Harilala Ramanantsoa

Affaire CNAPS–SMGD – Le maire Harilala Ramanantsoa auditionné par le Bianco

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Harilala Ramanantsoa (à gauche) et Thierry Andriamananony ont été auditionnés au Bianco.

L’affaire opposant la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS) à la Société municipale de gestion digitale (SMGD) prend une nouvelle tournure. Les investigations du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) s’intensifient avec l’audition de plusieurs personnalités clés, dont la mairesse de la capitale, Harilala Ramanantsoa, le directeur général de la SMGD, Thierry Andriamananony, ainsi que l’ancien directeur général de la CNAPS, Mamy Rakotondraibe.

Ils sont entendus dans le cadre du litige opposant la CNAPS à la SMGD, à la suite du non-paiement du solde des 11 milliards d’ariary empruntés à la Caisse nationale. Comme l’a rappelé l’actuel directeur général de la CNAPS, Vimbina Rahaingonjatovo, il y a une semaine, depuis avril 2024, la SMGD n’a plus versé ses arriérés, dont le montant restant est estimé à 7 milliards d’ariary. Cette situation a conduit la CNAPS à engager une procédure judiciaire, dont le procès, prévu le 22 octobre, a été reporté.

En garde à vue

L’audition de Thierry Andriamananony et de Mamy Rakotondraibe a débuté mardi. Selon une source proche du dossier, ils ont été entendus en même temps que plusieurs membres du conseil d’administration de la SMGD. Depuis, l’ensemble des personnes auditionnées a été placé en garde à vue au siège du Bianco, à Ambohibao, afin de permettre la poursuite de l’enquête. Lire la suite »

CUA – Le paiement du salaire des employés assuré malgré la difficulté

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(169lavrite.mg)

Face aux défis budgétaires, le maire de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a tenu à rassurer son personnel. Mme Harilala Ramanantsoa a reconnu que « les rentrées financières de la Commune ne sont pas encore au niveau attendu », soulignant qu’un effort considérable est nécessaire pour améliorer la collecte des recettes. Malgré cette situation, elle a affirmé avec conviction que le paiement du salaire des employés ainsi que le fonctionnement général des services administratifs ne sont pas menacés.

Cette assurance vise à maintenir la sérénité au sein de l’administration municipale. Consciente que la CUA ne peut être entièrement autonome financièrement, la maire a insisté sur l’importance cruciale du dialogue avec les partenaires techniques et financiers, et tout particulièrement avec le Gouvernement central. Dans cette perspective, une solution concrète est à l’étude. La mise en place d’un « Guichet unique », destiné à centraliser et optimiser la perception des revenus de la Commune, fait partie des sujets majeurs abordés lors de la session du Conseil municipal qui s’est terminée ce mercredi. Cette initiative est perçue comme un levier essentiel pour stabiliser et accroître les ressources financières de la ville d’Antananarivo.

Miser sur la transparence

Ramanantsoa Harilala a aussi annoncé la présentation imminente d’un rapport détaillé sur les investissements prévus pour l’exercice 2024-2025. Cette communication interviendra à l’issue de la session ordinaire actuellement menée par les conseillers municipaux dont l’objectif est l’élaboration du budget de la Capitale. Au cœur de cette démarche se trouve une volonté affirmée d’instaurer une gouvernance basée sur la transparence et la rigueur. Comme l’a souligné le maire, ce rapport sera l’occasion de rendre compte de ses six premiers mois à la tête de la Municipalité. L’objectif est de permettre à chaque citoyen d’avoir une vision claire et précise des flux financiers de la CUA, en détaillant l’ensemble des recettes perçues et des dépenses engagées durant cette période.

(source: Nikki Razaf – laverite.mg)

Fikambanana IPAM – Ivom-panajariana an’Antananarivo sy ny manodidina: lany ho Filoha Harilala Ramanantsoa

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Hiaraka hiasa ho an’ny fampandrosoana ireo Ben’ny Tanànan’ny 38 Communes (fotoam-piasana eo anivon’ny IPAM: 2 taona).


IPAM : Harilala Ramanantsoa élue présidente

La mairesse de Tana, Harilala Ramanantsoa a représenté la CUA.

La Commune Urbaine d’Antananarivo a tenu un point de presse hier à Andavamamba.

Au menu à l’« hôtel Live », le « Ivom-Panajariana ny tananan’Antananarivo sy ny Manodidina » (IPAM) ou Agence d’Urbanisme du Grand Tana. La maire de la Commune urbaine d’Antananarivo vient d’être élue présidente de cette structure qui regroupe la CUA et 38 Communes périphériques dans les districts d’Atsimondrano, Avaradrano, Ambohidratrimo. Sans oublier Ambatomirahavavy qui fait partie de la Région Itasy.

Vision commune

L’IPAM permet d’accompagner les collectivités dans l’amélioration de la gestion de l’impôt sur la propriété bâtie, un indispensable pour le développement urbain. Lors de cette rencontre, la mairesse de Tana, Harilala Ramanantsoa, a souligné que l’agence existait déjà, mais que cette réunion avait pour but de désigner un nouveau dirigeant pour un mandat de deux ans. « Nous avons également parlé de l’assainissement, de la recherche de solutions adaptées aux enjeux actuels dans les 38 Communes. L’objectif étant d’établir une vision commune ou chaque commune avance sur un même pied d’égalité », a-t-elle expliqué.

Appui financier
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Commune Urbaine d’Antananarivo – Un budget de 79 milliards d’ariary pour l’année 2025

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(©madagascar-tribune.com)

Le budget primitif de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) pour l’exercice 2025 est de 79 milliards d’ariary soit un peu plus du budget annuel total du ministère du Tourisme et de l’Artisanat et celui du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique, inscrit dans la Loi de Finances 2025. Présenté lundi lors de la session ordinaire du Conseil municipal, ce budget est en hausse de 7 milliards d’ariary par rapport à celui de l’année dernière.

L’adoption de ce budget est prévue le 12 mars selonle chronogramme du conseil municipal. La maire de la Capitale, Harilala Ramanan­tsoa, a expliqué que cette proposition budgétaire a été élaborée sur la base de recettes fiscales. Des recettes fiscales demeurent insuffisantes. « C’est l’un des défis majeurs à relever », a déclaré Harilala Ramanantsoa, rappelant que la gestion financière de la commune nécessite une attention particulière pour optimiser les ressources. Lire la suite »

Harilala Ramanantsoa – « Je suis prête à relever le défi pour Antananarivo »

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Le quinquennat de Harilala Ramanantsoa à la tête d’Antananarivo a démarré officiellement, hier.

La cérémonie d’installation de la mairesse d’Antananarivo s’est déroulée hier, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, à Analakely. La nouvelle magistrate de la Ville des Mille affirme être prête à relever les challenges inhérents à ses fonctions.

Je suis prête». Après les formules protocolaires, c’est en ces mots que Harilala Ramanantsoa, mairesse d’Antananarivo, a démarré son discours d’installation, hier, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, à Analakely.

Vers la fin de son discours, elle a déclaré : “je suis prête à relever le défi pour Antananarivo”.

Comme elle l’a noté dans son discours, administrer la capitale est “un défi”. Antananarivo représente des challenges multidimensionnels et interdépendants. Au fil de son allocution, hier, Harilala Ramanantsoa a fait un florilège. Mais ils peuvent être synthétisés en trois points. Il y a d’abord le volet humain. Redorer le blason de la ville impose d’en finir avec l’incivilité et l’anarchie dans lesquelles semblent se complaire la majorité de ses habitants et ceux qui sont de passage. Lire la suite »

Conseil Municipal – L’Irmar en ballottage dans la capitale

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Harilala Ramanantsoa est officiellement élue maire d’Antananarivo pour un mandat de cinq ans.

Le tribunal administratif d’Antananarivo confirme la victoire de Harilala Ramanantsoa qui est officiellement maire de la capitale. La répartition des sièges au Conseil municipal est également connue, avec une majorité relative pour la coalition Irmar. 

C’est officiel. Harilala Ramanantsoa est proclamée maire de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Son élection à la magistrature de la capitale a été officialisée par le tribunal administratif d’Antananarivo, durant une audience solennelle, hier.

Selon les chiffres prononcés par le tribunal administratif, Harilala Ramanantsoa gagne les élections du 11 décembre, dans la CUA, en ayant obtenu 43,2% des voix. Elle dirigera ainsi la ville des mille durant un mandat de cinq ans. Dans une conjoncture politique pesante, la candidate de la coalition «Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina» (Irmar), a gagné la bataille pour le siège de maire.

Harilala Ramanantsoa est la deuxième femme qui siégera à l’Hôtel de Ville d’Analakely, après Lalao Ravalomanana. La nouvelle mairesse était justement membre du Conseil municipal d’Antananarivo durant la mandature de l’ancienne Première dame. Une expérience qui pourrait lui servir durant son quinquennat. À l’instar de Lalao Ravalomanana, elle pourrait être confrontée à des bras de fer fréquents avec l’organe délibérant de la CUA.

Les communales et les municipales sont des scrutins de liste. Le candidat maire est à la tête d’une liste avec des candidats pour siéger au Conseil municipal ou communal. Le nombre de sièges par liste est calculé par le tribunal administratif sur la base du nombre de voix obtenues par chaque candidat maire qu’il soit élu ou non. Au regard du rapport de force au Conseil de la capitale, le jeu politique risque d’être âpre pour la mairesse.

L’Irmar obtient, en effet, une majorité relative au sein du Conseil municipal, avec vingt-trois sièges sur les cinquante-cinq à pouvoir. En face, son principal adversaire politique, le parti «Tiako i Madagasikara» (TIM), en a gagné vingt. Vient ensuite la liste «Tia Tanindrazana», avec sept conseillers et le Mouvement Gasikara qui obtient trois sièges.

Les listes Refondation totale de Madagascar (RTM), et «Iarivo Mandroso», ont respectivement obtenu un siège. Face à cette configuration, Harilala Ramanantsoa et l’Irmar devront faire preuve d’une habileté politique pour éviter des blocages dans les prises de décision au Conseil municipal. Le premier test sera l’élection des membres du bureau du Conseil.

Alliance

Au premier regard, l’opposition a la possibilité de damer le pion à l’Irmar lors des votes au Conseil municipal. Les Orange ne sont pas à l’abri d’être mise en minorité. Outre le TIM, le «Tia Tanindrazana» est aussi une entité d’opposition. Au regard des deux dernières mandatures à la CUA, le rapport de force au sein du Conseil est à géométrie variable. Les jeux d’alliance seront incontournables. Lire la suite »

Harilala Ramanantsoa : « Je suis la seule candidate du pouvoir »

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« Nous sommes les plus forts », Harilalala Ramanantsoa, candidate IRMAR pour la course à la mairie d’Antananarivo.

La dernière semaine de précampagne est en train de prendre une autre tournure. Les discours, surtout celui de la candidate de l’IRMAR, sont de plus en plus virulents.

L’ancienne Présidente de Délégation Spéciale (PDS) de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et non moins candidate de la plateforme Isika Rehetra Miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRMAR), Harilala Ramanantsoa, à la course à la mairie de la capitale du 11 décembre, a organisé ce samedi, au Gymnase couvert Mahamasina, son premier meeting dans la cadre de la précampagne. Très timide durant les quatre semaines qui se sont écoulées, la patronne de Madavision a sorti ses griffes. « Je suis la seule candidate du pouvoir. Je suis la candidate orange. Ne cherchez plus ailleurs », a-t-elle tonné. « La ville nous appartient et nous sommes les plus forts », a ajouté la candidate en haranguant ses partisans arrivés en masse.

Soutien

Assistée par les cinq députés élus sous la couleur orange, le gouverneur d’Analamanga mais aussi les cadres du parti Tanora malaGasy Vonona (TGV) et de l’Union Pro-Rajoelina (UPAR), qui ont témoigné leur soutien indéfectible à Harilala Ramanantsoa, celle-ci a montré sa détermination d’écraser ses adversaires afin d’assurer le développement de la capitale. « Ensemble, nous allons remporter la victoire », a-t-elle poursuivi. Contrairement à ce qu’elle a montré depuis le début de la précampagne, la candidate IRMAR a montré qu’elle ne compte pas faire de la figuration et annonce la couleur de sa campagne. « Je ne suis pas une politicienne et je n’ai jamais fait de la politique mais j’ai confiance en votre amour pour moi », a d’ailleurs déclaré la candidate aux municipales de 2015.

Neutralité de l’administration

En tout cas, ce premier discours de Harilala Ramanantsoa n’est pas passé inaperçu. Il a fait l’objet de différentes interprétations, surtout au niveau des plateformes de l’opposition qui n’attendent qu’elle fasse des erreurs pour confirmer leurs inquiétudes. En effet, l’opposition a toujours remis en cause la neutralité de l’administration qui peut, selon elle, entacher le bon déroulement des élections et n’assurent pas ainsi des élections libres, propres et avec des résultats acceptés par tous. Quoi qu’il en soit, à près d’une semaine de la campagne électorale, l’ambiance politique commence à s’animer et les candidats commencent à montrer leurs vrais visages.

(source: Midi  M/kara)

PDS d’Antananarivo – Harilala Ramanantsoa face à un double challenge

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Après Michèle Ratsivalaka et Lalao Ravalomanana, Harilala Ramanantsoa est la 3e femme à diriger la capitale.

Troisième femme à diriger la mairie d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa est la nouvelle PDS. Elle aura à relever un double challenge, à savoir, redresser la ville des mille et préparer le terrain pour les prochaines municipales.

Un nouveau souffle. Selon les informations, c’est ce que devra apporter Harilala Ramanantsoa, à la tête de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Une des figures de l’entrepreneuriat, elle est nommée Présidente de la délégation spéciale (PDS) de la capitale.

La nomination de la nouvelle PDS intervient dans la foulée de la mise en place de la nouvelle équipe gouvernementale. Elle remplace ainsi Richard Ramanambitana, “démissionnaire pour raison de santé”, un communiqué publié par le ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, hier. Tout comme le nouveau gouvernement, les attentes sont grandes vis-à-vis de la nouvelle édile de la ville des mille.

En cette période post-électorale, Harilala Ramanantsoa fait face à un double challenge. Deux défis interdépendants. Le premier est le redressement d’Antananarivo. Le second consiste à préparer le terrain en vue des prochaines élections municipales. Dans la première rubrique, le bilan du PDS sortant, nommé fin février, n’est pas fameux. Ainsi, dans la foulée de la nomination de la nouvelle Boss de la CUA, un texte rapportant ses priorités a fait le tour des rédactions.

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