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M23 défie Trump et l’accord minier dans une déclaration choc au Congo

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Les rebelles du M23 affirment que ni les sanctions ni l’accord sur les minéraux avec Trump ne les arrêteront.

La guerre en République démocratique du Congo entre dans un nouveau chapitre explosif, les rebelles du M23 ayant publié une déclaration glaçante : aucune sanction ni aucun accord minier avec le président américain Donald Trump ne freineront leur campagne. Corneille Nangaa, chef de l’Alliance du fleuve Congo – une coalition qui comprend la faction du M23 soutenue par le Rwanda – l’a clairement exprimé dans une déclaration enflammée, rejetant les manœuvres diplomatiques et promettant que ses combattants poursuivraient leur combat. Nangaa a affirmé avec défi qu’ils se battraient comme des gens qui n’ont rien à perdre, alors que ses rebelles s’emparaient d’une nouvelle ville stratégique dans l’est du Congo.

Ses propos faisaient suite à deux événements majeurs censés modifier l’équilibre de la guerre : l’imposition de sanctions internationales au M23 et le projet d’accord « minerais contre sécurité » entre la RDC et le gouvernement américain. Mais au lieu de battre en retraite, les rebelles ont resserré leur emprise sur un territoire crucial, s’emparant de la ville de Walikale et coupant ainsi les voies d’approvisionnement de l’armée congolaise. Avec une prime faramineuse de 5 millions de dollars sur leur tête offerte par le gouvernement congolais, les rebelles du M23 ne se laissent pas décourager et intensifient leur offensive à un rythme jamais vu depuis leur dernier soulèvement majeur en 2012. Leur résilience soulève une question urgente : le monde restera-t-il les bras croisés alors que l’est du Congo s’enfonce dans le chaos ?

 

Diplomatie: le parlement européen cible Kigali

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Dans l’Est de la RDC, des déplacés affluent vers Bukavu alors que le M23 continue son avancée après s’être emparé de Kalehe et d’Ihusi. Au même moment, à Strasbourg, les parlementaires européens ont voté à la quasi-unanimité, une résolution pour demander à l’UE de suspendre un accord sur les matières premières signé en février 2024 avec le Rwanda.


Le trafic de coltan en Afrique centrale Mine de coltan près de Rubaya (Nord-Kivu) RDC en 2014. Le coltan est au cœur de la guerre en république démocratique du Congo (RDC), l’un des conflits les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale avec plus de 6 millions de morts.

RD Congo : M23 à Goma, et à la cité de Nyabibwe – Nouvelles de l’Afrique, C. Ramaphosa, maïs transgénique

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Le M23 a organisé son premier rassemblement depuis la prise de Goma. Plusieurs milliers d’habitants, convoqués, ont entendu Corneille Naanga, le chef de la branche politique du M23, qui a une nouvelle fois affirmé vouloir « marcher sur Kinshasa ». Le M23 a aussi installé une partie de son administration dans le Nord-Kivu, en nommant un gouverneur et des administrateurs de territoires. Kinshasa a émis un mandat d’arrêt international contre Corneille Naanga, accusé de crime de guerre.

Agression rwandaise : Christophe Lutundula (ancien vice-Premier ministre et MAE de la RDC) dévoile des vérités cachées

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Hundreds of people gathered in Congo’s Bukavu on Jan 30 to fight against M23 rebels, who have been advancing in the territory after capturing the country’s eastern city of Goma.

 

Urgent! Les Députés français prennent des Sanctions contre le Rwanda

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Analyse de la Prise de Goma par le M23 en RDC en Janvier 2025: « L’Europe y joue un rôle direct et mortifère! ». Les raisons profondes des » guerres du Congo » sont multiples: économiques, minières, politiques, ethniques …  Mais s’y ajoutent, par dessus tout, des enjeux frontaliers hérités de la colonisation du 19ème siècle par la Conférence de Berlin de Novembre 1884 au 26 Février 1885  entre les représentants de 14 pays européens.



Deux jours seulement après sa séance convoquée en urgence dimanche, le Conseil de sécurité s’est réuni cet après-midi pour faire le point sur la situation en République démocratique du Congo (RDC) alors que Goma, capitale du Nord-Kivu, dans l’est du pays, est désormais contrôlée par le M23 et les Forces de défense rwandaises (FDR). Convoquée à la demande de la RDC, cette réunion a permis à la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général chargée de la protection et des opérations de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), rejointe par tous les membres de l’organe, d’appeler les parties à cesser les hostilités pour « éviter la menace imminente d’une troisième guerre au Congo ».

Selon Mme Vivian van de Perre, cette escalade des affrontements s’accompagne d’une aggravation de la situation humanitaire déjà désastreuse. Tout en assurant que la MONUSCO fait tout son possible pour accueillir les personnes en quête de refuge et de protection, elle a reconnu que la Mission ne peut recevoir tous les éléments qui se rendent et les civils en détresse. Cet afflux met à rude épreuve les ressources de la MONUSCO, d’autant plus que les réservoirs d’eau ont été endommagés pendant les combats, a-t-elle expliqué, non sans rappeler que des bases de la Mission ont été visées par des obus de mortier et des balles ces trois derniers jours.

Soulignant les mesures que prend la MONUSCO pour sécuriser les armes remises par les Forces armées de la RDC (FARDC), Mme van de Perre a également fait état d’un dispositif d’évacuation des blessés, notamment des soldats de la paix grièvement touchés lors des combats à Sake, qui sont transportés vers l’hôpital de niveau 3 de la Mission à Goma. Elle a remercié, à cet égard, la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en RDC d’avoir facilité les évacuations médicales depuis Sake, avant de dénoncer le pillage de l’entrepôt de la MONUSCO à l’aéroport de Goma, à présent aux mains du M23 et des FDR.

 

Le Monde Aujourd’hui : le M23 contrôle la quasi-totalité de Goma

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Les ERtats-Unis appellent ses ressortissants à quitter le pays. Pression internationale pour mettre fin au conflit. Paul Kagame et le Rwanda appelés à se retirer pour le respect de l’intégrité territoriale de la RD du Congo. Discours attendu du président congolais Felix Tsishekedi.

Inaction des pays occidentaux – R. D. du Congo : attaques contre plusieurs ambassades dont celle de France

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Dans la matinée du mardi 28 janvier, des manifestants s’en sont pris violemment à la représentation diplomatique française à Kinshasa. Les ambassades du Rwanda, de la Belgique et des Etats-Unis ont été ciblées.


« Ces manifestations sont le symbole de la détresse de la population du pays! … »,  selon un politologue spécialiste de l’Afrique.

Ils dénoncent « l’inaction » de la communauté internationale face au conflit qui fait rage dans l’est du pays.


 

RD Congo : la communauté internationale accuse le Rwanda de participer aux combats au côté du M23

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L’armée rwandaise est accusé par les Nations Unies, l’Union Européenne et Human Rights Watch de participer activement aux combats, aux côtés du groupe armé M23. Suite à l’intensification des combats, plusieurs institutions ont appelé au retrait des troupes rwandaises.


DIRECT | Conseil de sécurité de l’ONU, 9849 ème Réunion. concernant la RDC

Conférence de presse entre Emmanuel Macron et Félix Tshisekedi

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Emmanuel Macron exhorte le Rwanda à « cesser tout soutien » aux rebelles congolais du M23 et à « retirer ses forces » de la RDC

Emmanuel Macron a exhorté, mardi 30 avril, le Rwanda à « cesser tout soutien » aux rebelles congolais du Mouvement du 23 mars (M23) dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et à « retirer ses forces » du pays. « La France ne transigera jamais sur l’intégrité territoriale et la souveraineté de la République démocratique du Congo », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse commune avec son homologue congolais, Félix Tshisekedi, en visite à Paris.

Le chef de l’Etat français a évoqué un « engagement » du président congolais à « mettre fin aux agissements des [Forces démocratiques de libération du Rwanda, FDLR] », des rebelles hutu rwandais dont la présence depuis trente ans dans l’est de la RDC est dénoncée par le Rwanda.

« Nous sommes avec plusieurs autres alliés à vos côtés, vous le savez, pour mettre en œuvre cette avancée », a ajouté Emmanuel Macron. Cet engagement a « de la valeur vis-à-vis des Rwandais, que je me fais fort de convaincre d’un retrait en parallèle de leurs forces, qui n’ont rien à faire sur le sol congolais », a énoncé le président de la République en s’engageant à appeler le président rwandais, Paul Kagame, « dans les prochains jours ». « Si on arrive à réenclencher un tel processus, la confiance se crée », a-t-il estimé.

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