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Donald Trump menace le Nigeria d’une intervention militaire en raison des « meurtres de chrétiens »

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Le président américain a inscrit le Nigeria sur la liste des pays « particulièrement préoccupants » en matière de liberté religieuse, estimant que « le christianisme [y] est confronté à une menace existentielle ». Des accusations démenties par Abuja.

L’église catholique Saint-François, au lendemain d’une attaque visant des fidèles, à Owo, au Nigeria, le 6 juin 2022. SUNDAY ALAMBA / AP

Donald Trump a menacé, samedi 1er novembre, le Nigeria d’une action militaire si le pays le plus peuplé d’Afrique n’arrêtait pas, selon le président américain, les « meurtres de chrétiens » par des « terroristes islamistes ».

« Si le gouvernement nigérian continue de tolérer les meurtres de chrétiens, les Etats-Unis cesseront immédiatement toute aide au Nigeria, et pourraient très bien aller dans ce pays désormais déshonoré, armes au poing pour anéantir les terroristes islamistes qui commettent ces atrocités horribles », a tonné le président américain sur sa plateforme Truth Social. « J’ordonne au ministère de la guerre de se préparer à une éventuelle action », a-t-il ajouté. « Avertissement : le gouvernement nigérian a intérêt à agir vite ! », a-t-il intimé en lettres capitales.

Donald Trump a inscrit la veille le Nigeria sur la liste des pays « particulièrement préoccupants » (« Country of Particular Concern », CPC) en matière de liberté religieuse, estimant que « le christianisme [y] est confronté à une menace existentielle ».

« Les islamistes radicaux sont responsables de ce massacre de masse », avait-il affirmé, vendredi, dans une précédente publication. « Lorsque des chrétiens, ou tout autre groupe, sont massacrés comme c’est le cas au Nigeria (3 100 contre 4 476 dans le monde), il faut agir ! », avait-il ajouté. Ces chiffres sont tirés d’un recensement publié en janvier par l’ONG Portes ouvertes.

« Génocide »

« La caractérisation du Nigeria comme un pays intolérant sur le plan religieux ne reflète pas notre réalité nationale », a réagi, samedi sur X, son président Bola Tinubu, avant les menaces d’interventions militaires.

La décision de Donald Trump de placer le Nigeria sur cette liste est intervenue après des mois de lobbying de la part d’élus américains conservateurs qui estiment que les chrétiens y font face à un « génocide ». Ces accusations ont également été relayées par des associations chrétiennes et évangéliques et ont trouvé un écho auprès de responsables politiques européens d’extrême droite.

Selon des experts, ce discours occulte la réalité. Le Nigeria est miné par des problèmes sécuritaires. La région nord-est est un foyer de l’insurrection djihadiste de Boko Haram, qui a fait plus de 40 000 morts et déplacé plus de deux millions de personnes depuis 2009, selon les estimations des Nations unies.

Affrontements meurtriers

Boko Haram et son groupe dissident, l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), sont toujours actifs bien qu’affaiblis par rapport à il y a quelques années. Lire la suite »

Un juge new-yorkais déclare Trump responsable de «fraudes» financières «répétées»

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L’ancien président américain Donald Trump. L’ancien président américain Donald Trump. SCOTT MORGAN / REUTERS

L’ancien président américain est, avec ses fils, soupçonné d’avoir «gonflé» ses actifs pour obtenir des conditions plus favorables auprès des banques.

Un juge new-yorkais a déclaré mardi 26 septembre Donald Trump et deux de ses enfants, Donald Trump Jr et Eric Trump, responsables de «fraudes» financières «répétées» dans les années 2010 dans l’évaluation des actifs de la Trump Organization, avant même l’ouverture lundi du procès civil dans cette affaire. Dans ce dossier, la procureure générale de l’État de New York, Letitia James, qui avait porté plainte, réclame notamment 250 millions de dollars de réparations financières.

Dans sa décision, le juge Arthur Engoron estime que Donald Trump, qui rêve de reconquérir la Maison-Blanche en 2024, et ses deux enfants, vice-président exécutifs de la Trump Organization, sont «responsables» de «violations répétées» de la loi. Il ajoute que les documents soumis par la procureure générale montrent «clairement» des «évaluations frauduleuses» de la part de Donald Trump pour des actifs du groupe, une myriade de sociétés qui s’étend de l’immobilier résidentiel aux hôtels de luxe en passant par des clubs de golf.

Une surface déclarée 3 fois supérieure à la réalité

La procureure générale de l’État de New York accuse le milliardaire républicain et ses enfants d’avoir «gonflé» ce patrimoine de milliards de dollars pour entre autres obtenir des prêts plus avantageux auprès des banques de 2011 à 2021. Dans sa plainte, elle cite plusieurs exemples, dont le triplex de Donald Trump à l’intérieur de la Trump Tower à New York, dont la valeur aurait été déclarée sur la base d’une surface trois fois supérieure à la réalité (2.700 mètres carrés contre 1.000), ce qui aurait permis de l’évaluer à 327 millions de dollars. «Des mesures de bonne foi pourraient varier de 10-20%, pas de 200%», écrit le juge Arthur Engoron. Pour le magistrat, un «écart de cet ordre de grandeur, de la part d’un promoteur immobilier augmentant sa propre surface d’habitation pendant des décennies, ne peut qu’être considéré comme de la fraude».

Le juge énumère d’autres exemples, comme la propriété de Seven Springs dans la région de New York, les immeubles Trump Park Avenue ou 40 Wall Street à New York ou encore des golfs et la résidence Mar-a-Lago. Particulièrement cinglant, le magistrat écrit dans sa décision de 35 pages que les arguments en défense du camp Trump relèvent d’un «monde fantaisiste, pas du monde réel».

Sur son réseau social Truth Social, l’ancien président américain réaffirme qu’il n’a rien à se reprocher et qualifie le juge d’«haineux» à son égard. «Je vaux bien plus que ce que disent les chiffres dans mes déclarations financières», écrit-il aussi en lettres capitales, en assurant que les banques n’ont jamais eu à se plaindre des prêts consentis.

(source: lefigaro.fr)

Etats-Unis : Donald Trump appelle les républicains à se retourner contre leur chef au Sénat, Mitch McConnell

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La scission entre les deux hommes s’est exacerbée, alors que M. McConnell a accusé publiquement l’ex-président américain d’être « responsable » de l’assaut meurtrier du Capitole.

Le chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell, se rendant au procès en destitution de Donald Trump au Capitole, à Washington, DC, le 10 février. ALEXANDER DRAGO / REUTERS

Jusqu’ici très discret depuis son départ de la Maison Blanche, Donald Trump a déclaré la guerre à Mitch McConnell. Le 45e président des Etats-Unis a éreinté, mardi 16 février, le chef des républicains au Sénat, en appelant son parti à tourner le dos à ce vétéran du Congrès, qui fut longtemps son allié.

« Mitch est un politicien renfrogné, maussade, qui ne sourit jamais et si les sénateurs républicains restent avec lui, ils ne gagneront plus », a écrit l’ex-président dans un communiqué cinglant, se présentant en meilleur atout pour que son parti regagne le contrôle du Congrès en 2022. Et il n’exclut pas de se représenter en 2024.

Le milliardaire a pourtant travaillé main dans la main avec le sénateur du Kentucky, habile stratège, pendant quatre ans. « Le Parti républicain ne pourra plus jamais être respecté ou fort avec des “dirigeants” politiques comme Mitch McConnell aux commandes », insiste le magnat de l’immobilier, qui impute au sénateur la perte de la majorité à la chambre haute, en janvier.

« Maintenant, ses chiffres » dans les sondages « sont encore plus bas que jamais auparavant, il détruit le côté républicain du Sénat et, du même coup, fait terriblement de mal à notre pays », affirme Donald Trump. Dans une autre attaque époustouflante, l’ex-président affirme que Mitch McConnell « n’a aucune crédibilité sur la Chine à cause des intérêts commerciaux chinois considérables de sa famille ». L’épouse du sénateur, Elaine Chao, née à Taïwan, fut la ministre des transports de Donald Trump pendant quasiment ses quatre ans de mandat. Elle avait été visée en septembre 2019 par une enquête parlementaire, soupçonnée d’avoir profité de sa position pour promouvoir les intérêts d’une compagnie maritime appartenant à sa famille, notamment auprès du gouvernement chinois.

Les déclarations de Mitch McConnell révélatrices des divisions internes

Ce divorce est la preuve des divisions qui déchirent désormais les républicains. Mitch McConnell, 78 ans, a voté samedi pour l’acquittement du milliardaire républicain dans son procès au Sénat, estimant que la chambre haute n’était pas compétente pour le juger.

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La fin de mandat de Donald Trump lui coûte une fortune

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Après l’investiture de Joe Biden ce mercredi 20 janvier, le retour à la vie civile et surtout aux affaires va être rude pour le businessman.

Les derniers jours du mandat de Donald Trump lui auront coûté une fortune (illustration Maxime Bourdeau/Le HuffPost avec Reuters)

PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE – La plupart des présidents américains quittent la Maison Blanche avec l’intention de se plonger tranquillement dans une retraite bien méritée. La peinture pour George Bush, les documentaires Netflix pour Barack Obama… Mais Donald Trump, une fois de plus, ne suivra pas l’exemple de ses pairs.

Le 45e président des États-Unis, dont le mandat se termine ce mercredi 20 janvier à 12h00 à Washington avec l’investiture de Joe Biden, ne peut en effet pas espérer un retour à la vie civile des plus paisibles. En plus d’être pourchassée par le fantôme de la politique avec une procédure de destitution toujours en cours, l’ancienne star de télé-réalité va avoir bien du mal à rendosser le costume d’homme d’affaires à succès autour duquel il avait construit son image et sa supposée fortune avant de mettre les pieds dans le Bureau ovale.

Tenu par beaucoup comme responsable de l’incroyable attaque du Capitole le 6 janvier 2021, Trump paie non seulement le prix politique de ses actions avec un 2e impeachment et des pontes républicains qui lui tournent le dos, mais semble aussi parti pour voir son portefeuille personnel sérieusement puni avec la perte de partenaires financiers majeurs.

Les banques se retirent

L’un des plus gros coups durs pour Trump est arrivé mardi 12 janvier, quand il a été rendu public par le New York Times que sa banque historique, la Deutsche Bank, le lâchait. L’établissement allemand a décidé de ne plus faire affaire avec le président américain ou avec ses entreprises à l’avenir alors qu’il était resté à ses côtés dans les moments les plus durs.

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Joe Biden gagne l’élection présidentielle américaine 2020

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Face à Donald Trump, Joe Biden a gagné au moins 284 grands électeurs sur les 270 nécessaires pour devenir le 46e président des États-Unis.

MAXIME BOURDEAU / LE HUFFPOST avec Reuters –Joe Biden a gagné l’élection présidentielle américaine 2020, défaite de Donald Trump.

PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE – Il aura fallu attendre le quatrième jour de dépouillement après la fermeture des derniers bureaux de vote, les résultats étant très lents à arriver à cause du vote par correspondance massif cette année, mais Joe Biden a fini par remporter ce samedi 7 novembre l’élection présidentielle qui a eu lieu mardi.

Alors que Donald Trump, sentant le vent tourner, a dès mercredi déployé tout un arsenal de recours juridiques pour contester cette victoire, le candidat démocrate a franchi la limite magique des 270 grands électeurs nécessaires pour s’installer à la Maison Blanche en remportant peu avant 17h30 (11h30 heure locale) les 20 grands électeurs de la Pennsylvanie, a annoncé l’Associated Press.

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L’avertissement de Michelle Obama après ses félicitations à Joe Biden

« Voter à une élection n’est pas une baguette magique, ni en gagner une”, a prévenu l’ancienne First Lady.

Président Joe Biden et Vice-Présidente Kamala Harris
Président Joe Biden et Vice-Présidente Kamala Harris (Tweeter)

Après la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle ce samedi 7 novembre, Michelle Obama a bien évidemment félicité le démocrate ainsi que Kamala Harris, la vice-présidente, via son compte Twitter.

“Je suis plus que ravie que mon ami Joe Biden et notre première vice-présidente noire et amérindienne, Kamala Harris, se dirigent vers la restauration d’une certaine dignité, compétence et d’un peu de cœur à la Maison Blanche. Notre pays en a cruellement besoin”, a écrit l’ancienne First lady.

Venu soutenir Biden, Obama montre qu’il n’a rien perdu de ses talents de basketteur

 

Nouvelle Première Dame, Jill Biden a elle aussi fait une promesse aux Américains après l’élection de son mari face à Donald Trump.

Jill Biden en campagne le 4 novembre 2020 (AP Photo/Chris O’Meara)

Tout comme Joe Biden, Jill Biden a également assuré que son époux serait rassembleur, “un président pour toutes nos familles”.

Dr. Jill Biden: « He will be a President for all of our families.« 

Un message qui fait écho à la ligne directrice que s’est imposé Jill Biden, 69 ans, enseignante de formation et docteure en éducation, durant toute la campagne: seul son mari pourra réconcilier l’Amérique. Avec une vigueur semblant parfois dépasser celle de son époux, qui a longtemps limité ses déplacements, elle a multiplié les visites dans les Etats-clés, essentiels à la victoire démocrate le 3 novembre, appelant tous les Américains, “démocrates et républicains, ruraux et urbains”, à se rassembler pour dépasser les clivages politiques, battre la pandémie et la crise économique.

Trump tests positive for the coronavirus

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President Trump initially dismissed the threat of the virus by likening it to the common flu.Credit…Tom Brenner for The New York Times
President Trump said early Friday that he and the first lady had tested positive for the coronavirus, throwing the nation’s leadership into uncertainty and escalating the crisis posed by a pandemic that has already killed more than 207,000 Americans and devastated the economy.
Mr. Trump wrote ocoronavirus, Trump, latest updatesn Twitter that he and his wife, Melania, would “begin our quarantine and recovery process immediately.” The president had said late Thursday that they were awaiting their test results after one of his most senior advisers, Hope Hicks, tested positive.
The president’s physician said Mr. Trump was “well” without saying whether he was experiencing symptoms and added that the president would stay isolated in the White House for now. “Rest assured I expect the president to continue carrying out his duties without disruption while recovering,” the physician, Sean P. Conley, said in a statement.
We have the latest updates and maps of the pandemic.

The explosive tell-all book by Trump’s niece is coming out two weeks earlier than expected

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New York (CNN Business) A tell-all book by President Trump’s niece Mary, a licensed clinical psychologist, will now be published next week, two weeks earlier than expected, the publisher Simon & Schuster said Monday.

The book portrays the president as a « damaged man » with « lethal flaws » who « threatens the world’s health, economic security, and social fabric, » the publisher described on its website.

The publisher has already printed 75,000 copies of the book, according to court filings. Subtitled « How My Family Created the World’s Most Dangerous Man, » it is currently the No. 1 best-selling book on Amazon, surpassing John Bolton’s memoir « The Room Where It Happened. »

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Fake News: Trump contredit par Twitter, une première

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À cause de l’épidémie de coronavirus, les votes vont se faire par correspondance aux États-Unis. Une pratique que Donald Trump n’apprécie pas beaucoup. D’ailleurs, ces dernières heures, il a publié un message contre une supposée fraude électorale en Californie.

Mais la nouvelle fonctionnalité de Twitter a classé son tweet dans la liste de ceux supposés diffuser des fausses informations. En effet, la mention « obtenez les faits sur les votes sur correspondance » est apparue en bas de celui-ci. Bien évidemment, cela n’a pas plu à Donald Trump. Mais ce dernier n’est pas le seul dirigeant à être victime du redressement de Twitter.

Ce réseau social a aussi supprimé des tweets du président brésilien Jair Bolsonaro fin mars.

Selon la BBC sur les Fake news: Twitter invite ses utilisateurs à vérifier des déclarations de Trump

Donald Trump accuse Twitter d’interférer dans la présidentielle américaine de 2020

Pour la première fois, un message du président américain Donald Trump a été accompagné par la mention « fact-check » sur Twitter.

Le président Trump a tweeté : « Il n’y a AUCUN moyen (ZERO !) que les bulletins de vote par correspondance soient moins que substantiellement frauduleux. »

Twitter a apposé une étiquette d’avertissement sous le message et un tweet ultérieur dans le cadre de sa nouvelle politique sur les informations trompeuses.

M. Trump a répondu en tweetant à nouveau, déclarant que le géant des médias sociaux « étouffe complètement la liberté d’expression ».

« Et en tant que président, je ne permettrai pas que cela se produise », a-t-il déclaré, accusant Twitter d’interférer dans l’élection présidentielle de 2020 aux États-Unis.

La notification de Twitter affiche un point d’exclamation bleu sous les tweets, suggérant aux lecteurs de « se renseigner sur les bulletins de vote par correspondance »

États-Unis: l’impeachment entre dans sa phase finale

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L’acte d’accusation contre Donald Trump a été transmis au Sénat, où son procès débutera mardi.

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Procédure de destitution de Donald Trump : le Sénat entre en scène

Après presque un mois d’interruption, le feuilleton de la destitution de Donald Trump a repris à Washington. La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a finalement signé l’acte d’accusation contre Donald Trump, qui a été transmis dans la foulée au Sénat, et nommé mercredi les sept élus qui seront chargés de l’accusation lors du procès devant la chambre haute. Parmi eux figurent Adam Schiff, élu de Californie de la Commission du renseignement, responsable de l’enquête sur l’Ukrainegate, qui a mis à jour les tenants et aboutissants de l’affaire, confirmant que Trump avait bien tenté de faire pression sur le président ukrainien pour nuire à la candidature du démocrate Joe Biden.

Pelosi Signs Articles of Impeachment, Sends to Senate

Adam Schiff (démocrate) nommé Procureur en chef pour la destitution