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Afrique : l’armée française s’exprime
Entamé en mars dernier, le retrait de l’armée française du Sénégal s’est achevé cette semaine avec une cérémonie solennelle de restitution des dernières installations militaires françaises, après 75 ans de présence permanente dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
C’est la dernière étape d’une séquence entamée en 2022, avec le retrait français, plus ou moins contraint ou précipité, du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et du Gabon. Forte de plusieurs milliers d’hommes sur le continent il y a encore quelques années, la France entend à présent redéfinir sa stratégie et sa relation avec le continent. Le Général Pascal Ianni, à la tête du commandement de l’armée française en Afrique était l’invité d’ « Au coeur de l’info ».
En Afrique, « un vent qui ressemble à une deuxième décolonisation »
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger hier. Le Sénégal et le Tchad demain. La France va de nouveau devoir retirer ses troupes de plusieurs anciennes colonies en Afrique. Un mouvement de fond sur le continent. L’analyse de Niagalé Bagayoko, chercheuse et présidente de l’African Security Sector Network.
Grand Angle : Tchad, Sénégal, qui veut encore de l’armée française en Afrique ?
Le Tchad rompt ses accords de coopération de défense avec la France. Au même moment, le Sénégal juge la présence militaire française sur son sol incompatible avec sa souveraineté.
Sénégal : départ des troupes françaises, un changement de cap sans rompre les relations (après 66 ans)
Le jeu des Ukrainiens en Afrique pour contrer les menées des Russes de Wagner

Kiev, qui a revendiqué avoir joué un rôle dans la sanglante déroute subie par les mercenaires au Mali, a aussi envoyé un petit contingent de forces spéciales au Soudan.
Les conséquences de la lourde défaite subie par l’armée malienne et par les mercenaires de Wagner, fin juillet, n’en finissent plus. Si les suites militaires dans l’extrême nord du Sahel étaient prévisibles, les tensions diplomatiques qu’elle a engendrées l’étaient moins. Au centre de ces frictions, la revendication par l’Ukraine d’un rôle dans cette offensive et, d’une manière plus générale, le nouvel activisme de Kiev en Afrique pour s’opposer aux menées russes sur le continent.
Ces derniers jours, le Mali puis le Niger ont rompu leurs relations diplomatiques avec l’Ukraine tandis que Moscou menaçait. « Incapable de vaincre la Russie sur le champ de bataille, le régime criminel de Volodymyr Zelensky a décidé d’ouvrir un deuxième front en Afrique et soutient des groupes terroristes dans des États du continent favorables à Moscou », a dénoncé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
(suite dans : lefigaro.fr)
Quand l’ADN parle… De nombreux Brésiliens à la recherche de leurs racines africaines
Si plus de la moitié de la population brésilienne a la peau noire, peu de Brésiliens ont une idée précise de leurs origines. Ils connaissent seulement leur histoire dans les grandes lignes et savent que leurs ancêtres africains avaient été réduits en esclaves lors de la traite négrière.
Après l’abolition de l’esclavage au Brésil en 1888, le ministre des Finances d’alors, Ruy Barbosa, avait d’ailleurs demandé la destruction de tout documents relatifs à l’esclavage… Mais aujourd’hui, de nombreux Brésiliens veulent connaître leur histoire et certains réalisent même des tests ADN. Reportage de nos correspondantes, Fanny Lothaire et Louise Raulais.
Kenya: Les Emirats annoncent 4,5 milliards de dollars d’investissements pour les énergies propres en Afrique
Les Émirats arabes unis ont annoncé mardi 4,5 milliards de dollars (4,1 milliards d’euros) d’investissements dans les énergies propres en Afrique, lors d’un sommet sur le climat visant notamment à attirer sur le continent des financements pour lutter contre le réchauffement climatique.
« Nous allons déployer 4,5 milliards de dollars (…) pour lancer un pipeline de projets rentables d’énergie propre sur ce continent très important », a déclaré dans un discours Sultan Al Jaber, qui dirige la société gouvernementale d’énergies renouvelables Masdar, le géant pétrolier émirati ADNOC et qui présidera également les négociations de la prochaine COP28 à Dubaï en fin d’année.
« Si l’Afrique perd, nous perdons tous », a prévenu Sultan Al Jaber, qui est également ministre de l’Industrie et des Technologies des Émirats arabes unis.
Cet investissement vise à « développer 15 GW (gigawatts) d’énergie propre d’ici 2030 » et à « catalyser au moins 12,5 milliards de dollars (11,6 milliards d’euros, ndlr) supplémentaires provenant de sources multilatérales, publiques et privées ».
En 2022, la capacité de production d’énergies renouvelables du continent était de 56 gigawatts, selon l’Agence internationale des énergies renouvelables.
Cette annonce été faite lors du premier Sommet africain sur le climat qui se tient dans la capitale kényane Nairobi visant à promouvoir le potentiel de l’Afrique pour les énergies propres.
En ouverture de ce sommet historique, le président kényan avait estimé que l’Afrique a une « opportunité sans équivalent » de se développer en participant à la lutte contre le réchauffement climatique, mais qu’elle avait besoin d’investissements internationaux massifs.
Le sommet de Nairobi vise également à établir une vision continentale commune sur le climat en vue des prochaines négociations climatiques internationales, qui culmineront avec une bataille annoncée sur la fin des énergies fossiles à la COP28 à Dubaï de fin novembre à début décembre.
(source: connaissancedesenergies.org)
Poutine ne rétablira pas l’entente céréalière tant que l’Occident ne répond pas à ses demandes
Le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré lundi que l’accord sur les céréales qui permet normalement à l’Ukraine d’exporter en toute sécurité ses céréales par la mer Noire ne sera pas rétabli tant que l’Occident n’aura pas rempli ses obligations visant à faciliter les exportations agricoles russes.
Poutine a fait cette déclaration à l’issue de discussions avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan qui, avec l’ONU, a facilité l’accord considéré comme vital pour l’approvisionnement alimentaire mondial, notamment en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. L’Ukraine et la Russie sont d’importants fournisseurs de blé, d’orge, d’huile de tournesol et d’autres produits dont dépendent les pays en développement.
Cependant, la Russie a refusé de prolonger l’accord en juillet, se plaignant qu’un accord promettant de lever les obstacles aux exportations russes de produits alimentaires et d’engrais n’ait pas été honoré. Elle a déclaré que les restrictions sur l’expédition et l’assurance entravaient son commerce agricole, bien qu’elle ait expédié des quantités record de blé depuis l’année dernière.
Poutine a déclaré que si ces engagements étaient honorés, la Russie pourrait revenir à l’accord «dans les prochains jours».
Il a également déclaré que la Russie était sur le point de finaliser un accord pour fournir gratuitement des céréales à six pays africains. Le dirigeant russe a ajouté que la Russie expédierait 1 million de tonnes métriques (1,1 million de tonnes) de céréales bon marché en Turquie pour traitement et livraison aux pays pauvres.
Afrique : annulation de 20 milliards de dollars de dettes par l’Etat russe
Des pays africains ont bénéficié de l’annulation de 20 milliards de dollars de dettes remontant à l’époque des rapport entre l’Afrique post-coloniale et l’Union soviétique. Pour la Russie, annuler la dette africaine est un pas dans la lutte contre la pauvreté. Se positionnant comme un partenaire stratégique de l’émergence du continent africain, l’Etat slave veut créer un système multipolaire dans lequel le potentiel économique de l’Afrique sera mis au service du développement.
La Russie confirme la venue d’une délégation africaine pour la paix
La Russie annonce que des dirigeants africains se rendront à Moscou le mois prochain ou début juillet dans le cadre d’une initiative de paix.
Ramaphosa : « Six pays africains vont se rendre en Russie et en Ukraine »
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a déclaré mardi, que six leaders africains (Zambie, Sénégal, Afrique du Sud, RD Congo, Ouganda, Egypte) prévoient de se rendre en Russie et en Ukraine « dès que possible » pour aider à trouver une solution à la guerre.