Joe Biden

États-Unis : Joe Biden présente des excuses historiques pour les atrocités commises dans les pensionnats pour amérindiens

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Le président américain s’est excusé «formellement» pour les maltraitances infligées aux enfants amérindiens placés dans des pensionnats pendant plus d’un siècle dans le but d’effacer leur culture (misy hitovizana tamin’ny nataon’ny fanjanajantany teto Madagasikara).

«Un pêché qui entache notre âme»: le président américain Joe Biden a présenté vendredi des excuses historiques aux peuples amérindiens, dont les enfants ont été arrachés à leur famille durant plus d’un siècle par l’État pour les placer dans des pensionnats où ils étaient maltraités, dans un but d’assimilation forcée. L’objectif de ces pensionnats était d’effacer la culture, la langue et l’identité des Amérindiens. Beaucoup d’enfants y ont subi des violences physiques, psychologiques ou sexuelles, selon un récent rapport gouvernemental. «Je m’excuse formellement, en tant que président des États-Unis, pour ce que nous avons fait», a déclaré Joe Biden depuis la réserve amérindienne de Gila River, en Arizona, après avoir fait observer un moment de silence pour honorer «les personnes perdues et les générations vivant avec ce traumatisme».

Ces pensionnats ont existé entre le début du XIXe siècle et les années 1970. Selon le rapport gouvernemental, au moins 973 enfants sont décédés dans ces structures. «Les enfants arrivaient à l’école, étaient déshabillés, leurs cheveux qu’on disait sacrés leur étaient coupés. Leurs noms étaient littéralement effacés, remplacés par un numéro ou un nom anglais», a énuméré le président américain. Certains étaient «contraints à des travaux forcés, certains adoptés sans le consentement de leurs parents biologiques, d’autres laissés pour morts et enterrés dans des tombes anonymes», a-t-il ajouté dans un discours passionné. Il s’agit «de l’un des chapitres les plus horribles de l’histoire américaine», a martelé Joe Biden. «La douleur causée sera toujours une marque de honte importante, une tâche dans l’histoire américaine.» Lire la suite »

Le dernier discours de Joe Biden à l’ONU (Septembre 2024)

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Le président américain Joe Biden a prononcé son dernier discours devant l’Assemblée générale des Nations unies ce mardi. « Nous sommes à présent à un tournant de l’histoire, les décisions que nous prenons détermineront notre avenir pour des décennies », a déclaré le président américain.

Etats-Unis : la Chambre des représentants ouvre formellement une enquête en destitution contre Joe Biden

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Si la procédure n’a quasiment aucune chance d’aboutir, elle pourrait fragiliser le président dans la course à sa réélection, avant le scrutin de novembre 2024.

Le président américain, Joe Biden, et son fils, Hunter, à Syracuse (Etat de New York), le 4 février 2023. ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AF

Le Chambre des représentants américaine a approuvé, mercredi 13 décembre, l’ouverture formelle d’une enquête en destitution de Joe Biden, motivée par les affaires controversées du fils du président à l’étranger, mais jugée complètement infondée par les démocrates. Cette procédure n’a quasiment aucune chance d’aboutir mais pourrait se transformer en casse-tête pour la Maison Blanche avant la présidentielle de novembre 2024, à laquelle Joe Biden est candidat.

Les républicains « choisissent de perdre leur temps avec une combine politique sans fondement », a réagi mercredi le président américain. « Au lieu de travailler à rendre meilleure la vie des Américains, leur priorité est de m’attaquer avec des mensonges », a déclaré le démocrate dans un communiqué.

Le camp républicain, majoritaire à la Chambre des représentants depuis janvier, accuse le dirigeant démocrate d’avoir usé de son influence lorsqu’il était vice-président de Barack Obama (2009-2017) pour permettre à son fils de faire des affaires douteuses en Chine et en Ukraine. « Joe Biden a menti de façon répétée au peuple américain », a accusé le chef de la commission d’enquête de la Chambre, James Comer, dans l’hémicycle.

Le président, son fils et les démocrates nient ces accusations en bloc. « Mon père n’a jamais été impliqué financièrement dans mes affaires », a balayé Hunter Biden, devenu une cible privilégiée de la droite, lors d’une rare conférence de presse mercredi. Le quinquagénaire, au passé marqué par les addictions et inculpé dans deux dossiers par la justice, a reconnu avoir fait « des erreurs » dans sa vie. Mais il a accusé « les trumpistes » d’avoir tenté de le « déshumaniser » pour « nuire » à son père. Il a refusé pour cette raison de participer à une audition à huis clos organisée par les républicains, qui l’avaient assigné à comparaître au Capitole mercredi. Le président a toujours soutenu publiquement Hunter Biden, répétant souvent être « fier » de lui.

Une enquête déjà ouverte cet été

Une enquête en destitution, réclamée de longue date par les élus proches de Donald Trump, avait déjà été ouverte contre Joe Biden cet été. Une première audition parlementaire avait même été organisée fin septembre, lors de laquelle les experts interrogés s’étaient accordés à dire que rien ne permettait pour l’heure de justifier une mise en accusation du président Biden. « Il n’y a aucune preuve que le président Biden ait commis un quelconque acte répréhensible », a renchéri mercredi le chef démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries.

Les républicains estiment toutefois que l’ouverture formelle de l’enquête, adoptée par leurs seules voix, leur offrira des pouvoirs supplémentaires et donc de nouvelles possibilités d’incriminer le dirigeant démocrate. « Le moment est venu d’apporter des réponses au peuple américain », a lancé mercredi le président de la Chambre, le républicain Mike Johnson, à l’issue du vote, assurant ne pas prendre cette enquête « à la légère ».

La Constitution américaine prévoit que le Congrès puisse destituer le président en cas de « trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs », et la procédure se déroule en deux étapes. Après avoir mené son enquête, la Chambre des représentants vote, à une majorité simple, des articles de mise en accusation détaillant les faits reprochés au président : c’est ce qui s’appelle impeachment en anglais. Si la mise en accusation venait à être votée, le Sénat, chambre haute du Congrès, ferait alors le procès du président. Il serait toutefois très probablement acquitté, le parti de Joe Biden étant majoritaire dans cette chambre.

Jamais un président n’a été destitué dans l’histoire américaine. Trois ont été mis en accusation : Andrew Johnson en 1868, Bill Clinton en 1998 et Donald Trump en 2019 et en 2021. Mais tous ont été finalement acquittés. Richard Nixon a préféré démissionner en 1974 pour éviter une destitution certaine par le Congrès en raison du scandale du Watergate

(source; lemonde.fr)

Aux États-Unis , Biden « surpris » des documents secrets retrouvés dans son ancien bureau

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L’ancien vice-président de Barack Obama entre 2009 et 2017 affirme ne pas savoir ce qui se trouve à l’intérieur de ces documents oubliés et retrouvés un peu par hasard. Ils ont depuis été rendus aux Archives américaines.

L’ancien vice-président de Barack Obama entre 2009 et 2017 affirme ne pas savoir ce qui se trouve à l’intérieur de ces documents oubliés et retrouvés un peu par hasard. Ils ont depuis été rendus aux Archives américaines.

ÉTATS-UNIS – Un nettoyage de routine à l’origine de la découverte de documents classés confidentiels. Le président des États-Unis Joe Biden a déclaré ce mardi 10 janvier qu’il ignorait tout du contenu des documents confidentiels datant de sa vice-présidence sous Barack Obama et retrouvés dans l’un des bureaux qu’il a parfois utilisés comme lieux de travail.

« On m’a prévenu de cette découverte et j’ai été surpris d’apprendre que des documents en rapport avec le gouvernement avaient été emmenés dans ce bureau. Mais je ne sais pas ce qu’il y a dans les documents », a déclaré le président américain à la presse en marge d’un sommet avec le président mexicain et le Premier ministre du Canada à Mexico.

Ce « petit nombre de documents classés confidentiels » ont été retrouvés dans un « placard fermé à clé » au Penn Biden Center, un cercle de réflexion lié à l’université de Pennsylvanie, avait précisé dès lundi le conseiller juridique du président, Richard Sauber.

« Les documents n’avaient pas fait l’objet d’une quelconque requête ou demande antérieure » et, depuis leur remise aux Archives, les avocats de Joe Biden ont continué de coopérer afin de « s’assurer que les Archives soient bien en possession de toute archive de l’administration Obama-Biden », a-t-il ajouté.

Trump veut une perquisition de la Maison Blanche

Les documents ont été retrouvés « quand mes avocats ont nettoyé mon bureau à l’université de Pennsylvanie », a encore détaillé Joe Biden. Dès que les avocats ont constaté que certains étaient confidentiels, « ils ont fait ce qu’ils avaient à faire, ils ont appelé les archives » pour les leur remettre, selon le président.

Ses avocats « coopéreront pleinement » à l’examen de ces documents, a-t-il assuré, espérant que cet examen se termine « bientôt ».

En août, le FBI avait mené une spectaculaire perquisition de la résidence de Donald Trump en Floride afin de recouvrer des milliers de documents, y compris une centaine classés secret-défense, emportés par l’ex-président après son départ de la Maison Blanche et qu’il avait jusque-là refusé de restituer aux Archives.

Selon des informations de presse, ces documents confidentiels saisis à son club de Mar-a-Lago contenaient notamment des informations sensibles sur la Chine et l’Iran, ainsi que des secrets nucléaires. « Quand est-ce que le FBI va perquisitionner les nombreuses résidences de Joe Biden, voire même la Maison Blanche ? », s’est tout de même permis de réagir l’ancien président Donald Trump dans un communiqué.

(source: huffingtonpost.fr)

While meeting with Mexican President Andres Manuel Lopez Obrador and Canadian Prime Minister Justin Trudeau, President Joe Biden explained what happened with the classified documents found in his private office from his time as Vice President and said he is cooperating with the review by the DOJ. #CNN #News

A united front from Biden and Macron

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President Emmanuel Macron of France and President Biden at the White House.Doug Mills/The New York Times

 

On a state visit from Emmanuel Macron, the French leader, President Biden said he would talk to Vladimir Putin, Russia’s president, but only in consultation with NATO allies and only if Putin indicated he was “looking for a way to end the war.” It was a significant show of trans-Atlantic unity.

Macron said that France would increase its military support for Ukraine and “will never urge Ukrainians to make a compromise that will not be acceptable for them.” In effect, the two leaders met each other halfway, with Biden showing more openness to a negotiated settlement and Macron showing more unequivocal support for the Ukrainian cause.

French officials said that during their meeting, the two leaders agreed that more Ukrainian battlefield gains would constitute important leverage in any talks with Moscow. In practice, negotiation seems unlikely at a time when Putin has nothing he can call victory, and Ukraine has military momentum.

Tone: The pair, oozing camaraderie, referred to each other as “my friend,” “Emmanuel” and “Dear Joe” throughout the day.

Menu: The dinner, with more than 300 guests, included butter-poached Maine lobster, followed by beef with shallot marmalade and triple-cooked butter potatoes — as well as a course of American cheeses.

(source: newyorktimes.com)


La deuxième journée de visite d’État du président français à Washington s’est conclue jeudi soir par un dîner de gala en grande pompe. Emmanuel Macron a célébré « l’amitié » entre les États-Unis et la France avant de déguster un menu offert par le couple Biden en présence de quelque 350 convives. Vendredi, le chef de l’État français s’envolera pour la Louisiane pour mettre la francophonie à l’honneur.

 

Le Sénat américain adopte un plan de 430 milliards de dollars pour le climat et la santé

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Cette enveloppe comprend le plus grand investissement jamais engagé aux États-Unis pour le climat avec l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% d’ici à 2030.

Après 18 mois de négociations et une nuit marathon de débats, le Sénat américain a adopté dimanche le grand plan de Joe Biden sur le climat et la santé, offrant une victoire d’étape significative au président, à moins de 100 jours d’élections cruciales.

Par leurs seules voix, les démocrates ont approuvé ce plan de plus de 430 milliards de dollars, qui retournera la semaine prochaine à la Chambre des représentants pour un vote final, avant d’être promulgué par Joe Biden. Tous les sénateurs républicains ont voté contre le texte, baptisé «Inflation Reduction Act», et qu’ils accusent au contraire de générer des dépenses publiques inutiles.

«La route a été longue, difficile et sinueuse», a souligné le chef des démocrates au Sénat Chuck Schumer, juste avant le vote, accueilli par un tonnerre d’applaudissements dans son camp. «Il a fallu faire de nombreux compromis. Faire des choses importantes en exige presque toujours», a quant à lui déclaré Joe Biden dans un communiqué, saluant le passage du projet de loi au Sénat et exhortant la Chambre des représentants à adopter le texte sans attendre.

370 milliards de dollars

Fruit de difficiles compromis avec l’aile droite du parti démocrate, cette enveloppe comprend le plus grand investissement jamais engagé aux États-Unis pour le climat : 370 milliards de dollars pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% d’ici à 2030. Avec cette réforme, un Américain recevrait jusqu’à 7500 dollars en crédits d’impôts pour l’achat d’une voiture électrique. L’installation de panneaux solaires sur son toit serait prise en charge à 30%.

Cette enveloppe doit aussi permettre de renforcer la résilience des forêts face aux incendies monstres qui ravagent l’Ouest américain et dont la multiplication a été directement attribuée au réchauffement de la planète. Plusieurs milliards de dollars de crédits d’impôts seront également proposés aux industries les plus polluantes afin de les assister dans leur transition énergétique, une mesure vivement critiquée par l’aile gauche du parti, qui a dû se ranger derrière ce texte, faute d’être parvenue à un accord plus ambitieux après de longs mois de tractations.

Arrivé au pouvoir avec d’immenses ambitions de réformes, Joe Biden les a vues être enterrées, ressuscitées, puis enterrées à nouveau par un sénateur très modéré de son camp, Joe Manchin. Au vu de la très fine majorité démocrate au Sénat, l’élu de Virginie-Occidentale possède virtuellement un droit de veto sur ses projets.

Fin juillet, le chef des démocrates au Sénat Chuck Schumer a finalement réussi à arracher un compromis à Joe Manchin, connu pour ses mines à charbon. Samedi, les sénateurs ont enfin commencé à débattre du texte dans l’hémicycle.

«Vote-a-rama»

Dans la soirée, les élus sont entrés dans une procédure-marathon baptisée «vote-a-rama», lors de laquelle ils peuvent proposer des dizaines d’amendements et exiger un vote sur chacun. L’occasion pour l’opposition républicaine, qui juge le plan Biden trop coûteux et l’aile gauche démocrate, qui le voudrait plus ambitieux, de présenter leurs doléances. Influent sénateur de gauche, Bernie Sanders a proposé au cours de la nuit plusieurs amendements censés renforcer le volet social du texte, qui au cours des derniers mois, a été considérablement rogné.

Dans l’état, le texte prévoit 64 milliards de dollars d’investissements dans la santé et la baisse progressive du prix de certains médicaments, qui peuvent être jusqu’à dix fois plus chers que dans d’autres pays riches. Mais les progressistes ont dû abandonner leurs ambitions de maternelles et universités publiques gratuites et de meilleurs soins pour les personnes âgées.

«Des millions de retraités vont continuer à avoir des dents pourries et à ne pas recevoir les prothèses dentaires, auditives ou les lunettes qu’ils méritent», a critiqué M. Sanders depuis l’hémicycle. «Ce projet de loi ne fait rien pour résoudre ce problème», a assuré l’ancien candidat à la présidentielle. Mais le camp démocrate, soucieux de mettre en œuvre ce plan avant les périlleuses élections législatives de novembre, a fait bloc et rejeté toute modification du texte. Lire la suite »

Joe Biden dénonce le « poison » du suprémacisme blanc après la tuerie raciste à Buffalo

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Joe Biden s’est déplacé mardi 17 mai à Buffalo avec son épouse, Jill. Il a dénoncé la tuerie – qu’il qualifie de « terrorisme » – perpétrée samedi dernier dans cette ville de l’Etat de New-York, et a rendu hommage aux victimes. L’auteur présumé, un suprémaciste blanc de 18 ans, armé d’un fusil automatique, a tué 10 personnes et fait 3 blessés dans un supermarché Tops, situé dans un quartier afro américain. Dans un manifeste, le tueur se réclame de la théorie complotiste du « grand remplacement ».

Tuerie à Buffalo : suprémacisme blanc, la menace

 

États-Unis/Chine : l’autre guerre froide ?

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États-Unis/Chine : l’autre guerre froide ? Le dessous des cartes fait un état des lieux de la compétition sino-américaine.

Depuis 2021, Joe Biden et Xi Jinping se font face. La Chine affiche désormais son ambition de prendre la première place dans tous les domaines – économique, militaire, diplomatique, culturel et politique.

« Le dessous des cartes » propose un état des lieux de cette compétition sino-américaine déterminante pour le « monde d’après ». Une confrontation mondiale, avec un centre de gravité clairement identifié dans la zone dite de l’Indo-Pacifique : l’affrontement pourrait-il un jour être militaire, sur la question de Taïwan ?

 

Il n’existe pas de « valeurs communes » entre les Européens et les USA

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Le sommet virtuel organisé, depuis Washington, pour la démocratie est un gigantesque qui-pro-quo. De nombreux commentateurs ont noté qu’il ne vise pas à promouvoir un régime politique, mais à consolider idéologiquement l’alliance militaire derrière les États-Unis ; une évolution qui prépare de nouvelles guerres. Thierry Meyssan montre que, loin d’être hypocrite, Washington est au contraire très clair dans son objectif. Ce sont ses partenaires qui portent la faute en feignant d’ignorer que les mots employés par lui n’ont pas du tout le même sens pour eux.

Réalisée par le sculpteur Auguste Bartholdi, l’architecte Eugène Viollet-le-Duc et l’ingénieur Gustave Eiffel, la statue de la Liberté éclairant le monde fut offerte au Peuple états-unien par le Peuple français pour le centenaire de son Indépendance. Mais les Français et les États-Uniens n’ont pas du tout la même conception de la Liberté.

Le président des États-Unis, Joe Biden, a organisé un sommet virtuel pour la démocratie, les 9 et 10 décembre 2021 [1]. Il n’a échappé à personne que son objectif n’était pas seulement d’améliorer les démocraties, mais aussi et surtout de diviser le monde en deux : d’un côté les « démocraties » qu’il faut soutenir, de l’autre les « régimes autoritaires » qui doivent être combattus. Premiers visés, la Russie et la Chine ont immédiatement mis en cause l’hypocrisie de Washington et exposé leur philosophie de la démocratie [2].

Nous voudrions pour notre part, non pas résumer les critiques russe et chinoise, mais examiner d’un point de vue occidental la crédibilité de la prétention états-unienne d’être le « phare de la démocratie » ; ou en termes bibliques, la « lumière qui brille sur la colline ». La conception russe de la démocratie est exactement la même que celle des autres États d’Europe continentale. Celle de la Chine est très différente. Nous ne la traiterons pas ici.

Notre propos est de monter que, malgré la propagande de l’Otan, il n’y a pas de « valeurs communes » entre les États-Unis et l’Europe continentale. Il s’agit de deux cultures fondamentalement différentes, même si les élites de l’Union européennes ne sont plus culturellement européennes, mais largement « américanisées ».

Les États-Unis ont organisé un Sommet pour la démocratie, non pas pour tous les États, mais uniquement pour leurs alliés obéissants.

Remarques sur la forme

En tout premier lieu, si le but de ce sommet visait à « améliorer les démocraties actuelles », il n’aurait pas été présidé depuis la Maison-Blanche, mais depuis les Nations Unies. Toutes les nations auraient pu y participer, y compris celles qui ne sont manifestement pas des démocraties, mais tentent de le devenir.

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