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Japon : la nationaliste Sanae Takaichi première femme nommée Première ministre

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Japon : la nationaliste Sanae Takaichi nommée Première ministre La nomination de Sanae Takaichi sera officielle après sa rencontre avec l’empereur Naruhito. Elle devient la première femme à occuper ce poste.

TICAD-9 (Japon) – Ntsay sollicite un partenariat renforcé

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Le Premier ministre a présenté les priorités économiques de Madagascar lors de la TICAD-9. Il a appelé à un approfondissement de la coopération avec le Japon.

Le Premier ministre Christian Nstay représente Madagascar à la TICAD-9.

Une « alliance stratégique ». C’est ainsi que Christian Ntsay a qualifié le partenariat attendu entre Madagascar et le Japon, lors de son intervention à la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-9), organisée hier à Yokohama. Le chef du gouvernement a mis en avant la nécessité de développer des zones industrielles afin de valoriser et transformer localement les ressources minières et agricoles, dans une perspective d’industrialisation et de création d’emplois.

L’énergie a également été au cœur de son discours. Le Premier ministre a plaidé pour des investissements japonais dans les énergies renouvelables et l’interconnexion des réseaux électriques, condition essentielle, selon lui, pour garantir une production fiable et soutenir l’industrialisation.

Le secteur des transports figure aussi parmi les priorités. Christian Ntsay a souligné l’importance de la coopération avec le Japon dans le développement des infrastructures portuaires. L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) accompagne déjà l’extension du port de Toamasina, projet qui vise à tripler sa capacité d’ici 2026 et à positionner Madagascar comme un hub d’entrée sur l’océan Indien.

Le Premier ministre a par ailleurs insisté sur le partage de savoir-faire dans le numérique, l’intelligence artificielle et l’innovation. La formation et l’insertion des jeunes et des femmes doivent, selon lui, être au centre d’une vision de développement inclusif.

« Ce que nous recherchons, c’est un partenariat solide et durable, fondé sur la confiance et les intérêts mutuels », a-t-il déclaré.

Cohérence avec la PGE

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Le Japon vient de donner à l’Ukraine un œil qui voit tout (la guerre) dans le ciel

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Le Japon vient de révolutionner le renseignement sur le champ de bataille ukrainien. En donnant accès à son réseau de satellites SAR de pointe, le Japon donne à l’Ukraine la possibilité de voir à travers les nuages, le camouflage et l’obscurité, à tout moment et en tout lieu. Ces données radar en temps réel sont désormais directement intégrées aux systèmes militaires ukrainiens, rendant la dissimulation russe quasiment impossible. Plus qu’une simple mise à niveau technologique, cela témoigne du soutien stratégique accru du Japon et marque un tournant dans l’indépendance croissante de l’Ukraine vis-à-vis des réseaux de renseignement américains.

Au Japon, Shigeru Ishiba, spécialiste des questions de défense, en passe de devenir premier ministre

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L’ancien ministre de la défense et de l’agriculture a été élu à la tête du Parti libéral-démocrate, parti au pouvoir au Japon. Il va succéder à Fumio Kishida au poste de premier ministre. Il a fait campagne sur la transparence des financements politiques, le renforcement de la défense du Japon et le développement des économies régionales.

Le nouveau chef élu du parti libéral-démocrate (LDP), Shigeru Ishiba, après son élection, à Tokyo, le 27 septembre 2024. KIM KYUNG-HOON / REUTERS

Au Japon, le Parti libéral-démocrate (PLD) a élu, vendredi 27 septembre, Shigeru Ishiba à sa présidence. Compte tenu de l’écrasante majorité détenue par le parti aux deux Chambres du Parlement, ce succès lui offre automatiquement la tête de gouvernement. Son investiture est prévue le 1er octobre. M. Ishiba succède à l’impopulaire Fumio Kishida, en poste depuis 2021 et qui avait choisi de ne pas se représenter à la tête du PLD, parti au pouvoir quasi sans interruption depuis 1955. « Je travaille dans le domaine de la défense depuis longtemps. Je protégerai le pays. Et je protégerai le peuple. Je ne manquerai pas de créer un Japon où chacun pourra connaître le bonheur et la sécurité », a déclaré le vainqueur.

Le parlementaire de Tottori (sud-ouest du Japon), marié et père de deux filles, a été élu parmi neuf candidats, dont Shinjiro Koizumi, le fils de l’ancien premier ministre, Junichiro Koizumi (2001-2006). La victoire s’est jouée au deuxième tour d’un scrutin baptisé « The match » par le PLD et auxquels votaient, par un savant jeu de pondération des voix, 1,1 million d’adhérents et les 368 parlementaires du parti.

Au deuxième tour, Shigeru Ishiba a dominé Sanae Takaichi, par 215 voix contre 194. Vaincue, Mme Takaichi a néanmoins appelé le PLD à « travailler ensemble pour créer un archipel où les gens peuvent vivre en sécurité, bénéficier de la protection sociale, recevoir une éducation de qualité ».

En matière de politique étrangère et de sécurité, M. Ishiba devrait rester sur la même ligne que son prédécesseur et mener une politique marquée par le renforcement de la défense nippone et le rapprochement avec les Etats-Unis et la Corée du Sud. Sur le plan économique, le nouvel élu promet « des politiques de développement régional à grande échelle comme catalyseur économique du Japon ». Un programme très attendu par les Japonais confrontés à une inflation durable à l’origine d’une baisse du salaire réel moyen qui alimente un sentiment d’appauvrissement, exacerbé par l’affaiblissement du yen face au dollar et à l’euro.

Pour le renforcement de la sécurité

Né le 4 février 1957, diplômé de droit à la prestigieuse université Keio et membre de la petite  (…lire la suite)

 

Sous l’autorité de Moscou, navires russes et chinois effectuent des exercices militaires d’ampleur en mer du Japon

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Un navire russe en mer du Japon, le 10 septembre. Russian Defence Ministry / REUTERS

Au total, 400 navires russes, 120 avions et hélicoptères et 90.000 personnes sont mobilisés pour l’exercice nommé «Océan-2024», selon le ministère russe de la Défense.

Des navires de guerre russes et chinois ont débuté mardi des manœuvres dans le nord de la mer du Japon, dans le cadre d’exercices navals russes de grande ampleur que le président Vladimir Poutine a ouverts en dénonçant les «actions agressives» des États-Unis.

Le ministère russe de la Défense n’a pas indiqué combien de ses propres bateaux étaient impliqués mais a précisé que quatre navires de guerre et un navire de ravitaillement chinois s’y trouvaient. Les bâtiments se trouvent dans le golfe de Pierre-le-Grand, près de Vladivostok dans l’Extrême-Orient russe, selon Moscou. Ces manœuvres s’inscrivent dans le cadre du grand exercice «Océan-2024» organisé par la Russie jusqu’au 16 septembre dans les océans Pacifique et Atlantique, ainsi que dans les mers Méditerranée, Caspienne et Baltique, a fait savoir le ministère russe de la Défense.

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Le Japon pose ses jalons pour la reconstruction de l’Ukraine

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Conscient des enjeux économiques de l’après-guerre dans le pays, Tokyo mobilise les grandes entreprises de l’Archipel et annonce une nouvelle enveloppe d’aide de 4,2 milliards d’euros.

Le premier ministre ukrainien Denys Chmyhal rencontre son homologue japonais Fumio Kishida dans le cadre de la Conférence Japon-Ukraine à Tokyo, le 19 février 2024. ISSEI KATO / AFP

Alors que le Congrès américain se déchire sur un nouveau plan de soutien à l’Ukraine et que l’inquiétude plane sur l’appui occidental fourni à Kiev deux ans après le déclenchement de l’invasion russe, le Japon mobilise ses entreprises. Ses règles lui interdisent l’exportation de matériel de guerre létal, mais pas le soutien économique.

Cinquante-six documents ont été signés les 20 et 21 février, en marge de la Conférence de promotion de la croissance économique et de reconstruction de l’Ukraine, une réunion bilatérale organisée par Tokyo au siège du Keidanren, la puissante organisation patronale nippone. Les mesures annoncées incluent un assouplissement des visas pour les ressortissants ukrainiens, l’ouverture à Kiev d’une antenne de l’Organisation du commerce extérieur (JETRO) et une enveloppe de 15,8 milliards de yens (98 millions d’euros) pour l’aide au déminage et aux secteurs de l’énergie et des transports.

La reconstruction de l’Ukraine, estimée par la Banque mondiale à 452,8 milliards d’euros sur dix ans, attire. La contribution japonaise « n’est pas seulement un investissement pour l’avenir de l’Ukraine, mais aussi un investissement pour le Japon et le monde entier », a souligné le premier ministre, Fumio Kishida, qui s’exprimait devant un parterre de représentants des secteurs public et privé.

M. Kishida souhaite voir l’Ukraine « parvenir à un développement économique complet, du secteur primaire au secteur tertiaire, dans l’agriculture, l’industrie manufacturière ou encore les technologies de l’information ». « Nous voulons que vous soyez tous partie prenante du miracle économique ukrainien », a souligné son homologue ukrainien, Denys Chmyhal, qui était accompagné d’une centaine d’hommes d’affaires.

Nouvelles technologies

La rencontre a suscité une petite mobilisation de mouvements d’extrême gauche, comme le syndicat étudiant Zengakuren, fustigeant une « conférence pour la guerre ». Cette opposition n’a toutefois pas perturbé les débats qui confirment l’engagement du Japon à soutenir l’Ukraine depuis le début du conflit. Outre des sanctions contre la Russie, Tokyo a fourni du matériel militaire non létal, des casques, des gilets pare-balles et une centaine de véhicules. L’Archipel s’est ouvert aux réfugiés ukrainiens en assouplissant les règles du droit d’asile les concernant.

Japon : l’âge de la majorité sexuelle relevé de 13 à 16 ans

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La session plénière de la Chambre des conseillers lors du vote de la loi, à Tokyo, le 16 juin 2023. KAZUHIRO NOGI / AFP

Le Parlement japonais a approuvé ce vendredi 16 juin le relèvement à 16 ans de l’âge de la majorité sexuelle dans le pays, qui était l’un des plus bas au monde (13 ans), dans le cadre d’une réforme législative contre les agressions sexuelles.

La réforme, clarifiant par ailleurs les prérequis nécessaires aux poursuites judiciaires pour viol et criminalisant le voyeurisme, a été approuvée à l’unanimité par la Chambre haute.

Le même âge depuis 1907

L’âge minimum du consentement – en dessous duquel toute activité sexuelle est considérée comme un viol – est de 16 ans au Royaume-Uni ou en Corée du Sud, 15 ans en France ou encore 14 en Allemagne et en Chine. L’âge de la majorité sexuelle au Japon, lui, n’avait jamais été modifié depuis son introduction dans la loi en 1907. Toutefois dans la pratique, des ordonnances départementales interdisant les actes «obscènes» avec des mineurs sont parfois considérés comme portant de fait l’âge du consentement sexuel à 18 ans dans de nombreuses parties du pays.

Selon la nouvelle législation, les relations sexuelles entre deux adolescents de plus de 13 ans ne seront pas sanctionnées s’il n’y a pas plus de cinq ans d’écart entre les deux partenaires. Le Japon avait amendé sa législation contre les violences sexuelles en 2017, une première depuis plus d’un siècle, mais pour beaucoup, cette réforme n’était pas allée assez loin. En 2019, une série d’acquittements dans des affaires de viol avaient entraîné des manifestations à travers le pays.

La réforme approuvée ce vendredi contient également une nouvelle infraction sanctionnant les personnes utilisant l’intimidation, la séduction ou l’argent pour contraindre des mineurs de moins de 16 ans à les rencontrer à des fins sexuelles. Ces faits seront passibles d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à un an ou d’une amende de 500.000 yens (3250 euros). L’un des points les plus critiqués dans la législation sur le viol au Japon jusqu’à présent est le fait que les procureurs doivent prouver que les accusés ont eu recours à «la violence et à l’intimidation». Les détracteurs de ces conditions étriquées font valoir que les victimes se retrouvent souvent blâmées pour ne pas avoir suffisamment résisté, et soulignent que des personnes agressées peuvent se figer ou se soumettre lors d’un viol de peur de subir des blessures supplémentaires.

(source: lefigaro.fr)

 

La Corée du Nord tire plus de 10 missiles, le Sud dénonce une «invasion territoriale» et riposte

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Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a convoqué une réunion du Conseil national de sécurité.

«La Corée du Nord a tiré un missile balistique non identifié en direction de la mer de l’Est», a indiqué l’état-major interarmées sud-coréen dans un communiqué. JUNG YEON-JE / AFP

La Corée du Nord a tiré mercredi 2 novembre au moins 10 missiles de types variés, dont l’un tombant près des eaux territoriales sud-coréennes, et ce pour «la première fois», selon l’armée de Séoul, occasionnant une rare alerte au raid aérien sur une île sud-coréenne. «(Ce) lancement de missile nord-coréen est très inhabituel et inacceptable, étant donné qu’il est tombé près des eaux territoriales sud-coréennes au sud de la Ligne de limite du Nord pour la première fois» depuis que la péninsule se trouve divisée, a expliqué Kang Shin-chul, directeur des opérations pour l’état-major interarmées aux journalistes. L’un des missiles a atterri dans des eaux situées à seulement 57 kilomètres (35 miles) à l’est du continent sud-coréen, a indiqué l’armée sud-coréenne.

Une alerte au raid aérien diffusée par les autorités sur la télévision nationale a demandé aux habitants de l’île d’Ulleungdo «d’évacuer vers l’abri souterrain le plus proche», a indiqué l’état-major interarmées. «Nous déclarons que notre armée répondra de manière décisive à cela», a-t-il ajouté. Le tir du missile balistique nord-coréen qui a franchi la frontière maritime disputée et est tombé près des eaux sud-coréennes constitue «de fait une invasion territoriale», a affirmé mercredi le président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Ce dernier a convoqué une réunion du Conseil national de sécurité au sujet de ce lancement, qui, selon les analystes, est l’un des plus «agressifs et menaçants» depuis plusieurs années. L’armée sud-coréenne a affirmé avoir tiré trois missiles air-sol de précision en réponse. Ceux-ci ont été tirés dans les eaux «près de la Ligne de limite du Nord à une distance correspondant à la zone où le missile nord-coréen a frappé», a-t-elle déclaré dans un communiqué, ajoutant que ce geste montre que Séoul répondrait «sévèrement à toute provocation».

«Augmentation des tensions dans la péninsule coréenne»

Le Japon a également confirmé le lancement de missiles balistiques nord-coréens présumés, les garde-côtes recommandant aux navires de faire attention. Le premier ministre japonais Fumio Kishida a déclaré aux journalistes vouloir «tenir une réunion sur la sécurité nationale dès que possible» en raison de «l’augmentation des tensions dans la péninsule coréenne».

Séoul et Washington organisent actuellement le plus grand exercice aérien conjoint de leur histoire, baptisé «Tempête vigilante» (Vigilant Storm), auquel participent des centaines d’avions de guerre des deux armées. Pak Jong Chon, maréchal nord-coréen et secrétaire du Parti des travailleurs au pouvoir, a déclaré ces exercices agressifs, selon un rapport publié mercredi par la presse officielle nord-coréenne. «Si les États-Unis et la Corée du Sud tentent d’utiliser leurs forces armées contre la (République populaire démocratique de Corée) sans crainte, les moyens spéciaux des forces armées de la RPDC accompliront leur mission stratégique sans délai», a-t-il déclaré. «Les États-Unis et la Corée du Sud devront faire face à une terrible affaire et payer le prix le plus horrible de l’histoire», a ajouté Pak.

Vendredi dernier, l’armée sud-coréenne avait indiqué que Pyongyang a tiré deux missiles balistiques de courte portée.

(source: lefigaro.fr)

TICAD : Le Japon octroie une aide de 30 milliards $ à l´Afrique

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Ceci au cours des 3 prochaines années,  dans le cadre de la 8ème Edition de la TICAD organisé par le Japon en Tunisie.

Kishida vows $30 billion over next three years for Africa as China and Russia loom

The PM stressed that Japan will grow together with Africa, differentiating Tokyo’s approach from that of Beijing, which critics say has been burdening poor nations with infrastructure debt.

Shinzo Abe, ancien premier ministre japonais, est mort après avoir été blessé par balle

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L’ex-dirigeant, âgé de 67 ans, participait à un meeting politique dans la région de Nara lorsque des coups de feu ont retenti. « C’est un acte barbare en pleine campagne électorale », a réagi l’actuel premier ministre, Fumio Kishida.

Shinzo Abe, le 25 septembre 2017, lors d’une conférence de presse à Tokyo. SHIZUO KAMBAYASHI / AP

L’ancien premier ministre japonais Shinzo Abe est mort à 67 ans, vendredi 8 juillet, après avoir été blessé par balle lors d’un rassemblement électoral à Nara. « Je ne trouve pas de mots. Je présente mes sincères condoléances et prie pour que son âme repose en paix », a déclaré le premier ministre japonais, Fumio Kishida, très ému, aux journalistes.

« C’est un acte barbare en pleine campagne électorale [des élections sénatoriales de dimanche], qui est la base de la démocratie, et c’est absolument impardonnable », avait dénoncé un peu plus tôt M. Kishida lors d’un point presse, avant que le décès de M. Abe ne soit confirmé. Visiblement très ému, M. Kishida avait dit « prier » pour la survie de M. Abe, son ancien mentor politique, dont il a été ministre des affaires étrangères de 2012 à 2017.

Les préparatifs électoraux se poursuivront, a précisé M. Kishida, car « nous devons absolument défendre les élections libres et équitables, qui sont le fondement de la démocratie » et « nous ne céderons jamais à la violence », a-t-il déclaré.

L’ancien dirigeant est mort à l’hôpital où il avait été transporté à la mi-journée (heure de Tokyo). « Il était en état d’arrêt cardio-respiratoire à son arrivée. [Les médecins ont] tenté de le réanimer. Cependant, il est malheureusement mort à 17 h 03 » (10 h 03 à Paris), a déclaré Hidetada Fukushima, professeur de médecine d’urgence à l’hôpital de l’université médicale de Nara, situé à Kashihara, une ville voisine. M. Abe a été atteint de deux balles au cou, a précisé ce médecin.

Peu avant l’annonce de sa mort, l’actuel premier ministre avait décrit M. Abe dans « un état très grave ». Un peu plus tôt, des médias locaux croyaient savoir qu’il ne présentait aucun signe de vie.

Que s’est-il passé ?

« On a tiré sur l’ancien premier ministre vers 11 h 30 [4 h 30, heure de Paris] à Nara. Un homme suspecté d’être le tireur a été interpellé. L’état de santé de M. Abe est actuellement inconnu », a fait savoir le secrétaire général du gouvernement, Hirokazu Matsuno, à la presse tôt vendredi matin.

L’ancien chef de l’exécutif prononçait un discours lors d’un rassemblement de campagne en vue des élections sénatoriales de dimanche, lorsque des coups de feu ont été entendus, ont expliqué NHK et l’agence de presse Kyodo. « Un homme est arrivé par-derrière », a déclaré à NHK une jeune femme présente sur les lieux.

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