gazoduc
Hassan Nasrallah salue l’accord sur la frontière maritime entre Israël et le Liban
Le chef du groupe terroriste du Hezbollah dit que la « résistance », les menaces à l’encontre d’Israël et les drones du groupe ont incité l’État juif à accepter l’accord.

Le leader du groupe terroriste du Hezbollah a salué avec prudence l’accord conclu entre Israël et le Liban, un accord qui met un terme à un conflit de longue date portant sur les frontières maritimes séparant les deux pays. Il a affirmé que « la résistance » affichée par son organisation avait aidé à pousser Israël à conclure ce pacte.
Le Hezbollah avait menacé l’État juif de manière répétée pendant les négociations, lançant également plusieurs drones vers la plateforme offshore installée par l’État juif aux abords du gisement de gaz de Karish.
« Ce soir, nous n’émettrons pas de menace. Ce soir, il n’y aura que de la joie et des applaudissements », a dit Nasrallah pendant un discours télévisé, ajoutant que le Hezbollah « restera en alerte » jusqu’à la signature de l’accord.
« Nous n’avons pas besoin de lancer des drones ou de faire des manœuvres parce que notre objectif était que l’ennemi comprenne que la résistance est sérieuse », a-t-il déclaré.
Le chef terroriste a ajouté que « Israël craint davantage la guerre que ce n’est le cas des Libanais ». Lire la suite »
Nord Stream 2 : le pipeline de la discorde
En mer, loin des regards, le chantier Nord Stream 2 reste inachevé. La Russie et l’Allemagne souhaitent terminer au plus vite ce gazoduc qui doit les relier. Cependant, des ONG écologistes, l’Europe, l’Ukraine ou encore les États-Unis sont partis en guerre contre ce projet aux enjeux économiques mais aussi géopolitiques.
Allemagne : relents de Guerre froide à Sassnitz, au cœur du projet Nord Stream 2
Sassnitz, petite ville portuaire de la côte baltique, est plongée au cœur d’un conflit géopolitique majeur. Elle sert en effet de base logistique à la construction de Nord Stream 2, ce pipeline qui doit approvisionner l’Europe en gaz russe.
Mais depuis la promulgation par Donald Trump d’une loi imposant des sanctions contre les entreprises associées au projet, les travaux sont gelés. Au mois d’août, les autorités portuaires ont, par ailleurs, reçu un courrier de trois sénateurs républicains menaçant non seulement la direction, mais aussi les 70 salariés de la compagnie, de sanctions.
Nord Stream 2 face à des risques: le Kremlin donne son avis
Le gazoduc Nord Stream 2, qui reliera la Russie à l’Europe sous la mer Baltique, est exposé à des risques politiques et économiques et le Kremlin en est conscient depuis longtemps, d’après le porte-parole du Président russe.
Selon M.Peskov, les risques auxquels est exposé le projet Nord Stream 2 «ne datent pas d’aujourd’hui ou d’hier, ils existent depuis assez longtemps».

Le projet Nord Stream 2 prévoit la construction de deux conduites longues de 1.200 km reliant le littoral russe à l’Allemagne par la mer Baltique. Sa capacité totale sera de 55 milliards de mètres cubes par an. Le coût du projet est évalué à près de 10 milliards d’euros. Le gazoduc devrait être mis en service d’ici la fin 2019. Début novembre, le groupe Nord Stream 2 AG a annoncé avoir posé 200 kilomètres de gazoduc sur le fond de la mer Baltique.
Plusieurs pays s’opposent au projet: l’Ukraine, qui craint de perdre les recettes qu’elle tire du transit de gaz russe, la Pologne, la Lettonie et la Lituanie, ainsi que les États-Unis, qui cherchent à promouvoir leur gaz naturel liquéfie (GNL) en Europe. Les États-Unis ont plusieurs fois demandé aux pays européens de ne pas participer au projet Nord Stream 2, brandissant la menace de sanctions à leur égard.
(Sputniknews)