UK
Royaume-Uni : Rishi Sunak désigné Premier ministre par les conservateurs britanniques
Penny Mordaunt, seule adversaire déclarée, a annoncé reconnaître sa défaite. Il prend la suite de Liz Truss, très éphémère cheffe du gouvernement durant 44 jours.
Londres veut empêcher les demandes d’asile des migrants qui traversent la Manche
Plus de 33.500 personnes ont effectué depuis le début de l’année la dangereuse traversée de la Manche. Ce chiffre ne cesse d’augmenter depuis 2018, malgré les promesses des gouvernements conservateurs successifs.
Le gouvernement britannique veut empêcher les migrants qui ont traversé la Manche d’effectuer une demande d’asile au Royaume-Uni, a déclaré la ministre de l’Intérieur Suella Braverman mardi 4 octobre, une annonce immédiatement dénoncée par les associations de réfugiés comme une violation des conventions internationales.
«Si vous entrez illégalement au Royaume-Uni en provenance d’un pays sûr, vous devez rapidement être renvoyé dans votre pays d’origine ou relocalisé au Rwanda, où votre demande d’asile sera considérée», a déclaré la ministre ultra-conservatrice, ovationnée lors du congrès du parti conservateur à Birmingham (centre de l’Angleterre).
Annonces dénoncées
Londres a fait de la question de l’immigration une priorité depuis le Brexit et dit vouloir réduire le nombre de migrants que le pays prend en charge. Suella Braverman a affirmé qu’il y avait «trop de demandeurs d’asile qui abusent du système» et qui ne servent pas «les besoins de l’économie». Plus de 33.500 personnes ont effectué depuis le début de l’année la dangereuse traversée de la Manche, une des voies maritimes les plus fréquentées au monde. Ce chiffre ne cesse d’augmenter depuis 2018 malgré les promesses des gouvernements conservateurs successifs. Lire la suite »
Royaume-Uni: Kwasi Kwarteng, pur produit de la politique de diversité conservatrice devenu chancelier de l’Échiquier

PORTRAIT – Propulsé en politique grâce à la volonté de «détoxification de la marque conservatrice» engagée en 2005, cet ultralibéral et «Brexiter» de la première heure poursuit son ascension irrésistible.
L’annonce n’a surpris personne. Mardi 6 septembre, quelques heures après avoir été adoubée symboliquement par la reine Elizabeth II, Liz Truss a nommé Kwasi Kwarteng au deuxième plus haut poste de la hiérarchie politique britannique : celui de chancelier de l’Échiquier, le ministre chargé des Finances et du Trésor. Il s’agissait d’une promesse entre les deux membres du Parti conservateur, et même d’un «pacte», comme le révèle le Times . Ce vendredi 23 septembre, le nouveau chancelier passe son premier vrai test en présentant le budget du gouvernement.
Liz Truss et Kwasi Kwarteng sont très proches depuis le début de leur carrière. «Ils se qualifient eux-mêmes d’âmes sœurs idéologiques», précise Agnès Alexandre-Collier, professeur de civilisation britannique à l’Université de Bourgogne, spécialiste de la vie politique au Royaume-Uni et notamment du Parti conservateur. Toujours dans le Times, un proche les décrit même comme «Batman et Robin». «Ils sont tous les deux de légers inadaptés…
Liz Truss désignée pour succéder à Boris Johnson
Souvent comparée à Margaret Thatcher, l’actuelle cheffe de la diplomatie britannique deviendra dans les prochaines heures la troisième femme Première ministre de l’histoire du Royaume-Uni.
Une nouvelle locataire pour le 10, Downing Street. La ministre britannique des affaires étrangères, Liz Truss, a été désignée cheffe du Parti conservateur, ce lundi 5 septembre. Elle deviendra donc mécaniquement, dans quelques heures, la troisième femme Première ministre du Royaume-Uni, succédant à Boris Johnson.
« Merci d’avoir placé vos espoirs en moi pour diriger le parti conservateur, le meilleur parti du monde », a-t-elle remercié à la tribune après une standing ovation. Elle a félicité son adversaire Rishi Sunak, contre qui elle a mené une « campagne difficile ». Liz Truss l’a emporté avec 57,4% des voix contre 42,6% pour Rishi Sunak.
Liz Truss, ministre des Affaires étrangères, devrait succéder à Boris Johnson au poste de Premier ministre. Conservatrice, pro-Brexit, elle veut imposer un style dur à la Thatcher.

ROYAUME-UNI – L’heure de la succession est arrivée. Ce lundi 5 septembre, Boris Johnson va connaître le nom de son remplaçant au 10 Downing Street après sa démission contrainte début juillet causée par les départs en cascade des ministres excédés par ses scandales à répétition. Sauf coup de théâtre, Liz Truss, actuelle ministre des Affaires étrangères, devrait être choisie par les membres du parti conservateur pour le remplacer.
Endurcie par un riche parcours politique, Liz Truss s’est imposée comme la grande favorite dans la course à Downing Street face à Rishi Sunak, ex-ministre des Finances qui a été l’un des premiers à démissionner et resté prisonnier de son image de riche banquier technocrate.
Le vote s’est terminé vendredi et les résultats seront connus ce lundi à la mi-journée. « Cela sera une très très grande surprise si elle ne gagne pas », explique à l’AFP John Curtice, politologue à l’université de Strathclyde, relevant la capacité de la ministre à « séduire politiquement les adhérents conservateurs et articuler un message clair pour eux ».
I have a bold vision for our country and economy. I’m ready to deliver as Prime Minister from day one. https://t.co/Tm8xd6Sj5v
— Liz for Leader (@trussliz)Voir le tweet
Ralliée au conservatisme et au Brexit sur le tard la ministre de 47 ans a séduit la base du parti au pouvoir, 160 000 adhérents surtout des hommes âgés et blancs très à droite, qui départagent les finalistes à la succession de Boris Johnson. Ses références régulières à Margaret Thatcher y sont pour beaucoup.
Contre le Brexit en 2016
Liz Truss a derrière elle une carrière politique parfois tortueuse. Née le 26 juillet 1975 dans une famille très à gauche, elle a d’abord milité au parti centriste Libéral-Démocrate avant de rejoindre en 1996 les conservateurs, pour qui elle devient députée en 2010, pour la circonscription de South West Norfolk (est de l’Angleterre).
Depuis 2012, elle a enchaîné les postes dans les ministères (Éducation, Environnement, Justice puis secrétaire en chef du Trésor). Elle a connu défaites et revers : elle a failli perdre l’investiture aux législatives en raison d’une aventure extraconjugale et a été rétrogradée par Theresa May après un passage difficile à la Justice.
Elle aurait pu aussi payer son vote contre le Brexit en 2016. Mais elle en est devenue l’une des plus ferventes supportrices, négociant et vantant de nouveaux accords de libre-échange au ministère du Commerce international.
Margaret Thatcher, un modèle
Nommée en 2021 à la tête de la diplomatie britannique – manière pour Boris Johnson de contrôler ses ambitions -, elle se montre intransigeante face à l’Union européenne sur l’Irlande du Nord, et incarne avec Boris Johnson la fermeté contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine. Une position contraire à celle d’Emmanuel Macron, partisan du dialogue avec Vladimir Poutine. Lire la suite »
Mauritius Presses Claim for Indian Ocean Islands Under ‘Unlawful’ UK Administration
The ICJ founded in 2019 that Mauritius is the rightful owner of the Chagos Islands, which are currently administered by Britain and host a crucial U.S. military base.

A delegation from Mauritius is set to sail Tuesday to the Chagos Islands to press the country’s claim for the strategically important Indian Ocean archipelago, which is also claimed by Britain and is home to an American military base.
It is the first time Mauritius has embarked upon an expedition to the islands without seeking the permission of the United Kingdom, Prime Minister Pravind Jugnauth said in a statement, adding it is a “concrete step” in “exercising its sovereignty and sovereign rights in relation to the Chagos Archipelago.”
Those rights were strengthened in 2019 by a non-binding opinion from the International Court of Justice, which said that Britain had unlawfully carved up Mauritius, an archipelago nation whose main island is some 2,000 kilometers (1,200 miles) off the southeast coast of Africa. The Chagos islands were a part of Mauritius until Britain separated them a few years before Mauritius became independent from British colonial rule in 1968.
The United Nations General Assembly followed that opinion with a resolution two months later demanding that Britain end its “colonial administration” of the Chagos Islands, which include the U.S. military base on Diego Garcia, and return them to Mauritius. Even Pope Francis weighed in, saying that Britain should obey the U.N. resolution.
Putin Deploys Nuclear-Capable Missiles Near Ukraine Border As US Lets Baltic States Arm Ukraine
Russia has reportedly deployed a large number of Iskander-M short-range ballistic missile (SRBM) systems in areas bordering Ukraine. Ukrainian military intelligence singled out SRBM systems that Russia has allegedly positioned near the Ukrainian border.
The West is concerned that Russia can equip the Iskander with tactical nuclear warheads which can strike deep in Europe. Amid the growing threat of Russian invasion, the US has approved transfer of American weapons from Baltic states to Ukraine. Meanwhile, United States has alleged that the Russian intelligence is recruiting Ukrainian officials to take over the Ukrainian govt.
UK warns Russian government will face ‘serious consequences’ if Ukraine is invaded
Full Blinken: ‘No Question Of Capitulation’ to Russia
Britain bids adieu to a beloved « Erasmus » education program
Prime Minister Boris Johnson has vowed to replace the E.U.-wide Erasmus student exchange program with a national version, but former participants and university officials say the decision is shortsighted.
Once able to study and work anywhere in the European Union without a visa, young Britons will now be treated like people from any other country outside the bloc when it comes to applying for educational programs — or jobs. The withdrawal is also a blow for Britain’s vaunted universities, a powerful symbol of its soft power in Europe and around the world, and an important source of income for the country.
In January, Mr. Johnson had said there was “no threat to the Erasmus scheme.” His announcement on Thursday sent shock waves through universities, angered diplomats and upset British students and professors who had benefited from the program.
Quote: “There will be a relative loss of income for British universities, but from a diplomatic and ambassadorial point of view, the loss is invaluable,” said Sean Hand, the vice president in charge of Europe at the University of Warwick, the second-largest source of Erasmus students from Britain.
(source: the New York Times)
Ex-leader Jeremy Corbyn suspended from UK Labour Party amid damning anti-Semitism report
It comes after an investigation slammed the Labour Party over its response to allegations of anti-Semitism within its ranks.
Is this the day Labour draws a line in the sand over anti-Semitism in the party, or begins a new civil war with Jeremy Corbyn leading the charge?
Depuis minuit du 31 Janv’20, le Royaume-Uni ne fait plus partie de l’Union européenne
« Bye bye » l’Union européenne… À minuit vendredi, heure de Bruxelles, le Royaume-Uni a tourné officiellement la page d’une union vieille de 47 ans. À cette occasion, France 24 se met à l’heure londonienne pour vous faire vivre ce moment historique.
Brexit : les élections du 12 décembre, un pari risqué pour Boris Johnson
Le premier ministre a finalement arraché, mardi, l’organisation du scrutin qu’il défendait depuis plusieurs semaines. Sans garantie d’obtenir la majorité nécessaire pour mener à bien le divorce avec l’UE.

La quatrième tentative fut la bonne. Mardi 29 octobre, après trois votes ratés ces dernières semaines (dont un la veille), Boris Johnson a finalement réussi à décrocher la tenue d’élections générales anticipées. Elles devraient avoir lieu le 12 décembre, comme il le souhaitait. Si les Lords vont dans le même sens que les députés, ce qui est probable – ils doivent examiner la proposition gouvernementale mercredi 30 octobre –, les Britanniques seront donc appelés aux urnes pour la troisième fois en trois ans (après le référendum de 2016, et les élections générales de 2017).
Le premier ministre tenait à cette date du 12 décembre : elle tombe un jeudi, traditionnel jour de scrutin au Royaume-Uni. Il s’agissait surtout d’une des seules disponibles pour une élection avant Noël, étant donné que le Parlement britannique doit être dissous au plus tard vingt-cinq jours avant la tenue du vote, que Westminster a besoin d’encore quelques jours pour expédier les affaires courantes, et qu’au-delà de mi-décembre, les lieux publics (écoles, etc.) disponibles pour aller voter sont mobilisés par les fêtes de fin d’année.
Sortir de l’ornière
Cela fait près d’un siècle que les Britanniques n’ont pas voté à cette saison : le précédent remonte aux élections générales de 1923, organisées un 6 décembre.