TI-IM
Vola sy Fifidianana ary Kolikoly: Tatitry ny Transparency Int/l – Initiative Madagascar
FINANCEMENT POLITIQUE – Transparency International propose des améliorations
Transparency International Initiative Madagascar (TI-MG) présenté les résultats de son évaluation nationale sur l’intégrité du financement politique à Madagascar. Réalisée à partir des données liées aux élections depuis la présidentielle de 2023, cette étude visait à analyser le cadre juridique en vigueur et à identifier des pistes de renforcement.
Selon TI-MG, certaines insuffisances persistent en matière de transparence et de redevabilité dans les mécanismes de financement politique. Parmi les points relevés figurent notamment l’absence de plafonnement des dépenses de campagne, la non-publication des sources de financement et des déséquilibres liés à la neutralité de l’État et à la participation politique des femmes.
L’ONG souligne que ces éléments peuvent nuire à l’équité de la compétition électorale et propose, dans ce contexte, plusieurs recommandations destinées au gouvernement ainsi qu’au Parlement. Elle suggère notamment de renforcer les obligations de transparence, de mieux encadrer les dons privés, et d’envisager la création d’un mécanisme de financement public pour les partis politiques. TI-MG encourage également l’adoption de mesures spécifiques pour favoriser l’engagement politique des femmes, ainsi qu’un renforcement des dispositifs visant à garantir la neutralité de l’État durant les périodes électorales.
Force est toutefois de rappeler que certaines de ces recommandations, telles que la nécessité de plafonner les dépenses électorales, ont déjà été soulevées à maintes reprises par des partis politiques ainsi que par des organisations de la société civile (OSC). Cependant, aucune proposition de loi allant dans ce sens n’a été portée devant le Parlement jusqu’à ce jour.
Même les élus de l’opposition, qui soulignent la nécessité d’apporter cette modification, n’ont effectué aucune démarche dans ce sens durant les sessions parlementaires. Pourtant, ces mêmes recommandations ont déjà été faites par d’autres OSC depuis l’élection présidentielle de 2018, à l’issue de laquelle le financement des campagnes électorales a été sujet de débat.
(source: Tsilaviny Randriamanga – lexpress.mg)
Transparecy International- Initiative Madagascar : « Il faut aussi poursuivre les autres députés trafiquants »

Des honorables qui déshonorent l’Assemblée nationale, la Transparency International Initiative Madagascar souhaite l’application stricte des lois pour tous les députés impliqués dans des affaires qui ternissent l’image de l’Assemblée nationale et qui font honte à la nation.
« Que l’Assemblée nationale ne soit pas un refuge pour les malfaiteurs ». C’est le cri d’alarme de la Transparency International – Initiative Madagascar (TIIM) par rapport aux comportements de certains élus de la Chambre basse mais surtout aux députés qui sont cités, à tort ou à raison, dans des affaires de trafics d’espèces protégées. En effet, hier, après la mise sous mandat de dépôt à Tsiafahy de Roméo Ramanatanana, député élu dans le district de Soavinandriana, et de ses assistants, suite au flagrant délit de trafic de tortues, survenu ce mardi, dans un communiqué, la TIIM interpelle à ce qu’il n’y ait pas d’impunité et que la loi soit appliquée. Elle a ainsi rappelé d’autres affaires impliquant des élus de Tsimbazaza. « Il faut aussi poursuivre les autres députés trafiquants », sous-entend la TIIM.
Usurpation de fonction
Depuis ces derniers temps, des « honorables députés », comme ils aiment bien le rappeler, ont déshonoré l’Assemblée nationale. Transparency International-Initiative Madagascar a notamment soulevé que l’affaire dans laquelle le nom de la députée du deuxième arrondissement, élue sous l’étiquette Isika Rehetra Miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRMAR), Lanto Rakotomavo, est encore en suspension. Au début du mois d’octobre 2022, l’élue était en effet citée dans une affaire de suspicion d’usurpation de fonction afin de donner une autorisation pour le transport de palissandre, qui est interdit par la loi, d’Alaotra vers Antananarivo pour une durée indéterminée. Le passé de cette députée élue sous la couleur orange est d’ailleurs loin d’être vierge. Il y a près de 10 ans de cela, elle a été surprise en train de transporter de l’argent à Namontana, dans la nuit du 8 juin 2015, d’un montant de 200 millions d’ariary. Une affaire qui a très vite été oubliée. Immunité parlementaire.
L’organisation a également déterré l’affaire de l’ancien député Clé Martin, élu dans le district de Vohibato. Celui-ci était impliqué dans une vindicte populaire dans laquelle trois personnes ont perdu la vie la nuit du 27 mai 2023. Bien que l’élu fût cité comme étant le donneur d’ordre, selon les enquêtes menées par TIIM, celui-ci, sous couvert de l’immunité parlementaire, a échappé à la justice. TIIM interpelle ainsi l’institution ainsi que toutes les structures anti-corruption à travailler de concert afin que tous ceux qui sont impliqués dans des affaires de corruption, de malversations ou de trafics de tout genre soient menés devant la justice et qu’il n’y ait pas de deux poids deux mesures pour tous ceux qui commettent des infractions.
(source: Julien R. – Midi M/kara)
Transparency International – TI-MG : Mialisoa Randriamampianina remplace Ketakandriana Rafitoson

Changement à la tête de la direction exécutive pour TI-MG : Mialisoa Randriamampianina remplace à partir du 1er juillet 2024, Ketakandriana Rafitoson qui devient elle-même directrice exécutive du mouvement mondial Publish What You pay. Selon cette dernière, « j’ai démissionné de mon poste de Directrice exécutive de TI Madagascar le 30 janvier dernier et mon préavis se termine aujourd’hui (lire avant-hier). J’ai démissionné parce que je voulais devenir membre de l’association, dans le respect de ses statuts : les membres ne doivent tirer aucun profit de l’association, ils doivent être bénévoles. Et c’est très bien ainsi ! L’engagement pur et désintéressé me parle, c’est pour moi l’ultime preuve du dévouement envers la cause pour laquelle on milite. Mais j’ai aussi démissionné au nom de l’alternance au pouvoir qui doit s’apprendre à tous les niveaux de notre société, y compris au sein de la société civile !! Il faut mettre fin au culte de la personnalité qui fait que quand on pense à tel parti politique, on pense tout de suite à X, quand on pense à telle OSC/ONG, on voit tout de suite Y. La cause et l’engagement doivent l’emporter sur la personne !! Le reste n’est qu’affaire de titres.
Interview de Ketakandriana RAFITOSON
Présidentielle 2023 TI-IM dénonce l’inaction de la communauté internationale
Transparency International- Initiative Madagascar (TI-IM), n’a pas hésité à tacler la communauté internationale dans son communiqué, publié le 25 novembre juste après l’annonce des résultats provisoires du scrutin présidentiel par la CENI et la victoire de Andry Rajoelina au premier tour après des élections contestées sur fonds d’irrégularités
« Un hold-up, pire – un viol électoral, a été orchestré, prémédité et perpétré au vu et au su de tous, mais ceux qui avaient entre leurs mains le pouvoir de l’empêcher et de sauvegarder la dignité du peuple malgache ont choisi la complaisance et la voie de la facilité. », affirme TI-IM.
« La non-ingérence est un prétexte trop facile, à la limite du fallacieux, lorsque le sort de millions de personnes, d’une nation entière, est en jeu. La politesse du langage diplomatique et la satisfaction du service fait – des millions de dollars ou d’euros investis dans un processus capturé d’avance – ont rajouté du lubrifiant à un mécanisme de v(i)ol électoral déjà bien huilé », poursuit Transparency dans son communiqué.
Tout le monde savait que la catastrophe était imminente mais la majorité, même les Evêques de Madagascar, ont choisi de fermer les yeux et de laisser faire. Ceci malgré la violence, les multiples violations des droits humains, la corruption et le misérabilisme qui ont entouré ce processus, regrette cette organisation.
« Combien de manquements et d’imperfections faut-il comptabiliser pour remettre en cause la crédibilité d’une élection ? Quel est le seuil de tolérance envers les irrégularités, le manque d’intégrité et la corruption dénoncés par de nombreux observateurs depuis le début du processus électoral » ?, s’interroge TI-IM.
TI-IM rappelle que des organisations de la société civile ont essayé de faire front, en documentant, analysant et dénonçant les mauvaises pratiques, afin de prévenir la catastrophe mais ceux qui ont essayé de résister, non à des fins partisanes, mais pour essayer de défendre les libertés les plus fondamentales auxquelles les Malgaches ont aussi droit – mais qui sont systématiquement foulées au pied par les détenteurs du pouvoir, – ont été moqués et dénigrés.
Pour TI-IM, les résultats électoraux proclamés samedi dernier ne sont pas simplement ceux des « efforts » déployés par le camp du « vainqueur », mais aussi les résultats d’un manque patent de culture démocratique, de la faiblesse de la conscience civique collective et de la misère (dans tous les sens du terme) ambiante.
asource: madgascar-tribune.com)


