Houthis
Huckabee : les États-Unis n’ont pas besoin de l’autorisation d’Israël pour un accord avec les Houthis
L’ambassadeur US en Israël affirme que la situation pourrait changer si un des 700 000 Américains vivant dans le pays était blessé.

L’ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, a déclaré, après s’être entretenu avec le président Donald Trump et le vice-président JD Vance, que la réaction de Washington face aux attaques des Houthis contre Israël dépendra du fait que des citoyens américains soient ou non blessés, selon la chaîne 12.
« Les États-Unis n’ont pas besoin de l’autorisation d’Israël pour conclure un accord empêchant les Houthis de tirer sur nos navires », a affirmé Huckabee dans un extrait d’une interview qui doit être diffusée ce week-end sur la chaîne israélienne.
Ses propos interviennent après l’annonce surprise, cette semaine, d’un accord bilatéral de cessez-le-feu entre les Houthis, soutenus par l’Iran au Yémen, et les États-Unis, à l’issue duquel le groupe terroriste a toutefois juré de poursuivre ses attaques contre Israël.
« Voici ce que je peux vous dire, parce que j’ai eu une conversation avec le président et le vice-président hier soir », a précisé Huckabee.
« 700 000 Américains vivent en Israël. Si les Houthis décident de poursuivre leurs actions contre Israël et qu’ils blessent un Américain, alors cela deviendra notre affaire », a-t-il ajouté.
Invité par la chaîne à préciser si cela signifie que les États-Unis n’interviendraient contre les Houthis que si un citoyen américain était touché, l’ambassadeur a répondu : « il faut déterminer ce qui relève immédiatement de notre responsabilité directe. »
(source: fr.timesofisrael.com)
Yémen : les Houthis revendiquent des attaques en mer Rouge et contre des cibles militaires en Israël

Les rebelles yéménites, solidaires du Hamas palestinien, ont assuré dans un communiqué avoir «mené une opération ciblée contre un navire commercial», et avoir lancé des «drones contre des cibles militaires» dans le sud d’Israël.
Les Houthis, groupe rebelle yéménite soutenu par l’Iran, ont affirmé mardi 26 décembre avoir lancé un missile sur un navire en mer Rouge et mené une attaque de drone en direction d’Israël. De son côté, l’armée américaine a détruit mardi 12 drones et 5 missiles tirés par les Houthis du Yémen, a affirmé le Pentagone.
Les rebelles, qui se disent solidaires du groupe terroriste du Hamas palestinien dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza, ont assuré dans un communiqué avoir «mené une opération ciblée contre un navire commercial» identifié comme étant le MSC UNITED, et avoir lancé des «drones contre des cibles militaires» dans le sud d’Israël. L’armée israélienne a indiqué qu’elle avait intercepté «une cible aérienne hostile» qui se dirigeait vers son territoire.
Depuis le début de la guerre le 7 octobre entre le Hamas et Israël à Gaza, les Houthis ont multiplié les attaques en mer Rouge contre des navires naviguant au large des côtes du Yémen ayant des liens présumés avec Israël, en solidarité avec Gaza. Ces dernières semaines, plusieurs missiles et drones ont été abattus par des navires de guerre américains, français et britanniques qui patrouillent dans la zone.
Explosions entendues
Selon le Pentagone, les Houthis, qui contrôlent des pans entiers du territoire yéménite, dont la capitale Sanaa, ont déjà lancé une centaine d’attaques de drones et de missiles, ciblant en tout 10 navires marchands impliquant plus de 35 pays. Ces attaques, qui menacent de perturber les flux du commerce maritime mondial sur une voie stratégique, ont poussé les États-Unis à mettre en place une force multinationale de protection maritime en mer Rouge.
Plus tôt dans la journée, des explosions ont été entendues et des missiles aperçus à proximité d’un navire en mer Rouge, à proximité de Hodeida, port de l’ouest du Yémen sous contrôle des rebelles, a indiqué l’agence de sécurité maritime britannique UKMTO, sans faire état de victime ou de dégât. Deux autres explosions ont peu avant retenti à proximité d’un autre navire, là encore au large de Hodeida, a dit l’agence maritime britannique, sans faire état de dégâts ou de victime. Le bateau a poursuivi son trajet.
(source: lefigaro.fr)
Mer rouge : la France poussée à la guerre ?
La frégate multimissions «Languedoc», intégrée à un groupe aéronaval américain, a abattu deux drones samedi soir. Quelques heures avant, les rebelles houthis avaient menacé d’attaquer tout navire se dirigeant vers Israël.
Au Yémen, l’alliance stratégique entre Saoudiens et Emiratis montre ses failles
La prise de la ville yéménite d’Aden par des séparatistes soutenus par les Emirats arabes unis au détriment du gouvernement appuyé par Riyad (et dont le président, Abdrabbo Mansour Hadi, vit en exil en Arabie saoudite), témoigne des failles dans la relation entre alliés saoudiens et émiratis.
Riyad et Abou Dhabi ont cherché à faire preuve d’unité face à la crise, mais les combats meurtriers de la semaine dernière entre leurs protégés à Aden, minent le front commun dans la guerre contre les rebelles chiites Houthis, accusés par Washington d’être appuyés par l’Iran. Selon les observateurs, les Emirats arabes unis (EAU) s’intéresseraient principalement au sud du Yémen qu’ils souhaiteraient contrôler tandis que l’Arabie saoudite voudrait maintenir son contrôle sur le nord du pays, à sa frontière.
La prise le 10 août par des séparatistes du palais présidentiel à Aden porte en particulier un nouveau coup à l’Arabie saoudite, qui mène depuis 2015 une intervention armée au Yémen, sans réussir à défaire les Houthis.
Cette bataille d’Aden a opposé des unités loyales au président Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenu à bout de bras par Riyad, à la force appelée «Cordon de sécurité», formée par Abou Dhabi. Tous sont pourtant théoriquement alliés contre les rebelles Houthis, qui contrôlent la capitale Sanaa, au nord.
Objectifs divergents
Les divisions dans le sud du Yémen résultent en partie d’objectifs stratégiques divergents entre Saoudiens et Emiratis. Lire la suite »