UNESCO

Le Hiragasy – Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité (UNESCO)

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Objet d’identité nationale, le Hiragasy se transmet de manière informelle au sein des familles, les enfants suivant leurs parents en tournée et participant aux représentations. Durant l’époque royale, le Hiragasy a servi de moyen de communication entre les souverains et le peuple pour transmettre un message. Avec l’avènement du christianisme, il a servi de moyen d’expression de la foi et de la culture malgaches au-delà des temples.

Environnement: Les forêts sèches de l’Andrefana inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO

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Madagascar enrichit une fois de plus sa liste de sites classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Le 26 mai , la cérémonie officielle concernant l’inscription des forêts sèches de l’Andrefana, acquise en 2023, s’est tenue à Befandefa, au cœur du territoire Mikea, dans la région Atsimo Andrefana. À cette occasion, le certificat d’inscription a été solennellement remis aux représentants de la communauté Mikea, en présence du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine, et d’une délégation de l’UNESCO, selon l’Office National du Tourisme de Madagascar.

Cette inscription couronne les efforts de conservation menés depuis plusieurs années pour protéger cet écosystème unique, aujourd’hui reconnu pour sa biodiversité exceptionnelle et ses liens étroits avec les communautés locales. Le site classé englobe plusieurs aires protégées majeures situées dans l’Ouest de Madagascar à savoir les Parcs Nationaux d’Ankarafantsika, de Bemaraha, de Tsimanampetsotsa et de Mikea, ainsi que les Réserves spéciales d’Ankarana et d’Analamerana.

Les forêts sèches, longtemps éclipsées par les forêts humides de l’est, sont aujourd’hui valorisées à leur juste valeur. Leur inscription au patrimoine mondial constitue non seulement une reconnaissance internationale, mais aussi un levier important pour renforcer leur protection, développer l’écotourisme et assurer un développement durable au profit des populations locales.

Ce nouveau classement vient s’ajouter à un patrimoine malgache déjà richement représenté à l’UNESCO. Trois autres sites figurent sur la liste du patrimoine mondial : la forêt humide de l’Atsinanana, sanctuaire de biodiversité situé à l’est du pays ; la réserve naturelle de Bemaraha, formation géologique spectaculaire ; et la colline royale d’Ambohimanga, haut lieu historique et spirituel.

Madagascar est également présent dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, avec le Hira Gasy, art vivant mêlant musique, théâtre et danse, et le Kabary, forme d’éloquence traditionnelle profondément ancrée dans la société malgache.

(source: madagascar-tribune.com)

Environnement – Les forêts sèches de l’Ouest classées patrimoine mondial

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Madagascar a été sous le feu des projecteurs, durant la réunion du Comité du Patrimoine mondial de l’Unesco en Arabie Saoudite. Ses sites inscrits dans ce Patrimoine mondial augmentent.

Une fierté nationale. L’endémisme local très élevé des plantes et des animaux des forêts sèches de l’Andrefana de Madagascar est reconnu comme valeurs universelles exceptionnelles.

Cinq aires protégées, du Nord-Ouest au Sud-Ouest, sont, désormais, incluses dans le Patrimoine mondial de l’Organisation mondiale des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), en plus du parc national du Tsingy du Bemaraha.

L’accession à ce statut a été proclamée officiellement, le 16 septembre, à Riyad, en Arabie Saoudite, lors de la réunion élargie du Comité du Patrimoine mondial de l’Unesco. Madagascar a débuté la pré-soumission de ce dossier en 2020, si les Forêts sèches de l’Andrefana ont fait partie de la liste indicative de Madagascar, depuis l’année 2008.
« C’était une bataille presque inespérée. Un travail acharné, un lobbying de haut niveau, où il fallait démontrer à la fois notre capacité à maintenir ce patrimoine et l’intérêt écologique et scientifique de ces Forêts sèches quasi uniques au Monde », a déclaré Vahinala Raharinirina Baomiavotse, ancien ministre de l’Environnement et du développement durable, qui est la signataire sur le dossier. Ce patrimoine mondial de l’Unesco, « Les Forêts sèches de l’Andrefana » comprend, donc, désormais, les parcs nationaux du Tsingy de Bemaraha, d’Ankarafantsika, de Mikea et de Tsimanampetsotse et les deux réserves spéciales d’Analamerana et d’Ankarana.

Indispensables

Il couvre une superficie totale de 734 298 hectares. Ces forêts sont « indispensables à la protection des écosystèmes et de la biodiversité endémique de l’île, ainsi que la diversité des systèmes évolutifs, écologiques et biogéographiques qui ont façonné un peuplement insulaire unique. ».

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Inscription de l’église catholique d’Ambodifotatra à la liste du patrimoine mondial : Les experts de l’UNESCO dans nos murs

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Durant la première journée de renforcement de capacité d’hier

Quatre experts internationaux du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, sont actuellement dans nos murs. Cette délégation d’experts composée d’historiens et d’architectes travaillant spécialement sur les dossiers d’inscription à la liste du patrimoine mondial est venue à Madagascar à la demande de l’Etat malgache, pour accompagner l’équipe nationale technique en charge de la préparation du projet d’inscription de l’église catholique d’Ambodifotatra de Sainte-Marie à la liste du patrimoine mondial.

Ainsi, l’équipe technique nationale composée des techniciens du ministère de la Communication et de la Culture et de plusieurs experts malgaches dans différents domaines de recherche, bénéficie actuellement d’un renforcement de capacité  de deux jours à l’Hôtel le Pavé Antaninarenina depuis hier. « Nous sommes venus à l’appel de l’État Malgache pour le soutien technique et financier de ce projet notamment à travers le renforcement de capacité de l’équipe technique qui est une des étapes primordiales de cette préparation », précise Enathe Hasabwamariya, spécialiste adjoint du Centre du patrimoine mondial.

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Retour des Etats-Unis à l’Unesco

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Donald Trump en avait claqué la porte il y a 5 ans : les États-Unis demandent officiellement leur réintégration à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.

Kabary malagasy: nampidirin’ny UNESCO ho Vakoka maneran-tany ho an’ny Zanak’Olombelona

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Le Kabary malagasy est classé par l’UNESCO « Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité » au cours de sa 41ème Session à Paris. De même, le Ministère de la Culture va demander l’inscription du Hira Gasy dans ladite liste en 2022.

Le Pape félicite l’UNESCO pour son 75e anniversaire

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Dans un message vidéo adressé à Audrey Azoulay, la directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, le Pape François exprime ses félicitations pour l’anniversaire de cette organisme fondé en 1946.

Le Pape aux côtés d’Audrey Azoulay lors d’une audience privée, en décembre 2018 au Vatican

Dans ces mots d’encouragement, le Pape se félicite du «rapport privilégié» que l’Église entretient avec l’UNESCO. «En effet, l’Église est au service de l’Évangile, et l’Évangile est le message le plus humanisant que l’Histoire connaisse. Message de vie, de liberté, d’espérance, qui a inspiré dans toute époque et dans tout lieu d’innombrables initiatives éducatives, et a animé la croissance scientifique et culturelle de la famille humaine», insiste François.

Le Pape rappelle donc que l’UNESCO «est un interlocuteur privilégié du Saint-Siège dans le service commun de la paix et de la solidarité entre les peuples, le développement intégral de la personne humaine, et dans la protection du patrimoine culturel de l’humanité», avant de bénir les membres de la « communauté de travail» qui œuvrent au service de cette organisation basée à Paris, et qui avait été visitée par Jean-Paul II le 2 juin 1980.

Récemment, les contacts se sont intensifiés entre le Saint-Siège et l’UNESCO, notamment à l’occasion de la visite du Pape en Irak et du lancement, le 7 octobre dernier, d’un cycle d’études dédiées à l’écologie intégrale, à l’Université pontificale du Latran.

(source: vaticannews)

Audrey Azoulay en piste pour un second mandat à l’Unesco

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La Française, qui n’a pas de concurrent, va être reconduite à la tête de l’organisation pour l’éducation, la science et la culture.

Audrey Azoulay Unesco

L’élection n’aura lieu qu’à l’automne, mais Audrey Azoulay est déjà virtuellement assurée d’être reconduite pour un second mandat de quatre ans au poste de directrice générale de l’Unesco. La fenêtre pour le dépôt des candidatures s’est refermée lundi soir 15 mars à minuit sans qu’aucun concurrent ne défie la Française. L’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture, dont le siège est à Paris, va ainsi s’épargner une campagne électorale qui a parfois, dans le passé, attisé les divisions et fait feu de tout bois.

Audrey Azoulay, 48 ans, ancienne ministre de la Culture de François Hollande, rejoint la cohorte de ses prédécesseurs, généralement réélus à l’issue de leur premier mandat (dont le nombre est limité à deux depuis 2005). Mais il est plus rare que le titulaire du poste n’ait à affronter aucune candidature rivale. En l’espèce, la directrice générale a été officiellement soutenue par 45 des 58 pays siégeant au Conseil exécutif, la plus large majorité dans l’histoire de l’organisation. Un consensus attribué en grande partie à son bilan et à ses projets, qu’elle défendra en avril lors de son audition devant cette instance, avant un vote formel en octobre, qui doit être validé par la Conférence générale de l’organisation en novembre.

(source: le Figaro)

La française Audrey Azoulay élue DG de l’UNESCO

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C’est un spectaculaire rebondissement : la Française Audrey Azoulay a été élue vendredi nouvelle directrice générale de l’Unesco, battant son ultime challenger, le Qatari Hamad ben Abdoulaziz Al-Kawari. Cette victoire, l’ex-ministre de la Culture de François Hollande la doit à de multiples rebondissements, à commencer par le départ, jeudi, des Etats-Unis et d’Israël de l’organisation onusienne. Une crise inédite qui a transformé Audrey Azoulay, outsider dans cette course il y a encore un mois, en candidate de consensus. Elle succède ainsi à la Bulgare Irina Bokova, qui a dû gérer, pendant son mandat, l’admission à l’Unesco de la Palestine – reconnue ainsi par l’agence comme un Etat à part entière – et le début de la crise interne avec les Etats-Unis et Israël.

Dans sa nouvelle fonction, Audrey Azoulay va donc devoir faire preuve d’un sens très diplomatique, se trouvant ainsi devant un défi inédit.

 

Les Etats-Unis se retirent de l’UNESCO

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Les États-Unis ont annoncé jeudi leur retrait de l’UNESCO, l’accusant d’être « anti-israélienne », au moment même où l’institution, en perte de vitesse et à la recherche d’un second souffle, s’apprête à élire son prochain directeur général.

C’est un coup rude pour l’agence onusienne. L’actuelle directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, Irina Bokova, a dit «regretter profondément» cette décision, à ses yeux préjudiciable au multilatéralisme.

«Nous avons besoin d’une Amérique qui reste engagée dans les affaires du monde», a réagi l’ambassadeur français aux Nations unies François Delattre.

Le siège social de l’UNESCO à Paris

«L’universalité est essentielle à la mission de l’UNESCO pour construire la paix et la sécurité internationales face à la haine et à la violence, par la défense des droits de l’homme et de la dignité humaine», a déclaré dans un communiqué Mme Bokova.

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