Mer Rouge

Attaques des Houthis en mer Rouge : le passage des navires commerciaux suspendu

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C’est une période de turbulence pour le transport maritime mondial. En fin de semaine dernière, plusieurs géants ont annoncé suspendre le passage de leurs navires commerciaux par la mer Rouge et le canal de Suez, après les attaques répétées des rebelles Houthis, qui contrôlent la partie ouest du Yémen.

Soutenus par l’Iran, ils affirment agir par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza soumise aux bombardements israéliens.


Mer rouge : la France poussée à la guerre ?

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La frégate multimissions «Languedoc», intégrée à un groupe aéronaval américain, a abattu deux drones samedi soir. Quelques heures avant, les rebelles houthis avaient menacé d’attaquer tout navire se dirigeant vers Israël.

Neom – Arabie Saoudite: un pont de 25 kms sur la Mer Rouge

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Le 8 avril 2016, le roi d’Arabie Saoudite Salmane et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi ont signé au Caire, un accord pour la construction d’un pont reliant l’Égypte à l’Arabie saoudite. Long de 25 kilomètres, il nécessitera entre 3 et 5 années de travail et coûtera la somme de 6 milliards de dollars.

Projet ambitieux, le pont du détroit de Tiran enjambera la mer Rouge, permettant le développement du tourisme et des échanges commerciaux. Le président de la Chambre de commerce saoudienne Abdel Rahman al-Zamel a estimé un volume entre 150 et 200 milliards de dollars et l’apparition de villes qui vivront grâce au pont qui sera appelé « Pont Salman ».

Au Yémen, l’alliance stratégique entre Saoudiens et Emiratis montre ses failles

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La prise de la ville yéménite d’Aden par des séparatistes soutenus par les Emirats arabes unis au détriment du gouvernement appuyé par Riyad (et dont le président, Abdrabbo Mansour Hadi, vit en exil en Arabie saoudite), témoigne des failles dans la relation entre alliés saoudiens et émiratis.

Riyad et Abou Dhabi ont cherché à faire preuve d’unité face à la crise, mais les combats meurtriers de la semaine dernière entre leurs protégés à Aden, minent le front commun dans la guerre contre les rebelles chiites Houthis, accusés par Washington d’être appuyés par l’Iran. Selon les observateurs, les Emirats arabes unis (EAU) s’intéresseraient principalement au sud du Yémen qu’ils souhaiteraient contrôler tandis que l’Arabie saoudite voudrait maintenir son contrôle sur le nord du pays, à sa frontière.

La prise le 10 août par des séparatistes du palais présidentiel à Aden porte en particulier un nouveau coup à l’Arabie saoudite, qui mène depuis 2015 une intervention armée au Yémen, sans réussir à défaire les Houthis.

Cette bataille d’Aden a opposé des unités loyales au président Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenu à bout de bras par Riyad, à la force appelée «Cordon de sécurité», formée par Abou Dhabi. Tous sont pourtant théoriquement alliés contre les rebelles Houthis, qui contrôlent la capitale Sanaa, au nord.

Objectifs divergents

Les divisions dans le sud du Yémen résultent en partie d’objectifs stratégiques divergents entre Saoudiens et Emiratis. Lire la suite »