Fokontany
FFKM : Vers une refondation à partir des fokontany

Le FFKM prévoit de lancer très prochainement des consultations populaires à la base, au niveau des fokontany, suivant une méthodologie inspirée du concept de fokonolona.
Le processus de Refondation de la République pourrait prendre une tournure déterminante dans les prochains jours, avec l’implication renforcée du Conseil œcuménique des Églises chrétiennes (FFKM). Selon certaines sources, le FFKM s’apprête à lancer une vaste consultation populaire débutant au niveau des fokontany, dans une démarche participative qui place le fokonolona au cœur de sa méthodologie. Cette approche, encore en phase de préparation interne, dit-on, s’inscrit dans le cadre du mandat officiel confié par la présidence de la Refondation de la République le 19 novembre dernier.
Ébauche
D’après les informations recueillies, le FFKM entend mettre en œuvre une consultation à la base dont la particularité repose sur le recours à la tradition du fokonolona, structure sociale ancestrale de gestion collective. L’objectif affiché serait de recueillir les aspirations populaires avant toute décision institutionnelle majeure. Cette orientation vise à distinguer la Refondation actuelle des précédentes réformes politiques conduites principalement depuis le sommet de l’État. En effet, cette première étape devrait ouvrir la voie à une concertation nationale élargie à l’issue de laquelle pourrait être engagée la rédaction d’une nouvelle Constitution. Plusieurs sources affirment ainsi que le FFKM dispose déjà d’une ébauche méthodologique, dont les paramètres sont en cours de finalisation. D’ailleurs, une réunion qui aurait eu lieu hier après-midi entre les quatre chefs d’Église membres du FFKM et les responsables de la Présidence de la Refondation aurait abordé le sujet relatif au mandat du conseil œcuménique.
Mobilisation
Le régime actuel, qui a placé le mot d’ordre de Refondation au centre de son programme, aurait fait du FFKM un acteur pivot de la démarche, en raison de sa réputation de neutralité et de son rôle historique dans la médiation politique. Lire la suite »
Fitadiavam-bola maloto: « misy tambajotra tsy maintsy hiadiana » hoy ny Minisitry ny Fiarovam-pirenena
Nisy atrikasa notarihan’ny Jeneraly Richard Rakotonirina izay niarahan’ny Foloalindahy sy ny Sefo Fokontany, ny Olom-boafidy ary tompon’andraikitra isan-tsokajiny tao amin’ny Renivohi-paritra Atsimo Andrefana nandinika ny « économie criminelle ». « Fikatsahana tombon-tsoa manokana » no tena fototry ny olana. Manana andraikitra sy fanoitra lehibe amin’ny ady hatao ny Sefo Fokontany, hoy ny Minisitra.
Guy Ratrimoarivony, «La juste appréciation»
Guy Ratrimoarivony était le plus ancien dans le grade le plus élevé, avant son départ à la retraite, ce 17 novembre 2004. Le jour de ses soixante ans. Celui qui fut Secrétaire général du Ministère de la Défense (1989 à 1992) et Secrétaire général du même ministère rebaptisé des Forces armées (1992 à 1994), m’avait alors accordé une interview (supplément à L’Express de Madagascar du 17 novembre 2004).
En 2004, le général de corps d’armée Guy Ratrimoarivony estimait les effectifs de l’Armée malgache à 14800 hommes: «Une petite division» avais-je alors ironisé.
VANF : On se moque volontiers de l’Armée malgache où les généraux seraient bientôt plus nombreux que la troupe. Le «ventre mou» des capitaines est devenu un double menton de lieutenants-colonels et de colonels : comment peut-on gérer ces «cinq boutons» qui attendent leurs étoiles de général?
RATRIMOG : C’est tout le problème de l’Armée. C’est vraiment le grand, grand, problème de l’Armée. C’est malheureux à dire, mais on avait recruté trop d’officiers. À l’Académie Militaire, on avait des promotions de 150 à 200. Vers 1986, j’avais fait une conférence au Comité Militaire pour le Développement et j’avais signalé que, dans quatre-cinq ans, on allait avoir des problèmes avec les capitaines parce qu’il y en avait trop. Malheureusement, c’était arrivé en 1991. Les échauffourées sur l’axe Est, parce qu’il y avait déjà des barrages militaires, ont été le fait de jeunes capitaines intégrés dans un cadre, je dirais politique, puisque une grosse partie des recrutements d’élèves officiers, à l’époque des promotions de 150, était sponsorisée par les différents partis. On avait des «listes complémentaires», plusieurs «listes complémentaires», ce qui montrait qu’il y avait des interventions entretemps. Lire la suite »