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La longue histoire d’Israël contre l’ONU

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Benyamin Nétanyahou, ambassadeur d’Israël auprès de l’Organisation des Nations unies de 1984 à 1988, a choisi de pousser sa campagne de discrédit systématique de l’institution à un niveau d’agressivité sans précédent.

Benyamin Nétanyahou, lors d’une déclaration au Conseil de sécurité des Nations unies, à New York, le 22 septembre 1986. BOB PERSON / AFP

Israël est paradoxalement un Etat créé par une décision de l’Organisation des Nations unies (ONU) qui n’a cessé depuis sa fondation, en 1948, de contester la primauté des Nations unies. Mais l’histoire des relations entre Israël et l’ONU a beau avoir été émaillée de crises, c’est une provocation inédite à laquelle s’est livré, le 30 octobre à New York, l’ambassadeur israélien auprès des Nations unies. Gilad Erdan, ancien ministre du Likoud et fidèle du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a en effet arboré l’étoile jaune dont les nazis stigmatisaient les juifs comme un « symbole de fierté » face aux critiques de l’ONU à l’encontre de la campagne israélienne sur Gaza.

Cette accusation à peine voilée d’antisémitisme participait d’une escalade verbale à l’encontre des Nations unies et d’Antonio Guterres, son secrétaire général, qualifié de « danger pour la paix mondiale » et de « soutien à l’organisation terroriste Hamas », le 6 décembre, par Eli Cohen, le chef de la diplomatie israélienne. En outre, les bombardements israéliens sur Gaza ont déjà tué 134 employés locaux de l’ONU au 15 décembre, un bilan sans aucun précédent.

C’est pourtant l’ONU qui, par le vote de son Assemblée générale, en novembre 1947, a adopté un plan de partage de la Palestine, alors sous mandat britannique depuis un quart de siècle. Ce plan, approuvé par la direction sioniste, divisait ce territoire anciennement ottoman entre un Etat juif et un Etat arabe, l’ONU continuant de gérer une zone internationalisée à Jérusalem. La partie arabe rejeta un tel plan, au motif que la population juive, qui ne constituait alors qu’un tiers des habitants de la Palestine, recevait un Etat sur 55 % de ce territoire.

L’assassinat de Bernadotte

Les hostilités éclatèrent bientôt entre Juifs et Arabes, un conflit qui changea de nature à la fin du mandat britannique, en mai 1948, avec la proclamation de l’Etat d’Israël, contre lequel les six Etats arabes voisins entrèrent en guerre. L’ONU désigna comme médiateur Folke Bernadotte, qui avait négocié avec les autorités nazies, comme numéro deux de la Croix-Rouge suédoise

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Angelina Jolie renonce à son poste d’envoyée spéciale du HCR

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La star hollywoodienne dit vouloir s’engager « directement avec les réfugiés et les organisations locales ».

Alex Wong / Getty Images Angelina Jolie, ici au mois de mars 2022, à Washington D.C.

PEOPLE – C’est la fin d’une histoire pour le HCR et Angelina Jolie. Après 21 ans de bons et loyaux services, la star hollywoodienne renonce à son rôle d’envoyée spéciale du Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés, la star souhaitant « travailler différement » et sur des questions humanitaires plus larges.

« Après 20 ans de travail au sein du système des Nations Unies, je sens qu’il est temps pour moi de travailler différemment, en m’engageant directement avec les réfugiés et les organisations locales », a expliqué l’actrice, dans un communiqué diffusé par le HCR, ce vendredi 16 décembre.

« Angelina Jolie a été depuis très longtemps un important partenaire humanitaire du HCR. Nous sommes reconnaissants pour ses décennies de service, son engagement et la différence qu’elle a faite pour les réfugiés et les personnes forcées de fuir », a dit Filippo Grandi, le patron du HCR.

Angelina Jolie a effectué plus de 60 missions sur le terrain au fil des ans, prêtant sa célébrité et la certitude d’attirer les médias dans ses déplacements à la cause des réfugiés. Récemment, elle s’est rendue au Yémen et au Burkina Faso avec le HCR pour rencontrer des personnes déplacées qui endurent « deux des situations d’urgence les plus sous-financées et les moins signalées au monde », souligne le communiqué.

(source: huffingtonpost.fr)

Les Iles éparses de nouveau à l’ordre du jour des Nations Unies

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Pour rappel, deux groupes de l’élite malgache, le Syndicat des Corps du ministère des Affaires étrangères (Syncormae), et le Syndicat des enseignants chercheurs de l’enseignement supérieur (SECES) sont montés au créneau pour revendiquer le rattachement des « Îles Éparses » à Madagascar.

Lors d’une conférence-débat, organisée au ministère des Affaires étrangères (MAE) l’année dernière, l’intervenant Harimanana Raniriharinosy, maître de conférences en droit international à l’Uni­versité d’Antananarivo et expert en relations internationales, (aussi candidat du parti Arema de l’ancien président Ratsiraka aux élections communales d’Antananarivo en 2015), a démontré que « la France a volé indûment ces îles » recélant  d’importants trésors naturels dans la ZEE (zone économique exclusive) à Madagascar. Les Nations unies, lors de sa 99e séance plénière, le 12 décembre 1979, ont clairement reconnu que ces îles appartiennent à Madagascar.

Dans sa résolution 34/79, l’Assemblée générale de l’ONU a « invité le gouvernement français à entamer sans plus tarder des négociations avec le Gouvernement malgache en vue de la réintégration de ces îles  qui ont été séparées arbitrairement de Madagascar ». Une résolution violée par la France jusqu’ici.  Et cela rappelle étrangement le procès en cours entre l’île Maurice (défendue par la femme de George Clooney) et le Royaume Uni (défendue par la femme de Tony Blair) pour le cas des îles Chagos dont la base de Diego Garcia est louée aux américains).

Carte des îles Éparses de l'océan Indien.

Carte des îles éparses de l’Océan Indien (Wiki)

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