GEM
Le secteur privé appelle les autorités compétentes à prendre les mesures nécessaires à la protection des entreprises et des salariés
Le Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) suffoque durement.
État – Secteur privé: Front commun face au décret de Trump 47%

Une réunion entre des membres du gouvernement et des représentants du secteur privé s’est tenue hier au ministère des affaires étrangères. Objectif : impliquer l’ensemble des acteurs dans la recherche de solutions face au nouveau régime douanier appliqué par les États-Unis.
Un dialogue stratégique. c’est ainsi que le ministère des affaires étrangères a qualifié, dans une publication sur sa page Facebook, la rencontre organisée dans sa salle de conférence à Anosy. Membres du gouvernement et représentants du secteur privé y ont pris part.
L’heure est grave. Selon les propos du président américain Donald Trump lors du “Liberation Day”, les droits de douane de 47 % sur les exportations malgaches vers les États-Unis entrent en vigueur dès aujourd’hui. La réunion avait pour objet de présenter ces nouvelles dispositions douanières aux acteurs économiques. La présence de Claire Pierangelo, ambassadrice des États-Unis, s’explique par l’importance de l’enjeu.
Ce “dialogue stratégique” a ainsi permis à l’État et au secteur privé d’échanger directement et d’identifier des pistes de réponse face aux défis diplomatiques et économiques posés par cette décision américaine. “La séance a permis un échange franc et constructif entre toutes les parties prenantes. Les représentants du secteur privé ont présenté des propositions concrètes qui alimenteront les réflexions en cours”, rapporte le ministère des affaires étrangères.
Le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) et le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) étaient représentés. En face, trois membres du gouvernement ont mené les discussions : les ministres des affaires étrangères, de l’économie et des finances, ainsi que celui de l’industrialisation et du commerce.
Les participants à cette rencontre s’accordent sur le fait que la décision américaine aura “des conséquences directes sur la compétitivité de nos entreprises, la stabilité de milliers d’emplois dans les zones industrielles et l’attractivité de Madagascar en tant que plateforme industrielle vers le marché américain”.
À l’issue de la réunion, Béatrice Chan Chin Yiu, présidente du GEFP, a déclaré qu’il est désormais certain que les nouvelles mesures douanières américaines “compromettent la capacité des entreprises franches à recruter”.
Coordination régionale et position commune
La présidente du GEFP a également alerté sur les risques de licenciements et de chômage technique que la décision de l’administration Trump pourrait engendrer. Lire la suite »
Industrialisation – L’État et le secteur privé accordent leurs violons

Une réunion d’échanges s’est tenue hier à Iavoloha, entre le président de la République et l’ensemble du secteur privé. Les deux parties se sont engagées à avancer dans la même direction pour concrétiser l’industrialisation du pays.
Un dialogue constructif et productif. C’est ainsi que Andry Rajoelina, président de la République, résume la teneur et l’objectif de sa réunion de travail avec le secteur privé, hier soir, au Palais d’État d’Iavoloha. Comme il l’annonce d’entrée, le but du rendez-vous est de « discuter des voies et moyens pour remobiliser le secteur privé autour des perspectives de développement du pays ».
Une mobilisation afin de concrétiser « l’industrialisation du pays pour une transformation économique du pays», comme prévu dans le 2e pilier de la Politique générale de l’État (PGE). «La politique que nous mettons en place est claire. L’industrialisation pour remplacer le simple commerce qui se traduit par l’importation et la vente de marchandises. En effet, l’industrialisation crée de l’emploi et de la valeur ajoutée économiquement », avance alors le locataire d’Iavoloha.
Le président ajoute ainsi que « le secteur privé joue un rôle prépondérant dans l’objectif de l’État pour industrialiser Madagascar. (…) Je suis conscient que beaucoup reste à faire et je compte sur vos suggestions ». Aussi, a-t-il souligné, « en ce début d’année et de mandat, notre rencontre d’aujourd’hui marque la volonté de l’État, ma volonté, d’accompagner les industries et le secteur privé dans la réalisation de nos objectifs communs ».
Créer un tissu industriel fort, établir plusieurs usines de transformation et développer l’agribusiness sont ainsi des axes d’action indiqués par le président Rajoelina. Un engagement franc du secteur privé se conjuguera ainsi aux efforts déjà déployés par l’État à travers le projet « One district, one factory » (ODOF). Un programme sur lequel le ministère de l’Industrialisation et du Commerce a mis un coup d’accélérateur depuis le début du second mandat du locataire d’Iavoloha.
Le dialogue d’hier devrait être amené à se tenir périodiquement, à entendre les différentes prises de parole. Depuis son premier mandat, l’administration Rajoelina s’est justement appliquée à maintenir un dialogue public-privé constant, comme lors des tables rondes économiques. C’est dans cette optique que Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrialisation et du Commerce, a reçu Francis Rabarijohn, nouveau président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), dès l’entame de son mandat, en mars.
À bâtons rompus
L’ensemble des acteurs du secteur privé était présent à Iavoloha hier. Outre le GEM et ses démembrements dans les régions, le Syndicat des industries de Madagascar (SIM), le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), les acteurs du secteur touristique, ceux du domaine de l’énergie et des hydrocarbures, entre autres, étaient présents. L’association des Jeunes patrons de Madagascar, celle des femmes entrepreneures, les acteurs de l’agribusiness, ou encore ceux de la télécommunication, ainsi que des bâtiments et travaux publics, ont également été parmi les participants.
Problème d’Énergie – Le GEM demande le démarrage des projets hydroélectriques

Les projets de mise en place de centrales hydroélectriques tardent à se concrétiser. Pourtant, ils sont des solutions durables aux problèmes énergétiques des entreprises du pays.
Quand est-ce que les choses pourront enfin bouger ? Hier, en fin d’après-midi, c’est le Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) qui est monté au créneau pour réclamer le démarrage «au plus tôt» de l’aménagement pour les projets hydroélectriques de Volobe et Sahofika. C’est dans une lettre ouverte que ce groupement professionnel et associatif s’est permis de soulever certaines questions par rapport à la «production et la distribution de l’énergie» ainsi qu’à la construction de ces aménagements hydroélectriques.
Vu leur capacité de production estimée, ces derniers pourraient largement contribuer à résoudre certains problèmes d’ordre énergétique. Les projets hydroélectriques comme Sahofika et Volobe semblent prendre leur temps pour être réalisés, et cela dure depuis plusieurs années. Les travaux de construction et de montage n’ont guère été entamés. Cela engendre des coûts supplémentaires pour le secteur privé qui semble subir les coupures d’électricité, lancinantes dans une grande partie du Pays.
«Depuis de nombreuses années, le secteur privé subit les délestages pour des raisons économiques et techniques de la Société nationale d’eau et d’électricité (Jirama) impactant la compétitivité du pays et sa capacité de production», évoque la missive.
Ce sont en tout une trentaine d’entreprises membres du secteur privé qui ont co-signé cette lettre, faisant en sorte de tirer, une énième fois, la sonnette d’alarme par rapport à une situation, (en l’occurrence la défaillance en termes d’énergies et l’impact de celles-ci sur les entreprises) dont la solution pourrait se trouver à portée de mains. La mise en œuvre de ces deux projets, et l’opérationnalisation de ceux-ci peuvent en effet faire passer la Grande île à la vitesse supérieure. «Ces deux aménagements permettront de passer à plus de 90% de part d’énergie renouvelable hydroélectrique au niveau national», peut-on lire dans la missive.
Bénéfiques
Pour le projet de centrale hydroélectrique de Sahofika, un aménagement qui devrait se trouver sur l’Onive, à 130 kilomètres au Sud-est de la capitale, la centrale, une fois mise sur pieds, pourrait permettre de produire 1 650 GWH par an. Il disposera également d’une capacité installée de 200 MW sur le Réseau Interconnecté d’Antananarivo (RIA).
Tandis que l’aménagement de Volobe pourra assurer, selon les estimations, une production de 750 GWH par an dans le Réseau Interconnecté de Toamasina, si l’on se fie aux projections des entreprises responsables de ces projets d’aménagements. «Ces deux projets, dont les études sont terminées et le financement assuré, ne pourront qu’être bénéfiques pour l’état», évoque le GEM. Et pour cause. Moins de coûts de production pour les entreprises du secteur privé en raison de l’appui de la dette publique à la Jirama, en raison de l’achat d’une énergie thermique revendue à perte.
(source: Itamara Randriamamonjy – lexpress.mg)
Dialogue Public-Privé – Focus sur la programmation industrielle
Concrétiser les efforts. C’est en ce sens que le ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation collabore actuellement avec l’Economic Development Board of Madagascar pour l’organisation des journées de programmation industrielle qui se tiennent présentement au Novotel Ivandry jusqu’à demain.
L’objectif étant de fixer d’un commun accord entre le secteur public et celui du privé les axes prioritaires pour les orientations stratégiques de l’Industrialisation du pays. Pour ce faire, les deux parties discuteront des moyens permettant de développer les secteurs prioritaires, à savoir l’agroalimentaire, le textile, l’industrie de transformation minière ou encore les huiles essentielles, sans oublier le domaine de l’énergie renouvelable. Pour rappel, ces deux entités ont déjà discuté du cadre de la confection d’une loi sur ce sujet l’année dernière afin de souligner les challenges à relever pour la croissance du secteur industriel.
Ainsi, sous la houlette du ministère du Commerce, de la Consommation et de l’Industrialisation (MICC) et avec la participation d’autres directions ministérielles (l’énergie, les impôts, la douane, …) et des groupements du secteur privé (SIM, SEBTP, GEM, FIVMPAMA, EFOI, GFEM, GEHEM, GEFP, Chambre des Mines …), les discussions ont porté sur des thèmes transversaux (énergie, accès au financement, ressources humaines, …). Dans l’objectif de dégager des engagements précis, les acteurs sont convenus pour un DPP sans langue de bois et orienté « solution » suivant des principes de facilitation et de cohérence. Un comité de pilotage a été mis en place avec la mission de coordonner et suivre l’application des engagements pris à l’issue des sessions de DPP. A l’époque, sur la problématique de l’énergie, le MICC a rappelé la pertinence de l’autoproduction et s’est engagé à étudier la mise en place d’un système de fonds de garantie pour financer les investissements nécessaires sur l’idée que l’autoproduction pour les industriels éviterait à la JIRAMA de rentrer en perte. Dans la foulée, le MICC a souligné que les parcs industriels permettraient de regrouper les industries et faciliter la mise en place de solutions d’autoproduction.
Efficacité
Pour le secteur privé, il est envisageable de se regrouper en Groupement d’intérêt économique pour répartir les investissements dans la mise en place d’une solution d’autoproduction. Ce secteur privé peut également se positionner comme fournisseur d’énergie pour les parcs industriels lancés par l’Etat. Sous un autre angle, ledit secteur privé s’est engagé à investir dans l’efficacité énergétique et l’adoption progressive des énergies renouvelables.
Par ailleurs, sur l’accès au financement, le MICC s’engage à appuyer la finalisation du cadre légal du crédit-bail, à mettre en place un Fonds national pour le développement industriel (FNDI) et un tableau d’information économique. Par ailleurs, face aux réticences constatées au niveau des entrepreneurs et des industriels malagasy à ouvrir leur capital, le MICC va aider à la préparation de l’investissement de ces derniers. Côté secteur privé, les banques et institutions financières s’engagent à mettre en place et développer les offres de crédit-bail, dès l’instauration du cadre légal.
Les fonds d’investissement (capital-risque) ont accompagnés également les industriels. Du côté logistique, il s’agit de solutionner ensemble le problème de congestion du port de Toamasina. Le MICC s’est engagé à décentraliser les parcs industriels afin d’éviter les problèmes de connectivité. Il faudra soumettre des projets de développement/réhabilitation des infrastructures routières au ministère des Travaux publics et réfléchir à la réhabilitation du transport de marchandises par rail. La mise en place d’une compagnie régionale maritime, en partenariat avec le secteur privé des îles de la sous-région, pour fluidifier le transport international et potentiellement maîtriser les coûts sera aussi étudiée. Le secteur privé évaluera, quant à lui, les quantités à transporter pour négocier l’augmentation des lignes.
(source: laverite.mg)
Fandraharahana: nihemotra ny laharan’i Madagasikara, hoy ny Filohan’ny GEM, Thierry Rajaona
Manazava ny fiantraikan’ny fahasarotana eo amin’ny sehatry ny fandraharahana amin’ny fampiakarana ny karama farany ambany indrindra Atoa Thierry Rajaona Filohan’ny Vondron’ny Mpandraharaha malagasy (GEM – Groupement des Entreprises malgaches).
Thierry Rajaona – GEM: « Baisse constante du niveau des investissements privés

Thierry Rajaona, président du Groupement des Entreprises de Madagascar, GEM, affiche son scepticisme sur l’évolution macro-économique sur le court terme.
Un constat plutôt inquiétant. « La part du secteur privé dans l’investissement brut serait passée de 14% à 8% du Produit intérieur brut, PIB, en cinq ans ». Le président du Groupement des Entreprises de Madagascar, GEM, Thierry Rajaona, évoque une baisse continue en la matière. « La réalité saute aux yeux. Le secteur privé investit de moins en moins dans l’économie nationale ces cinq dernières années », déplore-t-il, à l’issue de la première Assemblée générale de ce groupement cette année. Pour inverser cette tendance à la baisse, préjudiciable à la création d’emplois, et pour que les investissements repartent à la hausse, Thierry Rajaona suggère « la nécessité d’instauration d’un cadre et des conditions qui permettent au secteur privé d’investir ». La refonte du Code des investissements en cours va dans ce sens.
Une appréhension non partagée par les versions et prévisions officielles. L’État, a contrario, « insiste qu’avec l’intensification des efforts pour la mise en œuvre du Plan émergence Madagascar, PEM, les investissements devraient connaître une croissance significative à partir de cette année. Cette hausse des investissements concerne à la fois le secteur public et le secteur privé ».
Des statistiques plutôt optimistes soutiennent ces projections d’une vraie reprise des activités économiques. « Dans le document de performance annexé au projet de loi des Finances 2023, l’État estime que le taux d’investissement global devrait être de 25,3% du PIB. Les investissements publics augmenteraient jusqu’à 12,2% du PIB et ceux du secteur privé atteindraient à 13,1% du PIB, portés notamment par les investissements directs étrangers. Ce document prévoit qu’à moyen terme, les investissements devraient augmenter à un rythme soutenu pour atteindre 30,2% du PIB en 2025, dont 13% du PIB pour le secteur public et 17,1% du PIB pour le secteur privé ».
Perplexité
Thierry Rajaona ne dissimule pas sa perplexité face à la situation qui prévaut et se pose même des questions sur la réelle volonté politique des dirigeants sur le cap à atteindre. Il a pris l’exemple du secteur de l’énergie. « Nous savons que les problèmes liés au déficit de la production de l’électricité à Madagascar nuisent aux activités des entreprises du pays. Alors que le secteur privé persiste à investir dans les barrages hydroélectriques ». Il s’insurge alors « pourquoi, le projet Sahofika en place depuis plus de six ans et ayant fait l’objet d’une signature sur un Accord de principe, en 2021, reste à finaliser en termes de contrat, deux ans après ?».
Pour Thierry Rajaona, « le secteur privé est disposé à faire le nécessaire, mais il faudrait que les autorités apportent aussi leurs contributions de manière tangible, en toute franchise ». Sur les projets Sahofika et Volobe ; Solo Andriamanampisoa, ministre de l’Énergie et des hydrocarbures, a souligné « qu’il existe des points à affiner dans les négociations. Nous n’allons pas léguer aux générations futures des contrats qui vont les léser ». Enfin, Thierry Rajaona craint que « cette année électorale ne soit pas si propice aux investisseurs. Ceux-ci préfèrent une accalmie sur le front politique pour s’engager ». En tout, il n’est pas convaincu que le taux de croissance de 4,9% prévu par la loi de finances initiale soit réaliste. Le GEM sollicite ses membres à jouer la carte de la transparence dans le soutien qu’ils apportent aux candidats à la présidentielle. Attendre et voir.
(source: lexpress.mg)
Thierry Rajaona : « Une réelle confiance entre l’administration et le privé s’impose »
Le conseil exécutif du Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) a reconduit à l’unanimité au poste de président de cette entité, Thierry Rajaona, à l’issue d’une élection qui s’est tenue récemment.

Il s’agit de son 2e mandat qui débute cette année et prendra fin en 2024. « Je suis disposé à poursuivre le travail accompli pour la défense du secteur privé. Et le travail continue en ce qui concerne l’appel à un dialogue public-privé au sommet ainsi que l’appel à l’adoption d’une véritable politique de relance économique », a-t-il affirmé.
En outre, il a évoqué qu’une réelle confiance entre l’administration et le privé s’impose afin d’instaurer un meilleur environnement des affaires. « Ce qui n’est pas encore le cas actuellement. Concrètement, nous avons besoin d’une politique d’incitation fiscale car la loi de finances initiale prévoit une réduction des avantages fiscaux pour les entreprises franches. Nous pensons que l’administration ne s’est pas engagée dans une vraie politique de relance à travers cette LFI qui a été votée. Par conséquent, 2022 risque d’être difficile ».
Le GEM compte à présent 27 groupements professionnels, 7 groupements régionaux et 93 entreprises directement membres. La Confédération du Tourisme de Madagascar (CTM) et le Groupement des Exportateurs de Girofle de Madagascar (GEGM) sont parmi les nouveaux membres. « Sur ce point, le GEM est en train de s’étendre et il se doit ainsi de porter et défendre l’ensemble des multiples voix », estime Thierry Rajaona, nouvellement réélu président du GEM.
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