-

Xi Jinping

Le président chinois attendu en Arabie saoudite

Publié le Mis à jour le

Le président chinois Xi Jinping. TINGSHU WANG / REUTERS

Cette visite intervient au moment où Ryad et Washington s’écharpent sur les prix du pétrole.

Le président chinois est attendu en Arabie saoudite, a annoncé le ministre des Affaires étrangères de la monarchie du Golfe quelques jours après la reconduction de Xi Jinping au pouvoir. Sa dernière visite dans ce pays du Moyen Orient remonte à 2016.

Le ministre Fayçal ben Farhane s’exprimait lors d’une allocution retransmise par la chaîne de télévision d’État Al-Ekhbariya, après une réunion sino-saoudienne co-présidée avec son homologue chinois Wang Yi à Ryad. «Cette réunion intervient à un moment important puisqu’elle précède la visite attendue du président chinois dans le royaume», a-t-il déclaré jeudi 27 octobre au soir.

Aucune autre information sur cette éventuelle visite n’a pu être obtenue à Ryad. Interrogé par l’AFP, le ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé qu’il n’avait «pas d’information à donner» à propos d’une éventuelle visite.

«La relation historique et solide»

Cette annonce intervient au moment où l’Arabie saoudite et son partenaire américain s’écharpent sur les prix du pétrole, les États-Unis reprochant à Ryad une connivence politique avec la Russie, un autre rival géopolitique. Le ministre saoudien a également évoqué la tenue en Arabie saoudite de plusieurs sommets entre Pékin et Ryad, un autre avec les États du Golfe et un dernier avec tous les pays arabes.

Fayçal ben Farhane a salué «la relation historique et solide» entre l’Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole brut au monde, et la Chine, deuxième économie mondiale.

L’agence de presse chinoise officielle, Xinhua, s’est contentée de citer Wang Yi, soulignant l’importance des relations entre les deux pays, et «la priorité» accordée par Pékin à l’Arabie saoudite.

Partenaires clé

L’annonce de la visite de Xi Jinping en Arabie saoudite risque d’irriter encore davantage les États-Unis, partenaires clé des pays pétroliers du Golfe, qui voient d’un mauvais œil ce rapprochement avec leur grand rival chinois.

Washington accuse déjà Ryad de soutenir la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine, en maintenant les prix de l’or noir à un niveau élevé, ce que les Saoudiens démentent.

(source: lefigaro.fr avec AFP)

Quel est le rôle de l’Organisation de coopération de Shanghai ?

Publié le Mis à jour le

Le 22e sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) se tient les 15 et 16 septembre à Samarcande, en Ouzbékistan.

Le 22e sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) se tient les 15 et 16 septembre à Samarcande, en Ouzbékistan.

Plusieurs dirigeants internationaux sont réunis à Samarcande, en Ouzbékistan, dans le cadre du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai. Visant à contrebalancer l’influence occidentale, cette organisation joue un rôle diplomatique important, dans un contexte de tensions internationales. Décryptage.

Le 22e sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) s’est tenu les 15 et 16 septembre à Samarcande, en Ouzbékistan. Les dirigeants de 14 pays ont pris part à la rencontre. Outre ceux des États-membres de l’alliance, deux invités étaient particulièrement attendus : le président turc Recep Tayyip Erdogan, et son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliev.

L’OCS, c’est quoi ? 

  • L’Organisation de coopération de Shanghai a été créée en 2001 avec la Russie, la Chine et quatre anciennes républiques soviétique d’Asie centrale : le Kazakhstan, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan.
  • En 2016, l’organisation s’est élargie pour inclure l’Inde et le Pakistan.
  • En 2021, c’est au tour de l’Iran d’intégrer l’alliance.
  • À l’origine, l’OCS est créée pour des raisons économiques et sécuritaires régionales.
  • Aujourd’hui, la Chine et la Russie ont fait de l’OCS la vitrine de leur partenariat et servent d’outil d’opposition à la présence des États-Unis en Asie.

En terme géographique, l’OCS est la plus grande organisation régionale de la planète. Elle couvre 34 millions de km2 par ses pays membres et la population des pays membres dépasse les 3 milliards d’individus. Visant à contrebalancer l’influence occidentale, l’OCS se retrouve au cœur de plusieurs conflits internationaux.

Ainsi, ce sommet était particulièrement scruté. Quels sont les pays membres de l’alliance impliqués dans des conflits ? Cette alliance peut-elle être une alternative à l’Occident ?

(… lire la suite)

Visite de Xi Jinping à Hong Kong : la ville « renaît de ses cendres » pour le président chinois

Publié le Mis à jour le

Hong Kong a surmonté ses défis et « renaît de ses cendres », a déclaré jeudi le président chinois Xi Jinping, à son arrivée dans l’ancienne colonie britannique pour célébrer les 25 ans de son retour sous domination chinoise.

« Ce qui lie Pékin et Moscou, c’est leur priorité stratégique commune : affaiblir un ordre international qu’ils estiment dominé par les Etats-Unis »

Publié le Mis à jour le

La guerre en Ukraine met en lumière une « nouvelle guerre froide », avec d’un côté Américains et Européens, et de l’autre, la Russie de Vladimir Poutine politiquement appuyée par la Chine de Xi Jinping, observe Alain Frachon, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.

Chronique

Retour à un univers bipolaire ? La guerre entre la Russie et l’Ukraine conforterait une division du monde en deux camps. Le « collectif occidental », comme on dit à Moscou, s’oppose au duo Vladimir Poutine – Xi Jinping, chefs de file de la famille des autocrates. Avec, au milieu, le club des puissances émergentes qui se refusent à choisir mais, en l’espèce, pencheraient plutôt du côté de Moscou et Pékin.

Il n’est pas sûr que cette géographie des rapports de force sur la planète survive en l’état à la fin de la guerre russo-ukrainienne. Mais, pour le moment, telle est bien la carte géopolitique de ce qu’on appelle « la nouvelle guerre froide » : d’un côté, les alliés atlantiques, Américains et Européens, et, de l’autre, la Russie de Poutine politiquement appuyée par la Chine de Xi. L’agression contre l’Ukraine soude le camp occidental, celui des démocraties libérales, et elle n’ébranle en rien l’amitié sino-russe, socle du groupe des autocraties.

Les deux camps sont tout proches de l’affrontement sur le théâtre européen – plus qu’ils ne l’ont jamais été durant la première guerre froide, ces années de confrontation entre l’URSS et les Etats-Unis. Une bavure, une erreur de tir ou une provocation dans les jours qui viennent, et le conflit entraîne l’OTAN – dont l’Ukraine n’est pas membre – directement dans les combats. Entre Moscou et Washington, la rupture des relations diplomatiques n’est pas loin. En février encore, la hiérarchie militaire russe gardait le contact avec le Pentagone : cela permet d’éviter le pire. Signe inquiétant : depuis quelques jours, le ministre russe de la défense, Sergueï Choïgou, et le chef d’état-major, Valéri Guerassimov, ne prendraient plus leurs homologues américains au téléphone.

Peu importe que le propos soit fondé ou non, mais en qualifiant Poutine de « boucher » et de « criminel de guerre », avant de l’exhorter à quitter le pouvoir, Joe Biden a encore accentué la rupture américano-russe. La « nouvelle guerre froide » est aussi dans les mots – même si la fin des combats en Ukraine devra, d’une façon ou d’une autre, passer par un accord entre le Kremlin et la Maison Blanche. Biden conforte tous ceux qui défendent la thèse d’une irréductible hostilité américaine à l’adresse de la Russie. Il a divisé le camp occidental, jusqu’alors uni comme rarement, en amenant l’Allemagne et la France à prendre leurs distances avec un propos qui fleure bon l’époque ou l’Amérique appelait, ici et là, à des « changements de régime ».

Cependant, l’amitié « sans limites » liant les présidents russe et chinois ne se dément pas. La Chine de Xi s’abstient de condamner la guerre de Poutine. Sans un seul couac, la machine de propagande pékinoise reprend l’ensemble de la désinformation concoctée au Kremlin pour justifier l’agression contre l’Ukraine. Xi n’a jamais parlé à Volodymyr Zelensky. La Chine a choisi son camp.

(… lire l’intégralité)

États-Unis/Chine : l’autre guerre froide ?

Publié le Mis à jour le

États-Unis/Chine : l’autre guerre froide ? Le dessous des cartes fait un état des lieux de la compétition sino-américaine.

Depuis 2021, Joe Biden et Xi Jinping se font face. La Chine affiche désormais son ambition de prendre la première place dans tous les domaines – économique, militaire, diplomatique, culturel et politique.

« Le dessous des cartes » propose un état des lieux de cette compétition sino-américaine déterminante pour le « monde d’après ». Une confrontation mondiale, avec un centre de gravité clairement identifié dans la zone dite de l’Indo-Pacifique : l’affrontement pourrait-il un jour être militaire, sur la question de Taïwan ?

 

100 ans du parti communiste chinois : Xi XJinping salue le « nouveau monde » créé par le peuple

Publié le Mis à jour le

« Le peuple chinois s’est levé » et sa « renaissance » après plus d’un siècle de sous-développement et d’invasions est « irréversible »: le président Xi Jinping a usé de forts accents patriotiques jeudi lors du centenaire du Parti communiste.

Le débat: le parti de Xi Jinping

 

Discours de Donald Trump à l’ONU

Publié le Mis à jour le

Au premier jour de l’Assemblée générale de l’ONU, les chefs d’État prennent tour à tour la parole à l’occasion de la grand-messe diplomatique annuelle, organisée en visioconférence en raison de la crise sanitaire de Covid-19. Face au Covid-19, « nous allons distribuer un vaccin » et « mettre un terme à la pandémie, » promet le président américain Donald Trump, lors de son discours prononcé à l’ONU.


Discours du président chinois Xi Jinping à l’occasion de la 75e Assemblée générale de l’ONU

 

Xi’s trip to Greece, Brazil to advance bilateral ties, BRICS cooperation

Publié le Mis à jour le

Photo:VCG

Chinese President Xi Jinping’s upcoming visit to Greece and Brazil is expected to intensify China’s relations with the two countries and enhance BRICS cooperation, officials said here Thursday.

At the invitation of Greek President Prokopis Pavlopoulos, Xi will pay a state visit to Greece from Nov. 10 to 12, said Vice Foreign Minister Qin Gang.

This will be the first visit to the European country by a Chinese president after an interval of 11 years, which will exert a historic influence of China-Greece ties and push forward China-Europe relations and Belt and Road cooperation, Qin said.

He noted that China and Greece, both with old civilizations, are trustworthy and helpful friends respecting and supporting each other on core interests and major concerns.

Greece is among the first European Union (EU) countries to sign an intergovernmental cooperation document with China to jointly construct the Belt and Road, Qin said, adding that Greek prime ministers attended the first and second Belt and Road Forum on International Cooperation in Beijing.

The two sides have conducted fruitful cooperation on the principle of mutual benefit and win-win cooperation and witnessed increased bilateral trade and investment, Qin said.

« The Piraeus Port project, a flagship project for the Belt and Road cooperation, has made important contributions to the local economic and social development of Greece and played an important role in advancing connectivity in various regions around the globe, » said the vice foreign minister.

(…)

China and Greece are new friends of the « 17 +1 » cooperation. In April this year, Greece became a full member of the China-Central and Eastern European Countries Cooperation Mechanism, adding new opportunities to the development of this mechanism, which is also conducive to developing China-EU relations and China-EU connectivity, Qin said.

Greek Prime Minister Kyriakos Mitsotakis led a delegation to the ongoing second China International Import Expo (CIIE). Xi met with him, and the two leaders visited the Greek pavilion, Qin said.

(…)

According to Vice Foreign Minister Ma Zhaoxu, at the invitation of Brazilian President Jair Messias Bolsonaro, Xi will attend the 11th BRICS summit in Brasilia, the capital of Brazil, from Nov. 13 to 14.

BRICS is the acronym for an emerging-market bloc that groups Brazil, Russia, India, China and South Africa.

Xi is scheduled to attend the closing ceremony of the BRICS business forum, closed and public meetings of the BRICS leaders’ meeting and the BRICS leaders’ dialogue with the BRICS Business Council and the New Development Bank. The leaders’ declaration is expected to be released, Ma said.

(… read full article)

Le président chinois s’est rendu à Monaco, avant une visite en France

Publié le Mis à jour le

Le président chinois et son épouse ont été reçus par le couple Macron pour un dîner privé, à la Villa Kérylos, un site somptueux surplombant la Méditerranée, à quelques kilomètres de Nice.

L’Italie et la Chine ont signé ce samedi un protocole d’accord prévoyant l’entrée de l’Italie dans les « nouvelles routes de la soie ». Il s’agit d’un méga-projet d’infrastructures maritimes et terrestres, initié par la Chine, pour favoriser les échanges entre l’Asie et l’Europe.

La cérémonie de signatures s’est tenue à Rome en présence du président chinois Xi Jinping et son hôte, le Premier ministre italien Giuseppe Conte.

Ces accords économiques s’élèveraient à près de 20 milliards d’euros, d’après des sources gouvernementales italiennes.

Concrètement, cela porte par exemple sur des travaux d’aménagement dans les ports italiens de Gênes et de Trieste.

Carte du Mega-projet OBOR (One Belt One Road)

Violemment attaquée par George Soros depuis Davos, la Chine raille des propos «sans aucun sens»

Publié le Mis à jour le

George Soros, dans un discours à Davos, avait qualifié le président Xi Jinping de «plus dangereux ennemi» des sociétés libres, disant placer ses espoirs dans le peuple chinois. Pékin a répondu sèchement à «un individu qui confond le bien et le mal».

Le milliardaire philanthrope Georges Soros (© Fabrice Coffrini Source: AFP)

La Chine a traité par le mépris ce 25 janvier les déclarations «sans aucun sens» du milliardaire George Soros qui, à Davos, a qualifié le président Xi Jinping de «plus dangereux ennemi» des sociétés libres et démocratiques.

«Un individu qui confond le bien et le mal, dans une déclaration sans aucun sens, cela ne vaut pas la peine d’être réfuté», a rétorqué la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hua Chunying, interrogée sur les propos de George Soros lors d’un point de presse régulier.

«En fait, dans le monde d’aujourd’hui, on voit clairement qui ouvre les portes et construit les routes et qui ferme les portes et construit des murs», a-t-elle lancé. «A l’heure où la mondialisation s’approfondit, ce n’est qu’en adhérant à la vision du développement, en ayant une ouverture d’esprit et une attitude inclusive que l’on peut ouvrir un espace plus large à son propre développement et au développement des relations entre pays», a-t-elle relevé.

«Nous espérons que les parties concernées aux États-Unis pourront corriger leur attitude, adopter une vision à long terme et une attitude objective et rationnelle à l’égard du développement de la Chine», a poursuivi Hua Chunying.

George Soros s’était la veille livré à une diatribe contre le président Xi. «La Chine n’est pas le seul régime autoritaire du monde, mais c’est sans aucun doute le plus riche, le plus fort et le plus développé en matière d’intelligence artificielle», a dit le financier philanthrope. «Cela fait de Xi Jinping le plus dangereux ennemi de ceux qui croient en des sociétés libres», a-t-il ajouté, avant de mettre en garde contre une domination du marché de la 5G par les entreprises chinoises, «un risque inacceptable pour la sécurité du monde».

Ses équipes ont ensuite rapidement diffusé des copies de son discours en chinois par courriel, discours dans lequel il place dans le peuple chinois «son plus grand espoir».

(RT)