EtatsUnis

Nucléaire iranien : «La France vient officiellement de s’aligner sur la position américaine»

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La Real Politik: Entretien du 9/6/2019 avec Ardavan Amir-Aslani, avocat spécialiste de l’Iran et du Moyen-Orient. Il était invité à réagir aux critiques du président du Parlement iranien, Ali Larijani, à l’encontre d’Emmanuel Macron et de ses propos concernant l’Iran.


La tension monte encore entre les États-Unis et l’Iran, mais cette fois-ci, les choses se présentent différemment. Des navires de guerre américains, des bombardiers et un système de missiles Patriot se sont dirigés vers l’Iran, mais les fervents de guerre de l’administration Trump — notamment Pompeo et Bolton — ont déclaré qu’ils ne souhaitaient pas la guerre.

Étrange façon de le montrer. Alors, qu’en pense l’Iran ? Le chef des forces aériennes iraniennes a déclaré que ce qui auparavant aurait été considéré comme une menace pouvait maintenant être considéré comme une opportunité, ajoutant que « si les Américains agissent nous les frapperons à la tête ». Le vice-président du parlement iranien appelle la manœuvre américaine rien qu’une “guerre psychologique », soulignant qu’Israël est à la portée de l’Iran, si jamais l’Iran était obligé à réagir face à une attaque.

Que pense donc Israël de cette montée de tensions ? Et pourquoi tout cela se produit-il maintenant ? D’ailleurs, est-il possible qu’il y ait une rupture entre Trump et les néoconservateurs dans son gouvernement sur l’Iran? La semaine dernière, Trump a imploré publiquement les Iraniens de l’appeler. Ensuite, d’après CNN, la Maison Blanche a ensuite transmis un numéro de téléphone à l’ambassade de Suisse (qui représente les intérêts américains à Téhéran) au cas où l’Iran voudrait parler directement à Trump. Quelle sera la prochaine phase de ce drame ?

16 Etats contre l’urgence pour le mur de Trump

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Etats-Unis – Une plainte a été déposée par seize Etats devant un tribunal fédéral à San Francisco. Ils remettent en cause le caractère d’urgence décrété par Donald Trump pour la construction d’un mur à la frontière du Mexique.

Le président américain Donald Trump (photo: saisie d’écran)

Selon les plaignants, le 45e président des Etats-Unis a «plongé le pays dans une crise constitutionnelle de son propre fait». La plainte affirme que l’ordonnance du président contrevient à deux dispositions constitutionnelles, l’une définissant les procédures législatives, l’autre attribuant au congrès le dernier mot en matière de financement public.

Les plaignants remettent en cause le caractère d’urgence en se fondant sur des données publiées par des ministères ou administrations fédérales, comme les douanes (CBP) qui écrivent que «les entrées illégales sont au plus bas depuis 45 ans».

«Le département d’Etat reconnaît qu’aucune preuve crédible n’établit que les terroristes utilisent la frontière sud pour pénétrer aux Etats-Unis. Les données fédérales confirment que les immigrants ont moins tendance à commettre des crimes que les Américains nés dans le pays», précise le texte.

Demande de suspension

La plainte avance également que le ministère la sécurité intérieure a enfreint la loi sur la protection de l’environnement en n’évaluant pas l’impact environnemental du mur en Californie et au Nouveau-Mexique. Le recours contient par ailleurs une demande de suspension en référé de la déclaration d’urgence tant que se poursuit la bataille judiciaire, selon le quotidien «Washington Post».

(24heures)