Viktor Orban

Viktor Orbàn invité de LCI : « les Russes sont incapables de vaincre l’OTAN »

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Le Premier ministre hongrois Viktor Orban était l’invité de Darius Rochebin, dimanche 8 juin sur LCI. Le dirigeant est revenu sur sa position sur la guerre en Ukraine et ses relations avec Vladimir Poutine. Il apporte aussi de nouveau son soutien à Marine Le Pen pour l’élection présidentielle en 2027.

La Hongrie perd 1 milliard d’euros de fonds européens sur fond de litige persistant concernant l’Etat de droit

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Faute de progrès tangibles, le gouvernement de Viktor Orban ne pourra plus récupérer, à compter du 1ᵉʳ janvier 2025, une somme jusqu’alors gelée. Plus de 20 milliards d’euros au total sont suspendus par les institutions européennes en raison de la situation politique dans le pays.

Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, lors d’une conférence de presse à Budapest, le 21 décembre 2024. BERNADETT SZABO / REUTERS

Les institutions européennes avaient jusque-là présenté une facture toute virtuelle au gouvernement hongrois, accusé de multiples entorses à l’Etat de droit. Jusqu’à une trentaine de milliards d’euros de fonds européens ont été gelés en 2022 en raison de multiples dérives, tant dans les domaines de la corruption que des droits des minorités sexuelles ou de la liberté académique. Des sommes qui peuvent théoriquement être récupérées par le pays en échange de réformes.

Mais, à compter du 1er janvier 2025, une tranche de 1,04 milliard d’euros sera définitivement perdue par l’exécutif de Viktor Orban, qui risque de voir l’addition monter graduellement ces prochaines années. Ce premier milliard envolé s’inscrit dans l’une des trois procédures engagées contre la Hongrie, celle lancée en application du mécanisme dit de « conditionnalité » instauré en 2020, baptisé ainsi car il consiste à conditionner les versements de fonds européens à la bonne santé de l’Etat de droit.

Pour accéder à cette première enveloppe, de 6,3 milliards d’euros, Budapest est priée de revoir son arsenal anticorruption et son système de passation de marchés publics. « La Hongrie n’a notifié aucune mesure corrective pour remédier à ces problèmes », a relevé la Commission européenne dans un communiqué d’une sécheresse toute procédurière, publié le 16 décembre. Jointe par Le Monde, l’ambassade de Hongrie auprès de l’Union européenne n’a pas fait de commentaires.

Le premier ministre hongrois Viktor Orbán reçu à Moscou sans mandat de l’UE

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Vladimir Poutine s’est félicité vendredi de la venue au Kremlin du Premier ministre hongrois pour parler de l’Ukraine, voyant en Viktor Orbán le représentant de l’UE malgré les dénégations de Bruxelles. À quoi joue Viktor Orbán ? Éléments de réponse avec Caroline de Camaret, cheffe du service Europe de France 24.


La Hongrie refuse d’approuver l’aide financière de l’UE à l’Ukraine

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Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, s’est opposé lors du sommet européen à l’enveloppe de 50 milliards d’euros d’aide financière à l’Ukraine. Les dirigeants se retrouveront en début d’année prochaine, d’ici là, l’UE assure qu’il existe d’autres moyens d’aider financièrement l’Ukraine.

La Hongrie punie au portefeuille pour non-respect de l’État de droit ?

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La Hongrie, envers et contre tous ! Le 30 novembre, la Commission européenne a, pour la première fois de l’histoire de l’UE, officiellement demandé de geler les fonds de l’un de ses membres, la Hongrie. L’outil mis en œuvre – la conditionnalité des subventions – constitue une nouveauté. Le principe : pour toucher les bénéfices de la solidarité commune, chaque État membre doit respecter des critères stricts et acceptés de tous en matière d’État de droit.

Sommet européen : les États membres trouvent un accord sur le budget 2021-2027 de l’UE et le fonds de relance

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Budget européen et plan Next Génération : en quoi servent-ils la relance de l’Europe ?

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne sont parvenus jeudi en début de soirée à un accord sur le budget 2021-2027 de l’UE et le fonds de relance post-coronavirus « Next Generation EU », a annoncé le président du Conseil Charles Michel sur Twitter, signifiant de la sorte la levée des vétos de la Pologne et de la Hongrie.

Viktor Orban et Mateusz Morawiecki crient victoire

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a qualifié jeudi soir de « double victoire » le compromis sur l’État de droit atteint par les dirigeants de l’UE en vue de débloquer le budget européen et le fonds de relance post-coronavirus.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a fait écho à ces commentaires. Son porte-parole a crié victoire sur Twitter. « Nous avons gagné. En ces temps difficiles de pandémie, de crise économique, il n’est pas opportun de prolonger les débats politiques et idéologiques qui nous empêchent d’agir« , a-t-il commenté. « Nous avons contré le danger de voir des mesures budgétaires servir pour faire pression sur les Hongrois afin de décider des choses que nous ne voulons pas« , a tweeté ce porte-parole.

Le fonds de relance était bloqué depuis plusieurs semaines par ces deux pays qui s’opposaient au mécanisme conditionnant les fonds européens au respect de l’Etat de droit,

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Hongrie : le parti de Viktor Orban remporte une écrasante victoire aux législatives

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Viktor Orban sort renforcé de l’écrasante victoire, dimanche, de son parti national-conservateur aux élections législatives hongroises, qui va lui offrir un troisième mandat consécutif, lui laissant toute latitude pour amplifier la centralisation des pouvoirs et poursuivre ses passes d’armes avec l’UE. Le succès du Premier ministre le plus controversé d’Europe est sans appel : sur la quasi-totalité des bulletins dépouillés, et avec une forte mobilisation des électeurs, le parti Fidesz obtient 48,8% des voix, avec près de trente points d’avance sur le Jobbik, formation d’extrême droite qui a abandonné la rhétorique xénophobe.

Ce résultat laisse bon espoir à la future majorité de décrocher 133 sièges sur les 199 du parlement hongrois et donc une nouvelle «super-majorité» des deux-tiers, comme en 2010 et 2014, qui permet de faire voter des changements constitutionnels. «Le pays est orange», la couleur du Fidesz, constatait en Une, dans la nuit de dimanche à lundi, Index.hu, l’un des principaux sites d’information d’une presse hongroise dont le Premier ministre est accusé d’avoir étouffé le pluralisme, au cours de ses huit dernières années de mandat. Ses interlocuteurs européens ne se sont pas précipités pour féliciter le dirigeant de 54 ans dont les diatribes nationalistes contre «l’invasion migratoire», le multiculturalisme et l’ingérence supposée de «Bruxelles» constituent un casse-tête pour une partie des Etats-membres.