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BREXIT : Accord conclu entre le Royaume-Uni et l’Union européenne

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Si l’accord est ratifié par le parlement européen et le parlement britannique, le Brexit aura bien lieu le 31 octobre, selon l’accord mis sur la table ce jeudi.

Les travaillistes britanniques opposés à l’accord

L’accord annoncé à Bruxelles «ne rassemblera pas le pays et doit être rejeté. La meilleure façon de résoudre le Brexit est de donner à la population le dernier mot lors d’un vote populaire», a déclaré de son côté Jeremy Corbyn, leader du Labour (245 députés), dans un communiqué. D’après lui, l’accord serait « encore pire » que celui qui avait été négocié par Theresa May et avait par trois fois été rejeté par les députés de la Chambre des Communes.

Subventions à Airbus : l’OMC autorise Trump à sanctionner l’Europe

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En réponse aux subventions illégales versées par les Européens à Airbus, l’institution de Genève permet à Washington d’infliger 7,5 milliards de dollars de droits de douanes sur les importations du Vieux Continent.

Un record. Jamais depuis sa création, en 1995, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) n’avait imposé de telles sanctions commerciales. L’organisation située à Genève (Suisse) a autorisé, mercredi 2 octobre, Washington à imposer des droits de douane de 7,5 milliards de dollars (6,9 milliards d’euros) sur les importations européennes, en réponse aux subventions illégales versées par le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Espagne à l’avionneur Airbus. Une décision définitive, qui ne peut pas être contestée par Bruxelles.

(…)

Ce conflit vieux de quinze ans n’est pas tout à fait terminé. L’OMC a déjà condamné Washington pour les mêmes raisons, à savoir le versement de subventions déguisées à l’américain Boeing, et doit fixer, dans six mois, le montant des sanctions que l’UE sera autorisée à imposer.

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Les dirigeants européens se mettent d’accord sur l’attribution de certains postes clés

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Ursula von der Leyen, une fidèle de Merkel à la tête de la Commission européenne, et Chrstine Lagarde à la BCE.

La ministre allemande de la défense, Ursula von der Leyen, à la Chancellerie, à Berlin, le 12 juin. ODD ANDERSEN / AFP

Si le Parlement européen donne son feu vert, elle serait la première femme à occuper ce poste, le belge Charles Michel devrait obtenir la présidence du Conseil européen et Josep Borrell le poste de la diplomatie européenne. Ce dernier est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol.

Mère de sept enfants, fille du ministre-président de Basse-Saxe, Ernst Albrecht, Ursula von der Leyen est considérée comme une conservatrice modérée. C’est le président français qui a suggéré à la chancelière allemande de la nommer. « C’est la première femme » à la tête de la Commission et « la première fois depuis cinquante-deux ans que l’Allemagne » occupe la présidence de cette institution, s’est réjouie Angela Merkel.

L’UE refuse de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan

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Gamal Abina : «La communauté internationale ne va jamais reconnaître la décision de Trump»

L’Union européenne refuse de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan et juge dangereuse la volonté de modifier le tracé des frontières manu militari, a affirmé ce mardi la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini au Parlement européen.

37 anciens ministres des Affaires étrangères et dirigeants européens, dont le Belge Guy Verhofstadt, chef du groupe de l’Alliance des Libéraux et démocrates européen (ALDE), ont demandé lundi par lettre à Federica Mogherini de réaffirmer la position de l’UE pour contrer Donald Trump. Le président américain s’est prononcé le 21 mars en faveur de la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur le Golan, une décision en rupture avec la position des Etats-Unis depuis des décennies.

L’AIPAC divise la classe politique américaine

Le congrès de l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), lobby américain pro-Israël, vient de s’achever, alors même qu’est signée la souveraineté de l’Etat hébreu sur le plateau du Golan par Donald Trump. L’AIPAC a contribué pendant des décennies à assurer à l’Etat hébreu un soutien indéfectible des États-Unis. Mais depuis peu, il créé des divisions au sein du parti démocrate.

 

Le Royaume-Uni devra décider, au plus tard le 12 avril, s’il quitte l’Union européenne.

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Il leur aura fallu de longues heures pour se mettre d’accord. Mais, au final, la solution sur laquelle se sont entendus les Vingt-Sept jeudi soir et qui a été acceptée dans la foulée par Theresa May, est redoutable pour les Britanniques. Deux options ou scénarios alternatifs leur ont été proposés. Premier scénario somme toute assez improbable: l’accord de retrait est voté à la Chambre des Communes dans les prochains jours et Theresa May bénéficie alors automatiquement d’un report du Brexit jusqu’au 22 mai pour lui permettre de faire ratifier les textes au Parlement. Second scénario: l’accord ne passe pas et le Royaume-Uni a alors jusqu’au 12 avril pour proposer un nouveau projet aux Vingt-Sept ou quitter l’UE sans accord.

Cette échéance du 12 avril n’a rien de fantaisiste ou d’artificiel puisqu’elle correspond à la date limite jusqu’à laquelle le gouvernement britannique peut prendre un décret pour participer aux élections européennes. «Si vous décidez de ne pas organiser des élections, vous ne pourrez plus être là au-delà des élections européennes quoiqu’il advienne», a résumé le président français Emmanuel Macron à la sortie de la réunion. Un diplomate européen analyse les choses de la manière suivante: «Nous avons réduit les choix possibles pour les Britanniques. Avant, nous avions le vote de l’accord de retrait, la sortie sans accord ou la participation aux élections. Maintenant, c’est soit la sortie soit la participation aux élections».

La solution retenue permet aussi aux Vingt-Sept d’éviter un sommet de crise la semaine prochaine tout en reprenant la main sur le calendrier. En effet, si le schéma retenu fonctionne comme ils le souhaitent et si aucun grain de sable ne vient gripper la mécanique, les dirigeants européens seront fixés sur les intentions des Britanniques au plus tard le 12 avril. «C’est le nouveau 29 mars», estime une source européenne. D’ici là, «toutes les options resteront ouvertes», a indiqué dans la soirée le président du Conseil Donald Tusk, affirmant que «le gouvernement britannique aura toujours le choix d’un accord, d’un non-accord, d’une longue prorogation ou de la révocation de l’article 50». Tusk veut croire que tout est possible alors qu’ au Royaume-Uni, une pétition en ligne demandant au gouvernement de renoncer au Brexit avait dépassé jeudi les deux millions de signatures.

(LeFigaro)

Salomé Zourabichvili : « Je veux que la Géorgie intègre l’Union européenne »

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Élue présidente de la Géorgie en décembre, l’ancienne diplomate française dévoile ses ambitions pour son pays et sa vision de l’Europe. Entretien.

Quand elle arpentait les couloirs du Quai d’Orsay, elle se rêvait ambassadrice de France en Géorgie. Ce pays que ses aînés quittèrent en 1921 pour fuir l’Armée rouge. Se rêvait-elle présidente  ? Certainement pas, mais c’est elle, l’ancienne Française devenue géorgienne, qui occupe désormais les bureaux du palais présidentiel de Tbilissi, la capitale. Son passé, l’Europe, le Brexit, les Gilets jaunes… Salomé Zourabichvili dévoile sa vision d’une Géorgie dans l’Europe.

Le Point : Comment votre famille s’est-elle liée à la France  ?

Salomé Zourabichvili : Quand les armées russes ont occupé la Géorgie en 1921, le gouvernement et les élites politiques associées à la lutte pour l’indépendance – dont faisaient partie mes parents – sont forcées de quitter le pays. 2 000 personnes quittent la Géorgie sur un bateau français et se réfugient d’abord en Turquie avec l’idée que cette occupation russe serait de courte durée. Elle ne le fut pas. En 1922, la Turquie reconnaît la nouvelle Russie et demande aux réfugiés géorgiens de quitter le territoire turc. C’est là que la France est devenue un nouvel eldorado.

En 1924, lors de sa visite diplomatique, le président du Conseil Édouard Herriot reconnaît la nouvelle Russie sauf dans les territoires où son autorité n’était pas installée, parmi lesquels la Géorgie où s’organisaient des insurrections à répétition. Il n’a donc pas pu visiter la Géorgie et c’est cette position qui permit le maintien de l’ambassade géorgienne en France qui venait de s’ouvrir. Une situation qui a pu perdurer jusqu’en 1935 et le traité franco-soviétique d’assistance mutuelle. Pendant toute cette période, l’émigration géorgienne avait, en quelque sorte, pignon sur rue avec une ambassade d’où elle pouvait continuer un combat politique pour son indépendance. La France a toujours été pour la Géorgie le lieu d’accueil de la Géorgie libre même si une partie des émigrés filèrent aussi vers les États-Unis. C’est là qu’a été ouverte la première Église géorgienne à l’étranger.

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L’Italie a posé son veto à la reconnaissance de Juan Guaidó par l’UE

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Le gouvernement italien a annoncé qu’il avait posé son veto sur la reconnaissance du président par intérim du Venezuela, Juan Guaidó, par l’Union européenne, lors du Conseil des ministres des Affaires étrangères, le 31 janvier 2019 en Roumanie.

Cependant, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Autriche, la Suède, le Danemark, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et le Portugal ne tenant pas compte de ce veto, ont successivement reconnu la légitimité de Juan Guaidó.

Lors des élections législatives 2015, l’opposition au président Maduro a emporté une large majorité à l’Assemblée nationale. Toutefois, lors de l’élection présidentielle de 2018, c’est à nouveau Nicolas Maduro qui a gagné. Il s’en suit une double légitimité qui n’a aucune solution constitutionnelle.

Accord sur le Brexit : Theresa May obtient l’aval de son gouvernement, en attendant la bataille du Parlement

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Le gouvernement britannique a donné son aval au projet d’accord de Brexit conclu mardi avec l’Union européenne. Mais le plus dur commence pour Theresa May, qui doit obtenir celui du Parlement désormais.

La réunion aura duré cinq heures, mais le gouvernement britannique a finalement donné son aval au projet d’accord de Brexit conclu mardi avec l’Union européenne. « La décision collective du cabinet est que le gouvernement doit approuver le projet d’accord », a déclaré Theresa May lors d’une brève allocution devant le 10 Downing Street. « C’est un pas décisif qui va nous permettre d’avancer et de finaliser l’accord dans les jours qui viennent », a-t-elle ajouté. « Les choix que nous avions étaient difficiles, en particulier en ce qui concerne l’Irlande du Nord », a souligné la dirigeante, avant d’ajouter : « Je pense que le projet d’accord de sortie est le meilleur possible ».

Il va permettre au Royaume-Uni de reprendre le contrôle de « notre argent, nos lois et nos frontières, mettra fin à la liberté de mouvement, protégera les emplois, la sécurité et notre union », a assuré Theresa May. « Je sais que des jours difficiles nous attendent et que l’accord sera examiné à la loupe », a encore dit la Première ministre qui doit maintenant convaincre le Parlement britannique de voter le projet d’accord. Or son Parti conservateur est très divisé sur la question, entre partisans d’un Brexit sans concessions et europhiles qui préfèrent rester dans l’UE.

Quatre ministres ont démissionné pour dénoncer le projet d’accord sur le Brexit conclu par la Première ministre Theresa May avec l’Union européenne.(… lire la suite)

Sanctions économiques américaines contre l’Iran: Trump agace l’Union Européenne

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Les sanctions économiques américaines contre l’Iran sont entrées en vigueur mardi matin. Donald Trump a confirmé via un tweet qu’il s’agissait des représailles les plus dures jamais imposées à Téhéran. Surtout, il a menacé les pays qui continueraient à entretenir des relations commerciales avec l’Iran d’être boycottés par Washington (… ->> lire la suite)

L’Union européenne défie Trump après le retour des sanctions contre l’Iran

Après une première salve de sanctions réimposées par les États-Unis à l’Iran, l’UE fait tout pour protéger les entreprises européennes présentes dans la République islamique, notamment en appliquant depuis mardi loi dite de « blocage » (… ->>lire la suite)