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Affaire CNAPS–SMGD – Le maire Harilala Ramanantsoa auditionné par le Bianco

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Harilala Ramanantsoa (à gauche) et Thierry Andriamananony ont été auditionnés au Bianco.

L’affaire opposant la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS) à la Société municipale de gestion digitale (SMGD) prend une nouvelle tournure. Les investigations du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) s’intensifient avec l’audition de plusieurs personnalités clés, dont la mairesse de la capitale, Harilala Ramanantsoa, le directeur général de la SMGD, Thierry Andriamananony, ainsi que l’ancien directeur général de la CNAPS, Mamy Rakotondraibe.

Ils sont entendus dans le cadre du litige opposant la CNAPS à la SMGD, à la suite du non-paiement du solde des 11 milliards d’ariary empruntés à la Caisse nationale. Comme l’a rappelé l’actuel directeur général de la CNAPS, Vimbina Rahaingonjatovo, il y a une semaine, depuis avril 2024, la SMGD n’a plus versé ses arriérés, dont le montant restant est estimé à 7 milliards d’ariary. Cette situation a conduit la CNAPS à engager une procédure judiciaire, dont le procès, prévu le 22 octobre, a été reporté.

En garde à vue

L’audition de Thierry Andriamananony et de Mamy Rakotondraibe a débuté mardi. Selon une source proche du dossier, ils ont été entendus en même temps que plusieurs membres du conseil d’administration de la SMGD. Depuis, l’ensemble des personnes auditionnées a été placé en garde à vue au siège du Bianco, à Ambohibao, afin de permettre la poursuite de l’enquête. Lire la suite »

Naina Andriantsitohaina : Enquête en cours, sur l’affaire SMGD & CNaPS

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Copyright Image : © Naina Andriantsitohaina

Enquêtes, audit et contrôle de près pour la majorité des hauts responsables pendant le régime Rajoelina. Le ministère de la Justice garde actuellement un œil sur Naina Andriantsitohaina, concernant l’affaire entre la CNaPS et la SMGD.

Lors d’une émission diffusée par la chaîne nationale TVM, hier, 8 novembre, la ministre de la Justice Fanirisoa Ernaivo a cité le nom d’Andriantsitohaina Naina, en tant que l’un des équipes de Rajoelina absolument à enquêter.

Une grosse dette de la SMGD

La Société municipale de gestion digitale (SMGD) doit encore un montant plus de 7 milliards d’Ariary à la CNaPS. Selon le Directeur Général de la CNaPS, Vimbina Rahaingonjatovo, la SMGD a emprunté 11 milliards d’Ariary, et n’a rendu que près de 6 milliards d’Ariary. Depuis avril 2024, le remboursement était suspendu.
Naina Andriantsitohaina, maire de la capitale depuis 2020, a quitté son poste au premier trimestre de l’année 2024. D’où un remplacement par le PDS Feu Richard Ramanambitana, sénateur, en mars 2024. Malgré ces dates, le ministère de la Justice affirme que Naina Andriantsitohaina est encore concerné par plusieurs détails. À l’époque, la SMGD a reçu les versements des parkings de la ville ainsi que les tickets des marchés communaux.

Un message avant l’heure 

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Société Municipale d’Assainissement : Appel à une mobilisation citoyenne avant la saison des pluies

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Le colonel Tiana Razafimanahaka, entouré de son équipe lors du point de presse à Nanisana, hier.

La Société Municipale d’Assainissement (SMA) a tenu un point de presse hier à Nanisana. Afin d’alerter sur la hausse attendue du volume des déchets à l’approche de la saison des pluies. Selon le colonel Tiana Razafimanahaka, Directeur général de la SMA d’Antananarivo et ancien chef du corps des sapeurs-pompiers, la période actuelle marque un pic de production. « Durant la saison sèche, la collecte moyenne était de 261,926 m3 par mois. Ce chiffre pourrait augmenter d’une fois et demi durant la saison pluvieuse », a-t-il expliqué. Face à cette situation, la SMA appelle à une mobilisation collective pour éviter les inondations causées par les ordures obstruant les canaux. « La gestion des déchets est l’affaire de tous. Évitons de jeter les ordures dans les regards, les canaux de drainage et les voies d’évacuation des eaux pluviales », a insisté le colonel Razafimanahaka. La société invite ainsi les citoyens, les entreprises et l’ensemble de la communauté urbaine à adopter un comportement responsable.

Contribution

Par ailleurs, la SMA a tenu à remercier tous les contribuables ayant déjà réglé leurs impôts, tout en adressant un message à ceux qui ne l’ont pas encore fait. « La contribution à l’impôt foncier sur la propriété bâtie (IFPB) est essentielle. Elle permet d’assurer la continuité des services de collecte et d’assainissement et de financer l’entretien des canaux et des infrastructures de drainage », a souligné le directeur général. En tant qu’entité chargée de la collecte, du transport, de l’élimination des ordures ménagères, ainsi que de la maintenance des réseaux d’évacuation des eaux, la SMA affirme que son efficacité dépend non seulement de ses moyens matériels et humains, mais aussi de la participation citoyenne.  « Pour que notre ville reste propre et saine, que les égouts puissent fonctionner et que les inondations liées aux déchets soient évitées, nous avons besoin d’une mobilisation collective forte », a-t-il conclu.

(source: Nadia R. – Midi M/kara)

 

CUA – Le paiement du salaire des employés assuré malgré la difficulté

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(169lavrite.mg)

Face aux défis budgétaires, le maire de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a tenu à rassurer son personnel. Mme Harilala Ramanantsoa a reconnu que « les rentrées financières de la Commune ne sont pas encore au niveau attendu », soulignant qu’un effort considérable est nécessaire pour améliorer la collecte des recettes. Malgré cette situation, elle a affirmé avec conviction que le paiement du salaire des employés ainsi que le fonctionnement général des services administratifs ne sont pas menacés.

Cette assurance vise à maintenir la sérénité au sein de l’administration municipale. Consciente que la CUA ne peut être entièrement autonome financièrement, la maire a insisté sur l’importance cruciale du dialogue avec les partenaires techniques et financiers, et tout particulièrement avec le Gouvernement central. Dans cette perspective, une solution concrète est à l’étude. La mise en place d’un « Guichet unique », destiné à centraliser et optimiser la perception des revenus de la Commune, fait partie des sujets majeurs abordés lors de la session du Conseil municipal qui s’est terminée ce mercredi. Cette initiative est perçue comme un levier essentiel pour stabiliser et accroître les ressources financières de la ville d’Antananarivo.

Miser sur la transparence

Ramanantsoa Harilala a aussi annoncé la présentation imminente d’un rapport détaillé sur les investissements prévus pour l’exercice 2024-2025. Cette communication interviendra à l’issue de la session ordinaire actuellement menée par les conseillers municipaux dont l’objectif est l’élaboration du budget de la Capitale. Au cœur de cette démarche se trouve une volonté affirmée d’instaurer une gouvernance basée sur la transparence et la rigueur. Comme l’a souligné le maire, ce rapport sera l’occasion de rendre compte de ses six premiers mois à la tête de la Municipalité. L’objectif est de permettre à chaque citoyen d’avoir une vision claire et précise des flux financiers de la CUA, en détaillant l’ensemble des recettes perçues et des dépenses engagées durant cette période.

(source: Nikki Razaf – laverite.mg)

Harilala Ramanantsoa – « Je suis prête à relever le défi pour Antananarivo »

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Le quinquennat de Harilala Ramanantsoa à la tête d’Antananarivo a démarré officiellement, hier.

La cérémonie d’installation de la mairesse d’Antananarivo s’est déroulée hier, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, à Analakely. La nouvelle magistrate de la Ville des Mille affirme être prête à relever les challenges inhérents à ses fonctions.

Je suis prête». Après les formules protocolaires, c’est en ces mots que Harilala Ramanantsoa, mairesse d’Antananarivo, a démarré son discours d’installation, hier, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, à Analakely.

Vers la fin de son discours, elle a déclaré : “je suis prête à relever le défi pour Antananarivo”.

Comme elle l’a noté dans son discours, administrer la capitale est “un défi”. Antananarivo représente des challenges multidimensionnels et interdépendants. Au fil de son allocution, hier, Harilala Ramanantsoa a fait un florilège. Mais ils peuvent être synthétisés en trois points. Il y a d’abord le volet humain. Redorer le blason de la ville impose d’en finir avec l’incivilité et l’anarchie dans lesquelles semblent se complaire la majorité de ses habitants et ceux qui sont de passage. Lire la suite »

Conseil Municipal – L’Irmar en ballottage dans la capitale

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Harilala Ramanantsoa est officiellement élue maire d’Antananarivo pour un mandat de cinq ans.

Le tribunal administratif d’Antananarivo confirme la victoire de Harilala Ramanantsoa qui est officiellement maire de la capitale. La répartition des sièges au Conseil municipal est également connue, avec une majorité relative pour la coalition Irmar. 

C’est officiel. Harilala Ramanantsoa est proclamée maire de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Son élection à la magistrature de la capitale a été officialisée par le tribunal administratif d’Antananarivo, durant une audience solennelle, hier.

Selon les chiffres prononcés par le tribunal administratif, Harilala Ramanantsoa gagne les élections du 11 décembre, dans la CUA, en ayant obtenu 43,2% des voix. Elle dirigera ainsi la ville des mille durant un mandat de cinq ans. Dans une conjoncture politique pesante, la candidate de la coalition «Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina» (Irmar), a gagné la bataille pour le siège de maire.

Harilala Ramanantsoa est la deuxième femme qui siégera à l’Hôtel de Ville d’Analakely, après Lalao Ravalomanana. La nouvelle mairesse était justement membre du Conseil municipal d’Antananarivo durant la mandature de l’ancienne Première dame. Une expérience qui pourrait lui servir durant son quinquennat. À l’instar de Lalao Ravalomanana, elle pourrait être confrontée à des bras de fer fréquents avec l’organe délibérant de la CUA.

Les communales et les municipales sont des scrutins de liste. Le candidat maire est à la tête d’une liste avec des candidats pour siéger au Conseil municipal ou communal. Le nombre de sièges par liste est calculé par le tribunal administratif sur la base du nombre de voix obtenues par chaque candidat maire qu’il soit élu ou non. Au regard du rapport de force au Conseil de la capitale, le jeu politique risque d’être âpre pour la mairesse.

L’Irmar obtient, en effet, une majorité relative au sein du Conseil municipal, avec vingt-trois sièges sur les cinquante-cinq à pouvoir. En face, son principal adversaire politique, le parti «Tiako i Madagasikara» (TIM), en a gagné vingt. Vient ensuite la liste «Tia Tanindrazana», avec sept conseillers et le Mouvement Gasikara qui obtient trois sièges.

Les listes Refondation totale de Madagascar (RTM), et «Iarivo Mandroso», ont respectivement obtenu un siège. Face à cette configuration, Harilala Ramanantsoa et l’Irmar devront faire preuve d’une habileté politique pour éviter des blocages dans les prises de décision au Conseil municipal. Le premier test sera l’élection des membres du bureau du Conseil.

Alliance

Au premier regard, l’opposition a la possibilité de damer le pion à l’Irmar lors des votes au Conseil municipal. Les Orange ne sont pas à l’abri d’être mise en minorité. Outre le TIM, le «Tia Tanindrazana» est aussi une entité d’opposition. Au regard des deux dernières mandatures à la CUA, le rapport de force au sein du Conseil est à géométrie variable. Les jeux d’alliance seront incontournables. Lire la suite »

Ndriana Razanamasy : Pour une gestion transparente de la CUA

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Ndriana Razanamasy avec Iarivo Mandroso, pour la simplicité et l’efficacité

Après Tahina Razafinjoelina et Tojo Ravalomanana, c’était au tour de Ndriana Razanamasy de se lancer, hier, dans la bataille électorale pour la conquête de la mairie de la capitale. Lors d’une rencontre avec la presse, organisée à Bel’air, hier, celui-ci, avec l’association Iarivo Mandroso, a fait part de sa vision et de son programme pour Antananarivo. « Gestion transparente de la ville, plus de civisme et de discipline et enfin mise en place d’une cadre de concertation pour les prises de décision sont les trois piliers de notre programme », a-t-il fait entendre, avant d’ajouter, « nous n’allons jamais promettre des choses qui sont irréalisables ». En tout cas, Ndriana Razanamasy fait partie de ceux qui veulent du changement dans la pratique politique dans le pays. « Nous n’allons pas distribuer des tee-shirts ni différentes sortes de vivres, nous allons faire une toute autre campagne », a-t-il ajouté.

(source: Julien R. – Midi M/kara)

Candidature de Ravalomanana – La Ceni s’aligne à la décision de l’Ovec

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Dama Andrianarisedo, président de la Ceni, lors du point de presse d’hier.

Moins d’une semaine après le refus de l’Ovec d’enregistrer sa candidature, Marc Ravalomanana connaît un second revers. La Ceni s’est conformée à la décision de l’Ovec et invalide la candidature du patron du TIM.

Ce qui sonnait comme une évidence depuis quelques jours est devenu réalité. La candidature au poste de maire de Marc Ravalomanana est une fois de plus rejetée. Hier, lors d’un point  de presse à Alarobia, Dama Andrianarisedo, président de la Commission électorale, annonce que son organe s’aligne à l’organe de vérification et d’enregistrement des candidatures (Ovec) sur la candidature de Marc Ravalomanana. La Ceni s’est référée à la décision de l’Ovec stipulant qu’au dossier du patron du TIM manque le certificat de régularité fiscale ou État 211 bis.

Juste avant le point  de presse, le président de la Ceni s’est entretenu avec quelques membres du Firaisankina, dont le coprésident Siteny Randrianasoloniaiko, Rina Randriamasinoro ou encore Auguste Paraina. Cet entretien, qui a duré plus d’une heure, n’a donc pas porté ses fruits, vu la décision de la commission électorale. À leur sortie du bureau du président de la Ceni, le patron du Mihava Tour explique que ce sera au principal intéressé de voir en premier le contenu de la lettre comportant la décision de la Ceni.

Dans son annonce, Dama Andrianarisedo explique que l’ancien président peut tout de même formuler une requête auprès du tribunal administratif afin de contester la décision prise par la Ceni. La plateforme Firaisankina n’a pas encore émis sa prochaine stratégie face à cette situation.

Remplaçant

Depuis plusieurs jours, les débats portent sur la raison du refus de la direction générale des impôts (DGI) de donner le certificat de régularité fiscale à Marc Ravalomanana. Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’Économie et des Finances, a déclaré mardi que le président du TIM a signé l’année dernière une lettre d’engagement auprès de l’administration fiscale sur le paiement de ses arriérés fiscaux. Cette situation est démentie par le Firaisankina, qui avance qu’il est plus logique de présenter directement la lettre en question, si elle existe vraiment.

Plusieurs questionnements restent sans réponse du côté de l’opposition sur les municipales à la capitale. Vont-ils poursuivre la procédure en contestant la décision de la Ceni ? Ou vont-ils se résigner et trouver un remplaçant au patron du Tiko ? Avec le prolongement de la période de dépôt de candidature, les têtes pensantes de l’opposition auront plusieurs jours en plus pour réfléchir à la meilleure stratégie à adopter.

Concernant le remplacement de Ravalomanana, quelques noms surgissent parmi ses proches. Rina Randriamasinoro, secrétaire général du TIM et député du quatrième arrondissement, est cité parmi les potentiels remplaçants. Lui qui a déjà été candidat maire de la capitale lors des dernières élections municipales de 2019. À côté, le nom de Maika Ravalomanana, fils du patron du TIM, est également cité comme un potentiel remplaçant à la tête de la liste de candidats de l’opposition dans la capitale. Ce fils Ravalomanana, qui est jusqu’à présent assez discret dans le microcosme politique.

(source: Ravo Andriantsalama – lexpress.mg)

Marc Ravalomanana : Candidature à la mairie d’Antananarivo, rejetée par l’OVEC

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Après l’annonce de candidature de Marc Ravalomanana, Germain, directeur général des impôts, a sorti un communiqué rappelant le respect des obligations de déclaration et de paiement des impôts et taxes.

Trois jours avant la fermeture officielle du dépôt de candidature pour les élections communales et des conseillers municipaux du 11 décembre, Marc Ravalomanana a vu son dossier recalé par l’OVEC. 

Prémédité. Dès l’annonce de sa candidature le 16 août, la crainte d’une manœuvre politique afin d’empêcher, par tous les moyens, le retour de Marc Ravalomanana à la tête de la mairie de la capitale, tremplin pour se hisser de nouveau à la direction du pays, était bien présente. Cela a ensuite été renforcé par un communiqué de la Direction générale des impôts (DGI), signé par son directeur, Germain, en personne, en date du 19 août, rappelant que le respect des obligations de déclaration et de paiement des impôts et taxes dans les délais fixés par loi, ainsi que le paiement des arriérés fiscaux, sont indispensables afin de certifier la régularité fiscale du candidat. Ce samedi, ce qui était prévisible s’est produit. L’Organe de vérification et d’enregistrement de candidatures (OVEC) d’Antananarivo a pris la décision de refuser l’enregistrement de la candidature de la liste de candidats TIM. Le motif indiqué par ce démembrement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est « l’absence du certificat délivré par l’Administration fiscale attestant la régularisation fiscale du candidat au maire ».

Difficultés

En effet, conformément à l’article 245 de la loi n°2041.020 du 27 septembre 2014, le candidat doit « être en règle vis-à-vis de la réglementation et de la législation fiscale et avoir acquitté notamment tous les impôts et taxes exigibles de toute nature des trois dernières années précédentes ». L’attestation délivrée en date du 4 septembre 2023 par l’Administration fiscale lors des élections présidentielles de 2023 relève que le candidat est en règle vis-à-vis de ses obligations fiscales pour les trois dernières années précédentes, 2023, 2022, 2021. En 2024, selon les explications, Marc Ravalomanana s’est de nouveau acquitté de ses obligations fiscales dont impôts immobiliers, IRSA, etc. En tout cas, l’ancien président avait déjà évoqué la difficulté de se faire délivrer ce certificat de régularité fiscale. Il regrette la décision des responsables de l’administration fiscale de ne pas lui livrer ce document, alors qu’il avait pu l’obtenir au mois de septembre de l’année dernière lorsqu’il était candidat à la présidentielle.

Coup politique

S’il ne s’agit pas d’un coup politique comme un autre, cela y ressemble et la DGI n’est qu’un moyen pour un régime qui n’arrive pas à trouver un candidat à la hauteur de l’ancien président pour lui mettre des bâtons dans les roues. Trois jours avant la fermeture officielle du dépôt des candidatures, les « oranges » n’ont pas encore arrêté leur choix. Quoi qu’il en soit, dans son émission en date du 20 août, Fidèle Razara Pierre, député Firaisankina d’Ambatondrazaka, avait mis en garde Germain, directeur général des impôts, de ne pas entrer dans le jeu politique des « oranges ». « Que les problèmes ne viennent pas de vous. Nous savons très bien ce que ce régime veut faire mais n’impliquez pas la DGI dans cette affaire car nous ne nous laisserons plus faire », a-t-il souligné. Ce mercredi, en marge du dépôt de sa candidature à l’OVEC Isotry, l’ancien président, quant à lui,

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