ROME — Making a rare foray into U.S. politics, Pope Leo XIV described the blustery talk by President Donald Trump and Defense Secretary Pete Hegseth at a meeting of military commanders on Tuesday as “concerning,” and he called out those who describe themselves as “pro-life” for opposing abortion but do not reject the “inhuman treatment” of migrants and the death penalty.
migrants
Pope makes rare comments on U.S. politics, military gathering
Pope Leo, asked about the gathering of military leaders in Virginia and a debate roiling Chicago’s diocese, gave his strongest comments on Trump administration policies.

Since becoming pope, Leo has largely kept his distance from the news media. But in an unusual interaction late Tuesday outside his Castel Gandolfo residence in Italy, the pontiff fielded several questions from reporters, including one about the extraordinary, hastily convened meeting of senior military leaders in the United States that day, at which Trump and Hegseth gave highly partisan speeches. Leo shook his head in apparent distaste.
“This way of speaking is concerning, because it shows, every time, an increase of tension,” Leo said in Italian. “This wording, like going from minister of defense to minister of war. Let’s hope it’s just a figure of speech. Of course, there you have a style of governance meaning to show strength, so as to pile up pressure. Let’s hope this works and that there isn’t war. One always needs to work toward peace.”
Leo, however, also called the Trump administration’s proposed peace plan for the Gaza Strip “realistic” and said he hoped it would be “accepted.”
Marco Politi, a senior Rome-based Vatican watcher, said: “I think it is the sharpest criticism — until today — toward the Trumpist ideology. [But] Leo is balanced. He supported the Trump peace plan for Gaza.”
The pope was also asked by a journalist from U.S. broadcaster EWTN News about the decision by the archbishop of Chicago, Cardinal Blase J. Cupich, to give Sen. Dick Durbin (D-Illinois) a lifetime achievement award for his work on immigration, given Durbin’s support for abortion rights.
Durbin was due to be honored Nov. 3 at a “Keep Hope Alive” event held by the archdiocese of Chicago’s immigration ministry. However, the decision sparked backlash from bishops within the church, who argued Durbin’s position on abortion could not be overlooked.
Switching to English, the pontiff said while he was “not terribly familiar with the particular case,” it was “very important to look at the overall work a senator has done during, if I am not mistaken, 40 years of service in the United States Senate.” Durbin has served more than 40 years in Congress, 28 as a senator. He is retiring from the Senate after his current term ends in January 2027.
Leo — who was born in Illinois and became a priest in 1982 before working as a missionary in Peru and rising to become bishop of Chiclayo — said it is important to look at “many issues” regarding the teaching of the church.
Présidentielle américaine : la nouvelle route des migrants passe par le Canada
TF1 passe à l’heure américaine. À l’approche de l’élection présidentielle qui, le 5 novembre, oppose Kamala Harris à Donald Trump, les équipes du JT se sont mobilisées pour vous faire vivre ce scrutin tant attendu. Deux jours d’exception avec comme point d’orgue deux pages spéciales au cœur de la Pennsylvanie et de l’Arizona.
En Italie, Meloni accusée de vouloir « rançonner » les migrants avec une caution de 5000 euros
En pleine crise humanitaire à Lampedusa, une nouvelle mesure de l’exécutif concernant les migrants déclenche la colère de la gauche.

ITALIE -La bourse ou la prison, et un tollé à la clef. Les migrants déboutés du droit d’asile en Italie devront verser une caution de 5.000 euros sous peine d’être envoyés en centre de rétention pendant l’examen de leur recours, prévoit un décret paru au journal officiel, suscitant ce vendredi 22 septembre, la condamnation de l’opposition de gauche.
Cette garantie financière de 4.938 euros précisément, qualifiée de « rançon » par le quotidien de gauche La Repubblica, est censée couvrir les frais de logement et de subsistance pour une personne pendant un mois, ainsi que le coût de son rapatriement en cas de rejet définitif de sa demande.
Elle sera exigée aux personnes ayant tenté de se soustraire aux contrôles à la frontière ainsi qu’à celles provenant d’un pays dit « sûr » et qui, en principe, ne peuvent donc prétendre à l’asile. Si le requérant « disparaît indûment », la caution dont il s’est acquitté sera prélevée, précise le texte.
Ce décret paraît quelques jours seulement après l’annonce du gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni de son intention de porter à 18 mois la durée maximale de rétention des demandeurs déboutés, contre 40 jours renouvelables actuellement (138 jours maximum).
L’exécutif entend ainsi dissuader les départs d’Afrique du Nord et éviter que les autorités italiennes soient légalement contraintes de relâcher des étrangers frappés d’une décision de reconduite à la frontière au cas où la procédure d’expulsion n’ait pas abouti dans le délai imparti.
Tollé dans la gauche italienne
La mesure a été durement critiquée par la gauche. « Une garantie bancaire à payer par les migrants, s’ils ne se sont pas noyés en Méditerranée », a commenté sur son compte « X » le maire de Bergame (nord), Giorgio Gori (Parti démocrate, gauche), rappelant que l’Italie de l’émigration a vu « 24 millions de migrants essaimer dans le monde entier ».
Le président tunisien, Kaïs Saïed, s’oppose au nouveau pacte migratoire de l’Union européenne
« La Tunisie refuse d’être un pays de transit ou un lieu d’établissement », a déclaré le chef de l’Etat, alors que Bruxelles veut pouvoir y renvoyer des migrants d’autres nationalités.

« La Tunisie n’est garante que de ses propres frontières », a déclaré, mercredi 14 juin, le président Kaïs Saïed à l’issue d’un entretien téléphonique avec Charles Michel, le président du Conseil européen. Cette déclaration intervient à la suite de la visite effectuée le dimanche précédent à Tunis par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, accompagnée de la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, et du premier ministre néerlandais, Mark Rutte.
Lors de cette visite, la deuxième dans le pays pour la dirigeante italienne en moins de cinq jours, la question d’un accord entre l’Union européenne (UE) et la Tunisie sur le contrôle des flux migratoires vers l’Europe a été posée. La Commission a annoncé le déblocage de 105 millions d’euros pour lutter contre les passeurs, investir dans l’équipement des gardes-côtes ou faciliter les procédures de rapatriement.
Si Tunis collabore officiellement avec Rome depuis 2011 pour permettre le rapatriement de migrants irréguliers tunisiens, le nouveau pacte de l’UE est susceptible de lui imposer la réadmission de migrants y ayant seulement transité. La possibilité de renvoyer des demandeurs d’asile vers un « pays tiers sûr » est prévue dans l’accord obtenu le 8 juin, sous la pression de l’Italie, entre les ministres de l’intérieur des 27 Etats membres de l’UE, dans le cadre du « pacte sur la migration et l’asile ».
Les « diktats » du FMI
Ursula von der Leyen avait annoncé dimanche qu’un protocole d’entente entre la Tunisie et l’UE devrait être signé avant la fin du mois pour être discuté lors du prochain Conseil européen, prévu les 29 et 30 juin, sans que le contenu des négociations n’ait été communiqué. « La Tunisie refuse d’être un pays de transit ou un lieu d’établissement », a rétorqué Kaïs Saïed mercredi, estimant que « le phénomène de la migration ne peut être abordé qu’en éliminant les causes et non en se limitant au traitement des conséquences »
Parmi les annonces faites par la présidente de la Commission, 900 millions d’euros d’assistance financière devraient être débloqués à condition que la Tunisie parvienne à trouver un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un prêt de 1,9 milliard de dollars (1,75 milliard d’euros). L’exécution de cet accord acté depuis octobre 2022 a été reportée à la suite du refus de Kaïs Saïed de se plier aux « diktats » imposés par l’institution financière.
« Les accords de Bretton Woods ne sont pas une fatalité et les diktats [du FMI] ne sont pas acceptables, car s’ils étaient appliqués comme ils l’ont été en 1984, ils menaceraient la paix sociale », a-t-il réitéré lors de son entretien avec Charles Michel (selon le communiqué publié par la présidence tunisienne), en référence aux révoltes du pain qui ont éclaté en janvier 1984 à la suite d’un accord avec le FMI pour augmenter le prix du pain et des produits céréaliers.
La mort plutôt que « l’aumône »
Lire la suite »
L’UE propose à la Tunisie jusqu’à plus d’un milliard d’euros à long terme
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en visite à Tunis dimanche, accompagnée de la cheffe du gouvernement italien et du Premier ministre néerlandais, a proposé un « renforcement du partenariat » avec la Tunisie. Ce plan inclut un soutien à la lutte contre l’immigration clandestine, avec une aide financière immédiate de 150 millions d’euros pouvant atteindre 900 millions d’euros à long terme.
L’Union européenne a proposé, dimanche 11 juin, un « renforcement du partenariat » avec la Tunisie comprenant une aide financière à long terme pouvant atteindre 900 millions d’euros et une aide immédiate supplémentaire de 150 millions d’euros à ce pays très endetté.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en visite à Tunis, a indiqué avoir proposé ce programme en cinq points, incluant également un soutien financier à la lutte contre l‘immigration clandestine, au président Kaïs Saïed. Elle a souhaité la signature d’un accord entre la Tunisie et l’UE d’ici au prochain sommet européen à la fin du mois.
« Il est de notre intérêt commun de renforcer notre relation et d’investir dans la stabilité et la prospérité, c’est pour cela que nous sommes là », a déclaré Ursula von der Leyen, disant agir au nom de la « Team Europe ». Elle était accompagnée dans sa visite par les Premiers ministres d’Italie, Giorgia Meloni, et des Pays-Bas, Mark Rutte.
Plus d’un milliard d’euros à long terme
Rappelant que l’Union européenne est le « premier partenaire commercial et premier investisseur » en Tunisie, elle a rappelé que l’Europe a « soutenu le parcours de la Tunisie dans la démocratie depuis 2011 (et la Révolution qui a renversé le dictateur Zine El Abidine Ben Ali, NDLR), une route longue et difficile ».
Les propositions en cinq points de l’Union européenne à la Tunisie, qui vont faire l’objet de négociations ultérieures, prévoient « une assistance macro-financière pouvant aller jusqu’à 900 millions d’euros dès que les accords nécessaires auront été conclus ».
« Nous pourrions fournir une aide supplémentaire de 150 millions d’euros à injecter dès maintenant dans le budget », a ajouté Ursula von der Leyen.
Le programme en cinq points proposé par l’UE prévoit un renforcement des investissements en Tunisie, notamment en soutien au secteur numérique, des investissements dans l’exportation par la Tunisie d’énergies renouvelables et l’extension du programme européen d’échanges d’étudiants Erasmus à la Tunisie.
L’un des autres volets proposés par Bruxelles concerne la lutte contre le « business cynique » de l’immigration clandestine, pour laquelle l’UE fournira « cette année à la Tunisie 100 millions d’euros pour le contrôle de ses frontières, la recherche et sauvetage » de migrants, a indiqué Ursula von der Leyen.
Grave crise économique
La Tunisie est étranglée financièrement par une dette d’environ 80 % de son PIB et ne peut plus emprunter à l’étranger, ce qui entraîne des pénuries récurrentes de certains produits de base, comme la farine, le sucre et le riz, achetés et importés par l’État.
En Floride, Ron DeSantis déplace des migrants par avion en secret, et ça ne passe pas
Le sulfureux gouverneur de Floride mène depuis plusieurs mois une politique de déplacement de migrants vers des États démocrates pour dénoncer la politique migratoire menée par le président démocrate Joe Biden.

ÉTATS-UNIS – Une polémique qui enfle aux États-Unis. Menacé de poursuite par le gouverneur de Californie, Ron De Santis, candidat républicain à l’élection présidentielle de 2024 et gouverneur de Floride est accusé d’« enlèvement » pour avoir volontairement déplacé des migrants de son État vers d’autres États américains.
Et ce mardi 6 juin, les autorités de Floride ont été contraintes de confirmer les accusations venues de Californie, où deux groupes de migrants sont arrivés par jet privé la semaine dernière et lundi 5 juin.
Mais si le service de gestion des urgences de Floride a admis avoir organisé cet envoi de migrants par avion depuis le Texas jusqu’en Californie, il indique que les personnes déplacées ont participé à ce voyage de façon « volontaire », dans un communiqué.
L’entreprise engagée pour transporter les migrants les a confiés à l’association philanthropique Catholic Charities, ont précisé les responsables de Floride qui ont joint à leur communiqué une vidéo dans laquelle on peut voir des personnes sourire, lire des documents stylo en main, et assurer avoir été bien traitées.
Une loi pour transférer les migrants de Floride (ou d’ailleurs)
Une situation ubuesque que l’on doit principalement à Ron De Santis, l’un des principaux rivaux de Donald Trump pour la course à la Maison-Blanche chez les Républicains. Il avait notamment revendiqué en septembre dernier le transfert de 48 migrants par avion depuis le Texas vers l’île de Martha’s Vineyard, lieu de villégiature prisée de la haute société américaine situé dans le Massachusetts.
Ron DeSantis a par la suite promulgué en février 2023 une loi autorisant son administration à transférer des migrants en situation illégale vers un autre Etat, même si ces derniers vivent en dehors de l’État de Floride.
Ainsi, le premier groupe de migrants, originaires de Colombie et du Venezuela, est arrivé vendredi à Sacramento, capitale californienne, et le deuxième groupe, venant principalement du Venezuela, a atterri lundi, selon les détails de la presse américaine.
De Santis accusé d’« enlèvement »
Lundi, après l’arrivée du deuxième groupe de migrants, Gavin Newsom, gouverneur démocrate de Californie avait fait savoir son indignation face à cette pratique, et avait alors menacé Ron DeSantis de poursuites judiciaires pour « enlèvement ».
« Ron DeSantis, petit homme pathétique », avait-il tweeté. « Ici, ce n’est pas Martha’s Vineyard. Une inculpation pour enlèvement ? », a-t-il ajouté, avec une capture écran citant un extrait d’article de loi de l’État de Californie au sujet des enlèvements.
Le Danemark veut sous-traiter les demandes d’asile au Rwanda
Le gouvernement social-démocrate danois cherche à décourager l’arrivée de réfugiés en quête de protection, quitte à les orienter vers des pays non-européens, parfois peu réputés pour le respect des droits humains.

L’extrême droite européenne en rêvait. Les sociaux-démocrates danois sont prêts à l’accomplir. A Copenhague, les députés débattent actuellement d’un projet de loi qui, s’il est adopté – et il devrait l’être sans difficulté – permettra au Danemark de sous-traiter l’accueil des demandeurs d’asile ainsi que la prise en charge des réfugiés à un ou plusieurs pays tiers, aux rangs desquels le Rwanda fait figure de favori.
Déterminée à récupérer les voix des électeurs partis à l’extrême droite, la leader sociale-démocrate Mette Frederiksen en avait fait un engagement de campagne. Au pouvoir depuis 2019, elle n’a eu de cesse depuis de durcir une politique migratoire déjà ultra-restrictive. En 2020, 1 547 personnes ont demandé l’asile au Danemark, le chiffre le plus bas depuis 1992.
Mais pour Mette Frederiksen, c’est encore trop : en janvier, elle a rappelé que son ambition était de « réduire à zéro » le nombre de demandeurs d’asile dans son pays. Selon le projet de loi, les migrants qui arrivent au Danemark seront enregistrés et leurs empreintes digitales contrôlées pour s’assurer qu’ils n’ont pas demandé l’asile ailleurs en Europe. Puis, ils seront mis dans un avion, direction l’Afrique, où un pays tiers prendra le relais.
Le texte précise que « le Danemark n’aura pas à fournir de protection au cas où l’étranger obtiendrait l’asile après la fin du traitement effectif de la demande d’asile dans le pays tiers. En revanche, la protection devra être assurée par le pays tiers concerné. Si l’étranger se voit refuser l’asile, ce sera également le pays tiers en question qui devra prendre en charge l’expulsion de la personne en question ». Le Danemark compte se décharger de toute responsabilité.
Conditions financières
Les personnes très malades pourraient bénéficier d’exemption, s’« il n’y a pas d’accès aux soins de santé nécessaires et adéquats dans le pays tiers ».
(… lire l’intégralité dans le Monde)