Mamy Ravatomanga
Affaire Mamy Ravatomanga – Quatre médecins du ministère de la Santé confirment un problème cardiaque

L’homme d’affaires malgache, Maminiaina «Mamy» Ravatomanga, actuellement sous arrestation par la Financial Crimes Commission (FCC), souffre bien d’un problème cardiaque. C’est que l’express a appris de sources médicales concordantes.
Admis depuis plusieurs jours dans une clinique privée, son état de santé faisait l’objet de nombreuses spéculations. Selon les informations obtenues, des examens médicaux approfondis menés par un cardiologue ont révélé la présence d’une maladie cardiaque avérée. «Les résultats démontrent que Mamy Ravatomanga est effectivement malade», a précisé notre interlocuteur.
Pour garantir la transparence du processus et prévenir toute spéculation, le médecin traitant a sollicité un contreexamen par un board médical du ministère de la Santé. C’est ainsi qu’une équipe de quatre spécialistes du ministère a été dépêchée sur place. Le board médical a confirmé le diagnostic initial.
Pour rappel, mardi, des enquêteurs de la FCC se sont rendus à la clinique, où circulaient déjà des rumeurs sur une possible arrestation imminente de l’homme d’affaires. Le même jour, à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Navin Ramgoolam a déclaré : «Il est facile de dire qu’on a un problème cardiaque pour éviter des interrogatoires. Des fonctionnaires de la Santé seront envoyés pour s’assurer de la véracité de ces allégations.»
Les résultats médicaux confirment désormais que Mamy Ravatomanga souffre réellement d’un trouble cardiaque, ce qui pourrait influencer la suite des procédures engagées contre lui.
(source: lexpress.mu)
Fananganana ny rafitra A.F.F. – Fianarantsoa
Lanonana miavaka tao Matsiatra Ambony miaraka amin’ny Filohan’ny Fikambanana Haingo sy ny vadiny Mamy Ravatomanga, notronin’ny olo-manankaja maro avy ao amin’ny Faritra.
Émission spéciale: Filoha Tale Jeneraly – Vondrona SODIAT: Mamy RAVATOMANGA, 01 Avril 2022
Monopole du litchi, bois de rose, bien mal acquis, etc. – Mamy Ravatomanga dit tout sur tout !
Non ce n’est pas un poisson d’avril ! Mamy Ravatomanga, PDG du groupe SODIAT est sorti du silence. Cet opérateur économique renommé mais discret, a choisi la date d’hier, 1er avril, pour s’exprimer au cours d’une interview diffusée sur trois chaînes privées de la Capitale dans la soirée. Une sortie médiatique inédite durant laquelle l’homme d’affaires a abordé tous les sujets épineux dans lesquels son nom a été cité, à tort ou à raison. Des accusations de monopole dans la filière litchi ou encore d’une mainmise sur la filière crabe en passant par les imputations de trafic de bois de rose ainsi que ses relations étroites avec le Président de la République, le numéro un du groupe SODIAT répond à toutes les questions des journalistes sans langue de bois. Fidèle à son statut de grand entrepreneur, il ne manque pas de donner quelques pistes qui peuvent être utiles au développement du milieu de l’entreprenariat à Madagascar.
Eclairages.
D’emblée, Mamy Ravatomanga a tenu à apporter des précisions concernant plusieurs affaires qui font polémique dans le monde politique. Son nom a été notamment cité dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le Parquet National Financier (PNF) de Paris pour soupçon de corruption et de fraude, sur fond de trafic de bois de rose. D’après ses explications, l’enquête a été ouverte suite au témoignage d’une personnalité du pouvoir à l’époque, ayant témoigné contre sa personne. « Mes biens ont été saisis, notamment trois constructions en France que j’avais achetées, sous prétexte que c’étaient les fruits de trafic de bois de rose. On m’a accusé de trafic, durant la Transition, alors que j’avais acheté ces maisons en France en 2008, bien avant la Transition. Mais en 2019, après perquisitions et enquêtes, le PNF a sorti un jugement, ordonnant la levée de saisie de tous mes biens. D’ailleurs, l’auteur dudit témoignage a déclaré en 2020 avoir fait un faux témoignage, en s’excusant par le biais de plusieurs lettres », explique – t – il.
Répondant aux sollicitations sur le cas de l’ex – ministre, Rolly Mercia pour un retrait de plainte dans un souci d’apaisement, Mamy Ravatomanga de déclarer que « Rolly m’a écrit plusieurs fois et personnellement, je n’ai aucun problème avec lui. Seulement, il n’y a plus de plainte à retirer puisque sa condamnation a déjà été prononcée ». Quant au cas de Mbola Rajaonah, l’homme d’affaires affirme ne rien à voir avec l’affaire tout en soulignant que cet opérateur économique a été épinglé par la justice pour infraction douanière.
CNaPs, « Panama Papers » et JIRAMA
Cité dans le fameux scandale lié au « Panama Papers », Mamy Ravatomanga d’expliquer qu’ « il y a des lois qui régissent les sociétés offshores. Certains pays offrent des avantages fiscaux pour attirer des investisseurs étrangers. Toutes les sociétés offshores ne sont pas forcément illégales ». Également pointé du doigt dans le scandale qui a récemment éclaté au sein de la CNaPS et les liens avec l’AFF (« Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana ») dirigé par son épouse, cet opérateur économique d’expliquer que l’association de sa femme est totalement transparente. Par ailleurs, la CNaPS fait partie des nombreuses entreprises qui ont répondu favorablement à la demande d’aide de l’AFF. Toujours dans cette logique de transparence, Mamy Ravatomanga de déclarer que « Je suis un entrepreneur Malagasy, je resterai toujours à Madagascar et s’il le faut, je répondrai présent aux enquêtes me concernant, comme je l’ai toujours fait ».
Mamy Ravatomanga reprend possession de ses biens saisis en France

Le 28 juin dernier, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris a prononcé quatre arrêts “infirmant les ordonnances autorisant les saisies pénales immobilières prises le 15 juin 2018 par le juge des libertés et de la détention concernant des biens appartenant à des SCI, propriétés de Monsieur Maminiaina Ravatomanga et de son épouse, Madame Ramy Rakotoniary, dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le Parquet National Financier (PNF)” (sic).
En ordonnant la mainlevée immédiate des saisies pénales immobilière, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris permet au couple Ravatomanga de reprendre possession de ses biens. Par ailleurs, les décisions sont désormais définitives dans la mesure où le délai de pourvoi a expiré.
Connaitre le système français de lutte contre les trafics financiers
France. Connaissez le Tracfin à travers… Mamy Ravatomanga

