Rwanda

Blinken rencontre Kagame pour apaiser les tensions avec la RDC

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Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a rencontré le président rwandais Paul Kagame en marge du Forum économique mondial de Davos. Washington soutiendra la diplomatie régionale pour mettre un terme au conflit dans l’Est de la RDC.

Le plan du Royaume-Uni pour expulser les réfugiés vers le Rwanda jugé illégal par la Cour suprême

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Cette décision sonne le glas dans l’immédiat d’une mesure phare dans la politique de lutte contre l’immigration illégale de Rishi Sunak.

Anadolu Agency via Getty Images Le Boeing 767 qui devait emmener les premiers migrants vers le Rwanda, depuis Amesbury en Angleterre, le 14 juin 2022. Un vol finalement annulé à la dernière minute.

ROYAUME-UNI – C’est un projet hautement controversé du gouvernement britannique. Ce mercredi 15 novembre, la Cour suprême a confirmé l’illégalité de celui-ci, qui consiste à expulser vers le Rwanda les demandeurs d’asile, d’où qu’ils viennent, arrivés illégalement sur le sol britannique.

Les cinq hauts magistrats ont ainsi rejeté l’appel du gouvernement de Rishi Sunak et jugé que c’est à juste titre que la cour d’appel avait conclu que le Rwanda ne pouvait être considéré comme un pays tiers sûr. Kigali a aussitôt « contesté » cette décision.

Celle-ci qui, a insisté le président de la Cour suprême Robert Reed, se fonde sur des raisons légales et aucunement politiques, sonne le glas dans l’immédiat d’une mesure phare dans la politique de lutte contre l’immigration illégale du Premier ministre conservateur.

Ce dernier a dans la foulée annoncé préparer un « nouveau traité » avec le Rwanda après ce rejet. Le dirigeant conservateur, qui s’exprimait devant les députés, s’est également dit prêt à « réexaminer » la participation du Royaume-Uni aux conventions internationales pour pouvoir mettre en œuvre son projet, alors que certains élus de sa majorité réclament un retrait de la Cour européenne des droits de l’Homme.

Lors d’un entretien téléphonique, Rishi Sunak et le président rwandais Paul Kagame « ont réitéré leur ferme engagement à faire fonctionner (leur) partenariat en matière d’immigration et ont convenu de prendre les mesures nécessaires pour s’assurer que cette politique soit solide et légale », a indiqué Downing Street dans un communiqué.

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Visite officielle du Présidenrt Rajoelina au Rwanda

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Tête-à-tête avec Paul Kagamé au Palais d’Etat du Rwanda


Le numéro Un d’Iavoloha a été reçu au Urugwiro village de Kigali. Une heure. C’était la durée du tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat.  » Nous avons échangé pour tracer l’avenir « , a déclaré Andry Rajoelina, tout en faisant savoir qu’il était question du renforcement de la coopération diplomatique, mais surtout économique entre Madagascar et le Rwanda. On peut affirmer que ce déplacement marque un nouveau départ des liens d’amitié solides entre les deux pays.

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Rwanda-Madagascar Business Forum

Au Royaume-Uni, ce projet phare sur l’immigration jugé « illégal » par la justice

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Le gouvernement conservateur de Rishi Sunak avait pour projet d’expulser les immigrés clandestins vers le Rwanda, mais la justice britannique considère que le pays n’est pas suffisamment sûr pour les migrants.

DANIEL LEAL / AFP Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a d’ores et déjà annoncé qu’il allait déposer un recours devant la Cour suprême.

ROYAUME-UNI – La justice britannique a déclaré jeudi 29 juin « illégal » le projet controversé d’expulser vers le Rwanda les migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni, compromettant une mesure phare de l’arsenal anti-immigration du gouvernement conservateur, qui va contester la décision.

La cour d’appel a notamment estimé que le Rwanda ne peut en l’état être considéré comme un « pays tiers sûr » car il existe « un risque réel que les personnes envoyées au Rwanda soient renvoyées dans leur pays d’origine où ils étaient en proie à des persécutions et autres traitements inhumains ».

Toute expulsion vers le Rwanda constituerait ainsi « une violation » de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’Homme, qui dispose que « personne ne peut infliger à quiconque des blessures ou des tortures », a estimé la cour d’appel.

« A moins et jusqu’à ce que les déficiences de son processus d’asile soient corrigées, envoyer des demandeurs d’asile au Rwanda sera illégal », souligne la cour dans un résumé du jugement. Celle-ci a tenu à préciser que sa décision n’implique « aucun point de vue que ce soit sur les mérites politiques » de cette mesure, et que son seul souci est de juger si cette politique est conforme à la loi.

Le Premier ministre Rishi Sunak a d’ores et déjà annoncé que le gouvernement allait déposer un recours devant la Cour suprême pour contester la décision. « Je respecte la cour, mais je suis en désaccord fondamental avec ses conclusions », a déclaré le chef du gouvernement conservateur dans un communiqué. « Le Rwanda est un pays sûr. Nous allons maintenant demander la permission de faire appel de cette décision devant la Cour suprême », a-t-il ajouté.

Kigali conteste la décision de justice

Malgré cette décision, « le Rwanda reste pleinement engagé pour faire que ce partenariat » avec le Royaume-Uni « fonctionne », a déclaré à l’AFP la porte-parole du gouvernement de Kigali, Yolande Makolo. « Si cette décision appartient en dernier ressort à la justice britannique, nous contestons le fait que le Rwanda ne soit pas considéré comme un pays sûr pour les réfugiés et demandeurs d’asile », a-t-elle ajouté. Lire la suite »

Le Rwanda ne peut plus accueillir de réfugiés de RDC, estime Paul Kagame

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Depuis la reprise des violences fin 2021, perpétrés par les milices du M23 dans l’est de la RDC, 72 000 personnes ont franchi la frontière rwandaise.

Le Rwanda ne peut plus accueillir de réfugiés en provenance de République démocratique du Congo (RDC), en proie dans l’est aux violences de groupes armés, a déclaré lundi le président rwandais Paul Kagame, dernier épisode en date des vives tensions entre Kigali et Kinshasa.

Le Rwanda ne peut plus accueillir de réfugiés en provenance de République démocratique du Congo (RDC), en proie aux violences de groupes armés dans l’est du pays, a déclaré, lundi 9 janvier, le président rwandais Paul Kagame. Cette annonce est le dernier épisode en date des vives tensions entre Kigali et Kinshasa.

Dans l’est de la RDC, région instable, riche en ressources minières, les combats entre forces gouvernementales et rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), une ancienne rébellion tutsi, ont exacerbé les tensions avec le Rwanda voisin, que la RDC accuse d’encourager la milice. Kigali nie toute implication.

Ces violences ont poussé de nombreux Congolais à migrer dans les pays voisins, dont le Rwanda. Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (UNHCR), le Rwanda comptait en novembre 2022 quelque 72 000 réfugiés congolais.

« Nous ne pouvons pas continuer d’accueillir des réfugiés » en provenance de RDC, a déclaré Paul Kagame devant le Sénat, poursuivant : « Ce n’est pas le problème du Rwanda. Et nous allons faire en sorte que tout le monde se rende compte que ce n’est pas le problème du Rwanda. » « Je refuse que le Rwanda supporte ce fardeau », a-t-il encore ajouté.

Dans un rapport publié en décembre 2022, des experts mandatés par les Nations unies affirment avoir collecté des « preuves substantielles » démontrant « l’intervention directe des forces de défense rwandaises (RDF) sur le territoire de la RDC », au moins entre novembre 2021 et octobre 2022. L’Union européenne a appelé le Rwanda à « cesser de soutenir le M23 ».

Instrumentaliser le conflit

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Le Rwanda va accueillir des demandeurs d’asile au Royaume-Uni

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© Fournis par Journal de Bangui Le Rwanda va accueillir des demandeurs d’asile au Royaume-Uni

Le Rwanda a signé un accord de plusieurs milliards de francs CFA avec la Grande-Bretagne pour accueillir des migrants de diverses nationalités qui cherchent à entrer au Royaume-Uni, a appris APA jeudi.

C’est un accord initial de 120 millions de livres sterling, soit près de 95 milliards de francs CFA, conclu entre Kigali et Londres. Le gouvernement britannique cherchait depuis des mois des pays tiers pour envoyer les migrants en attendant de traiter leur dossier. Le Rwanda et le Ghana avaient été évoqués, mais Accra a fermement nié en janvier être en discussion avec le Royaume-Uni sur le sujet.

Le Premier ministre Boris Johnson espère en effet dissuader les traversées illégales de la Manche. Il s’engage, dans un premier temps, à financer ce dispositif à hauteur du montant évoqué. « Le Rwanda se réjouit de ce partenariat avec le Royaume-Uni pour accueillir des demandeurs d’asile et des migrants, et leur offrir des voies légales de résidence » dans ce pays d’Afrique australe, a déclaré dans un communiqué le ministre rwandais des Affaires étrangères Vincent Biruta.

Kigali précise que les migrants accueillis seront « intégrés dans les communautés du pays ». « Il s’agit de s’assurer que ces personnes sont protégées, respectées et habilitées à poursuivre leurs propres ambitions et à s’installer de façon permanente au Rwanda si elles le souhaitent », a ajouté M. Biruta. Un des sujets clés du Brexit, la campagne de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, le dirigeant britannique conservateur avait promis de contrôler l’immigration. Le nombre de clandestins traversant la Manche a triplé en 2021. Malgré tout, son projet de durcissement de la politique migratoire a été fortement critiqué par des organisations de défense des droits de l’Homme dénonçant son « inhumanité ».

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Francophonie et Commonwealth : qu’apportent-ils aux pays africains ?

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A l’instar du Cameroun et du Rwanda, le Gabon et le Togo, d’autres pays francophones annoncent leur volonté d’être membres du Commonwealth. Mais qu’apportent ces deux regroupements aux pays membres africains ?

La Francophonie et le Commonwealth sont deux institutions qui regroupent des anciennes colonies françaises ou britanniques.

Qu’est-ce que la francophonie ?

La ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo, nouvellement élue secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), lors du 17e sommet des pays francophones à Erevan, le 12 octobre 2018

La Francophonie, c’est une organisation bâtie autour du français.

La langue commune compte 300 millions de locuteurs, répartis sur les cinq continents selon le dernier rapport en date de l’Observatoire de la langue française, publié en 2018.

Qu’est ce que le Commonwealth ?

La reine Elizabeth II de Grande-Bretagne,chef du Commonwealth, prend la parole lors de l’ouverture officielle de la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM) au palais de Buckingham à Londres, le 19 avril 2018

Le Commonwealth regroupe 54 pays qui totalisent une population de 2,4 milliards de personnes et comprend à la fois des économies avancées et des pays en voie de développement.

Les gouvernements des pays membres ont convenu d’objectifs communs tels que le développement, la démocratie et la paix. des valeurs et principes exprimés dans la Charte du Commonwealth.

Les racines du Commonwealth remontent à l’Empire britannique.

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Le Danemark veut sous-traiter les demandes d’asile au Rwanda

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Le gouvernement social-démocrate danois cherche à décourager l’arrivée de réfugiés en quête de protection, quitte à les orienter vers des pays non-européens, parfois peu réputés pour le respect des droits humains.

Manifestation devant le Parlement danois contre la décision du gouvernement danois de révoquer les visas des Syriens au Danemark, à Copenhague le 21 avril 2021. CHARLOTTE DE LA FUENTE POUR « LE MONDE »

L’extrême droite européenne en rêvait. Les sociaux-démocrates danois sont prêts à l’accomplir. A Copenhague, les députés débattent actuellement d’un projet de loi qui, s’il est adopté – et il devrait l’être sans difficulté – permettra au Danemark de sous-traiter l’accueil des demandeurs d’asile ainsi que la prise en charge des réfugiés à un ou plusieurs pays tiers, aux rangs desquels le Rwanda fait figure de favori.

Déterminée à récupérer les voix des électeurs partis à l’extrême droite, la leader sociale-démocrate Mette Frederiksen en avait fait un engagement de campagne. Au pouvoir depuis 2019, elle n’a eu de cesse depuis de durcir une politique migratoire déjà ultra-restrictive. En 2020, 1 547 personnes ont demandé l’asile au Danemark, le chiffre le plus bas depuis 1992.

Mais pour Mette Frederiksen, c’est encore trop : en janvier, elle a rappelé que son ambition était de « réduire à zéro » le nombre de demandeurs d’asile dans son pays. Selon le projet de loi, les migrants qui arrivent au Danemark seront enregistrés et leurs empreintes digitales contrôlées pour s’assurer qu’ils n’ont pas demandé l’asile ailleurs en Europe. Puis, ils seront mis dans un avion, direction l’Afrique, où un pays tiers prendra le relais.

Le texte précise que « le Danemark n’aura pas à fournir de protection au cas où l’étranger obtiendrait l’asile après la fin du traitement effectif de la demande d’asile dans le pays tiers. En revanche, la protection devra être assurée par le pays tiers concerné. Si l’étranger se voit refuser l’asile, ce sera également le pays tiers en question qui devra prendre en charge l’expulsion de la personne en question ». Le Danemark compte se décharger de toute responsabilité.

Conditions financières

Les personnes très malades pourraient bénéficier d’exemption, s’« il n’y a pas d’accès aux soins de santé nécessaires et adéquats dans le pays tiers ».

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Les conclusions du rapport de la commission sur le Rwanda : « Un ensemble de responsabilités, lourdes et accablantes pour la France »

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« Le Monde » publie de larges extraits du rapport de la commission sur le Rwanda, rendu à Emmanuel Macron vendredi.

DOCUMENT. La commission d’historiens présidée par Vincent Duclert sur le Rwanda, mise en place en 2019 par l’Elysée afin de faire la lumière sur l’attitude de la France lors du génocide des Tutsi en 1994, a remis son rapport à Emmanuel Macron, vendredi 26 mars 2021. « Le Monde », qui a eu accès à l’intégralité du document, en dévoile de larges extraits.

Une interrogation, qui justifie l’entreprise scientifique collective de la commission de recherche et qu’il est nécessaire de rappeler, a ouvert ce rapport. Comment expliquer la contradiction entre les espoirs de démocratisation et de règlement négocié du conflit qui marquent les années 1990-1993 au Rwanda et la catastrophe absolue que représente le génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 ? Lorsqu’en octobre 1990, la France s’engage au Rwanda, elle affiche l’ambition d’œuvrer à la démocratisation du pays, conformément aux orientations dessinées par le président François Mitterrand au sommet franco-africain de La Baule (juin 1990). Elle favorise ensuite la conclusion d’accords de paix entre le gouvernement rwandais et le Front patriotique rwandais (FPR). Le 4 août 1993, sont signés les accords d’Arusha en vertu desquels les casques bleus de l’ONU prennent le relais de la présence militaire française. Quelques mois plus tard, le 7 avril 1994, le Rwanda bascule dans un génocide. Les Tutsi de ce pays sont exterminés, ainsi que les Hutu modérés, ce qui conduit à la disparition de près d’un million de personnes. Cette catastrophe projette sur le continent africain le fait génocidaire. (…)

La crise rwandaise s’achève en désastre pour le Rwanda, en défaite pour la France. La France est-elle pour autant complice du génocide des Tutsi ? Si l’on entend par là une volonté de s’associer à l’entreprise génocidaire, rien dans les archives consultées ne vient le démontrer. La France s’est néanmoins longuement investie au côté d’un régime qui encourageait des massacres racistes. Elle est demeurée aveugle face à la préparation d’un génocide par les éléments les plus radicaux de ce régime. Elle a adopté un schéma binaire opposant d’une part l’ami hutu incarné par le président Habyarimana, et de l’autre l’ennemi qualifié d’« ougando-tutsi » pour désigner le Front patriotique rwandais (FPR). Au moment du génocide, elle a tardé à rompre avec le gouvernement intérimaire qui le réalisait et a continué à placer la menace du FPR au sommet de ses préoccupations. Elle a réagi tardivement avec l’opération « Turquoise », qui a permis de sauver de nombreuses vies mais non celles de la très grande majorité des Tutsi du Rwanda, exterminés dès les premières semaines du génocide.

(… lire l’intégralité dans le Monde)

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Rwanda : la commission Duclert conclut à une faillite militaire et politique de la France de 1990 à 1994

Attentat contre l’avion du président rwandais en 1994 : la justice française confirme le non-lieu

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Cette décision de la cour d’appel de Paris entraîne l’abandon des poursuites contre neuf proches de l’actuel chef de l’Etat, Paul Kagame.

Les restes de l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, abattu le 6 avril 1994 à Kigali. GERARD GAUDIN / AFP

Les chemins qui mènent à la vérité sont parfois aussi longs et sinueux que ceux qui parcourent les vertes collines du Rwanda. Il arrive aussi qu’ils se terminent en cul-de-sac. Après vingt-deux années d’instruction, la justice française a rendu un non-lieu dans l’enquête sur l’attentat perpétré le 6 avril 1994 à Kigali contre le président rwandais Juvénal Habyarimana. Vendredi 3 juillet, les magistrats de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris ont confirmé la décision des juges antiterroristes qui avaient ordonné l’abandon des poursuites contre neuf proches de l’actuel président rwandais, Paul Kagame. L’arrêt de ce délibéré, qui fait une soixantaine de pages, sera rendu lundi.

« Une étape fondamentale s’est achevée et c’est une forme de soulagement, a estimé Léon Lef-Forster, avocat des personnes poursuivies. Je verrai avec mes clients, accusés depuis trop longtemps, si des suites doivent être données à cette affaire pour aboutir enfin à la clarification de la vérité. » Ce dossier a été « une parodie de justice, une véritable mascarade qui n’aurait jamais dû voir le jour » a réagi sur Twitter Johnston Busingye, ministre rwandais de la Justice.

Personne n’ignore les circonstances dans lesquelles est mort Juvénal Habyarimana. Le 6 avril 1994 en fin d’après-midi, le président embarque de Dar es-Salaam, en Tanzanie, où il vient de lever les derniers obstacles nécessaires à un accord de paix dans son pays. A bord de l’avion présidentiel offert par la France ont également pris place Cyprien Ntaryamira, président du Burundi, des ministres et trois membres d’équipage français. Ils n’atterriront jamais à Kigali. Alors que le Falcon immatriculé 9XR-NN est en phase d’approche au-dessus de l’aéroport de la capitale, il est abattu à 20 h 22 par deux missiles tirés du sol. L’attaque ne laisse aucun survivant.

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Génocide rwandais : Kagame réitère ses accusations contre la France

Vingt ans après le génocide de 1994, qui fit près de 800 000 morts en cent jours, Paul Kagame a célébré le « renouveau » de son pays et dénoncé au passage les responsabilités de la France dans la tragédie. « Aucun pays n’est assez puissant – même s’il pense l’être – pour changer les faits » et l’histoire, a déclaré en anglais le président rwandais avant de lancer, en français, « après tout, les faits sont têtus ». Au même moment, la présidence française a souligné que la France « s’associe au peuple rwandais pour honorer la mémoire de toutes les victimes du génocide ». Pourquoi cette sortie de Paul Kagame alors que les relations avec Paris s’étaient apaisées ? Quel fut le rôle de la France durant le génocide ? Où en est la réconciliation aujourd’hui au Rwanda?