Joe Biden

Joe Biden appelle les démocraties au sursaut

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Le président américain veut croire à la «résilience» des nations démocratiques. Il les invite à «s’autocorriger» et à «se serrer les coudes» face aux régimes autoritaires rangés derrière la Chine et la Russie.

Joe Biden s’adresse aux représentants de plus de 100 pays lors d’un sommet virtuel sur la démocratie, à la Maison-Blanche (Washington), le 9 décembre. NICHOLAS KAMM/AFP

Joe Biden a sonné l’alarme face à l’érosion des systèmes démocratiques dans le monde. «La démocratie a besoin de champions», a lancé le président américain dans son discours d’ouverture d’un sommet virtuel de deux jours consacré à sa défense. Évoquant les «défis constants et préoccupants pour la démocratie et les droits de l’homme à travers le monde», Biden a appelé les représentants des 111 pays conviés à ce sommet sur écran à «se serrer les coudes». «Non pas pour affirmer que notre démocratie est parfaite ou qu’elle a toutes les réponses», a dit Biden, «mais pour réaffirmer notre engagement commun à l’améliorer», «pour partager des idées et apprendre les uns des autres, et prendre des engagements concrets (…) pour faire reculer l’autoritarisme, lutter contre la corruption et protéger les droits de l’homme partout dans le monde».

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Joe Biden accuse Facebook de désinformation au sujet des vaccins, le réseau social réplique

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Alors que la vaccination contre le Covid-19 marque le pas aux Etats-Unis, et que les contaminations repartent à la hausse, la Maison Blanche pointe du doigt les réseaux sociaux.

Le logo du réseau social Facebook. OLIVIER DOULIERY / AFP

Le ton est monté vendredi 16 juillet entre la Maison Blanche et Facebook à propos de la désinformation liée aux vaccins : Joe Biden a accusé la plate-forme de « tuer des gens », et cette dernière a balayé ces critiques en disant aider « à sauver des vies, un point c’est tout ».

« Ils tuent des gens. La seule pandémie que nous avons touche des personnes qui ne sont pas vaccinées. Ils tuent des gens » : voilà la réponse sans appel qu’a faite le président américain, à qui l’on demandait quel était son message à destination de groupes tels que Facebook, alors qu’il s’apprêtait vendredi à quitter la Maison Blanche pour le week-end.

La réponse du groupe de Mark Zuckerberg ne s’est pas fait attendre, et elle est cinglante : « Les faits montrent que Facebook aide à sauver des vies, un point c’est tout », a assuré le réseau social dans un communiqué. « Nous ne nous laisserons pas distraire par des accusations qui ne reposent pas sur des faits », a répliqué le groupe.

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Avortement et communion: oui des évêques américains à un document pour les politiciens

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Le vote favorable des évêques pour la rédaction d’un texte sur l’Eucharistie, avec une section sur l’importance d’être digne de la recevoir, a été annoncé lors de la session plénière de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB). Plusieurs évêques ont demandé que soient établis des principes permettant de décider s’il faut ou non autoriser les croyants occupant des fonctions publiques et soutenant des lois en faveur de l’avortement et de l’euthanasie à recevoir le sacrement.

Mgr Gomez, président de l’USCCB

168 évêques des États-Unis ont voté en faveur de la rédaction d’une «déclaration formelle sur la signification de l’Eucharistie dans la vie de l’Église», 55 contre, et 6 se sont abstenus. Ce document comprendra dans sa troisième partie une section sur la «consistance eucharistique» pour les politiciens catholiques, puis sur la «dignité» de l’accès à la communion en référence à tous ces croyants, comme le président Joe Biden, qui occupent des fonctions publiques et soutiennent la législation en faveur de l’avortement, de l’euthanasie, des unions homosexuelles. La décision a été annoncée à la fin de la troisième journée de l’Assemblée plénière – qui a débuté le 16 juin en mode en ligne en raison des restrictions liées à la pandémie – diffusée en direct sur le site Web de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis.

Approbation du document en novembre

Le Comité épiscopal de la doctrine, actuellement présidé par Mgr Kevin Rhoades, l’évêque de Fort Wayne-South Bend (Indiana), va maintenant commencer à travailler sur le document en vue de l’assemblée générale en novembre, au cours de laquelle le texte doit être approuvé avec une majorité d’au moins 2/3. Le quorum est largement dépassé avec le vote de ce vendredi. Mgr Rhoades a précisé que les évêques qui ne font pas partie du comité auront la possibilité d’apporter leur contribution et que le projet final fera l’objet d’amendements avant d’être soumis au vote. En outre, a expliqué l’évêque, le document ne mentionnera pas le nom de Biden ou d’autres personnes et se contentera de fournir des lignes directrices plutôt que d’imposer une politique nationale obligatoire.

Le projet « Réveil eucharistique »

Immédiatement après l’annonce, l’évêque Andrew Cozzens de l’archidiocèse de St.Paul, a pris la parole et a présenté le projet de « Réveil eucharistique ». L’initiative, prévue pour un an, s’inspire d’une étude du Pew Research Center qui a montré la mauvaise compréhension du sacrement par de nombreux catholiques, ainsi que l’impact de la pandémie sur la pratique religieuse. «Nous avons besoin d’un renouvellement spirituel de la foi eucharistique dans nos cœurs en tant qu’évêques», a déclaré Mgr Cozzens. «Si nous voulons que notre peuple et nos prêtres savourent le don de l’Eucharistie, nous devons renouveler l’amour de ce don.»

La comparaison entre les évêques

Les deux jours précédents de la plénière ont été marqués par une vive confrontation entre les prélats de l’USCCB, les discussions ayant duré au-delà du temps prévu. Lors de l’examen préliminaire de l’ordre du jour, Mgr Mitchell Rozanski, archevêque de Saint-Louis, a présenté une motion demandant que le vote sur le point concernant la communion soit précédé d’une discussion sans limite de temps, afin que chaque évêque puisse faire entendre sa voix. La motion a également reçu l’avis contraire de plusieurs évêques.

Objections et perplexités

Certains membres de l’USCCB, comme le cardinal de Chicago, Blase Cupich, se sont prononcés contre la proposition d’élaborer un document sur l’Eucharistie, affirmant que l’insistance de certains évêques à le produire immédiatement pourrait se transformer en un «piège»: «Ils veulent que nous publiions des déclarations pour faire quelque chose contre les politiciens qui ont des positions contraires à notre enseignement».

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Israël/Palestine: la solution à deux États, « seule réponse » possible, estime Joe Biden

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Le président américain s’exprimait au lendemain de l’annonce d’un fragile cessez-le-feu à Gaza.

Joe Biden, ici à la Maison Blanche à Washington aux États-Unis, le 21 mai 2021.

ÉTATS-UNIS – Le président américain Joe Biden a affirmé ce vendredi 21 mai que la solution à deux États était “la seule réponse” possible au conflit israélo-palestinien, lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.

“Il n’y a pas de changement dans mon engagement pour la sécurité d’Israël, point à la ligne. Pas de changement du tout”, a assuré Joe Biden, qui s’exprimait à l’occasion de la visite du président sud-coréen.

“Le changement est que nous avons toujours besoin d’une solution à deux États. C’est la seule solution”, a poursuivi le président démocrate, au lendemain de l’annonce d’un fragile cessez-le-feu mettant fin temporairement à onze jours d’affrontements entre l’Etat hébreu et le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.

Le président américain a aussi annoncé son intention de mettre en place une aide financière “majeure” avec l’aide de la communauté internationale pour “reconstruire Gaza” mais “sans donner au Hamas l’opportunité de rebâtir son système d’armement”.

Antony Blinken se rendra au Moyen-Orient “dans les prochains jours”

“J’ai fait savoir aux Israéliens que j’estimais très important qu’ils mettent fin à ces affrontements à Jérusalem entre communautés qui sont le fait d’extrémistes des deux bords”, a par ailleurs ajouté Joe Biden.

Les violences qui ont éclaté dans des villes mixtes en Israël et à Jérusalem-Est sont dues principalement aux menaces d’expulsion de familles palestiniennes au profit de colons juifs.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken se rendra au Moyen-Orient “dans les prochains jours”, a annoncé jeudi le département d’État, après l’annonce du cessez-le-feu.

Malgré la trêve, de nouveaux affrontements ont éclaté ce vendredi entre fidèles palestiniens et policiers israéliens sur l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam, à Jérusalem-Est, secteur palestinien occupé par Israël, faisant une vingtaine de blessés parmi les Palestiniens.

Depuis le 10 mai, les violences ont fait plus de 243 morts côté palestinien, dont 66 enfants, et 12 côté israélien, parmi lesquels un enfant israélien de 6 ans et une adolescente arabe israélienne de 16 ans et son père.

(source: huffingtonpost.fr)

Conflit israélo-palestinien : Israël et le Hamas s’accordent sur un cessez-le-feu

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Sous pression des États-Unis, le cabinet de sécurité présidé par Benyamin Netanyahou a approuvé jeudi soir l’arrêt des frappes contre les positions du Hamas dans la bande de Gaza.

Le cabinet de sécurité israélien a approuvé à l’unanimité jeudi soir «l’initiative égyptienne de cessez-le-feu bilatéral sans condition» dans la bande de Gaza, sous la pression des États-Unis. Le Hamas et le Djihad islamique ont confirmé peu après la fin imminente des hostilités. Celle-ci est intervenue dans la nuit de jeudi à vendredi, à 02 heures locales (01 heure du matin à Paris) après dix jours d’affrontements à distance entre Israël et le Hamas. Dans l’heure précédant l’entrée en vigueur de la trêve, des habitants de la bande de Gaza faisaient toujours état de bombardements et des sirènes d’alarme prévenaient toujours des habitants du sud d’Israël de tirs de roquettes. Mais à l’heure dite, des Palestiniens ont célébré l’événement dans les rues du centre de Gaza, mais aussi de villes de la Cisjordanie occupée, tandis que l’armée israélienne ne faisait mention d’aucune nouvelle alerte à la roquette.

 

Biden prononce un ambitieux discours de réformes devant le Congrès

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À la veille du cap symbolique de ses 100 jours au pouvoir, le locataire de la Maison-Blanche a décliné son «Projet pour les familles américaines», d’un montant total de près de 2000 milliards de dollars.

Biden présente son « plan d’investissement »

«L’Amérique se relève !», a annoncé Joe Biden mercredi 28 avril dans sa première allocution au Congrès depuis le début de sa présidence. À l’approche du 100e jour de son mandat, le président américain a prononcé un discours triomphant, affirmant son optimisme, mais en annonçant aussi de profondes réformes. «Je suis venu vous parler de crises, mais aussi de possibilités», a dit Biden, avant d’énoncer une série de mesures allant bien au-delà de la fin de la pandémie et de la relance économique.

«Je n’ai jamais été aussi confiant et optimiste à propos de l’Amérique», a lancé Biden, dans le même Capitole où avaient fait irruption le 6 janvier des émeutiers pour tenter d’empêcher la certification de son élection, «la plus grave attaque contre notre démocratie depuis la guerre civile». «Nous avons failli plonger dans un abîme d’insurrection et d’autocratie, de pandémie et de douleur, mais nous n’avons pas faibli», a dit le président américain. «Nous travaillons à nouveau. Nous rêvons à nouveau. Nous découvrons à nouveau. Nous sommes à nouveau à la tête du monde entier. Nous nous sommes prouvés les uns aux autres et au monde entier : l’Amérique n’abandonne pas», a-t-il ajouté.

Les travées de la Chambre étaient presque vides, le nombre de représentants et de sénateurs ayant été limité pour cause de pandémie, et l’assistance était toute masquée. Derrière lui se trouvaient la vice-présidente Kamala Harris et la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi. Biden a fait remarquer que c’était la première fois qu’on s’adressait à une vice-présidente : «Aucun président n’a jamais prononcé ces mots depuis ce podium, et il est grand temps».

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Etats-Unis : le Sénat adopte le plan de 1 900 milliards de dollars souhaité par Joe Biden

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Le texte prévoit notamment des chèques de 1 400 dollars pour des millions d’Américains ainsi que 350 milliards de dollars d’aide aux Etats et aux collectivités locales.

Après des heures de débats, de négociations frénétiques et un vote marathon sur de nombreux amendements, le Sénat américain a finalement approuvé, samedi 6 mars, le plan de 1 900 milliards de dollars (1 595 milliards d’euros) souhaité par Joe Biden pour relancer l’économie aux Etats-Unis. Le projet de loi a été adopté grâce aux seules voix des sénateurs démocrates, par 50 votes contre 49.

Le texte doit être débattu la semaine prochaine à la Chambre des représentants, où les démocrates, majoritaires, devraient l’approuver rapidement. Le président démocrate veut le promulguer d’ici au 14 mars, avant la suspension prévue du versement d’allocations-chômage. Il s’agirait du troisième plan d’aides exceptionnelles approuvé par le Congrès pendant la pandémie.

« Nous avons fait un pas de géant » pour venir en aide aux Américains, a déclaré Joe Biden depuis la Maison Blanche, peu après le vote. « Cette loi va accorder plus d’aides à plus de gens que tout ce que le gouvernement fédéral a fait pendant des décennies », a affirmé le chef des démocrates, Chuck Schumer, juste avant le vote final. Jamais auparavant le Congrès n’avait dépensé autant d’argent « de façon aussi incohérente ou après un processus aussi peu rigoureux », a rétorqué le chef de la minorité républicaine, Mitch McConnell.

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Washington remet les houthistes dans le jeu

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L’Administration Biden a fait tomber l’accusation de «terroriste» contre le mouvement rebelle au Yémen.

Des dizaines de milliers de Yéménites ont manifesté, lundi, dans les rues de Sanaa, réclamant au nouveau gouvernement américain de réexaminer le classement des Houthistes comme groupe terroriste. KHALED ABDULLAH/REUTERS

La nouvelle Administration américaine l’avait promis. Elle a tenu parole. Le gouvernement de Joe Biden a suspendu pour un mois ses sanctions visant les transactions avec les rebelles pro-iraniens houthistes, classés comme «terroristes» par l’Administration Trump, dix jours seulement avant son départ des affaires.

Cette mesure avait été dénoncée par les Nations unies et les ONG, qui craignaient qu’elle n’aggrave la «pire crise humanitaire» frappant un pays pauvre, failli, et meurtri par des années de guerres. Le Trésor américain autorise, de nouveau, toutes les transactions avec le groupe rebelle jusqu’au 26 février, mais il ne permet pas de débloquer des fonds déjà gelés avant l’entrée en vigueur de cette sanction.

«C’est un signal positif qui indique que la nouvelle Administration comprend la catastrophe qui s’annonçait si la décision du gouvernement Trump avait été maintenue, déclare au Figaro du Yémen Riona Judge McCormack, de l’ONG Norwegian Refugee Council.

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Biden annonce un plan de relance économique de 1 900 milliards de dollars

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Pour sortir le pays de sa pire crise depuis 1930, le nouveau président élu à dévoilé ce 14 janvier un plan de relance économique d’urgence de 1 900 milliards de dollars, soit 1 563 milliards d’euros. Ce plan sera présenté au Congrès, qui devront se prononcer sur son adoption.

Adewale Adeyemo, le jeune Nigérian devenu secrétaire adjoint au Trésor des Etats-Unis

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(Agence Ecofin) – Dans le prolongement de sa campagne marquée par une importante place accordée à la diversité culturelle, Joe Biden a fait la part belle aux personnalités d’origines diverses, lors de la nomination des premiers membres de son équipe. Le choix le plus marquant du nouveau président américain a été celui de nommer Adewale Adeyemo, un fils d’immigrés nigérians, au poste de secrétaire adjoint au Trésor.

D’après ses propres mots, il a pour ambition de reconstruire l’économie américaine.

Le 1er décembre dernier, les médias du monde entier n’avaient d’yeux que pour « Wally ». Chez les démocrates, c’est le surnom donné à Adewale Adeyemo. Nommé secrétaire adjoint au Trésor, pour une première historique aux Etats-Unis, le jeune homme de 39 ans n’en est pourtant pas à son premier tour sous les projecteurs.

Ayant déjà occupé d’importantes responsabilités sous la présidence Obama, le Nigérian continue une fulgurante ascension débutée dès ses premières années, lorsque ses parents et lui ont décidé de quitter le Nigeria à la recherche d’une vie meilleure.

Le rêve américain des Adeyemo

Lorsque le nouveau président américain Joe Biden a choisi Wally Adeyemo, ses parents se sont-ils sentis récompensés d’avoir choisi l’expatriation, un choix qui ne conduit pas toujours au bonheur espéré ? Il y a certainement eu de la joie et de la fierté, mais ces sentiments ne sont pas inédits pour les Adeyemo, lorsqu’il s’agit de Wally.

C’est un peu pour lui que ses parents ont décidé de quitter le Nigeria, où leurs revenus d’enseignant, pour le père, et d’infirmière, pour la mère, ne garantissaient pas le meilleur avenir pour la famille.

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