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Sénégal: l’étau se resserre sur Macky, le Département d’Etat américain prend position, exige une élection et l’arrêt immédiat des restrictions

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Après un premier communiqué sorti dimanche pour regretter le report de la Présidentielle du 25 février 2024, l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar s’est joint au Bureau Afrique du Département d’Etat américain pour condamner fermement la décision de Macky Sall avant de donner ses exigences pour un retour à l’ordre constitutionnel.Le Département d’Etat américain affirme: “Les États-Unis sont profondément préoccupés par les mesures prises pour retarder l’élection

Après un premier communiqué sorti dimanche pour regretter le report de la Présidentielle du 25 février 2024, l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar s’est joint au Bureau Afrique du Département d’Etat américain pour condamner fermement la décision de Macky Sall avant de donner ses exigences pour un retour à l’ordre constitutionnel.

Le Département d’Etat américain affirme: “Les États-Unis sont profondément préoccupés par les mesures prises pour retarder l’élection présidentielle du 25 février au Sénégal, qui vont à l’encontre de la forte tradition démocratique du Sénégal. Nous sommes particulièrement alarmés par les informations selon lesquelles les forces de sécurité ont expulsé de force des parlementaires qui s’opposaient à un projet de loi visant à retarder les élections, ce qui a donné lieu à un vote à l’Assemblée nationale qui ne peut être considéré comme légitime compte tenu des conditions dans lesquelles il s’est déroulé. Les États-Unis exhortent le gouvernement du Sénégal à organiser son élection présidentielle conformément à la Constitution et aux lois électorales”.

La Secrétaire adjointe Molly Phee et ses camarades ajoutent: “Nous appelons également le gouvernement sénégalais à rétablir immédiatement le plein accès à Internet et à garantir que les libertés de réunion pacifique et d’expression, y compris pour les membres de la presse, soient pleinement respectées. Les États-Unis resteront engagés auprès de toutes les parties et partenaires régionaux dans les jours à venir”

(source: walf-groupe.com)


L’opposition sénégalaise crie au « coup d’Etat constitutionnel » après le report de la présidentielle au 15 décembre et le maintien du président Macky Sall probablement jusqu’en 2025, sans avoir encore mobilisé contre un fait accompli qui entache selon elle la vitrine démocratique nationale. Khadija Mahecor Diouf, maire et membre du cabinet d’Ousmane Sonko, était l’invité du Journal de l’Afrique

 

Tentative de Coup d’État – Deux colonels incarcérés à Tsiafahy

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Outre la gravité des charges, la sécurité pourrait avoir motivé le choix de Tsiafahy comme lieu d’incarcération des deux colonels

Deux officiers supérieurs de l’armée sont placés en détention préventive à la maison de force de Tsiafahy. Ils sont accusés d’incitation à la mutinerie militaire dans l’objectif de perpétrer un coup d’État.

Deux colonels de l’armée sont placés en détention préventive à la maison de force de Tsiafahy. Le couperet est tombé, dans la nuit d’hier, suite à leur traduction devant la justice.

Outre le statut des accusés, le lieu de leur détention préventive est l’autre point qui intrigue dans l’information qui est tombée, cette nuit. Il s’agit, en effet, de la maison de force de Tsiafahy. Lieu où sont détenus des prévenus et des criminels estimés dangereux. De prime abord, le juge ayant pris en main le dossier estime que les faits imputés aux deux accusés sont suffisamment graves pour justifier cette décision. Les enjeux sécuritaires pourraient en être l’autre critère pris en compte.

“Instigation d’une mutinerie militaire et tentative de coup d’État”, seraient les charges retenues contre les deux colonels, indiquent des sources. Le plan aurait été, premièrement, de convaincre les principaux chefs de corps de l’armée et de la gendarmerie d’Analamanga à se joindre à eux, ensuite, de démettre le pouvoir en place et enfin compromettre la tenue de l’élection présidentielle. Le timing choisi était la période d’intérim après la démission du Président-candidat, et avant le scrutin présidentiel.

Convocation

Les contestations préélectorales auraient ainsi été l’argument avancé pour justifier l’initiative des accusés. Une somme de 120 millions d’ariary aurait été préparée pour financer leur passage à l’acte. Selon les informations, des prises de contact avec d’autres officiers supérieurs auraient éveillé les soupçons. Les deux officiers supérieurs auraient ainsi été placés sous étroite surveillance depuis quelques semaines. L’étau s’est resserré sur les deux colonels avec la découverte de conversations téléphoniques et d’échanges de messages compromettants.

Une fois les éléments de preuve réunis, les deux officiers supérieurs auraient été “convoqués”, par le commandement militaire, pour enquête. Il n’y aurait donc pas eu d’arrestation. Ils ont ensuite été traduits devant la Justice. Les informations partagées tardivement, la nuit dernière, ont été laconiques. La date du procès, notamment, n’a pas été communiquée. La délicatesse du dossier semble avoir imposé une certaine prudence et réserve chez les sources contactées.

(source: Garry Fabrice Ranaivoson – lexpress.mg)


En fin de compte, ils seraient 4 militaires hauts gradés arrêtés

Conseil des Ministres – L’intérim de la présidence rediscuté

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La réunion du gouvernement collégial se serait faite par visioconférence.

Un conseil des ministres spécial s’est tenu hier. La suite de l’intérim à la présidence de la République a été à l’ordre du jour.

Un sujet récurrent. Depuis la démission du candidat Andry Rajoelina, l’intérim à la présidence de la République fait débat. Il a été au menu d’un Conseil des ministres spécial du gouvernement collégial, hier. Une capture d’écran d’un message sur l’objet de ce Conseil des ministres a fait le tour des réseaux sociaux et des échanges privés, hier, en fin d’après-midi. Il y est même indiqué que le gouvernement collégial a passé l’intérim de la présidence de la République au général retraité Richard Ravalomanana, récemment élu président du Sénat. Une information formellement démentie par les sources gouvernementales. Point de passation de pouvoir donc. Un éventuel transfert de l’intérim de la présidence de la République au numéro un de la Chambre haute doit découler d’une décision de la Haute Cour constitutionnelle (HCC).

Néanmoins, la question sur la suite de l’intérim par le gouvernement collégial et de l’opportunité d’une éventuelle prise en main des affaires par le général retraité Richard Ravalomanana, a bien été à l’ordre du jour de ce Conseil des ministres spécial. Le sujet a été mis sur le tapis suite “à un partage d’information de la part de la HCC”, selon les explications.

Mandeha ny feo fa « haverina amin’ny Filohan’ny Sénat ny andraikitra « Chef d’Etat par intérim » izay nomena ny « Gouvernement collégial ».

Koa iza amin’izy roa lahy (Herimanana Razafimahefa sy Richard Ravalomanana) ?

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Rencontre avec les candidats : Un espoir de consensus en vue, selon le FFKM

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Les chefs d’Église au sein du conseil œcuménique des Églises chrétiennes de Madagascar ont tenu, une nouvelle fois, une réunion avec les candidats à la prochaine présidentielle, hier à l’église anglicane d’Ambohimanoro. Un rebondissement est attendu rassure les religieux. 

La médiation menée par les chefs d’Église du FFKM se poursuit. Moins de quarante-huit heures après la dernière rencontre à Ampandrana, ces derniers ont de nouveau reçu en tête-à-tête les onze candidats à la prochaine présidentielle. « Nous poursuivrons les pourparlers pour dénouer la situation de tension actuelle » a déclaré le pasteur luthérien Denis Rakotozafy à l’issue de la réunion qui a duré presque deux heures dans les locaux de l’église anglicane à Ambohimanoro. Après plusieurs tours de discussions, menées directement par les chefs d’Église auprès des parties prenantes, une lueur commence à poindre à l’horizon de cette divergence qui met en haleine la capitale, a laissé entendre ces derniers hier. « Il est déjà important actuellement que les parties prenantes s’entendent sur certaines choses », a déclaré le président de l’Église luthérienne, face à la presse.

Réticence

Décidément,  les chefs des Églises historiques, qui veulent peser dans l’échiquier, ne baissent pas les bras même face à une certaine réticence affichée par certains acteurs. Ils comptent « éviter une crise politique », déclarent-ils à plusieurs reprises.

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Manamafy hatrany ny antso hisian’ny fifampiresahana ny FFKM

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Nanohy ny hetsika am-pilaminana ireo fiombonan’ny kandidà ho Filoham-pirenena.  Nanohy ny fihaonana tamin’izy ireo teny amin’ny Foibeny teny Ampandrana koa ny FFKM ny hariva teo.


Conjoncture politique : Le FFKM prône le dialogue et la liberté d’expression  

Les chefs d’église craignent la perte de vies humaines.

Conjoncture politique: La HCC ne va pas revenir sur ses décisions

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La Haute Cour Constitutionnel (HCC) ne va pas revenir sur ses décisions malgré l’insistance de la société civile. Après la conférence de presse d’une quarantaine d’organisations de la société civile qui a demandé à la HCC de revenir sur sa décision de mise en place d’un gouvernement collégial, la HCC a répliqué par un communiqué hier après-midi.

La HCC considère que le contexte politique actuel résulte de l’interprétation sciemment erronée de sa récente décision sur le transfert des fonctions de Chef de l’Etat par intérim au gouvernement collégial. Le 14 septembre dernier, Florent Rakotoarisoa, président de la HCC s’est défendu face aux vagues de critiques et aux accusations de partialité portées par dix candidats à la présidentielle et un collectif d’organisation de la société civile. La HCC revient ainsi à la charge pour justifier ses décisions.

« Aucun autre article dans la Constitution ne prévoit le transfert des pouvoirs du Président de la République à une personne ou à un organe autre que le Gouvernement collégial en cas d’empêchement du Président du Sénat sous quelque forme que ce soit, au risque de sortir du cadre constitutionnel » soutient la HCC dans son communiqué.

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ÉLECTION – Les diplomates montent au front

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Sujet incontournable, la présidentielle s’impose dans les thématiques de la visite de Elias Mpedi Magosi, secrétaire exécutif de la SADC.

À l’instar de la classe politique, l’échéance électorale est le sujet récurrent des discussions des membres du corps diplomatique avec les acteurs malgaches. Quelques diplomates s’engagent au front plaider pour des élections apaisées et transparentes.

Un sujet incontournable. L’élection présidentielle est la raison et l’objectif de toutes les sorties et actions politiques depuis le début de l’année. La course à la magistrature suprême est aussi le thème incontournable des actions des diplomates depuis quelque temps.
De prime abord, à l’instar des états-majors politiques, c’est également le branle-bas de combat au niveau des chancelleries en vue de l’échéance électorale. Pour ces dernières, le leitmotiv est une élection libre, crédible, transparente, apaisée et acceptée de tous. Un credo que les diplomates ne manquent pas de rappeler à chaque occasion, notamment, à l’endroit des responsables étatiques. Des attentes soulignées par Elias Mpedi Magosi, secrétaire exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), par exemple.
Le secrétaire exécutif de la SADC a été reçu par Yvette Sylla, ministre des Affaires étrangères, hier. Il est aussi prévu qu’il rencontre Andry Rajoelina, président de la République. Le soutien au secteur agricole, l’investissement de l’agri-business pour l’amélioration de la sécurité alimentaire, créer de l’emploi et stimuler la croissance économique est le principal objet de la visite de Elias Mpedi Magosi. Seulement, la question électorale a aussi été au menu de ses échanges avec la chef de la diplomatie malgache.
L’autre diplomate qui est aussi au front en matière électorale est Issa Sanogo, coordonnateur résident des Nations Unies. Sa rencontre avec le pasteur Ammi Irako Andriamahazosoa, président du Conseil oecuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), la semaine dernière, n’en est qu’un exemple.

Ni ingérence, ni indifférence

Il a aussi été à l’initiative de la réunion tripartite à huis clos qui s’est tenue à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, le 17 février.
Le gouvernement, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), et les Partenaires techniques et financiers (PTF), ont pris part à cette réunion à Anosy. Les conditions et le financement des préparatifs électoraux ont été les sujets discutés durant la première partie de ce rendez-vous. De sources avisées, Issa Sanogo s’applique à rassurer les décideurs étatiques du soutien des Nations Unies au processus électoral.
Jusqu’ici toutefois, des interrogations se posent toujours sur le financement de l’organisation de la présidentielle. Sur le départ, Awa Ahmed Youssouf, représentante spéciale de l’Union africaine (UA), martèle l’importance de la stabilité politique pour le développement. Elle insiste aussi sur les enjeux de l’élection présidentielle vis-à-vis de cette stabilité et en appelle à la conscience de tous, notamment, des acteurs politiques.
Isabelle Delattre Burger, ambassadrice de la délégation de l’Union européenne, est également au front sur les questions électorales. Dans ses discours, la diplomate européenne rappelle fréquemment les recommandations de la mission d’observation électorale de l’UE. Elles concernent notamment, l’amélioration du cadre juridique des élections. Un point qu’elle a notamment soulevée durant sa visite de courtoisie à Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, ministre de la Justice, à Faravohitra, en début de semaine.
Claire A. Pierangelo, ambassadrice des États-Unis, elle aussi enchaîne les visites aux autorités politiques pour rappeler le leitmotiv d’une élection libre, crédible, transparente et acceptée de tous. Un objectif que la diplomate américaine a mis en avant durant sa rencontre avec Christine Razana­mahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, au début de la semaine dernière. Durant une visite de courtoisie à la garde des sceaux, mardi, les lois qui nécessitent des réformes ont été soulevées.

Il s’agirait des textes qui ont fait l’objet de recommandations d’amélioration. Y compris les lois électorales, de prime abord. Arnaud Guillois, ambassadeur de France, lui aussi, suit de près l’évolution de la conjoncture nationale. Ce suivi actif de la conjoncture politique explique sa rencontre avec le président du FFKM, la semaine dernière. Durant une conférence de presse en janvier, l’ambassadeur Guillois a résumé la posture de la France par “ni ingérence, ni indifférence”.

(source: lexpress.mg)

Biden appelle les Américains à « se rassembler » (mais sans proclamer sa victoire)

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Joe Biden: « My fellow Americans — we don’t have a final declaration of victory yet. But the numbers tell us a clear and convincing story. We’re going to win this race. » cbsnews.com/news/joe-biden

Le candidat démocrate s’est adressé à la nation, sans pour autant se proclamer formellement vainqueur de l’élection présidentielle.

ÉTATS-UNIS – Un discours présidentiel avant l’heure. Joe Biden était ce samedi 7 novembre sur le point de remporter la course à la Maison Blanche face à Donald Trump, mais le lent décompte des bulletins tient toujours l’Amérique -et le monde- en haleine, trois jours après le scrutin.

Alors qu’aucun grand média américain n’a encore désigné le vainqueur, le candidat démocrate s’est exprimé dans la soirée de vendredi depuis son fief du Delaware, sans toutefois se proclamer formellement comme le nouveau président.

Lors d’une brève allocution prononcée au côté de sa future vice-présidente Kamala Harris, il a appelé les Américains à “se rassembler” pour surmonter “la colère”.

“Mes chers compatriotes, nous ne pouvons pas encore proclamer notre victoire. Mais les chiffres dessinent un scénario limpide et convaincant. Nous allons gagner cette élection”, a-t-il déclaré, refusant de forcer la main d’un processus de dépouillement toujours en cours, contrairement à ce qu’avait fait son adversaire Donald Trump.

“Nous gagnons dans l’Arizona. Nous gagnons dans le Nevada”, a-t-il précisé. “Nous sommes en bonne voie de décrocher 300 grands électeurs”, a affirmé le candidat démocrate. Soit bien au-delà du “chiffre magique” de 270 grands électeurs ― la majorité du collège électoral ― ouvrant les portes de la Maison Blanche.

“Il est temps de nous rassembler”, a déclaré l’ancien vice-président de Barack Obama. “Nous devons surmonter la colère”, a-t-il ajouté, en promettant aussi de s’attaquer dès le “premier jour” de sa présidence à la pandémie de Covid-19.

(source: huffingtonpost.fr)

 

Obama accuse Poutine d’avoir truqué l’élection américaine et promet des représailles publiques et d’autres cachées

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Jeudi, un conseiller de Barack Obama et le porte-parole de la Maison Blanche ont mis en cause Vladimir Poutine dans l’affaire des piratages de emails de l’équipe de campagne de Clinton et du parti démocrate.

Le Président Obama sur le départ (crédit AFP)
Le Président Obama sur le départ (crédit AFP)

Alors qu’il tiendra une conférence de presse vendredi soir (20h15 heure de Paris), Barack Obama a promis des ripostes, dans une interview à la radio publique NPR. « Il est clair que si un gouvernement étranger, quel qu’il soit, tente d’entacher l’intégrité de nos élections, alors nous devons agir », a plaidé Obama, jeudi soir : « Et nous le ferons, au moment et où nous le déciderons ». en soulignant que « certaines (de ces représailles) seront explicites et publiques, d’autres ne le seront peut-être pas ». « M. Poutine sait ce que je pense car je lui en ai parlé directement », indique le président américain, en référence à un tête à tête en marge du G20, en Chine, en septembre dernier. Lire la suite »