Hezbollah

Hamas : des terroristes formés, armés par l’Iran ? Quelle suite ?

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L’ombre de l’Iran plane sur les attaques du Hamas, mais jusqu’où ira-t-il ?

Perspectives d’escalades dans toute la région.

What Is Hezbollah and How Different Are They From Hamas?

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After Hamas launched its terror attacks on Israel, Hezbollah too opened fire on Israel in the North. Because of this, Israel has beefed up its security presence on the Northern border with Lebanon.

What is the Hezbollah group and how are they different from Hamas. On what aspects are the two groups alike and how do world powers see them. Hezbollah has outrightly shown support for Hamas’ terror attacks on Israel, the question is whether Hezbollah join forces with Hamas or not?

Des célébrations de rue dans tout le Moyen-Orient après l’assaut du Hamas

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Des centaines de personnes ont célébré dans les principales villes palestiniennes ; des manifestations ont aussi eu lieu au Liban, en Iran, en Irak, en Turquie et au Yémen

Des Palestiniens de Naplouse, en Cisjordanie, célèbrent après que des terroristes du Hamas ont infiltré Israël depuis la bande de Gaza et lancé une attaque à grande échelle contre des villes israéliennes, le 7 octobre 2023. (Crédit : JAAFAR ASHTIYEH / AFP)

Les Palestiniens de toute la Cisjordanie sont descendus dans les rues samedi soir pour célébrer l’offensive majeure coordonnée par le Hamas contre Israël, qui a causé la mort d’au moins 300 Israéliens. Des dizaines de personnes ont aussi été prises en otage par le groupe terroriste soutenu par l’Iran.

Des vidéos d’individus, dont des enfants, agitant des drapeaux palestiniens et du Hamas, dansant et chantant dans les rues, ont été partagées depuis les principales villes palestiniennes – notamment Ramallah, Hébron, Naplouse et Jénine. Des sources de la presse palestinienne ont indiqué samedi soir que les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne avaient stoppé une marche organisée par le groupe terroriste de la « Fosse aux lions » à Naplouse.

D’autres images ont montré une jeune fille distribuant des bonbons dans le quartier de Kafr Aqab à Jérusalem-Est, situé à l’intérieur des limites municipales de la capitale israélienne mais à l’extérieur de la barrière de sécurité. Plus tôt dans la journée, des scènes similaires ont eu lieu à Naplouse, avec des membres de la « Fosse aux lions » distribuant des sucreries pour célébrer l’attaque du Hamas.

Des scènes de célébration ont été partagées sur les réseaux sociaux de tout le Moyen-Orient. Au Liban, des motards ont parcouru Beyrouth en brandissant des drapeaux du Hamas.

Dans la ville de Saïda, au sud du Liban, des personnes brandissant des drapeaux palestiniens ont empêché un convoi de la FINUL d’avancer vers le sud jusqu’à la frontière afin d’accomplir sa tâche – empêcher l’escalade de la violence au Liban et dans le nord d’Israël –, selon la chaîne Telegram Abu Ali.

En Iran, des centaines de personnes se sont rassemblées sur la place Felestin (Palestine) à Téhéran, tandis que des feux d’artifice ont illuminé la nuit.

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Le Hezbollah appelle Paris à punir Charlie Hebdo après les caricatures de Khamenei

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Le groupe terroriste chiite demande « des mesures fermes pour châtier les auteurs de cet acte, qui ont attaqué ce qui est sacré et bafoué la dignité d’une nation entière »

Des manifestants brandissent des images du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, lors d’une manifestation contre des caricatures publiées par l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo, devant l’ambassade de France à Téhéran, la capitale iranienne, le 8 janvier 2023. (Crédit : ATTA KENARE/AFP)

Le Hezbollah, puissant groupe terroriste pro-iranien au Liban, a condamné mardi les caricatures du guide suprême de la République islamique publiées par Charlie Hebdo, appelant Paris à sévir contre le journal satirique français.

« Le Hezbollah condamne vivement cet acte hideux (…) nous appelons les hommes libres et honnêtes dans le monde entier à le dénoncer », affirme le parti chiite dans un communiqué, sans pour autant appeler à des manifestations.

Charlie Hebdo a publié le 4 janvier une série de caricatures mettant en scène la plus haute personnalité religieuse et politique de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, s’attirant les foudres de Téhéran.

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Hassan Nasrallah salue l’accord sur la frontière maritime entre Israël et le Liban

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Le chef du groupe terroriste du Hezbollah dit que la « résistance », les menaces à l’encontre d’Israël et les drones du groupe ont incité l’État juif à accepter l’accord.

Hassan Nasrallah, chef du groupe terroriste libanais du Hezbollah, lors d’un discours télévisé pour la commémoration chiite d’ Arbaeen, le 17 septembre 2022. (Crédit : Twitter/Capture d’écran)

Le leader du groupe terroriste du Hezbollah a salué avec prudence l’accord conclu entre Israël et le Liban, un accord qui met un terme à un conflit de longue date portant sur les frontières maritimes séparant les deux pays. Il a affirmé que « la résistance » affichée par son organisation avait aidé à pousser Israël à conclure ce pacte.

Le Hezbollah avait menacé l’État juif de manière répétée pendant les négociations, lançant également plusieurs drones vers la plateforme offshore installée par l’État juif aux abords du gisement de gaz de Karish.

« Ce soir, nous n’émettrons pas de menace. Ce soir, il n’y aura que de la joie et des applaudissements », a dit Nasrallah pendant un discours télévisé, ajoutant que le Hezbollah « restera en alerte » jusqu’à la signature de l’accord.

« Nous n’avons pas besoin de lancer des drones ou de faire des manœuvres parce que notre objectif était que l’ennemi comprenne que la résistance est sérieuse », a-t-il déclaré.

Le chef terroriste a ajouté que « Israël craint davantage la guerre que ce n’est le cas des Libanais ». Lire la suite »

Michel Aoun : « Les pourparlers avec Israël en sont à leur phase finale »

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 Dans un tweet, le président libanais a affirmé que les pourparlers se concluent « d’une manière qui garantit les droits du Liban à explorer du gaz et du pétrole »

Le président libanais, Michel Aoun, a affirmé lundi que les pourparlers indirects avec Israël pour mettre fin au différend frontalier maritime en étaient à leur « phase finale ».

Dans un tweet, Aoun a écrit que les pourparlers se finalisaient « d’une manière qui garantit le droit du Liban à mener des activités d’exploration de gaz et de pétrole ».

En réponse, un haut-fonctionnaire israélien anonyme a déclaré à Ynet que « le sentiment est que nous sommes proches d’un accord. »

Cet optimisme intervient malgré les menaces proférées par le chef mouvement terroriste du Hezbollah, Hassan Nasrallah, d’attaquer le champ gazier offshore de Karish si Israël commençait à en extraire du gaz.

Le médiateur américain Amos Hochstein mène des négociations depuis plus d’un an pour tenter de résoudre ce différend frontalier qui porte sur les droits maritimes des deux pays, impliquant une zone où Israël explore le champ gazier de Karish.

La semaine dernière, le ministère de l’Énergie a annoncé qu’il était prêt à effectuer des tests dans le champ maritime contesté, en prévision de son raccordement au réseau gazier israélien.

Une corvette Saar Class 5 israélienne montant la garde autour de la plateforme installée par Energean dans le champ gazier de Karish, le 2 juillet 2022. (Crédit : Armée israélienne)

En réponse, Nasrallah a averti vendredi que les missiles du Hezbollah étaient « rivés » sur Karish.

« La ligne rouge pour nous, c’est qu’il ne doit pas y avoir d’extraction à Karish », a-t-il déclaré, selon le site d’information Naharnet.

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Antoine Basbous: «Le Liban doit préférer un mandat international à la tutelle iranienne»

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FIGAROVOX/TRIBUNE – Le 4 août 2020, une double explosion avait lieu sur le port de Beyrouth, révélant les fragilités intrinsèques du Liban. Selon le directeur de l’Observatoire des pays arabes, qui raconte l’histoire tourmentée du Liban, il faut désormais le protéger des puissances régionales.

La double explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020 a fait plus de 200 morts et 6500 blessés. , AFP

Antoine Basbous est fondateur et directeur de l’Observatoire des pays arabes.

Dans sa configuration géographique actuelle, le Liban a survécu un siècle à un environnement pour le moins hostile, avant de tomber en ruine et de se déliter. Coincé entre deux voisins impitoyables : Israël et la Syrie, il n’a pas bénéficié d’une réelle protection internationale pour leur résister. Sa faiblesse intrinsèque est due à sa diversité : dix-huit « peuples » cohabitent sur 10.450 km² et tirent souvent leurs forces de leurs parrains respectifs. Au point que le Liban est resté le théâtre de confrontation privilégié entre ses parrains qui aspirent à exercer leur tutelle sur le pays du Cèdre et à le soumettre. La présence et la puissance de ces parrains successifs sont fonction de la fluctuation du rapport de force international.

Si la France mandataire avait proclamé le Grand Liban dans ses frontières actuelles, le 1er septembre 1920, et imprimé sa marque sur la vie institutionnelle, culturelle et sociale du pays, la deuxième guerre mondiale a réduit son influence au Levant. Après l’accès à l’indépendance des pays arabes, le Liban s’est inséré dans le concert régional et, très vite, a été rattrapé par des puissances émergentes qui avaient mobilisé à leur profit des communautés nationales au sein d’une «nation» libanaise peu soudée. Aux multiples ingérences syriennes, a succédé l’hégémonie de Nasser qui a cultivé l’illusion de l’unité arabe. Une mini-guerre avait alors germé en 1958 opposant les Libanais entre eux et leurs parrains respectifs. L’élection du chef de l’armée, Fouad Chehab, à la Présidence de la République avait permis un répit mais sa tentative de créer un État de droit et une méritocratie ne lui a pas survécu.

En effet, une succession de conflits a éclaté à partir de 1969 entre l’OLP d’Arafat et ses adversaires libanais. Tous les pays de la région y ont participé. Le tissu national libanais était largement déchiré au point que le Mufti de la République a décrété en 1976 que l’OLP était l’armée des musulmans libanais, insinuant que l’armée officielle multiconfessionnelle ne les représentait pas.

L’invasion israélienne de 1982, soutenue par une partie des chrétiens qui souhaitaient démanteler l’État palestinien construit par Arafat au Liban, a permis à l’Etat hébreu de s’imposer à peine un an avant de céder la place au duo syro-iranien.

Antoine Basbous

L’OLP n’était pas la seule force qui piétinait la souveraineté du Liban. Outre le rôle central d’Israël et de la Syrie, l’Irak, L’Égypte, l’Arabie, la Libye de Kadhafi tiraient les ficelles ou intervenaient directement dans ce conflit qui n’est toujours pas clos. L’invasion israélienne de 1982, soutenue par une partie des chrétiens qui souhaitaient démanteler l’État palestinien construit par Arafat au Liban, a permis à Tel-Aviv de s’imposer à peine un an avant de céder la place au duo syro-iranien.

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Nouveaux dans l’arsenal de l’Iran : un drone de combat « Gaza » et un radar « Quds »

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L’engin peut transporter 13 bombes, voler à plus de 10 000 m d’altitude à 350 km/h avec 20h d’autonomie; Un nouveau système de radar facile à déplacer et baptisé « Quds » (Jérusalem)

Le chef des Gardiens de la révolution iraniens, le général Hossein Salami, s’exprime lors d’un rassemblement pro-gouvernemental à Téhéran, en Iran, le 25 novembre 2019. (Ebrahim Noroozi/AP)

Les Gardiens de la Révolution iraniens ont dévoilé vendredi un nouveau drone de combat baptisé « Gaza », quelques heures après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et les groupes terroristes palestiniens de la bande de Gaza après 11 jours de combats.

L’engin est capable de transporter treize bombes et de voler à plus de 10 000 mètres d’altitude à une vitesse de 350 km/h avec une autonomie de 20 heures, est-il précisé sur le site.

Le nom du drone est un « honneur éternel pour ceux qui aujourd’hui à Gaza résistent à l’invasion et l’agression sionistes », a déclaré le chef de l’armée idéologique de la République islamique, le général de division Hossein Salami, cité par le site officiel des Gardiens Sepah News.

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Macron évoque une «trahison collective» de la classe politique libanaise

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Le président français a dit prendre acte de la «trahison collective» de la classe politique libanaise après l’échec du Premier ministre à former un gouvernement dans le pays.

Emmanuel Macron à Beyrouth le premier septembre (image d’illustration).

Emmanuel Macron a déclaré le 27 septembre avoir «pris acte de la trahison collective» de la classe politique libanaise après son échec à former un gouvernement, contrairement à l’engagement qu’elle avait pris début septembre.

Les partis libanais «portent l’entière responsabilité» de cet échec, et «elle sera lourde», a ajouté le président français au cours d’une conférence de presse à Paris.

Le président français a par ailleurs estimé que les dirigeants libanais avaient une «dernière chance» pour que soient respectés les engagements pris début septembre afin de constituer un «gouvernement de mission et obtenir de l’aide internationale».

« J’ai honte »

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Au Liban, le Premier ministre renonce à former un gouvernement

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Mohamed Azakir / Reuters Le premier ministre libanais Moustapha Adib, ici à la droite du président Michel Aoun lors de sa désignation fin août, a annoncé qu’il renonce à former un gouvernement.

LIBAN – Cela devenait inéluctable. Le Premier ministre libanais nommé il y a près d’un mois a annoncé ce samedi 26 septembre qu’il renonçait à former un gouvernement. “Je m’excuse de ne pas pouvoir poursuivre la tâche”, a déclaré Moustapha Adib à la télévision.

Après l’explosion du 4 août qui a ravagé Beyrouth, le gouvernement avait fini par démissionner sous la pression de la rue qui demandait du changement.

Ambassadeur du Liban en Allemagne, Moustapha Adib avait alors été missionné par le président Michel Aoun pour ce chantier impossible: parvenir à un accord entre toutes les formations politiques libanaises sur la répartition des ministères. Mais après de longues semaines de négociations et alors qu’un délai de 15 jours avait été évoqué lors de la visite sur place d’Emmanuel Macron le 1er septembre, aucune avancée notable n’a été constatée.

Le Hezbollah bloque les négociations

Les efforts du Premier ministre ont notamment été entravés par deux formations chiites, le Hezbollah, poids lourd de la politique libanaise, et son allié Amal, dirigé par le chef du Parlement Nabih Berri, qui réclament le portefeuille des Finances.

Selon des observateurs, l’obstination du tandem chiite est liée aux récentes sanctions américaines contre un ministre du parti Amal et deux compagnies affiliées au Hezbollah.

Face à cette impasse, le président libanais a récemment mis en garde sur les dangers qui pèsent sur le pays. En l’absence de la désignation rapide d’un gouvernement, le Liban se dirige vers “l’enfer”, a-t-il déclaré au cours de la semaine. Son pays est désormais au bord du précipice.

Voyant son initiative mal se terminer, Emmanuel Macron va lui aussi tenter de reprendre la main. Chose assez exceptionnelle, le président de la République tiendra ce dimanche une conférence de presse consacrée à ce sujet depuis l’Élysée.