Lalatiana Rakotondrazafy

Sénat : Lalatiana Rakotondrazafy succède à Richard Ramanambitana

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Retour sur le devant de la scène de l’ancienne ministre de la Communication

L’ancienne ministre de la Communication et de la Culture fait donc son come-back dans l’arène politique après avoir observé un break pour se focaliser sur la gestion de sa nouvelle chaîne de télévision.

Le président de la République Andry Rajoelina a pris hier le décret n°2025-141 portant nomination de Lalatiana Rakotondrazafy, en tant que membre du Sénat au titre du Président de la République. Et ce, conformément aux dispositions de l’article 81 de la Constitution et des articles 7 nouveau et 123 alinéa 3 de la Loi organique n°2015-007 du 3 mars 2015, relatif au fonctionnement du Sénat, ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs de Madagascar. Elle succède donc à feu Richard Ramanambitana qui avait été nommé Président de la délégation spéciale de la Commune Urbaine d’Antananarivo. Le 19 mars 2024, la Haute Cour Constitutionnelle a pris le décret portant constatation de vacance de poste d’un sénateur nommé.

Come-back

Après avoir démissionné du gouvernement au mois d’octobre 2023, juste avant l’élection présidentielle, l’ancienne ministre de la Communication et de la Culture vient donc d’être recasée. Elle rejoint le Palais de Verre d’Anosikely pour assumer son nouveau rôle de sénatrice. Elle fait donc son come-back dans l’arène politique après avoir observé un break durant lequel elle s’est concentrée sur la gestion de sa nouvelle chaîne de télévision FREE TV, spécialisée dans la promotion de la culture et du business. Bon nombre d’observateurs considèrent cette nouvelle nomination comme un retour d’ascenseur après la contribution de son parti Freedom à la campagne électorale qui a abouti au second mandat d’Andry Rajoelina. Il faut reconnaître, en effet, que Lalatiana Rakotondrazafy a joué un rôle crucial dans les rangs des fervents défenseurs du Chef de l’Etat.

(source: Davis R – Midi M/kara)

Andry Andriantongarivo : L’ex-mari de Lalatiana à la prison d’Imerintsiatosika

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Le délai normal de garde à vue, semble-t-il, a été bien respecté par les enquêteurs de la police issue de la sûreté urbaine de Tananarive. Après 48 heures d’enquête préliminaire, l’ex-mari de l’ancienne ministre Lalatiana Rakotondrazafy a été traduit devant le parquet hier. Comme tous dossiers chauds, le concerné a été auditionné auprès du doyen des juges d’instruction. En début de soirée hier, on a appris la décision sur son mandat de dépôt à la nouvelle prison d’Imerintsiatosika.

À la base, sa poursuite a été la plainte de l’artiste Mr Saida concernant la violence avec arme de guerre de la part de Andry Andriantongarivo. L’acte s’est déroulé à Ambatobe en septembre 2021. Très irrité, ce dernier a chassé l’artiste avec son arme sur fond de jalousie basée sur une suspicion de relation extraconjugale entre sa bien-aimée et l’artiste. Intouchable à l’époque par les statuts du couple, sa femme ministre et lui-même secrétaire général de ministère, l’affaire s’est réduite en silence. Deux ans après la séparation de corps conclue par un récent divorce, ses révélations sur Facebook ont remis sur le tapis cette affaire d’Ambatobe. À vrai dire, le quartier a été Analamahitsy où il a séquestré l’artiste pour lui infliger des coups durant un face-à-face à trois. Mr Saida a réussi à s’échapper et des coups de feu ont retenti dans le quartier. Il s’en est sorti sauf et a dressé en catimini sa déposition. Durant l’arrestation de Andry Andriatongarivo, il a diffusé en direct une vidéo sur Facebook pour sauver sa peau face à la vingtaine d’hommes armés des unités spéciales de la police. Il a pu analyser via les images de la caméra de surveillance installée un peu partout dans sa demeure à Ambatolampy Tsimahafotsy la situation et a finalement décidé d’éviter l’usage de la force. À contrario, le pire serait imaginable puisque la liste des armes saisies par la police est bien longue. Une kalachnikov déjà chargée et dont le cran de sûreté a déjà été déverrouillé, un fusil à pompe, un pistolet automatique de marque Walter, un fusil de chasse de marque Baïkal, une centaine de munitions et surtout deux grenades. Un vrai arsenal de guerre qui dépasse largement celui d’une brigade de la gendarmerie ou encore d’un poste avancé de la police. S’y ajoutent quelques drogues dures sous forme d’injection. Fort heureusement, il a finalement obtempéré et n’a touché à aucune de ces armes. Passionné des armes de guerre, il en a toute une collection. Paranoïaque, il ne se sépare jamais d’au moins un pistolet automatique pendant ses déplacements.

Les exercices de tirs, il en fait avec des gens de la haute sphère pour montrer à la fois sa virilité et aussi pour cultiver les relations. Mais la foudre lui est tombée dessus depuis ses révélations sur son ancienne vie conjugale et les agissements de sa femme dans la gestion de l’État. Les questions que se posent les observateurs : quid de la non-dénonciation de crimes via la détention d’arsenal de guerre par un civil pendant toutes ces années ? Outre cela, ses révélations sur Facebook auront-elles des suites ?

(source: D.R – Midi M/kara)

Langue malgache – Un livre dévoile les secrets de l’histoire

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La ministre Lalatiana Rakotondrazafy, entourée des chercheurs en langue malgache, hier au Canal Olympia.

En collaboration avec les chercheurs en langue malgache, le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) vient de publier un livre captivant intitulé «Loharano nipoiran’ny teny malagasy» qui explore en profondeur l’histoire de la langue malgache. Cette œuvre littéraire tant attendue a été officiellement présentée hier au Canal Olympia Andoha­tapenaka, dans le cadre de la célébration du mois de la langue maternelle. « Ce livre est un témoignage de notre engagement à promouvoir notre langue maternelle qui est le reflet de l’identité culturelle de la Grande Île. Il s’agit de notre sixième livre dédié à cette noble cause, et il permettra à de nombreux Malgaches de mieux comprendre l’origine et l’évolution de notre langue » déclare la ministre Lalatiana Rakotondrazafy lors de la cérémonie de présentation.

Héritage culturel

Le livre est divisé en trois chapitres captivants qui explorent différentes facettes de la langue malgache notamment les langues d’origine, les éléments composés, l’histoire de l’écriture de la langue malgache. Ce produit rassemble les recherches exhaustives menées par des académiciens, des chercheurs, des linguistes, des professeurs et des passionnés de la langue malgache. Il constitue une référence inestimable pour ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance de cette langue fascinante. À noter que la langue malgache trouve ses origines dans différents pays tels que la Malaisie, l’Austronésien, l’Indonésie, la France, l’Angleterre et le Swahili. « Ce livre constitue un pilier essentiel dans les initiatives visant à renforcer l’amour de la lecture chez les jeunes étudiants et le respect envers la langue maternelle et à encourager sa transmission aux générations futures » indique-t-elle. En cette période dédiée à la langue maternelle, cet ouvrage est une ressource inestimable pour tous ceux qui souhaitent approfondir leur compréhension de notre langue maternelle.

 (source: lexpress.mg)