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Attaques contre la France, missiles Tomahawk, Charlie Kirk… Ce qu’il faut retenir des déclarations de Vladimir Poutine

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Le président russe s’est longuement exprimé au cours d’un forum de discussions à Sotchi ce jeudi soir. Il y a vanté le rôle de la Russie qui défendrait un «monde multipolaire» face à l’Occident et dit observer «la militarisation de l’Europe» à laquelle il promet une «réponse aux menaces».

Lors d’un forum de discussions depuis Sotchi, dans le sud-ouest de la Russie, Vladimir Poutine s’est exprimé de longues heures, évoquant un large panel de sujets en profondeurs. Le président russe a évoqué la guerre en Ukraine, la situation économique russe, les prises de position de Donald Trump sur Gaza, la mort de Charlie Kirk, mais a aussi donné son avis sur les récents développements de l’actualité mondiale.

Poutine qualifie de «piraterie» l’interception d’un pétrolier par la France, qui vit «une situation de politique intérieure difficile»

Vladimir Poutine a qualifié jeudi de «piraterie» l’interception au large des côtes françaises d’un pétrolier suspecté de faire partie de la flotte fantôme russe, disant ne «pas savoir» si ce navire était lié à la Russie. «C’est de la piraterie. Car (…) le pétrolier a été arraisonné dans les eaux neutres, sans aucun fondement. Visiblement, ils cherchaient quelque chose, des marchandises militaires, des drones, ou des choses comme ça. Mais il n’y a rien de ça là-bas», a-t-il déclaré.

«Le pétrolier était sous le pavillon d’un pays tiers, en effet, avec un équipage international. Honnêtement, je ne sais dans quelle mesure il est lié à la Russie», a-t-il ajouté. Le dirigeant russe a par ailleurs estimé que l’interception de ce navire était une tentative des autorités françaises «de détourner l’attention» de la population alors que le pays est dans «une situation de politique intérieure difficile».

Poutine dit observer «la militarisation de l’Europe» et promet une «réponse aux menaces»

Le Kremlin suit attentivement «la militarisation croissante de l’Europe», promettant une «réponse aux menaces», au moment où les pays européens multiplient les investissements militaires. «La réponse aux menaces sera, pour le moins, très convaincante. Je dis bien la réponse. Nous n’avons nous-même jamais commencé une confrontation militaire», a-t-il assuré. «Toutes les menaces d’une Russie agressive sont des paroles en l’air, mais il ne faut pas nous provoquer.»

«L’Europe est responsable de l’absence de paix sur le sol ukrainien. Elle échouera dans sa recherche d’une défaite stratégique de la Russie», a clamé le président russe. Ce dernier a ensuite accusé les pays occidentaux de «fournir à l’Ukraine renseignements, armes, formation», s’interrogeant sur la nécessité de «prendre des contre-mesures face à la militarisation de l’Europe» et assurant que la Russie «surveille de près les déclarations sur l’armée forte de l’Allemagne».

«Les élites au pouvoir de l’Europe unie continuent d’attiser l’hystérie en disant que “la guerre avec les Russes est pratiquement à notre porte”. Ils répètent ces absurdités, ce mantra, encore et encore… Ils sont soit incroyablement incompétents s’ils y croient vraiment, car il est impossible de croire à ces absurdités, soit ils sont simplement malhonnêtes», a taclé Vladimir Poutine.

La Russie se bat contre «tout le bloc de l’Otan»

Le dirigeant russe a par ailleurs accusé l’Europe d’empêcher un règlement de la guerre en Ukraine et de mener «une escalade permanente» du conflit. Il a estimé que la Russie se battait contre «tout le bloc de l’Otan» en Ukraine et que l’armée russe avançait sur le front. «Le tigre de papier, c’est donc l’Otan?», a-t-il ajouté, en réagissant à cette formule employée récemment par le président américain Donald Trump pour qualifier la puissance militaire russe. «C’est impossible de croire que la Russie pourrait attaquer l’Otan», a-t-il soufflé à son auditoire.

La Finlande et la Suède «ont perdu les avantages de leur statut neutre »  Lire la suite »

Donald Trump veut inclure la Chine de XI Jinping dans le dialogue Russie-Ukraine

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Après un nouvel échange avec Vladimir Poutine, le président américain souhaite désormais inclure cet allié du président russe dans les discussions sur l’avenir de Kiev.

Thomas Peter / Reuters Donald Trump et Xi Jinping lors d’une diner à Pékin en novembre 2017.

INTERNATIONAL – La mainmise du Kremlin. Alors que les relations entre les États-Unis et la Chine ne sont pas vraiment au beau fixe, le président américain Donald Trump a dévoilé ce lundi 26 août qu’après une nouvelle discussion avec son homologue russe Vladimir Poutine, la Chine pourrait elle aussi prendre part au dialogue entre l’Ukraine et la Russie.

Avant cette révélation de taille pour l’avenir des négociations pour la paix en Ukraine, Donald Trump avait donc commencé par répondre à une journaliste qu’il s’était bel et bien entretenu avec le chef du Kremlin depuis le sommet à la Maison Blanche la semaine dernière avec Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens.

« Je crois que nous allons mettre fin à la guerre », a ensuite lâché le chef d’État américain, alors que tous les indicateurs semblent plutôt montrer une situation au point mort entre Kiev et Moscou. Qui n’arrivent absolument pas à s’entendre sur la tenue d’une réunion en tête à tête entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. Même le lieu de cette entrevue entre les deux présidents en guerre semble difficile à établir.

« Ils ne s’aiment pas », a simplement reconnu Donald Trump, interrogé sur les difficultés à organiser une telle rencontre. C’est dans ce contexte flou sur l’avenir du conflit ouvert en février 2022 que Donald Trump a lâché l’information selon laquelle la Chine de Xi Jinping pourrait entrer dans la danse. L’information a été dévoilée par le locataire de la Maison Blanche alors qu’il évoquait un point de sa dernière conversation avec Vladimir Poutine sur leur volonté commune de « dénucléariser ».

Xi Jinping, nouveau négociateur ?

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Guerre en Ukraine : Trump évoque un «échange de territoires», Zelensky promet que les Ukrainiens «n’abandonneront pas leur terre»

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«Toute décision qui serait prise contre nous, toute décision qui serait prise sans l’Ukraine, ce serait des décisions contre la paix», estime le président Ukrainien ce samedi, moins d’une semaine avant une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump.

Donald Trump va rencontrer Vladimir Poutine le 15 août en Alaska, trois ans et demi après le début de la guerre en Ukraine. Le président américain, qui promettait de mettre fin au conflit en «24 heures» une fois de retour à la Maison Blanche, a indiqué vendredi qu’«il y aurait des échanges de territoires au bénéfice de chacun», sans donner de détail. Des propos critiqués ce samedi par Volodymyr Zelensky.

Le président ukrainien a mis en garde contre toute «décision qui serait prise sans l’Ukraine», réaffirmant que les Ukrainiens «n’abandonneront pas leur terre aux occupants».

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L’aveu d’échec de Trump face à Poutine | … Les limites du cavalier seul?

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Selon le WSJ, Donald Trump aurait dit que Vladimir Poutine n’était pas prêt à mettre fin à la guerre parce qu’ »il pense qu’il gagne ». Contactée par le quotidien, la Maison Blanche a simplement renvoyé vers le post de Donald Trump sur Truth Social, dans lequel il qualifiait « le ton et l’esprit de la conversation » d’ »excellents ».

« Le Commerce n’adoucit pas les moeurs! », à ce jour par la « méthode Trump »

En direct, guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky dénonce une « tentative de manipulation », après l’annonce d’une trêve de trois jours par Vladimir Poutine

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Emmanuel Macron s’entretient avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en marge des funérailles du pape François, à Rome, le 26 avril 2025. SERVICE DE PRESSE PRÉSIDENTIEL UKRAINIEN/AFP
  • « Dans les huit à dix jours prochains, nous allons accroître la pression sur la Russie », a affirmé, lundi, Emmanuel Macron, dans un entretien publié par le magazine Paris Match, estimant avoir « convaincu les Américains de la possibilité d’une escalade des menaces, et potentiellement de sanctions » contre Moscou.
  • Le président russe, Vladimir Poutine, a décrété lundi un cessez-le-feu de soixante-douze heures dans le conflit opposant la Russie à l’Ukraine, du 8 au 10 mai, à l’occasion du 80e anniversaire de la fin de la « Grande Guerre patriotique » aux côtés des Alliés face à l’Allemagne nazie en 1945.
  • La Maison Blanche a soutenu, lundi, que Donald Trump souhaitait un cessez-le-feu « permanent » en Ukraine, et pas seulement une trêve temporaire telle que celle annoncée par M. Poutine.
  • L’Ukraine, elle, appelle la Russie à un cessez-le-feu « immédiat » pour « au moins trente jours ». « Si la Russie veut vraiment la paix, elle doit cesser le feu immédiatement », a insisté le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha. « Pourquoi attendre le 8 mai ? », a-t-il interrogé, assurant que « l’Ukraine est prête à soutenir un cessez-le-feu durable et global ». Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a, quant à lui, dénoncé une « tentative de manipulation » de la part de M. Poutine.
  • L’armée ukrainienne tient encore quelques positions dans la région de Koursk, selon DeepState. Les forces ukrainiennes contrôlent trois zones de territoire dans la région russe de Koursk, d’une superficie totale de 29 kilomètres carrés, rapporte le site proche de l’armée ukrainienne.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé, lundi, une « tentative de manipulation », après l’annonce par son homologue russe, Vladimir Poutine, d’un cessez-le-feu en Ukraine entre le 8 et le 10 mai, à l’occasion des célébrations de la victoire soviétique sur l’Allemagne nazie.

« Il y a désormais une nouvelle tentative de manipulation : pour une raison, tout le monde doit attendre le 8 mai et ne cesser le feu qu’ensuite pour garantir le silence » lors de la parade du 9 mai sur la place Rouge à Moscou, a déclaré M. Zelensky dans son adresse quotidienne.

(source: lemonde.fr)

 

Russie: Vladimir Poutine s’exprime sur la proposition de cessez-le-feu en Ukraine

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Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko à Moscou, jeudi 13 mars, le président russe Vladimir Poutine s’est exprimé sur la proposition de cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine. Il a déclaré être « pour » une trêve tout en évoquant des « nuances ». Il a soulevé de nombreuses questions comme le contrôle de la trêve alors que le front s’étire sur 2 000 kilomètres, sur l’évolution de la situation dans la région de Koursk, etc. Il a estimé qu’un règlement du conflit doit tenir compte des « causes profondes » et qu’il allait en discuter avec Washington.

French Senator criticizes Trump

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French politician Claude Malhuret critiqued the United States’ shifting stance on Ukraine and targeted President Donald Trump in his remarks during a general session of the French Senate on Tuesday.

Guerre en Ukraine : Macron réunit les forces politiques françaises face à la « menace existentielle » russe

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Cette décision intervient au moment où Donald Trump et Vladimir Poutine ont engagé des pourparlers visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.

LUDOVIC MARIN / AFP Guerre en Ukraine : Macron va réunir les chefs de partis face à la « menace existentielle » russe

POLITIQUE – Se rassembler face à l’urgence. Emmanuel Macron réunira « dans les jours qui viennent » les forces politiques françaises pour évoquer la guerre en Ukraine et « la menace existentielle » que constitue la Russie pour les Européens. Cette décision intervient au moment ou Donald Trump et Vladimir Poutine ont engagé des discussions visant à mettre fin au conflit qui dure depuis près de trois ans.

Dans une interview donnée à la presse quotidienne régionale ce mardi, Emmanuel Macron a déclaré : « je vais de réunir les groupes parlementaires et les partis (…) pour leur présenter l’état des lieux et les initiatives de la France » concernant la guerre en Ukraine.

Cette rencontre s’effectuera en « format Saint-Denis » a précisé le président de la République, en référence aux échanges qu’il a déjà eu avec ces mêmes participants dans cette ville pour tenter de trouver des consensus sur différents sujets, intérieurs comme internationaux.

Emmanuel Macron a également annoncé qu’une nouvelle réunion « avec plusieurs États européens et non européens » se tiendrait ce mercredi pour évoquer la guerre en Ukraine. Celle-ci fera suite à celle qui s’est tenue à Paris lundi, et qui avait réuni une dizaine de dirigeants de pays-clés européens, de l’Union européenne et de l’Otan.

Pas d’envoi de troupes françaises « belligérantes »

Parmi les solutions pour apporter des garanties de sécurité à Kiev dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec Moscou, il serait possible d’« envoyer des experts voire des troupes en termes limités, hors de toute zone de conflit, pour conforter les Ukrainiens et signer une solidarité. C’est ce à quoi nous réfléchissons avec les Britanniques », a déclaré Emmanuel Macron.

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