Mahmoud Abbas
Egypte : Sissi reçoit Mahmoud Abbas et le roi Abdallah II de Jordanie
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a reçu ce lundi les dirigeants jordanien et palestinien, dans un contexte marqué par des spéculations sur une possible normalisation des relations entre l’Arabie saoudite et Israël.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a reçu ce lundi les dirigeants jordanien et palestinien dans la ville égyptienne d’Al-Alamein au Nord du pays, dans un contexte marqué par des spéculations sur une possible normalisation des relations entre l’Arabie saoudite et Israël.
Le président Sissi a d’abord rencontré le roi Abdallah II de Jordanie avant de conduire une réunion tripartite incluant le président palestinien Mahmoud Abbas.
Les trois dirigeants ont évoqué « l’évolution de la question palestinienne », appelé à la fin de « l’occupation israélienne » et réitéré leur soutien à une « solution à deux Etats » avec Jérusalem Est comme capitale d’un « Etat palestinien souverain et indépendant ».
Selon une source palestinienne ce sommet « viserait à discuter des exigences de l’Autorité palestinienne dans la cadre de la signature d’un accord »normalisant des relations entre l’Arabie saoudite et Israël, sous l’Egide des Etats-Unis.
L’Arabie saoudite ne reconnaît pas Israël. Riyad a déclaré à plusieurs reprises qu’il s’en tenait à la position de la Ligue arabe, vieille de plusieurs décennies, qui consiste à ne pas établir de liens officiels avec Israël tant que le conflit avec les Palestiniens n’est pas résolu.
(source: Euronews français
Mahmoud Abbas demande aux USA d’intervenir contre le « programme raciste » d’Israël
Le dirigeant de l’Autorité palestinienne s’est entretenu avec le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, à Ramallah

Le dirigeant de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, a rencontré jeudi le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, à Ramallah, exhortant Washington à prendre des mesures contre les « mesures extrémistes et le programme raciste du nouveau gouvernement israélien avant qu’il ne soit trop tard ».
Selon l’agence officielle de l’AP, WAFA, Abbas a informé Sullivan des « mesures destructrices prises par le nouveau gouvernement israélien dans le but de détruire la solution à deux États et les chances de paix et de stabilité dans la région ».
Selon Abbas, cela inclut « les colonies, les meurtres quotidiens, les raids dans les villes et villages palestiniens et la profanation de la mosquée Al-Aqsa [sur le mont du Temple] et des lieux saints chrétiens et islamiques à Jérusalem ».
Abbas a insisté sur « l’importance pour le gouvernement américain de respecter ses engagements [à savoir] qu’il préserve la solution à deux Etats [Israël et un Etat palestinien côte-à-côte, NDLR] qu’il fasse cesser la colonisation [israélienne] de la Cisjordanie, qu’il préserve le statu quo juridique et historique à Jérusalem », selon un communiqué de la présidence palestinienne.
Abbas a également demandé à M. Sullivan la réouverture de la représentation palestinienne à Washington, fermée sous la présidence de Donald Trump (2017-2021).
Gelée depuis des mois, l’aide européenne sera versée aux Palestiniens sans condition
Oliver Varhelyi, commissaire européen et fidèle du président hongrois Viktor Orban, voulait soumettre le versement de 224 millions d’euros à une révision des manuels scolaires en Palestine, régulièrement mis en cause par les groupes de pression israéliens.

Mardi 14 juin, le premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh affichait un large sourire en accueillant à Ramallah la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Les Vingt-Sept venaient de parvenir à débloquer les 224,8 millions d’euros d’aide européenne à la Palestine, gelés depuis des mois dans un imbroglio politique et institutionnel. Tous les pays membres ont voté pour ce déblocage, à l’exception de la Hongrie. Son commissaire, Oliver Varhelyi, proche du premier ministre nationaliste Viktor Orban, est celui qui bloquait ce financement. Contre l’avis des autres Etats membres, il demandait que l’aide européenne soit conditionnée à un remaniement des manuels scolaires palestiniens, régulièrement accusés par Israël d’inciter à la violence. Il a été débouté : les financements seront versés et ils ne sont assortis d’aucune condition. « Toutes les difficultés sont derrière nous, a assuré Mme Von der Leyen, à Ramallah. L’Union européenne continue d’être le plus gros donateur en Palestine. »
Pour l’économie palestinienne sous perfusion internationale, ce blocage, qui s’ajoute à l’assèchement des aides arabes et américaine, a des conséquences directes. Ces derniers mois, 120 000 familles pauvres ne recevaient plus leur allocation trimestrielle, les fonctionnaires palestiniens ont vu leurs salaires amputés de 20 % et les hôpitaux de Jérusalem-Est tournaient au ralenti, contraints de refuser certains patients malades du cancer, faute de fonds.
L’aide aurait dû être programmée depuis début 2021, mais à l’époque, l’assistance extérieure de l’Union européenne (UE) est suspendue pour des raisons techniques. Le problème une fois résolu, le commissaire Varhelyi fait obstacle au versement des fonds, exigeant de les conditionner à la modification des manuels scolaires. Pour appuyer sa demande, il brandit le rapport de l’Institut allemand Georg Eckert, commandé par la Commission européenne et remis fin 2020, sur le sujet. L’étude a pourtant conclu que les livres scolaires palestiniens respectaient globalement les standards de l’Unesco ; elle a trouvé deux exemples de contenus jugés antisémites, qui ont été modifiés ou supprimés depuis.
Bataille idéologique
Malgré l’opposition de la majorité des pays européens, « il a fallu six mois et quatre votes différents au sein du Conseil, c’est-à-dire
Israéliens et Palestiniens mettent en scène des retrouvailles symboliques

RÉCIT – Après onze ans sans contact à haut niveau, Mahmoud Abbas a rencontré Benny Gantz.
Tel-Aviv
La rencontre a surtout une haute valeur symbolique. Pour la première fois depuis onze ans, Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, a été invité à rencontrer un haut responsable israélien alors que ses bureaux de Ramallah, en Cisjordanie, ne sont qu’à quelques kilomètres de Jérusalem. L’entretien a eu lieu au domicile de Benny Gantz, le ministre de la Défense. Mais ces retrouvailles ne présagent pas d’une reprise des négociations en vue de la création d’un État palestinien, qui sont totalement gelées depuis des lustres.
Détail significatif: la tenue de la réunion a été tenue secrète jusqu’au dernier moment, comme si un tel entretien avait encore un parfum de tabou. Les véritables sujets qui fâchent n’ont pourtant pas avancé d’un pouce. Le bilan concret des deux heures et demie de discussions est plutôt modeste. Israël va rembourser quelque 30 millions d’euros perçus par les douanes israéliennes pour le compte de l’Autorité palestinienne, qui est pratiquement en état …
Avant de rencontrer le Meretz, Mahmoud Abbas appelle des parents de terroristes
Ces entretiens ont eu lieu avant une rencontre avec les ministres issus de la formation pacifiste dimanche ; l’opposition israélienne s’insurge contre ces discussions à Ramallah.

Avant une rencontre organisée avec les ministres issus du parti du Meretz dans la journée de dimanche, le président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas s’est entretenu avec les parents de deux Palestiniens qui ont été tués récemment alors qu’ils commettaient des attentats à l’encontre des forces israéliennes de sécurité.
L’agence de presse officielle palestinienne, Wafa, a fait savoir qu’Abbas avait appelé le père d’Israa Khuzaimia qui, selon la police, aurait été abattue jeudi dernier alors qu’elle tentait de poignarder des policiers dans la Vieille Ville de Jérusalem. Abbas a présenté ses condoléances suite à la mort de Khuzaimia, 30 ans, qui était mère de quatre enfants.
Abbas s’est aussi entretenu avec le père d’Alaa Nassar Shafik Zayoud, membre du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien, qui a été tué jeudi après avoir ouvert le feu sur des soldats et sur des agents de la police des frontières à Kfar Bourkin, à proximité de Jénine, en Cisjordanie.
L’heure de vérité pour l’Europe face à l’Autorité palestinienne
L’Union européenne doit enfin subordonner son aide à l’Autorité palestinienne à la tenue d’élections générales et à la réforme des services de sécurité, coupables de graves exactions.

L’Union européenne (UE) et ses Etats membres sont, et de très loin, les premiers bailleurs de fonds de l’Autorité palestinienne (AP). Cet engagement budgétaire ne s’est pas démenti depuis qu’Israël et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) ont signé en 1993 les « accords d’Oslo ». Négociés dans la capitale norvégienne, ces accords prévoyaient l’établissement d’une « Autorité palestinienne » dans les territoires évacués par l’occupant israélien. Alors que l’AP n’est donc que le fruit d’un compromis israélo-palestinien, l’UE a choisi de considérer cette AP comme l’embryon d’un futur Etat palestinien et de le financer en conséquence. Depuis 2017, plus d’un milliard d’euros sont ainsi versés chaque année par l’UE à l’AP dans la perspective d’un « Etat palestinien démocratique et responsable ». Une aide tellement généreuse fait paradoxalement consensus au sein de l’UE, puisqu’elle rallie aussi bien les tenants de la « solution à deux Etats » que les partisans d’Israël, pour qui l’AP est un sous-traitant commode de l’occupation et de la colonisation. Cette politique européenne n’est cependant plus tenable face aux dérives récentes de l’Autorité palestinienne.
LE REFUS DES ELECTIONS
Mahmoud Abbas a été élu, en 2005, à la présidence de l’AP par 62,5% des voix, dans un scrutin qui tranchait par sa transparence et sa pluralité avec les plébiscites en vogue dans le monde arabe. A la fois chef de l’OLP et de sa principale composante, le Fatah, Abbas pouvait compter sur une majorité au Parlement palestinien.
La Palestine demande l’aide de Poutine dans l’organisation de pourparlers avec Israël à Moscou
Suite au retrait de tous ses accords passés avec les États-Unis et Israël, la Palestine a demandé à la Russie d’être un intermédiaire dans le règlement du conflit, selon l’ambassadeur de Palestine à Moscou.
Il y a quelques semaines, le Président palestinien Mahmoud Abbas a envoyé un message à son homologue russe Vladimir Poutine lui demandant de contribuer à l’organisation des négociations avec Israël à Moscou, a fait savoir auprès d’un média russe l’ambassadeur de Palestine en Russie, Abdel Hafiz Nofal.

«Cette conférence devrait créer un nouveau mécanisme de négociations entre Israéliens et Palestiniens pour mettre fin à la confrontation selon la Solution à deux États», a tenu à souligner le diplomate.
Dans sa lettre de réponse, Vladimir Poutine a confirmé son soutien aux Palestiniens et à la Solution à deux États, toujours selon la même source.
Le retrait de tous les accords passés par la Palestine avec Israël et les États-Unis
Le 19 mai, le Président palestinien Mahmoud Abbas avait annoncé que le pays se retirait de tous les accords passés avec Israël et les États-Unis en raison de l’intention de Tel Aviv d’annexer des pans de la Cisjordanie. Il a appelé Israël à répondre devant la communauté internationale «en tant que force d’occupation sur le territoire occupé de Palestine».Selon M.Abbas, la Palestine insiste en outre sur son adhésion aux organisations et institutions internationales. Il s’est dit prêt à «résoudre le conflit avec Israël sur la base de la décision de créer deux États, avec un tiers aux frontières entre les deux États».
Netanyahou annonce qu’il est temps d’annexer des territoires en Palestine
Le Premier ministre israélien a déclaré dimanche 17 mai, devant le Parlement réuni pour un vote de confiance envers le gouvernement d’union avec Benny Gantz, que l’heure était venue d’annexer des pans de la Cisjordanie.
L’accord de partage du pouvoir entre MM.Netanyahou et Gantz prévoit l’annonce, à partir du 1er juillet, d’une stratégie pour appliquer le projet américain de résolution du conflit israélo-palestinien. Selon ce plan, Israël est autorisé à annexer la vallée du Jourdain et des colonies israéliennes en Cisjordanie.
Mahmoud Abbas à l’ONU: « Nous rejetons totalement la proposition israélo-américaine »
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est venu défendre, mardi, son rejet du plan de paix américain pour le Proche-Orient à l’ONU. Il a qualifié le projet de Donald Trump de « fromage suisse » et a évoqué une situation « d’apartheid ».
La Ligue arabe rejette le plan de paix américain pour le Proche-Orient
La ligue dénonce une proposition « injuste » et qui « ne respecte pas les droits fondamentaux du peuple palestinien ». Mahmoud Abbas a déclaré rompre les relations sécuritaires de l’Autorité palestinienne avec Israël et les Etats-Unis.

La Ligue arabe a annoncé, samedi 1er février, qu’elle rejetait le plan de paix annoncé plus tôt cette semaine par le président américain Donald Trump, affirmant qu’il était « injuste » envers les Palestiniens. L’organisation, réunie au Caire à la demande de l’Autorité palestinienne, a fait savoir dans un communiqué qu’elle « rejetait “l’accord du siècle” américano-israélien, étant donné qu’il ne respecte pas les droits fondamentaux et les aspirations du peuple palestinien ».
Elle a ajouté que les dirigeants arabes avaient promis « de ne pas […] coopérer avec l’administration américaine pour mettre ce plan en œuvre ». « Ce virage n’aide pas à trouver une juste solution et à mettre la paix en place », avait déclaré auparavant son secrétaire général, Ahmed Aboul Gheit, avant de demander à chaque partie de négocier afin de trouver « une solution acceptable pour chacun ».
Les responsables arabes ont également insisté sur la nécessité d’une solution à deux Etats, incluant la formation d’un Etat palestinien sur les frontières de 1967 avec pour capitale Jérusalem-Est, secteur palestinien de la ville occupé et annexé par Israël.
Abbas annonce la fin des relations sécuritaires avec Israël et Washington
Plus tôt samedi, le président palestinien, Mahmoud Abbas, avait annoncé la rupture de « toutes les relations », y compris sécuritaires, entre l’Autorité palestinienne d’une part et Israël et les Etats-Unis d’autre part. « Je n’accepterai jamais cette solution » américaine, largement alignée sur les exigences d’Israël, a affirmé le président de l’Autorité palestinienne lors de son discours. « Je ne veux pas que l’on se souvienne de moi comme celui qui a vendu Jérusalem. »
Les Palestiniens « ont le droit de continuer leur lutte légitime par des moyens pacifiques pour mettre fin à l’occupation », a-t-il ajouté. Il assure également avoir transmis le message au premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et appelé l’Etat hébreu à « prendre ses responsabilités en tant que puissance occupante » des territoires palestiniens.