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La Chine riposte aux nouveaux tarifs douaniers de Donald Trump avec des taxes sur les hydrocarbures et une enquête contre Google

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Pékin a annoncé sa riposte, mardi, à l’application par Washington de droits supplémentaires de 10 % sur les produits chinois importés aux Etats-Unis.

Le stand Google, lors de la Conférence mondiale sur l’intelligence artificielle (WAIC) de Shanghaï, le 5 juillet 2024. STR / AFP

La Chine a annoncé, mardi 4 février, qu’elle allait imposer des droits de douane de 15 % sur les importations de charbon et de gaz naturel liquéfié (GNL) américains, répliquant à l’application par Washington de droits supplémentaires de 10 % sur les produits chinois importés aux Etats-Unis.

Ces nouveaux droits de douane imposés par Pékin doivent entrer en vigueur le 10 février. Des taxes douanières de 10 % seront par ailleurs infligées aux importations de pétrole américain et à d’autres catégories de biens venant des Etats-Unis, comme les machines agricoles, les véhicules sportifs de grosse cylindrée et camionnettes, a ajouté le ministère des finances chinois.

Le ministère du commerce chinois a également annoncé avoir déposé plainte «  devant le mécanisme de règlement des différends de l’Organisation mondiale du commerce » (OMC) à la suite de la hausse des droits de douane sur les produits chinois.

Plainte de Pékin auprès de l’OMC

Ces annonces de Pékin sont une réplique immédiate à l’entrée en vigueur, mardi dans la nuit, d’une augmentation de 10 % par les Etats-Unis des droits de douane américains sur l’ensemble des produits importés de Chine. Ces taxes américaines promulguées par Donald Trump « violent gravement les règles de l’Organisation mondiale du commerce, ne font rien pour résoudre les propres problèmes [des Etats-Unis] et perturbent la coopération économique et commerciale normale » entre les deux pays, a insisté le ministère chinois.

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« La complexité du métier de banquier, hautement régulé et si différent du leur, a eu raison des ambitions des GAFA »

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L’abandon par Google de son projet de service bancaire Plex montre que la volonté des Google, Apple, Facebook ou Amazon de se diversifier, apportant la rupture à toutes les activités industrielles qu’ils touchent, peine à se concrétiser, observe Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

A Berlin, le 31 août 2021. ANNEGRET HILSE / REUTERS

Pertes & profits. Google renonce à devenir banquier. Il a annoncé, vendredi 1er octobre, l’abandon de son projet intitulé « Google Plex ». L’idée, en chantier depuis plus de deux ans, était de proposer aux utilisateurs du système de paiement Google Pay d’ouvrir un compte donnant accès à une carte de crédit et à des services financiers. Pour ne pas froisser les banques, Google brandissait le drapeau blanc de la coopération. Des établissements comme Citi, la Banque de Montréal ou Stanford Federal Credit Union, disposant de peu d’agences bancaires, ont signé avec la star de Mountain View (Californie).

Google se contentera plus modestement de développer des outils numériques au service des banques. Une volte-face qui doit un peu à la crise sanitaire et beaucoup à la crise interne. En mai, le patron de cette division prometteuse des paiements, Caesar Sengupta, a quitté l’entreprise, emmenant avec lui de nombreux cadres impliqués dans le projet. Il a immédiatement fondé la société Arbo Works, supposée « repenser l’industrie financière ». Et d’envoyer le message que cette révolution annoncée ne passera pas par Google.

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Microsoft, Google, Cisco et Dell s’associent pour lutter contre l’Israélien NSO

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Le logo de l’entreprise israélienne NSO Group sur un bâtiment où elle avait des bureaux, à Herzliya, jusqu’en 2016. (AP Photo/Daniella Cheslow)

Les géants technologiques Google, Microsoft, Cisco et Dell ont rejoint lundi Facebook dans une lutte juridique contre une entreprise israélienne de logiciels espions, et déposé un rapport devant un tribunal américain accusant le groupe NSO d’avoir une technologie « puissante et dangereuse ».

L’année dernière, WhatsApp et sa société-mère Facebook ont intenté un procès sans précédent contre le groupe NSO, accusant la société de cibler quelque 1 400 utilisateurs de son service de messagerie cryptée avec des logiciels espions très sophistiqués par le biais d’appels manqués. Parmi les comptes qui auraient été ciblés figurent ceux de hauts fonctionnaires, de journalistes et de militants des droits de l’homme du monde entier.

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Immigration : Les employés de Google ne veulent pas travailler pour Trump

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Une pétition a été lancée par des employés de Google pour refuser de fournir des prestations aux services américains de l’immigration, afin de ne pas « faciliter la violation des droits humains ».

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Abus de position dominante : Google condamné à 2,42 Mds € d’amende

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La commission européenne a condamné le moteur de recherche pour avoir favorisé son propre service de comparaison de prix au détriment de ses concurrents.

La commission européenne a condamné Google à une amende de 2,42 milliards d’euros pour abus de position dominante sur le marché des moteurs de recherche.

Il est reproché au géant de Moutain View d’avoir favorisé son propre service de comparaison de prix « Google Shopping ».  Ce qui représente une « violation des règles de l’Union européenne », explique la commission dans un communiqué.

Elle demande à Google de mettre fin à cette pratique dans un délai de 90 jours. Si le groupe ne le fait pas, il sera soumis à des astreintes qui peuvent atteindre 5 % du chiffre d’affaires (CA) moyen réalisé chaque jour dans le monde par Alphabet, maison-mère de Google.

L’amende « tient compte de la durée et de la gravité de l’infraction », rappelle la commission. Son montant est calculé sur la base de la valeur des recettes que Google a réalisé avec son service de comparaison des prix dans 13 pays.

Google devra désormais appliquer aux services de comparaison de prix concurrents les mêmes procédés et les mêmes méthodes de placement et d’affichage sur ses pages de résultats de recherche qu’à son propre service de comparaison de prix.

Le moteur de recherche est également passible d’actions civiles en dommages et intérêts pouvant être lancées devant les juridictions des États membres par toute personne ou entreprise affectée par son comportement anticoncurrentiel.

(tourmag)