holijaona raboana

Pharmalagasy: Sept nouveaux médicaments en phase test

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(©newsmada.com)

L’entreprise pharmaceutique nationale Pharmalagasy vient de lancer la phase test commerciale de sept nouveaux médicaments. La présentation officielle de ces nouveaux produits a fait l’objet d’une cérémonie officielle, hier au Stade Barea Mahamasina.

Les sept nouveaux médicaments sont ac­tuellement en phase d’expérimentation commerciale. Cette étape précède leur production à grande échelle, en attente de l’Au­torisation de mise sur le marché (AMM), selon les normes malgaches et internationales. Cette initiative s’inscrit dans la politique générale de l’Etat, portée par le Président Andry Rajoe­lina, qui constitue un pilier essentiel de la souveraineté industrielle et sanitaire.

«L’objectif fixé consiste à garantir un accès équitable et à prix abordable aux médi­caments essentiels, tout en réduisant la dépendance aux importations», assure Holijaona Raboana, président du Conseil d’administration de l’usine Pharma­lagasy.
Pharmalagasy s’appuie sur la richesse de la pharmacopée traditionnelle malgache. Elle développe des Médicaments Traditionnels Améliorés (MTA) et des Re­mèdes Traditionnels Amé­liorés (RTA), alliant savoir ancestral et rigueur scientifique.

Transfert de compétences

L’entreprise a rappelé son rôle lors de la crise sanitaire mondiale, avec la mise sur le marché du CVO+ Gélules, utilisé dans le protocole national contre le Covid-19. Ce succès renforce aujourd’hui son ambition d’élargir son offre thérapeutique.

Pharmalagasy travaille main dans la main avec des partenaires techniques et financiers pour assurer le transfert de compétences, renforcer les capacités locales et stimuler la création d’emplois. L’entreprise am­bitionne également d’obtenir les certifications de qualité internationales, notamment la norme GMP de l’OMS, gage de crédibilité à l’export.
En valorisant les ressources nationales et le savoir-faire local, Pharmalagasy se positionne comme un acteur clé de l’autonomie sanitaire de Madagascar. Ce projet, à fort impact social et économique, ouvre la voie à une industrie pharmaceutique ancrée dans l’identité malgache.

(source: newsmada.com)

ZES – Zone Economique Spéciale: ny toetoetrany tsara ho fantatra

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Famelabelarana ataon’Atoa Holijaona Raboana, Président de la Plateforme Emergence de Madagascar


Le CRAAD-OI et le Collectif Tany demandent l’annulation du vote sur la ZES

Le Vice-Président de l’Assemblée Nationale Freddie Mahazoasy

Pour la mise en place de ZES, Freddie Mahazoasy, Vice-Président de l’Assemblée Nationale, a insisté sur l’inclusivité. «Le calendrier pour sa mise en place se fera de manière concertée avec le secteur privé, avec une approche 3P (partenariat public-privé). Celui-ci ne s’établira pas de façon unilatérale», a-t-il conclu.

La Haute Cour Constitutionnelle (HCC) ne s’est toujours pas prononcée concernant le contrôle de constitutionnalité de la loi sur les Zones Economiques Spéciales (ZES) jusqu’à ce jour. Cette Haute Cour disposerait en effet d’un délai de 15 jours pour examiner une loi ou une requête qui lui est soumise, d’après des juristes constitutionnelles.

Pour le CRAAD-OI et le Collectif Tany, il y a lieu de faire annuler par la HCC cette loi fortement controversée, comme celles relatives aux élections déjà modifiées par cette dernière, car il s’agit d’« une nouvelle forme de colonisation, c’est-à-dire la mise en place de manière « légale » d’une domination politique et économique d’un territoire par des puissances étrangères. »

Arlette Ramaroson – FPRM: candidate à l’élection présidentielle

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Juge à Madagascar durant 25 ans et juge international durant 15 ans, Arlette Ramaroson est candidate à la prochaine élection présidentielle au nom du Front patriotique pour la reconstruction de Madagascar (FPRM). Un de ses alliés, en l’occurrence le Cercle de réflexion pour l’avenir de Madagascar (CRAM), présidé par Marie René Joël Harison, a décidé de lui retirer son soutien. Il tient des propos assez durs à l’endroit de la candidate (cf. notre édition de vendredi). Dans une interview exclusive, celle-ci met les points sur les « i ».

La Vérité (+) : Quelle était votre réaction à la lecture de l’article paru dans le journal qui a rapporté la dissidence entre le FPRM et le CRAM ?

Arlette Ramaroson (=) : Mes amis magistrats, les connaissances et les proches m’ont appelée. Ils m’ont exhortée à me défendre car c’est de la diffamation pure et simple. J’y ai prêté attention même si j’ai prévu de ne rien faire. Ses allégations sont de trop. Rien de ses propos n’est fondé. La nouvelle a attristé mon enfant à l’étranger. Elle m’a demandée de la démentir.

+ : Qu’en est-il effectivement de votre vision politique ?

= : Elle est axée sur la refondation et la reconstruction de Madagascar. Il (ndlr : président du CRAM) a dit que nous l’avons copiée sur la sienne. Je lui ai déjà dit à maintes reprises que nous ôterions de la nôtre ce qui lui appartient.

+ : Voulez-vous alors expliciter les origines de la discorde entre le FPRM et le CRAM ?

= : Nous avons fait chemin ensemble depuis quelque temps. Mais on a constaté un changement dans son attitude. Il aurait peut-être trouvé quelque chose d’autre ailleurs. Puis, il a commencé à se tenir à l’écart petit à petit. Pourtant, nous avons tout envisagé en vue de la propagande. Le FPRM s’en tiendra pour toujours à son programme. C’est de refonder le pays, de reconstruire un nouveau Madagascar et de bien tracer la voie à suivre pour y parvenir. Ma profonde conviction est que je faisais partie de ceux ayant œuvré pour la restauration de l’Etat de droit au Rwanda. J’y tiens beaucoup de telle sorte que j’ai décidé de faire autant pour notre pays. C’est facile d’y arriver. Notre pays a d’énormes richesses contrairement au Rwanda. Le plan consiste à contrôler les ressources et à mettre en œuvre la politique d’austérité. Les richesses appartiennent au peuple, selon la loi internationale. Il reste souverain. Il décide avec l’Etat qui doit s’abstenir de décider de leur exploitation au profit des gouvernants. Nous avons convenu de restituer aux gens ce dont ils ont été spoliés. Chaque région doit profiter des atouts existant dans l’ensemble de son territoire. J’insiste aussi sur la décentralisation effective. J’ai dit tout cela et non lui.

+ : Quand est-ce que vous avez mis au point cette vision ?

= : L’Association Nosy Malagasy (ANM) en était le point de départ. Je suis rentrée au pays en 2016. Dans le cadre de l’ANM, je suis au courant des lois et résolutions des Nations unies se rapportant aux îles éparses. Je savais que Marie René Joël Harison a travaillé un peu sur le même sujet. Je lui ai alors proposé une collaboration. Tout a bien marché. La réaction des Français s’est aussi améliorée. Je disais avec diplomatie au président Emmanuel Macron que la France « commet un crime contre l’humanité » si elle refuse de nous restituer nos îles. Je me suis levée pour aller faire un discours au sommet des Nations unies à New York en 2016. Mais on m’a empêchée d’y procéder. J’ai renouvelé la démarche en 2017. Les deux présidents se sont déjà parlé entre-temps. Notre président a effectivement dit que ces îles sont bien malagasy. Il a évoqué le mode de cogestion. En réponse, je lui disais qu’il n’est pas le propriétaire de ces îles et moi non plus. Je lui ai proposé de demander l’avis de leur vrai propriétaire : le peuple malagasy. Autrement, lui et moi n’avons aucunement le droit d’y toucher. Puis, le secrétaire d’Etat à la mer m’a informée de l’accord du président et d’un voyage à New York. Mais le président n’a rien dit une fois rentré au pays. Ils auraient préparé quelque chose en catimini. En revanche, nous avons préconisé d’intégrer la commission à mettre en place à ce propos. L’idée de refondation s’est consolidée en prévision de toute éventualité, d’où la vision. Son esprit est de se concerter avec le peuple aux fins de lui restituer le patrimoine de Madagascar. La naissance du FPRM s’y appuie.

+ : Voulez-vous en dire plus ?

= : Notre vision est en cours de révision maintenant. J’ai mené la guerre contre la corruption au Rwanda. Nous y parviendrons chez nous quelles que soient les embûches. Dieu est avec nous. J’aime mon peuple et, avec l’aide Dieu, nous nous en sortirons. Je ne comprends pas pourquoi il nous a accusés d’être à la solde des Indopakistanais et des Chinois qui auraient financé nos activités. Je ne connais aucun Indopakistanais ni Chinois. Par contre, je suis prête à m’investir pour sauver mon pays par tous les moyens. Notre problème n’est pas de déclarer la guerre à notre dénigreur. Nous ne le ferons jamais. En revanche, sa diffamation est constituée. Mais je ne l’attaquerai pas quels que soient ses propos.

+ : Quelle est alors la raison véritable de votre mésentente ?

= : Il persiste à dire que nous avons dévié du droit chemin, ce qui est complètement faux.

+ : Il a bien explicité dans son communiqué des particularismes familiaux…

= : Cela n’a jamais existé. De quoi s’agit-il exactement s’il y en a eu réellement ?

+ : A-t-il été justement éjecté de l’ANM ?

= : Il ment. Vous le verrez bientôt. Je ne peux pas dire du mal de lui. Mais Dieu vous montrera ce qu’il en est effectivement de son intention. Il est déjà parti ailleurs. Il n’y a eu aucun désaccord entre nous. C’est lui qui a décidé de retirer le soutien du CRAM au FPRM. Cela ne nous fait rien. Plusieurs entités forment le Front. Au contraire, nous sommes soulagés de son départ. L’avenir nous dira quels sont ses véritables objectifs. Je demande au peuple malgache d’être courageux et de nous donner la main parce qu’ensemble nous réussirons.

Les principaux organisateurs du Symposium National pour la Restitution des Iles Malagasy (Iles Eparses) – Mr M. R.  Joël Harison du CRAM à l’extrême gauche (Crédit: nosymalagasy).

+ : Les vôtres ne sont-ils vraiment pas la chaise, l’argent et l’honneur dont il a été question dans l’article ?

= : J’ai eu la chaise et l’honneur durant 15 ans. Personne à Madagascar ne connaissait qu’une Malagasy était juge internationale. Les gens connaissaient seulement Raymond Ranjeva et Honoré Rakotomanana. Ce dernier y était durant trois ans. L’article 12 du statut du Tribunal international pour le Rwanda (TIP-R) dit que le juge est une personne de haute moralité, impartialité et intégrité. J’ai été réélue deux fois par le vote de 105 pays de l’Assemblée générale des Nations unies. Mon mandat a été renouvelé trois fois, au total 15 ans. J’étais élue à l’unanimité des juges internationaux vice-présidente du TIP-R. Mais je ne me montrais jamais. On m’a encore proposé un autre poste encore plus honorable. J’ai refusé l’offre. Mes enfants m’ont reprochée à ce propos. C’était de l’argent perdu à leurs yeux. J’ai préféré rentrer chez moi avec la ferme conviction de pouvoir me consacrer à mon pays. Mes compatriotes sont dans la misère. Les diffamations de monsieur Joël Harison et de ceux qui pourraient être avec lui ne m’empêcheront jamais d’avancer pour sauver mon pays. La lutte doit réussir pour moi (ndlr : phrase prononcée avec emphase).

(source: laverite.mg)

Emergence de Madagascar: tombontsoam-pirenena, « fijery teknika » hoy Holijaona Raboana

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« Fifandanjan-kery » hoy kosa ny mpanao politika. Koa inona izany no tena izy? Araho ny fampahatsiahivana tao amin’ny fahitalavitra ny Zoma 23 Jiona 2017.

Fantaro i Holijaona Raboanarijaona

na te hahafantatra ny mpikambana ao amin’ny Plateforme Emergence de Madagascar ao amin’ny Facebook (niorina ny Taona 2013)

 

ZES « Zone économique spéciale » Madagascar

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CONFERENCE-DEBAT. « ZES : FONDEMENTS, ENJEUX ET OPPORTUNITES »

Intervenants : – M. Cocken RAZAFIARISON (Groupe des Experts Nationaux) ;
– M. Holijaona RABOANARIJAONA (Emergence de Madagascar)

Modératrice : – Mme Lova RABARY (l’Express de Madagascar)

Les acteurs de la vie économique, politique et sociale ont honoré de leur présence la conférence-débat organisée par le Groupe des Experts Nationaux ce 29 avril 2016 au Centre ARRUPE Faravohitra. L’objectif était de définir puis clarifier le concept de Zone Economique Spéciale et son enjeu, ainsi que les opportunités pour Madagascar.

Les membres d’Emergence Madagascar

A – LE GEN

Le GEN est un Groupe multidisciplinaire, indépendant et impartial sans appartenance politique et religieuse.

Il est composé de six membres : Madeleine RAMAHOLIMIHASO, Bruno RAKOTOARISON, Charles RAKOTONIRINA, ZAFIMANDIMBY, Hasina RAKOTOSON, Cocken RAZAFIARISON.

Membres du Groupe des Experts Nationaux
Madeleine Ramaholimihaso et Bruno Rakotoarison du GEN

Le rôle du GEN est :
- d’informer, de sensibiliser le public dans l’intérêt supérieur de la nation.
- de promouvoir une gestion transparente des affaires de l’Etat et une culture de reddition des comptes par les dirigeants.
- de participer et de faire participer le public au processus décisionnel dans le respect des valeurs et principes démocratiques.

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