Arnaud Guillois

La France tend la main au nouveau régime, un signal fort de reconnaissance ?

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(©madagascar-tribune.com)

La journée de jeudi a été marqué par un ballet diplomatique à Antananarivo. L’ambassadeur de France, Arnaud Guillois, a rencontré successivement hier par le Président de la Refondation de la République, Michaël Randrianirina à Iavoloha, et le Premier ministre, Herintsalama Rajaonarivelo à Mahazoarivo.

Lors de ses échanges avec le colonel Randrianirina, le diplomate français a tenu à réaffirmer la position de la France : un soutien à une transition démocratique, inclusive et pacifique. Mais au-delà des formules diplomatiques, la tonalité du message se voulait résolument pragmatique. Arnaud Guillois a insisté sur la nécessité d’impliquer les civils et la jeunesse dans le processus de refondation, ces derniers ayant été les moteurs visibles des récents bouleversements politiques. En évoquant la tenue d’élections dans un « délai raisonnable », il a esquissé un équilibre entre encouragement à la stabilité institutionnelle et exigence de calendrier démocratique.

La portée de cette visite dépasse la simple courtoisie diplomatique. la France reconnaît la légitimité du processus enclenché par la Refondation et entend accompagner Madagascar dans cette phase délicate. Une manière de rappeler que Paris, partenaire historique, reste attentif mais confiant face à ce nouveau chapitre politique.

Au Palais d’État de Mahazoarivo, les échanges ont été orientés vers l’action. Le Premier ministre a présenté les priorités de son gouvernement : relance économique, amélioration de l’accès à l’eau et à l’électricité, réforme de l’éducation et lutte contre la corruption. Autant de domaines où la France a réaffirmé sa disponibilité à coopérer. Les deux parties ont convenu de formuler des propositions conjointes à court terme pour répondre aux attentes pressantes de la population et de la société civile.

Cette double audience, première du genre depuis la nomination du Premier ministre, acte non seulement la reconnaissance internationale du nouveau pouvoir, mais aussi le début d’une phase de coopération renouvelée. Dans une période où chaque geste diplomatique compte, la main tendue de Paris apparaît comme une marque de confiance autant que comme un pari sur l’avenir démocratique de la Grande Île.

(source: madagascar-tribune.com)

14 Juillet: réception à la Résidence de France à Ivandry, Antananarivo

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SEM. Arnaud Guillois, Ambassadeur de France à Madagascar a lu son discours en malagasy.

Les 900 organisations de la Société civile malagasy  (OSC) ont marqué cet évènement par la publication d’un communiqué relatif à la demande de restitution des Îles éparses malagasy, conformément  aux valeurs universelles de « liberté, égalité, fraternité » .  « Dignité, justice et droit inaliénable » pour Madagascar. « La liberté ne se partage pas à moitié. La France ne peut célébrer la liberté en maintenant l’occupation d’un territoire qu’elle sait ne pas lui appartenir« , souligne l ‘OSC.

« Maison de la Vanille de Madagascar » : un nouvel écrin pour la vanille malgache

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SEM Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Madagascar, et Georges Geeraerts, Président du Groupement des Exportateurs de Vanille de Madagascar (GEVM)

Une convention pour la création de la « Maison de la Vanille de Madagascar », un projet ambitieux dédié à la valorisation de la vanille naturelle, a été signée hier entre Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Madagascar, et Georges Geeraerts, Président du Groupement des Exportateurs de Vanille de Madagascar (GEVM). Elle s’est déroulée en présence du ministre de l’Industrialisation et du Commerce, M. David Ralambofiringa, à la Maison Jean Laborde. Ce partenariat vise à mettre en lumière un des trésors du patrimoine culinaire mondial, reconnu pour sa qualité exceptionnelle.

La « Maison de la Vanille de Madagascar » se présentera comme un site-vitrine unique, immersif et éducatif, qui plongera les visiteurs dans l’univers fascinant de la culture et de la transformation de la vanille. Ce lieu proposera des expositions interactives révélant les savoir-faire des producteurs locaux et mettra en place un programme varié de conférences, d’ateliers et d’événements culturels. Destinée à un large public, cette initiative vise à renforcer les liens entre la filière vanille et les passionnés, qu’ils soient malgaches ou touristes.

En plus de son rôle éducatif, la Maison de la Vanille constituera un point de vente privilégié pour découvrir des produits d’excellence. Les visiteurs auront l’opportunité d’acquérir non seulement de la vanille de la meilleure qualité, mais aussi des produits dérivés et des épices fines du pays. Un jardin botanique, soigneusement aménagé, offrira un parcours immersif, mettant en avant des pieds de vanille, des épices locales et des orchidées des forêts malgaches, invitant ainsi à une exploration sensorielle enrichissante.

La réhabilitation de la Maison Jean Laborde, qui témoigne de l’architecture en bois de la Haute Ville, s’inscrit dans un projet visant à préserver et valoriser le patrimoine culturel malgache. À travers l’ouverture de la « Maison de la Vanille de Madagascar », les initiateurs souhaitent non seulement célébrer l’excellence de ce produit phare, mais aussi renforcer la connaissance de la vanille naturelle sur la scène internationale. Avec cette initiative, Madagascar aspire à partager les trésors de son patrimoine tout en dynamisant son économie locale par la mise en avant de sa vanille, ambassadrice de la qualité malgache.

(source: madagascar-tribune.com)

Restitution des Îles éparses – Arnaud Guillois plaide pour la poursuite des discussions

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Arnaud Guillois, ambassadeur de France, se dit confiant sur la suite des discussions.

Questionné sur le dossier îles éparses, l’ambassadeur français, Arnaud Guillois, indique que les négociations au sein de la commission mixte sont toujours d’actualité. Aucune date pour une nouvelle réunion de cette entité n’est indiquée pour l’heure. 

Les discussions se poursuivent. C’est le ton de la réponse d’Arnaud Guillois, ambassadeur de France, à propos de l’affaire des îles éparses entre l’Hexagone et la Grande île. Hier, lors de la célébration du soixante-dixième anniversaire de la création de l’armée d’autodéfense japonaise à la résidence de l’ambassade du Japon à Ivandry, le diplomate français a été questionné sur la restitution des îles à Madagascar.

Malgré un silence de plus d’un an et demi, les discussions sur la restitution des îles à Madagascar restent toujours d’actualité selon Arnaud Guillois. Pour lui, la commission mixte paritaire « a vocation à se réunir ». Selon lui, « il n’y a pas de calendrier précis sur la réunion de la commission, mais elle va se réunir. Je n’ai pas de date à vous indiquer, mais la commission va se réunir en temps voulu ». À noter qu’après le report sine die de la réunion de la commission à Paris en 2022, les discussions sont restées au point mort.

De son côté, le ministre des Forces armées, Lala Monja Sahivelo, lui aussi présent à Ivandry, tient presque le même discours que l’ambassadeur. «Comme l’a toujours dit le président de la République, les discussions se poursuivent», avance-t-il. Il élude cependant la question sur les avancées de ces négociations.

« Concernant les avancées de ces discussions, le mieux c’est de demander à la ministre des Affaires étrangères, vu que c’est son ministère qui s’occupe de cette affaire », a-t-il poursuivi.

Incomparable

Lala Monja Sahivelo se dit tout de même plein d’espoir sur l’issue des négociations. « Vu que les Nations unies ont déjà accepté les conditions, on se doit d’espérer. On a de l’espoir, car nous sommes des hommes de foi », affirme le ministre.

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Dossier Madagascar-France: vu par l’ambassadeur Arnaud Guillois

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ARNAUD GUILLOIS – “La relation entre Madagascar et la France va très au-delà des îles éparses”

Après une année 2023 chahutée par les débats électoraux, l’heure est maintenant au travail. Une posture qu’adoptent, également, les partenaires internationaux de Madagascar, dont la France. Arnaud Guillois, ambassadeur français, donne justement un florilège des champs de coopérations entre la Grande île et l’Hexagone. Une coopération qui, selon lui, est humaine, dense et tous azimuts. Une relation qui transcende les points de friction.

 L’Express de Madagascar. Comment définiriez-vous l’état des relations entre la France et Madagascar actuellement ? 

Arnaud Guillois. Tout d’abord, je voudrais souhaiter une excellente année à la population malgache. Je lui souhaite joie, prospérité et paix. Je pense que c’est une chose importante dans le monde de confrontation dans laquelle nous vivons.

La relation franco-malgache que j’ai le grand honneur d’animer, avec mes collègues et amis malgaches depuis un an et demi, je la vois à la fois comme dense, comme tous azimuts et portée vers l’avenir. Je ne pense pas qu’il y ait des activités d’ordre public dans lesquelles la France et Madagascar ne coopèrent pas. Il y a, bien sûr, une coopération politique, avec des échanges politiques à tous les niveaux.

Les deux chefs d’État se sont rencontrés et ont discuté à de nombreuses reprises en 2023. La présidente de l’Assemblée nationale malgache et le président du Sénat malgache ont été reçus par leurs homologues français à Paris. Et puis, nous avons eu la chance, ici à Antananarivo, d’avoir de nombreuses visites qui sont des gages d’amitiés et qui permettent d’accélérer les programmes. Je pense à deux ministres français qui se sont rendus à Madagascar, en 2023. La ministre de la coopération et des partenariats [Chrysoula Zacharopoulou], en mai, et plus récemment le ministre Hervé Berville [secrétaire d’État à la mer], au mois de décembre pour l’investiture du président Rajoelina. Nous avons aussi eu des visites de parlementaires. Les relations interparlementaires sont importantes aussi.

Les relations franco-malgaches se fondent sur l’humain. C’est presque ce sur quoi, je fonde mon action au quotidien. Des centaines de milliers de Malgaches en France, des dizaines de milliers de Français à Madagascar qui constituent tous les jours un pont entre nos deux pays.

 Quels sont alors les grands points de cette coopération entre les deux pays ? 

D’abord la coopération éducative, sociale et culturelle. Nous avons, à Madagascar, le plus grand réseau d’écoles françaises au monde. Il y a vingt-trois établissements de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), pour plus de treize mille élèves. Nous avons le premier réseau d’Alliance française pour l’Afrique sub-saharienne, soit vingt-neuf Alliances françaises pour près de quarante mille apprenants. Celle d’Antananarivo, en termes d’apprenants, est la première Alliance française du monde.

Nous avons une action de coopération tous azimuts très importante. Il y a l’Agence française de développement (AFD), et il y a le service culturel et d’action de coopération de l’ambassade de France. Une coopération dans des domaines très variés, l’éducation, l’agriculture, le développement urbain, l’aménagement du territoire, l’appui à la société civile, sujet majeur et important pour nous qui est d’appuyer le dialogue permanent avec la société civile dans sa diversité. Je pourrais aussi vous parler de nos relations économiques. En dépit de la concurrence qui ne cesse de se développer et qui est parfaitement saine, la France reste un des tous premiers partenaires économiques de Madagascar, un de ses premiers investisseurs. Rendez-vous compte, en 2022, le commerce entre la France et Madagascar avait augmenté de plus de 20%. Je dois avouer que je n’ai pas encore les chiffres de 2023. Il y a, à Madagascar, des dizaines de filiales d’entreprises françaises qui emploient des dizaines de milliers de Malgaches, qui les forment. Moi, ce qui me fait plaisir, c’est quand je vais voir une entreprise française, ou qui a un lien avec la France, et que 99,5% des personnes que je rencontre sont des Malgaches. Ce qui veut dire que c’est vraiment du gagnant-gagnant.

Il y a d’autres domaines dans lesquels on coopère. Le domaine de la sécurité, par exemple. Nous sommes aussi des voisins dans l’océan Indien par La Réunion et par Mayotte. Je pense à la coopération décentralisée qui est très active. Madagascar est le premier pays dans lequel les collectivités locales françaises sont investies. Aujourd’hui, vous avez près d’une quarantaine de partenariats ou de jumelages qui existent entre les collectivités françaises et malgaches. Ce qui est très positif puisque derrière, il y a des relations humaines qui se créent. Il y a des compréhensions mutuelles qui se fondent. Mais, il y a aussi des projets de partenariats et de coopération extrêmement dynamiques. Par exemple, le Grand Est, la région Alsace et Lorraine a beaucoup investi dans les domaines médicaux du côté de Mahajanga. C’est un exemple des choses que nous voulons faire grandir et développer.

Je ne vous cacherai pas qu’il est difficile d’être concis sur cette problématique, puisqu’en réalité, la relation franco-malgache, elle est vraiment protéiforme et touche à toutes les activités, dans le fond, de la France et de Madagascar.

 Vous avez évoqué le voisinage dans l’océan Indien. Justement, ce point a été une source de friction entre les deux pays, à cause des îles éparses. Ce froid qui s’est installé dans les relations franco-malgaches, sur la période 2020, 2021 et 2022 s’est-il réchauffé ou bien le fond du problème est-il toujours entier ?

La réalité est que la question des îles éparses est un sujet de différend entre la France et Madagascar. Je crois que deux pays amis, deux pays souverains doivent pouvoir, dans un cadre bilatéral, dans un cadre normé, discuter des sujets de divergence. C’est la raison pour laquelle les deux chefs d’État, à savoir le président Rajoelina et le président Macron, ont décidé la mise en place d’une commission mixte sur les îles éparses du Canal de Mozambique pour discuter de ce sujet. Pour voir comment avancer ensemble et ne pas en faire un sujet de friction permanente, pour reprendre votre expression.  Alors, la réalité est que cette commission ne s’est réunie qu’une fois, en fin 2019, à Antananarivo. Il y a plusieurs raisons qui font qu’elle ne s’est pas réunie depuis lors. Lire la suite »

Relation France-Madagascar – Le comité des sages persiste

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L’ARFM a débarqué à l’ambassade de France à Ambatomena, hier, dans la matinée

Une lettre a été envoyée à l’ambassade de France par le Comité des Sages. Selon eux, seuls les Malgaches peuvent solutionner les problèmes malgaches. 

Malgré son investiture samedi dernier au stade Barea Mahamasina, le Président Andry Rajoelina est chahuté par diverses entités. Ces derniers contestent surtout le fait qu’il possède la nationalité française. Ce qui, selon ces entités, entache la crédibilité du Président. Hier, dans la matinée, l’«Antenimieran’ny ray aman-dreny ara-drazana sy ny foko malagasy» (ARFM), le comité des sages, a débarqué à l’ambassade de France à Ambatomena pour apporter une lettre visant à demander à la France de cesser son ingérence dans les affaires internes du pays. Ils sont aussi venus au ministère des Affaires étrangères pour appuyer leurs revendications. «Le but est que les Malgaches puissent régler entre eux leurs problèmes internes», a asséné Noël Rakotondrasoa, président de la plateforme.

Une demande qui apparaît assez extravagante vu la situation actuelle du pays. Avec le nouveau président de la République qui arrive au pouvoir et est en collaboration avec les membres de la communauté internationale, dont la France fait partie. Peu de temps après l’investiture du Président Andry Rajoelina, un émissaire de l’Élysée est venu à sa rencontre pour apporter la lettre de félicitations du Président Emmanuel Macron. Il est aussi venu pour dire que l’Hexagone est prêt à poursuivre son soutien dans le développement de Madagascar.

Ingérence

Lors de la célébration de la fête nationale française le 14 juillet dernier, Arnaud Guillois, ambassadeur de France, a déclaré que les élections ne concernent que les Malgaches. Comme pour apporter une preuve de la volonté de son pays de ne pas s’immiscer dans les affaires internes malgaches. C’est pourtant ce que le comité des sages reproche. La question sur la nationalité française du Président Rajoelina reste aussi une des préoccupations de l’ARFM. Ils n’acceptent pas le fait que le Président du pays ait la nationalité française. Cependant, la remarque arrive un poil en retard vu qu’il est déjà en place et a les pleins pouvoirs. On est en droit de se demander où était la plateforme pendant la période préélectorale, quand le collectif des candidats demandait la disqualification du candidat numéro trois.

Les îles éparses. C’est aussi un sujet qui fâche du côté de ceux qui contestent la présidence du patron du TGV. Pour eux, l’histoire de la nationalité française peut hypothéquer les chances de la Grande île de récupérer les petites îles avoisinantes. Or, c’est le Président Andry Rajoelina qui a relancé la demande pour la restitution des îles éparses, lors de son premier mandat, mais les négociations ont été rompues après que le poste de ministre des affaires étrangères est resté vacant.

(source: Ravo Andriantsalama lexpress.mg)

Îles éparses – La France veut « un développement commun »

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Lors d’une rencontre avec la presse, hier à la résidence de France à Ivandry, l’ambassadeur de France à Madagascar Arnaud Guillois a réaffirmé l’existence d’un désaccord entre les deux pays sur ce sujet des îles Eparses. Evitant de parler de cogestion, la France souhaite et est prête à discuter, « d’un développement en commun avec Madagascar sur ces îles », souligne le diplomate face à la presse, interrogé sur la position de la France.

D’ailleurs, il rajoute qu’il y a de nombreux sujets sur lesquels nous pouvons coopérer dans le domaine scientifique, de la recherche, de la biodiversité et la sécurité maritime. Madagascar, pour sa part, demande le retour plein et entier de sa souveraineté sur ces îles situées dans le Canal du Mozambique. Le ministre des Affaires étrangères par intérim, le Général Richard Léon Rakotonirina devait d’ailleurs réaffirmer cette position malgache lors de sa prise de fonction.

Le limogeage du titulaire du poste de ministre des Affaires étrangères a, pour les observateurs, été la raison du report de cette seconde rencontre. La nomination du nouveau ministre des Affaires étrangères devrait se faire incessamment, à entendre le Premier ministre, Christian Ntsay, durant une émission diffusée en fin de semaine dernière, ayant soulevé l’opportunité de cette nomination.

 Second round cette année

L’ambassadeur de France à Madagascar Arnaud Guillois dit de son côté que son pays est « prêt » à affronter le second round des négociations dans le cadre de la commission mixte sur les îles Eparses.  « La France est prête à cette discussion à ce dialogue », affirme-t-il en effet hier. Cette commission mixte ne s’est réunie qu’une fois en novembre 2019 à Madagascar.  Une seconde rencontre était prévue se tenir dans la foulée mais la Covid-19 a singulièrement perturbé les choses.
Le diplomate confie qu’une réunion était convenue  à la fin de 2022 à Paris pour la deuxième session de cette commission mixte.  Si « la date n’avait pas été en toute franchise entièrement actée », ce second rendez-vous a été repoussé « à la demande de la partie malgache et en plein accord avec la partie française donc d’un commun accord ».
Arnaud Guillois estime qu’il est « très probable qu’elle se tienne en 2023 ».  En outre, la France vient de nommer un nouvel ambassadeur pour la coopération dans l’océan Indien qui sera, selon toute vraisemblance, le chef de la délégation française. La balle est dans le camp de Madagascar.

Recueillis par L.A. – laverite.mg