre de nouvelles infections continue de décroître depuis ces dernières semaines. Sur 2900 tests effectués, 79 cas ont été confirmés positifs, entre le 4 et le 11 mars 2022. Le taux de positivité a été divisé par 10. Cette tendance reste cependant à confirmer en raison de la récente réouverture des frontières qui a souvent coïncidé avec un rebond de l’épidémie dans la Grande île.

Faut-il en tout cas souligner que malgré les bonnes nouvelles, la lutte contre la Covid-19 n’est pas terminée pour autant. Un certain nombre de spécialistes soulignent la nécessité de respecter les mesures barrières. Ils semblent parler dans le vide. Depuis quelque temps, un relâchement total semble être constaté au niveau de la population notamment dans la Capitale Antananarivo. Ce n’est pas parce qu’on parle moins de Covid-19 qu’elle a disparu. La Covid-19 n’est pas une grippette et est loin d’être éradiquée. Il est donc dans l’intérêt de tous d’intégrer ce risque et de pérenniser les habitudes acquises depuis deux ans maintenant, entre autres le port du masque, le lavage systématique des mains et le respect de la distanciation sociale.

L.A. – laverite.mg

Une étude israélienne prouve le pouvoir de la vitamine D contre le COVID

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S’appuyant sur des recherches antérieures, des scientifiques montrent un lien entre la carence en vitamine D, courante en Israël, et une forme grave de la maladie ou un décès.

Une mère donne à son enfant des gouttes de vitamine D. (Crédit : iStock via Getty Images)

Des scientifiques israéliens affirment avoir réuni les preuves les plus convaincantes à ce jour qu’une augmentation des niveaux de vitamine D peut aider les patients atteints du COVID-19 à réduire le risque de contracter une forme grave de la maladie, ainsi que les risques de décès.

Les chercheurs de l’université Bar Ilan et du Galilee Medical Center affirment que cette vitamine a un impact si fort sur la gravité de la maladie qu’ils peuvent prédire comment les gens se comporteraient en cas d’infection en se basant uniquement sur leur âge et leur taux de vitamine D.

Le manque de vitamine D augmente de manière significative les niveaux de danger, ont-ils conclu dans une recherche récemment examinée par des pairs et publiée jeudi dans la revue PLOS One.

L’étude se fonde sur des recherches menées au cours des deux premières vagues du virus en Israël, avant que les vaccins ne soient largement disponibles, et les médecins ont souligné que les suppléments vitaminiques ne remplaçaient pas les vaccins, mais constituaient plutôt un moyen d’empêcher la chute des niveaux d’immunité.

Pilules de vitamine D. (Crédit : AP / Mark Lennihan)

La carence en vitamine D est endémique au Moyen-Orient, y compris en Israël, où près de quatre personnes sur cinq ont une carence en cette vitamine, selon une étude de 2011. Or, en prenant des compléments avant de contracter le virus, les chercheurs de la nouvelle étude israélienne ont constaté que les patients pouvaient éviter les pires effets de la maladie.

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Prise en charge de la Covid-19 : Des traitements gratuits pré-dispositionnés pour 30 000 personnes

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Pour anticiper l’éventuelle hausse des cas positifs, le ministère de la Santé publique a mis en place des traitements gratuits disponibles pour une dizaine de milliers de malades. Le CTC Alarobia est de nouveau opérationnel et des lits sont toujours disponibles dans les hôpitaux et CTC d’après le ministre de tutelle

Le Professeur Zely Randriamanantany, ministre de la Santé publique

Vigilance.

Tel est le mot d’ordre du ministère de la Santé publique dans la prise en charge de la Covid-19. Outre le personnel médical, des intrants médicaux sont déjà mis en place dans les Centres de santé de base (CSB), Centre de traitement Covid-19 (CTC) et dans les centres hospitaliers pour une meilleure prise en charge des malades. C’est lors de son intervention sur la chaîne nationale qu’il a fait savoir samedi dernier que 67 lits auprès du CTC Voara Andohatapenaka restent inoccupés contre 15 du côté de Soamandrakizay. Les grands hôpitaux comptent encore une quarantaine de places disponibles. « Ces infrastructures disposent déjà des intrants médicaux pouvant soigner jusqu’à 30 000 personnes malades de la Covid-19. Cela fait déjà 21 mois que le professionnel de santé fait face à cette rude épreuve et la prescription des traitements relève de leurs compétences », souligne le ministre de la Santé publique, le Pr Zely Randriamanantany.

Infrastructures.

Pour éviter les allées et venues des malades, le ministère a procédé à la réouverture du Centre de traitement de Covid-19 (CTC) au Lycée technique d’Alarobia samedi dernier. Concernant la capacité d’accueil dans les centres de prise en charge, le ministre a tenu à rassurer que la réouverture des CTC ne signifie aucunement que les hôpitaux sont sous-équipés et débordés face à l’affluence des malades. C’est à travers cette mise au point qu’il a invité les malades à ne pas recourir à l’autoréférence et à l’automédication. Il a également indiqué dans la foulée qu’un grand nombre de cas modérés occupent les lits d’hôpitaux faute de référencement au niveau des Centres de santé de base.

Logistique.

C’est durant sa descente au CTC Alarobia que le Pr Zely Randriamanantany a indiqué que la capacité d’accueil de cette infrastructure est de 250 lits. Chaque lit dispose chacun d’un concentrateur d’oxygène. Tout comme les hôpitaux et les deux autres CTC qui sont déjà en place, des groupes électrogènes ont été également installés à Alarobia en cas de coupure de courant. Le ministre a aussi rappelé à l’occasion que les CTC comme Soamandrakizay ou encore Voara Andohatapenaka reçoivent les cas modérés tandis que les formes graves sont référés aux hôpitaux. « Les personnes qui présentent des signes suspects sont invitées à se rendre auprès des centres de santé de base. L’objectif étant de soigner immédiatement les malades sans attendre les tests afin d’éviter les éventuelles complications. Le résultat du diagnostic du médecin révèlera par la suite si le traitement devra se dérouler à domicile, dans un CTC ou à l’hôpital  », a-t-il précisé.

Narindra Rakotobe – Midi Madagasikara

Covid-19: Décès de Grishka, un des deux frères Bogdanoff

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L’on apprend qu’au moment de sa mort, son frère Igor est aussi hospitalisé pour la même cause: le coronavirus. L’un comme l’autre sont réputés être des anti-vax convaincus. Faut-il rappeler qu’ils sont des célébrités  de la télévision française (émission Temps-X), et comme vulgarisateurs scientifiques; étant physicien et mathématicien.

Luc Ferry, grand ami des frères Bogdanoff depuis une trentaine d’années, a réagi auprès du Parisien ce mercredi 29 décembre.

“Je leur ai dit cinquante fois de se faire vacciner contre le Covid-19. On en a encore parlé au téléphone il y a moins de trois semaines quand tout allait bien pour eux”, a confié le philosophe et ancien ministre de l’Éducation nationale.

“Grichka, comme Igor, n’était pas antivax. Il était antivax pour lui-même. Je lui disais que c’était grotesque”, ajoute-t-il..

Demande de passe sanitaire en cas de vaccination à l’étranger : procédure pour les ressortissants étrangers de passage en France et les étudiants, hors pays européens

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En France, le passe sanitaire est remis aux personnes testées négatives ou bénéficiant d’un parcours vaccinal complet, avec l’un des vaccins reconnus par l’ Agence européenne des médicaments ou équivalents à ces vaccins.

Afin de faciliter le séjour en France des touristes hors UE et des étudiants, 2 dispositifs spécifiques existent pour obtenir un QR code valant passe sanitaire d’équivalence vaccinale valable sur le territoire français.

Ces 2 dispositifs sont ouverts respectivement aux ressortissants étrangers extra européens, touristes, et aux étudiants inscrits dans un établissement supérieur français.

Rappel : un QR code temporaire peut également être généré par un professionnel de santé suite à l’obtention d’un résultat négatif à un test RT-PCR ou antigénique (voir plus bas).

Sommaire

Mise à jour : 8 novembre 2021

Qui peut demander un passe sanitaire ?

Si vous avez été vacciné dans l’un des pays suivants : États membres de l’Union européenne, Albanie, Andorre, Iles Féroé, Islande, Israël, Liechtenstein, Macédoine du Nord, Maroc, Monaco, Norvège, Panama, Royaume-Uni (Angleterre, Écosse, Irlande du Nord et Pays de Galles), Saint-Marin, Suisse, Turquie, Ukraine, Vatican, votre pays de vaccination fournit un certificat COVID numérique de l’UE accepté en France ou, pour le Royaume-Uni, à un format numérique également accepté en France. Vous n’avez alors pas besoin de convertir votre passe.

Pour plus d’informations sur le certificat COVID numérique de l’UE, rendez-vous sur la page à ce sujet de la Commission européenne.

La liste des pays des pays pour lesquels ce service est proposé évolue en permanence. Vous pouvez demander un passe sanitaire d’équivalence vaccinale si vous remplissez les conditions suivantes :

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Five million lives lost to Covid-19

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The coronavirus is responsible for more than five million confirmed deaths around the world as of yesterday, according to data from Johns Hopkins University. Such a loss would wipe out almost the entire population of Barcelona, Spain, or most of the nation of New Zealand.

The real number of people lost to Covid-19 could be as high as twice the reported figure, experts say. Countries like India are unable to accurately record deaths from the virus, while researchers have questioned the veracity of data from other countries, like Russia.

The U.S. has reported the highest number of deaths, with more than 745,000 confirmed in total, followed by Brazil, India, Mexico and Russia. Globally, around 7,000 new deaths are recorded per day, down from a peak of about 10,000 in August.

Vaccine success: The pace of confirmed deaths seems to have slowed slightly since the world reached four million in early July, despite the rapid spread of the Delta variant since then — a sign that the spread of vaccines could be having an impact, at least in some parts of the world.

Here are the latest updates and maps of the pandemic.

(source: New York Times)

Réouverture des frontières : Le 23 octobre pour les vols régionaux, le 6 novembre pour les vols longs courriers

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Mis à part les voyages pour motif d’évacuation sanitaire, le Conseil des ministres a aussi décidé que tous les vols privés et les jets privés souhaitant entrer à Madagascar doivent se munir d’une autorisation spéciale signée par le président Andry Rajoelina et le Premier ministre Ntsay Christian.

Le gouvernement met fin au suspense concernant la réouverture des frontières. En effet, conformément à ce qui a été annoncé la veille par le président Andry Rajoelina, le Conseil des ministres d’hier a pris une décision relative aux dates de la réouverture des frontières. Le 23 octobre pour les vols régionaux, c’est-à-dire, les vols en provenance des îles voisines telles que La Réunion et Maurice. Et le 6 novembre pour les vols longs courriers en provenance de l’Europe. D’après les informations, cinq compagnies aériennes sont autorisées à rallier la Grande île. Il s’agit des compagnies Air Madagascar et Air France qui assureront les vols venant de l’Europe. Air Mauritius assurera, quant à elle, les vols venant de l’île Maurice et Air Austral ralliera Antananarivo via La Réunion. Par contre, les vols charters venant de Milan, de Rome et de l’Europe à destination de Nosy-Be sont aussi autorisés à reprendre et peuvent être assurés par des vols low cost. Cette décision gouvernementale mettra fin au calvaire des milliers de Malagasy bloqués à l’étranger depuis le 20 mars 2020, date de la fermeture des frontières pour cause de l’explosion des cas de coronavirus, mais aussi de la souffrance des opérateurs touristiques à Nosy-Be et dans d’autres villes. Après un peu moins de deux ans de suspension d’activités, ces derniers vont pouvoir accueillir de nouveau les touristes. Reste à savoir s’ils sont réellement prêts à reprendre, notamment sur le plan logistique et technique, pour faire face aux risques élevés de regain de la pandémie. Mis à part les voyages pour motif d’évacuation sanitaire, le Conseil des ministres a aussi décidé que tous les vols privés et les jets privés souhaitant entrer à Madagascar doivent se munir d’une autorisation spéciale signée par le président Andry Rajoelina et le Premier ministre Ntsay Christian.

Risques. La Grande île est-elle prête à reprendre les activités touristiques face aux risques que pourraient engendrer l’arrivée de touristes venant des pays encore touchés par la pandémie de la COVID-19 ? Telle est la question que se posent les observateurs. Depuis quelques semaines, les départements ministériels concernés et la Confédération du Tourisme de Madagascar sont au pied d’œuvre pour préparer la reprise, notamment en organisant des formations en matière de respect des mesures sanitaires pour les professionnels du tourisme, mais aussi en lançant une campagne de vaccination de masse dans les villes touristiques telles que Nosy-Be et Sainte-Marie. Actuellement, la Grande île ne connaît plus de cas de coronavirus, ou enfin presque. Face aux menaces, les autorités doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter un éventuel regain du coronavirus. En cette période où tous les états-majors politiques commencent à se mobiliser en vue de l’élection présidentielle de 2023, un éventuel regain de la COVID-19 risquerait d’être fatal pour le régime Rajoelina.

Davis R – Midi M/kara