Elisabeth Borne
Quelle place pour l’IA à l’école ? – Le débat du 7/10
Éducation et IA : les mesures envisagées par le gouvernement expliqué par Élisabeth Borne
Élisabeth Borne était en visite en Normandie ce vendredi 7 février. Sur le plateau de France 3 Normandie, nous avons abordé avec la ministre de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche le sujet de l’intelligence artificielle. La question clé : comment contrôler cette technologie et ses possibles dérives lorsque cela touche à l’éducation ?
Ce que contient le très contesté programme d’éducation à la vie affective et sexuelle
Un nouveau texte d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) sera présenté en Conseil supérieur de l’éducation le 29 janvier.
Connaissance du corps, repérage des situations de harcèlement, santé sexuelle… : voici les principaux contenus du projet de programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, selon le texte soumis aux instances de l’Éducation nationale, consulté par l’AFP. «Ce programme porte sur la vie affective et relationnelle dans le premier degré, et on aborde les questions d’éducation à la sexualité dans le second degré», a commenté la ministre Élisabeth Borne ce jeudi sur France Inter. Ce programme avait déclenché une polémique sous l’ère d’Anne Genetet.
En maternelle: corps, émotions, intimité
À l’école maternelle et élémentaire, le programme est centré sur la vie affective et relationnelle. En maternelle, il prévoit la prise en considération du corps, des sentiments, des émotions, du respect de l’intimité et de l’égalité entre filles et garçons.
Avant quatre ans, il s’agit de connaître son corps (nommer ses différentes parties), d’avoir conscience de l’intimité, d’apprendre à «exprimer son accord ou son refus», ou d’être sensibilisé à l’égalité entre filles et garçons (comprendre par exemple qu’une activité ou un métier peuvent être choisis par tous).
À partir de quatre ans, le programme inclut le fait d’identifier des adultes de confiance et d’apprendre à faire appel à eux, de distinguer ce que l’on peut garder pour soi ou entre enfants (comme un secret) d’une situation de danger, ou encore d’«appréhender, comprendre et respecter les différentes formes de famille», selon la dernière version de ce projet de texte, qui sera examinée le 29 janvier.
En élémentaire: changements du corps, violences, stéréotypes et numérique
En élémentaire, les élèves se voient notamment présenter des connaissances scientifiques plus précises sur leur corps (avec un vocabulaire adapté à leur âge) et leurs émotions. À partir du CM1, ils apprennent aussi à connaître les principaux changements du corps à la puberté, à repérer les situations de harcèlement ou à comprendre les stéréotypes pour lutter contre les discriminations (par exemple lire des textes pour identifier les inégalités femmes/hommes dans l’histoire).
En CM2, les enfants apprennent aussi à repérer et se protéger des violences sexistes et sexuelles, ou à connaître leurs droits pour un usage sécurisé du numérique (dangers d’internet et des réseaux sociaux, interdiction des réseaux aux moins de 13 ans…).
Au collège: adolescence et appréhension de la sexualité
À partir du collège, le programme aborde la sexualité. Il s’agit d’aider les élèves à «comprendre et à vivre sereinement» les changements dont ils font l’expérience et «appréhender progressivement» la notion de sexualité «dans l’ensemble de ses implications». Lire la suite »
Après la démission d’Élisabeth Borne, l’inconnu de Matignon
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l’actualité politique du jour. Ce mardi, il s’intéresse à la démission d’Élisabeth Borne et à la personnalité politique qui pourrait la remplacer à Matignon.
Pour Élisabeth Borne, Paris et Alger ont « avancé » vers un « partenariat renouvelé »
La Première ministre française Élisabeth Borne a estimé lundi, après avoir rencontré le président algérien Abdelmajid Tebboune à Alger, que les deux pays ont « avancé » vers « un partenariat renouvelé, inscrit dans la durée » à l’occasion de sa visite, accompagnée d’une quinzaine de ministres
Les chefs de gouvernement français et algérien ont inauguré un Forum d’affaires franco-algérien, au deuxième jour de la visite d’Elisabeth Borne à Alger: 15 ministres français et 70 chefs d’entreprise dans la délégation.
La France veut « rendre le coût de la guerre insupportable pour la Russie », affirme Elisabeth Borne
La France entend « rendre le coût de la guerre [en Ukraine] insupportable pour la Russie », a déclaré lundi la première ministre française Elisabeth Borne en ouvrant un débat sur la guerre en Ukraine à l’Assemblée nationale.
« Notre objectif est le même depuis le début : rendre le coût de la guerre insupportable pour la Russie, frapper durement son économie, pour l’empêcher de financer son offensive », a affirmé la cheffe du gouvernement. « C’est la Russie qui a lancé cette guerre. C’est elle qui nous pousse à agir. »
« Les sanctions continueront tant que Poutine s’évertuera dans la spirale du conflit et de la confrontation. Abandonner les sanctions, ce serait abandonner l’Ukraine. Ce serait renoncer à nos valeurs », a ajouté Mme Borne. S’adressant indirectement aux députés du Rassemblement national, accusés de proximité avec Moscou et opposés aux sanctions contre la Russie, la première ministre a assuré : « Et ces sanctions, n’en déplaise à ceux qui masquent leur fascination pour l’impérialisme russe par un prétendu patriotisme, elles fonctionnent. »
« L’économie russe s’est considérablement rétractée, avec une chute de 6 % de son PIB pour cette année. L’inflation russe a explosé. Et la Russie a perdu l’accès à des matériels de haute technologie », a-t-elle énuméré. « Avec les prix élevés de l’énergie, Moscou tente pour l’instant de maintenir l’illusion. Mais les faits sont là. La propagande russe ne doit pas nous berner. L’économie russe est à l’asphyxie », a déclaré Mme Borne.

(source: lemonde.fr)