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Assemblée Nationale – Les peines contre les vols de bœufs amplifiées

Une proposition de loi prévoit de durcir les sanctions contre les voleurs de bœufs. Les peines iront de 15 à 30 ans de travaux forcés, voire jusqu’à la perpétuité.
Les vols de bœufs pourraient bientôt être passibles de peines allant de quinze à trente ans de travaux forcés, voire de la réclusion à perpétuité. Telle est l’une des principales dispositions d’une proposition de loi adoptée, hier, en séance plénière à l’Assemblée nationale.
Ce texte vient modifier l’ordonnance n°60-106 du 27 septembre 1960 relative à la répression des vols de bovidés. Présentée par le député d’Antsohihy, Hyacinthe Befeno Todimanana, la proposition vise à alourdir les sanctions applicables aux voleurs de bœufs et à leurs complices, dans le but de dissuader ces actes qualifiés de banditisme rural.
« Nous avons pris l’initiative de renforcer les peines contre les vols de bœufs, car ce fléau est à l’origine de l’insécurité qui règne dans près de 80 % des zones rurales. Ce délit est devenu un fléau social qui impacte profondément la vie des habitants dans plusieurs régions du pays », a déclaré le député.
L’article 6 de la version actuelle prévoit des peines allant de cinq à vingt-cinq ans de travaux forcés pour tout vol de bœuf commis dans des champs, pâturages, parcs ou enclos. La nouvelle proposition élève ces peines à une fourchette de quinze à trente ans, assorties d’une interdiction de séjour de vingt-cinq ans dans la province où le crime a été perpétré, une fois la peine purgée.
Manazava ireo solombavambahoaka:
L’article 4, qui prévoyait encore la peine capitale en cas de vol de bœufs suivi de meurtre, a également été révisé. Conformément à la ratification par Madagascar du traité sur l’abolition de la peine de mort, cette sanction a été remplacée par une peine de travaux forcés à perpétuité.
Autre innovation introduite par le texte : la protection des témoins et des plaignants. Les menaces ou violences à leur encontre deviennent désormais des circonstances aggravantes, pouvant également entraîner la perpétuité. Le vol commis en plein jour est désormais, lui aussi, considéré comme une circonstance aggravante, alors que seul le vol nocturne l’était jusqu’à présent.
Les instigateurs également visés
« Néanmoins, ces peines peuvent être réduites si les auteurs révèlent l’identité de leurs instigateurs. Ils pourront ainsi voir leur condamnation ramenée à trente-cinq ans de travaux forcés au lieu de la perpétuité », a précisé Raby Savatsarah, député de Farafangana.
Le texte ne se limite pas aux auteurs directs des vols. Il étend les sanctions aux instigateurs, quels que soient leur statut ou leur fonction. Les élus ne seront pas épargnés. Même les parlementaires ne pourront se retrancher derrière leur immunité.
« Aucune demande de levée d’immunité n’est nécessaire si l’élu est pris en flagrant délit. Si l’enquête confirme sa complicité, il reviendra au bureau permanent de l’Assemblée nationale de statuer sur son sort », a ajouté Raby Savatsarah.
(source: Tsilaviny Randriamanga – lexpress.mg)
Ankazobe: Une bande armée attaque les gendarmes

La commune d’Andranomiely a été attaquée par des dahalo armés de kalachnikov, dimanche vers 23 heures. Le maire a succombé à une blessure par balle et les gendarmes cernés.
Les dahalo se montrent invincibles à Ankazobe. Alors qu’une opération militaire bat son plein, depuis décembre, dans ce district, une nouvelle attaque a été constatée, dans la nuit de dimanche à lundi, aux alentours de 23 heures. Cette fois, c’est la commune d’Andranomiely qui a été assiégée. Le maire est décédé des suites d’une blessure par balle.
Le crime a été perpétré par une dizaine de malfaiteurs, équipés de fusils d’assaut de type AKM et MAS 36. Ils étaient en treillis. D’après leur modus operandi, ils ont capturé, cette nuit-là, un des habitants chargés de la garde dans le cadre de l’application du système « auto-défense villageoise ». Ils l’ont obligé à indiquer un à un les endroits où sont postés les gendarmes.
Les criminels ont alors investi la caserne de la gendarmerie et attaqué le maire à son domicile, à Andranomiely-sud. L’élu a reçu une balle au ventre.
Les autres gendarmes présents au centre du village ont eux aussi été encerclés. Les hommes de l’Armée ont été épargnés par les scélérats, d’après les informations reçues de diverses sources sur place.
Ratissage
Un échange de coups de feu a eu lieu. Les gendarmes ont riposté par des tirs nourris. La bonne nouvelle, c’est qu’ils sont sains et saufs et que leurs armements restent intacts. Deux hommes parmi les assaillants ont été frappés par les projectiles, mais ils ont été aidés par leurs coauteurs à prendre la fuite. Ils se sont dirigés vers le Sud, dans la commune de Tsaramasoandro. Il se peut qu’ils prennent ensuite la direction vers l’Est, à Antakavana, selon le fokonolona qui connaît mieux la zone.
Les troupes et les civils en opération dans la localité, conduits par le lieutenant-colonel Faneva, premier officier adjoint au commandement du Groupement d’Analamanga, ont engagé un ratissage pour intercepter les dahalo. Des éléments de l’Armée basés à Tsinjorano ont été informés pour qu’ils déclenchent une opération de bouclage.
La terreur s’empare à nouveau de la population après cet assaut qui a coûté la vie au maire et durant lequel les dahalo ont osé défier les bérets noirs.
(source: Hajatiana Léonard – lexpress.mg)
Mahatsiravina! Tsy azo ekena ny asan-dahalo
Tena mihevitra ny tany ho tsy misy fanjakana ireo andian-dahalo sy ireo karazan’olon-dratsy tsy mitsaha-mitombo amin’ny Faritra maro.
Point de vue : Les dahalo des temps modernes
Mindongy Atsimo, Tsiroanomandidy ou encore Anjozorobe, nous n’avons plus connu cette recrudescence d’actes des dahalo depuis l’époque de Remenabila, en 2012. La dernière attaque survenue la semaine dernière dans 3 villages du district de Midongy Atsimo a été particulièrement violente. Les autorités militaires ont même reconnu que ceux qui avaient perpétré cette attaque sont encore plus tenaces que l’ennemi public numéro un de la période transitoire.
Force est de reconnaître que le mode opératoire des dahalo de nos jours a évolué. Le temps des sagaies en guise d’armes et autres « kiririoka » pour surprendre et effrayer la population est définitivement révolu. Place désormais aux dissuasions des populations et aux anticipations des interventions des forces de l’ordre. Et de surcroit, les dahalo « modernes » sont plus organisés et mieux équipés.
Le dernier rapport sur l’affrontement de Midongy Atsimo fait état d’usage d’armes de guerre et de dahalo largement affutés, si bien que même les éléments des forces de l’ordre mobilisés sur place ont été pris de court par leur force de frappe. L’origine d’un pareil arsenal intrigue toujours autant l’opinion. Les dahalo bénéficieraient-ils de soutiens ? Y aurait-il une véritable organisation mafieuse derrière eux ? Il parait évident qu’on ne peut pas armer plusieurs centaines de personnes sans un soutien financier de la part d’éventuels gros bonnets nationaux ou internationaux, qui tireraient profit de cette situation d’insécurité.
Il fut un temps ou le Secrétaire d’état en charge de la gendarmerie, le général Richard Ravalomanana, avait suspecté certains parlementaires d’être de mèches avec des hordes de dahalo. La complicité entre ces ennemis de l’Etat et certaines personnalités tend à se confirmer avec l’arrestation récente d’un maire, suspecté d’être de connivence avec les dahalo, dans le cadre de l’affaire Del Kely et compagnie, dans le district d’Anjozorobe.
L’Etat malgache a immédiatement réagi. D’importants dispositifs militaires, suivi de mesure d’accompagnement social ont été déployés à Mindongy Atsimo afin de permettre aux autorités de prendre en main la situation et venir ainsi en aide à la population locale. Même si le ministère de la défense nationale privilégie la discrétion dans cette opération, il tarde à l’opinion de connaitre les résultats des enquêtes relatives à cette affaire.
(source: ma-laza)
Ady amin’ny dahalo: fanambaran’ny Princesse Mahafaly, Distrikan’Ampanihy
Mila fepetra iombonana ny ady amin’ny tsy fandriampahalemana, vaky fasan’ny Ampanjaka, dahalo, ombiasy, etc…, hoy ny Princesse avy ao amin-dry zareo Maroseranana, Zoekendreniny Elakovelo Filohan’ny FCRTM (Fédération des Communautés Royales Traditionnelles de Madagascar)