Tsaradia
Air Madagascar sy Tsaradia: mety ho very asa ny 50% n’ireo mpiasa
Manazava Atoa Rabetrano Alain izay Filohan’ny Sendilan’ny Mpiasa Air Madagascar.
Transport aérien – Air Madagascar propose deux vols hebdomadaires vers et de La Réunion A/R à partir de 357 euros avec ses ATR

Antananarivo, 11 Avril, 15h20 – Air Madagascar reprend la desserte La Réunion – Antananarivo à partir du 20 Avril. Elle annonce deux vols hebdomadaires prévus tous les mercredis et samedis. Ces vols, en aller-retour, seront tarifés à partir de 1.587.000 ariary, soit 367 euros au départ d’Antananarivo, et à partir de 409 euros, soit environ 1.750.000 ariary, au départ de La Réunion. La compagnie précise néanmoins qu’il s’agit de tarifs à titre indicatif, et que les frais pourront changer en fonction des sièges disponibles et en fonction du cours de change.

⭕Une source autorisée auprès d’Air Madagascar indique, par ailleurs, que les vols seront opérés par la compagnie malgache elle-même avec ses appareils ATR. Pour les autorités, la reprise des vols d’Air Madagascar était impérative pour maîtriser les frais de transport. « La seule solution à l’envolée des tarifs est simple : le retour d’Air Madagascar sur la scène des échanges aériens, notamment dans l’océan Indien », avait déclaré Rolland Ranjatoelina, ministre des Transports et de la météorologie en marge d’une descente d’une délégation gouvernementale à Ivato vendredi.
⭕Selon Rolland Ranjatoelina, le coût élevé des billets est surtout dû au « yield management qui veut que les tarifs augmentent au fur et à mesure que les demandes sont en hausse » alors que les capacités sont inertes. Cette pratique commerciale, quand elle s’applique dans le secteur des transports aériens, veut que les prix les plus bas soient proposés pour des réservations effectuées très en avance, et les plus élevés sont appliqués pour les achats de dernière minute.
(source: https://www.facebook.com/2424.mg)
De Air Madagascar à Madagascar Airlines
Extraits d’une série d’articles de la Gazette DGI intitulée: « Madagascar Airlines: le vernis des apparences ».
On projette de louer, incessamment, un vieux Embraer E 190, pour les lignes locales et régionales en ACMI aussi,….les pilotes doivent suivre une formation parce qu’ils ne sont pas qualifiés pour ce type d’appareils ainsi que les techniciens….et est-ce que nos aéroports sont adaptés à ce type d’appareils? voir les expériences en Afrique! tout cela a un coût!….la gabegie totale!…
Nous sommes actuellement à ce point !…. et la culture de l’entreprise bâtie par des visionnaires…. n’est plus ce qu’elle était !
1- Culturelle : « La culture est ce qui subsiste quand on a oublié tout ce qu’on avait appris » (Selma LAGERLOF)
À l’aube de l’indépendance, le premier président de la République, Philibert Tsiranana, voulait, à tout prix, que le pays soit doté de son «Flag Carrier» (porte étendard du pays!), digne de ce nom, symbole de tout le pays : Qualité, Excellence et Visibilité! C’était un visionnaire, il a fait son choix, en déclarant : « Nous avons une nation à bâtir. Nos besoins ne sont pas ceux des petits cailloux au bout du monde. Je préfère former et avoir des ingénieurs, des techniciens, des commandants de bord malgaches, plutôt qu’une armée de femmes de chambre et de personnel subalterne aux ordres des étrangers,…. c’est dans cet état d’esprit qu’Air Madagascar est né et a grandi…» . La culture de l’excellence pour Air Madagascar…décolle ! Et quelques années après, on reconnait, dans le secteur aérien mondial, les compétences des commandants de bord, des ingénieurs, des techniciens,…. malgaches… à travers les différentes compagnies aériennes ou organismes internationaux de la planète!

Dans cet élan de fierté nationale, on prépare à la malgachisation des cadres de la compagnie, à commencer par le premier directeur général malgache. Le gouvernement malgache avec l’aide du dernier DG français, Jacques Alexandre, a recruté et a formé, Maurice Rajaofetra, en 1971 ! Un autre visionnaire à la barre de la compagnie pour marquer l’ancrage d’Air Madagascar dans le monde aérien de par sa formation que sa préparation au rôle de dirigeant de la compagnie aérienne, où rien n’a été laissé au hasard. Il fallait le préparer, son parcours : ingénieur de l’École Nationale de l’Aviation Civile de Toulouse (ENAC) et de l’École Centrale des Arts et Manufactures de Paris, il débuta sa carrière chez Air France (AF) à la direction du matériel, département entretien de l’Aéropostale et parallèlement il vole la nuit en tant que copilote d’avions ! Ensuite, il est affecté au centre de révision d’AF pour les grandes visites des Boeings 707 et 727, etc.,… avant de rejoindre Air Madagascar où il n’accède au poste de directeur général (DG) qu’en 1974 à 34 ans!
Ses faits d’armes :
– Déjà, avant d’être nommé DG, en cohérence avec la politique du pays sur les pays non- alignés, une coopération Sud-Sud, avec l’Éthiopie, il a mis en place un partenariat, d’échange de formation pour les techniciens malgaches par Ethiopian Airlines et en contrepartie, MD fait la révision des matériels d’Ethiopian Airlines;
– Sous son impulsion, la compagnie se fixe 4 objectifs : a)-Le renforcement et le développement des réseaux, reconnu comme le réseau le plus dense au monde depuis 1954 ! …b)-l’optimisation des moyens de production (avec peu on fait plus); c)-d’être la 1ère compagnie aérienne, en tant que transporteur aérien de la région ! d)- et d’être la première société malgache a commencé à « malgachiser » tout son personnel après l’indépendance pour être une fierté nationale, le vrai porte étendard du pays, un ambassadeur, à travers le monde!
– Il a réussi un tour de force avec le transfert du centre d’entretien des Boeings 737 de Johannesburg vers Antananarivo;
– Il a été un des premiers précurseurs à mettre en place une alliance stratégique entre différentes compagnies aériennes de différents pays : Air Mauritius, Linea Aera de Mozambica, South African Airways et Air France avec des liaisons inter-pays avec un changement du numéro de vol entre chaque tronçon avec le Boeing 737 d’Air Madagascar! Avant même la création des grandes alliances comme Star Alliance, Skyteam, etc.,… ou de regroupement de plusieurs compagnies continentales, actuellement! Ce qui était avant-gardiste pour l’époque, une illustration parfaite de l’optimisation du coût de production…
– L’acquisition en février 1979, du dernier né de Boeing, le Boeing 747 (Tolom-pihavotana devenu Ankoay), en partenariat avec Air France pour l’exploitation du Boeing;….
Air Madagascar est considérée comme le modèle de la région en ayant la flotte la plus moderne et récente de la région¸ une référence pour les différents organismes internationaux aériens comme l’O.A.C.I. (Organisation de l’aviation civile International), l’IATA!
– En 1982, l’arrivée du nouveau président du Conseil d’Administration, Nirina Andriamanerasoa en remplacement d’Adrien Dahy a donné une nouvelle impulsion à la compagnie, en se dégageant de ses filiales comme, Air Route Service, Madagascar Airtours, Zahamotel, la Somhi pour se concentrer à son cœur de métier: le transport aérien et tout cela sous la direction de Maurice Rajaofetra.
– Sur le plan international, Air Madagascar est vraiment sur le « Map » mondial du transport aérien en organisant la réunion annuelle de l’ATAF (Association des transporteurs aériens francophones);
– Etc.,….
– Quasiment, les objectifs fixés lors de l’arrivée de Maurice Rajaofetra en 1974 ont été atteints…l’expérience Air Madagascar est reconnue dans le milieu. Il a été appelé à d’autres défis à l’international, en ayant été nommé directeur général de l’ASECNA (Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar) basée à Dakar (Sénégal) où il a fait trois mandats avant de partir à la retraite dont un prolongement du mandat à titre exceptionnel !
Et un visionnaire remplace un autre visionnaire!….en 1986, René Rasata Rainiketamanga remplace Maurice Rajaofetra au poste de directeur général d’Air Madagascar, un meilleur profil pour faire face à de nouveaux défis dans un contexte qui a évolué aussi. Comme Maurice Rajaofetra, René Rasata Rainiketamanga est un Ingénieur de l’École Nationale de l’Aviation Civile de Toulouse (ENAC). Il occupait le poste de représentant général de l’ASECNA à Madagascar avant de rejoindre Air Madagascar. Un haut technicien aéronautique doublé d’une passion pour l’économie et le Marketing. Très bon pédagogue, il aimait partager ses connaissances auprès de la jeune génération malgache en intervenant à l’INSCAE (Institut des sciences comptables et l’administration d’entreprises). Son premier combat, renforcer la richesse d’Air Madagascar : son personnel !… l’optimisation des ressources humaines de la compagnie à travers les séminaires thématiques à Ivato, à Mantasoa,…, les formations spécifiques localement ou à l’extérieur comme à HEC Paris , à l’ENAC à Toulouse en France, à l’université de Concordia à Montréal au Canada ou ailleurs… dans des centres prestigieux dans le monde particulièrement pour les cadres, pour être au courant des derniers outils techniques et de management!
Transports aériens: Madagascar Airlines décolle
Rinah Rakotomanga, vice-présidente du Conseil d’administration d’Air Madagascar donne plus de précisions sur la future naissance de Madagascar Airlines dans les prochains jours.

Madagascar Airlines commence à déployer ses ailes. « Née de la fusion entre les compagnies Air Madagascar et Tsaradia, Madagascar Airlines va participer à la réouverture des frontières aux trafics aériens programmée le 6 novembre », révèle Rinah Rakotomanga, sous sa casquette de viceprésidente du Conseil d’administration d’Air Madagascar durant une émission télévisée animée par trois journalistes.
« Dans un premier temps, Madagascar Airlines va louer un B787-900, la dernière génération de l’avionneur américain, sous la formule ACMI (équipages et assurances) pour les vols «long-courrier». Madagascar Airlines utilisera le Certificat de transport aérien, CTA, d’Air Madagascar. Et un Embraer de type E16-90 pour les vols régionaux et domestiques. La location du B787- 900 sur le marché international va de 6 500 à 7 000 dollars l’heure mais nous avons trouvé une compagnie qui a accepté de descendre à 5 580 dollars après d’âpres marchandages », selon Rinah Rakotomanga. Qui voit dans cette nouvelle appellation une vraie mutation. « Désormais, c’est la dignité et l’honneur de Madagascar que nous allons défendre et hisser vers le haut. Et non plus la compagnie, objet de moqueries », a-t-elle souligné.
Concernant toujours la flotte, « les deux A340 nous appartiennent après des négociations avec Air France. Ils vont passer des checks. Je rappelle qu’avant octobre 2017, où a été scellé le contrat de partenariat stratégique avec Air Austral, l’État a effacé 330 milliards de dettes d’Ai r Madagascar. Cela devait éponger toutes les prétendues dépenses générées par ces deux A340 », répond Rinah Rakotomanga à propos des critiques autour de ces deux appareils.
Plus question d’alliance
« Air Madagascar n’a pas non plus payé leurs frais de location dès juillet 2018. Comment ces charges financières non engagées mais évoquées aujourd’hui avec insistance, pouvaient elles décimer la trésorerie d’Air Madagascar. En fait, Air Austral n’a pas honoré ses deux engagements. Sur les 15 millions de dollars en capital, elle n’en a déboursé que 12. Et aucun apport au compte courant sur les 25 millions de dollars promis. Cela n’a pas empêché Air Austral d’avoir la mainmise sur le Conseil d’administration et la direction générale », tenait-elle à souligner. « Alors qu’Air Austral a eu recours à des fonds de la CNaPS et du Groupe Rajabaly pour finaliser cet accord. Après la résiliation du contrat, la CNaPS a repris ses avoirs sous forme d’actionnariat chez Madagascar », continue-t-elle. « La CNaPS est habituée à ce genre de placements financiers. Ses adhérents n’auront pas de souci à se faire. Elle est entre de bonnes mains », soutient Rinah Rakotomanga pour clore ce chapitre.
Aussi, Rinah Rakotomanga ne veut-elle plus entendre parler d’alliance avec qui que ce soit. Elle mise plutôt sur la bonne gestion afin de réussir avec Madagascar Airlines là où les autres ont échoué. « La fusion d’Air Madagascar avec Tsaradia va permettre la mutualisation des coûts d’exploitation. Et peut profiter aux voyageurs et touristes. Par exemple, ceux qui partent de Paris pour rejoindre Toliara vont gagner sur les tarifs. Et n’aurons plus à se préoccuper des vols de correspondance. Nous allons aussi adopter de nouvelles pratiques en matière de gestion. Air Madagascar compte aujourd’hui 600 fournisseurs, c’est inadmissible. La compression du personnel aura lieu par centaine. L’effectif par rapport au nombre de la flotte ne respecte plus les standards internationaux. Qui est de 114 à 120 personnes pour un avion. Des départs volontaires se manifestent, ceux qui doivent partir seront accompagnés dans leur reconversion professionnelle », rassure Rinah Rakotomanga.
Qui annonce au passage « qu’un directeur général sera nommé à la tête de Madagascar Airlines, que chaque employé, du bas de l’échelle au sommet de la hiérarchie, auront à signer un contrat de performance et une obligation de résultat. Qualité-fiabilité-ponctualité, c’est la trilogie à offrir aux clients. Les avantages des salariés, voyages à frais réduits pour les membres de la famille, seront à réviser ».
Elle est convaincue de la réussite de l’opération sauvetage. « Ces réformes structurelles sont nécessaires et méritent l’adhésion des concernés. Les études y afférentes ont été menées avec minutie. J’y crois. »
(source: lexpress.mg)
