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Affaire des Boeing 777 – Vingt-deux personnes en détention préventive

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Les vingt-deux personnes déférées au Pôle anti-corruption (PAC) dans le cadre de l’affaire des Boeing 777 ont été placées en détention préventive.

Toutes les personnes déférées au PAC dans l’affaire des Boeing 777 ont été placées sous mandat de dépôt.

Le parquet du PAC a rendu sa décision samedi concernant les cinq Boeing 777 immatriculés à Madagascar et retrouvés en Iran. Les personnes déférées sont poursuivies pour plusieurs chefs d’accusation, dont atteinte à la sûreté de l’État, association de malfaiteurs, recel de malfaiteurs, faux en écriture publique et corruption. Leur répartition dans les établissements pénitentiaires est la suivante : neuf détenus à la prison d’Avaradrano, deux à Tsiafahy et un à Antanimora, tandis que les autres ont également été placés à Antanimora.

Parmi les personnes concernées figurent plusieurs cadres et agents de l’Aviation civile de Madagascar (ACM), dont le directeur général, le colonel Gervais Damasy. Celui-ci a conservé ses fonctions à ce stade de la procédure. Sont également cités dans l’affaire le directeur de la supervision de la sécurité, deux inspecteurs ayant procédé à des contrôles des avions en Chine, un stagiaire ainsi que deux agents impliqués dans la transmission des codes transpondeurs utilisés lors des vols des appareils vers l’Iran.

Deux opérateurs

Deux opérateurs liés à la société Udaan Aviation, identifiée dans l’enquête comme un intermédiaire dans le processus de transfert des avions, ont aussi été placés en détention préventive : le ressortissant indien Singh Kushwinder et le ressortissant malgache Rijasoa Andriamananarivo. Lire la suite »

Corruption électorale – Le CSI propose de durcir les sanctions

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Le CSI veut mettre fin à l’impunité liée aux fraudes électorales à Madagascar. Il propose de requalifier l’achat de voix et d’autres infractions en actes de corruption.

Le président de la Ceni ( au centre ) recevant les recommandations du CSI.

Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) ambitionne de mettre un terme à l’impunité entourant les fraudes électorales à Madagascar. À chaque scrutin, des pratiques telles que l’achat de voix se répètent fréquemment, souvent sans qu’aucune sanction judiciaire ne soit appliquée. Pour y remédier, l’organe propose une série de réformes visant à requalifier ces actes en infractions de corruption, afin qu’ils relèvent de la compétence du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) et du Pôle anti-corruption (PAC).

Hier, le CSI a déposé auprès de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à Alarobia, une dizaine de propositions de modification des textes régissant les élections. Parmi celles-ci figure une mesure phare : la requalification juridique des achats de voix – aujourd’hui assimilés à de simples fraudes électorales – en actes de corruption à part entière.

« Il faut que ces infractions perpétrées pendant les élections soient reconnues comme des cas de corruption, afin que le Bianco puisse enquêter et que les auteurs soient traduits devant le PAC », a déclaré Jean Louis Andriamifidy, président du CSI.

Concertation

Un autre point critique soulevé concerne les procédures actuelles relatives aux contentieux électoraux. Le délai restreint – dix jours seulement – pour le dépôt des requêtes, ainsi que la difficulté à réunir des preuves, freinent considérablement les dénonciations et les poursuites. Le CSI prévoit donc de formuler également des propositions pour assouplir ces procédures, notamment en facilitant la constitution des dossiers de plainte.

Fanazavana

À noter qu’actuellement, la CENI recueille les propositions des différents acteurs impliqués dans les opérations électorales, dans le cadre de son éventuel projet de modification des cadres juridiques des élections. Une centaine de propositions ont été recensées à ce jour, selon les informations publiées par la Commission il y a quelques jours. Ces contributions feront bientôt l’objet d’une concertation, avant l’élaboration d’une proposition finale qui sera soumise au Parlement.

(source: Tsilaviny Randriamanga – lexpress.mg)

La lutte contre la corruption érigée en priorité : Deux procureurs spécialisés intronisés pour Mahajanga et Fianarantsoa

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Un pas de plus pour l’opérationnalisation des branches du pôle anti-corruption dans les provinces. L’Etat veut lancer un signal pour poursuivre les efforts dans la lutte contre la corruption.

Ranorine et Jean Wasselin Marovola hier à la Cour Suprême à Anosy.

Dans une cérémonie solennelle organisée ce lundi à la Cour suprême d’Anosy, le ministère de la Justice a réaffirmé la priorité qu’il accorde à la lutte contre la corruption en installant officiellement deux nouveaux procureurs généraux au sein des pôles anti-corruption. Ranorine a prêté serment comme procureure générale du pôle anti-corruption de deuxième degré à Mahajang. Quant à Jean Wasselin Marovola, il a été intronisé à la tête du même pôle pour Fianarantsoa.

Présidée par le ministre de la Justice, Benjamin Alexis Rakotomandimby, également Garde des Sceaux, la cérémonie a rassemblé magistrats, hauts fonctionnaires et représentants du corps judiciaire. L’ambiance solennelle traduisait l’envergure des enjeux liés à la lutte contre la corruption. Cette double prise de fonction s’inscrit dans le renforcement du dispositif judiciaire pour combattre la corruption sur tout le territoire. En effet, les autorités ont souligné que « ces nominations symbolisent l’engagement indéfectible de l’État malgache à éradiquer la corruption à travers un système judiciaire plus efficace, doté de magistrats intègres et compétents ». La mise en place de pôles opérationnels dirigés par des professionnels expérimentés constitue un levier essentiel. Elle vise notamment à restaurer la confiance du public envers la justice. De plus, elle renforce l’image d’une institution indépendante et engagée dans la bonne gouvernance

Réseaux

Les pôles judiciaires spécialisés de Mahajanga et Fianarantsoa sont stratégiques dans la couverture des affaires de corruption à l’échelle régionale. Ils interviennent dans les enquêtes, les poursuites et le jugement des crimes économiques complexes. cela pour assurer une réponse rapide et adaptée aux réseaux de corruption qui minent l’administration publique et privée. À travers cette initiative, le ministère confirme sa volonté de faire de la transparence un pilier de l’État de droit. Ces nominations illustrent également la volonté politique de traduire en actes les discours sur la bonne gouvernance, alors que Madagascar reste sous la vigilance des bailleurs internationaux et de la société civile.

(source: Rija R. – Midi M/kara)

Justice : le PAC condamne un cas de corruption sexuelle universitaire pour la première fois

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Le Pôle Anti-Corruption de Mahajanga a rendu une décision inédite en condamnant un enseignant pour corruption sexuelle en milieu universitaire. Cette première juridique marque un tournant dans la lutte contre une forme insidieuse et longtemps ignorée de la corruption à Madagascar.

Copyright Image : © Rvk

Reconnaissance juridique de la corruption sexuelle

Dans un communiqué, le Procureur de la République auprès du Pôle Anti-Corruption (PAC) de Mahajanga a annoncé une première historique : la condamnation d’un enseignant universitaire pour corruption sexuelle. Les faits reprochés concernent des sollicitations récurrentes adressées à une étudiante, à qui il promettait de bonnes notes en échange de faveurs sexuelles. La victime a décidé de porter plainte. Cela a conduit à une procédure judiciaire inédite. Le parquet a estimé que la seule sollicitation suffisait à constituer une corruption passive, indépendamment de toute concrétisation. Le tribunal correctionnel, présidé par un juge du PAC Mahajanga, a suivi cette logique et a condamné l’enseignant, tout en ordonnant un mandat d’arrêt qui a été immédiatement exécuté.

En rendant ce jugement, le PAC Mahajanga a reconnu que les faveurs sexuelles peuvent être qualifiées de « présents ou avantages quelconques », tels que définis dans les articles 177 et 177.1 du Code pénal. Cette lecture ouvre la voie à une reconnaissance juridique de la corruption sexuelle, jusqu’alors rarement poursuivie dans les juridictions nationales.

Corruption répandue dans le secteur éducatif

Transparency International – Initiative Madagascar (TI-MG) a déjà mené deux campagnes successives contre la corruption sexuelle, sous les noms de CORSEX en 2021 et CORSEX-EDU en 2022. Ces enquêtes ont permis de collecter les témoignages de 8 501 personnes, dont 67 % de femmes, et révèlent que 62 % des participants reconnaissent l’existence de cette forme de corruption dans le secteur éducatif. Plus de 4 900 personnes ont spécifiquement identifié la corruption sexuelle comme un problème, révélant une pratique largement répandue mais rarement dénoncée, notamment par peur de représailles ou de stigmatisation. La région DIANA figure parmi les zones les plus touchées.

(source: moov.mg)

Trouble au sein du PAC : La Société civile quitte le CSE

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Une quinzaine d’organisations de la Société civile (OSC) annoncent avoir pris la décision collective de démissionner du comité de suivi-évaluation des Pôles anti-corruption (CSE PAC). Elles dénoncent les dysfonctionnements engendrés par la loi n°2021-015 du 05 août 2021 (dite loi Idealson) tendant vers l’anéantissement des efforts entrepris depuis de longues années dans la mise en place du système anti-corruption, et en particulier des Pôles anti-corruption (PAC). Les OSC soutiennent qu’elles refusent d’être complices du démantèlement des acquis, du renforcement des impunités en raison des demandes de poursuite non-concluante ou encore la procédure de mise en accusation de la HCJ n’ayant pas abouti. D’après leurs explications, la Société civile n’exerce plus qu’une participation symbolique au CSE PAC et son avis est de plus en plus ignoré.

A rappeler que le Comité de Suivi-Évaluation des Pôles Anti-Corruption (CSE PAC) a pour mission de garantir le bon fonctionnement des PAC : servir de garant de l’indépendance des PAC, et constituer le comité de recrutement des magistrats des PAC en collaboration avec les représentants du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Or, la composition du CSE PAC telle qu’elle est définie par l’article 39 de la loi Idealson ne garantit plus l’indépendance des PAC, selon ces organisations de la Société civile. En effet, le BIANCO et le SAMIFIN sont désormais cantonnés au rôle de simples observateurs. De plus, cette loi a également modifié l’avis afférent au CSE PAC en simple avis consultatif quant au renouvellement du mandat du Coordonnateur des PAC.

Les OSC qui viennent de démissionner du CSE PAC dénoncent également les pressions visant à museler les PAC ; à l’exemple de la récente affaire de la libération de la maire de Vavatenina Marie Aurèlie Volanimanana par une intervention musclée de la ministre de la Justice. La maire qui est pourtant impliquée dans une affaire de détournement de deniers publics, de faux et usage de faux. Une intervention qu’on peut qualifier d’ingérence et d’abus de pouvoir de la Garde des sceaux. Les détails peuvent être lus en suivant le lien http://www.lagazette-dgi.com/?p=93881. On peut dire que l’indépendance et la neutralité des pôles anti-corruption sont donc à revoir.

(source: La Gazette)

Démantèlement d’un réseau de voleurs de terrain : Dix personnes déférées hier au PAC, l’une d’elles a tenté de se suicider

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Le BIANCO a diligenté des investigations suite à l’appel du président de la République.

Le Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) a découvert le mode opératoire en matière de spoliation foncière. 

Corruption

Premier invité de notre nouvelle rubrique « A vous la parole » le 14 mai 2022, le président Andry Rajoelina avait saisi l’occasion pour souligner la nécessité de mettre en place un Tribunal Spécial Foncier, face aux affaires – au propre comme au figuré – enregistrées dans ce… domaine. « Les litiges fonciers touchent bon nombre de Malagasy à travers tout le pays », a-t-il fait remarquer. En rapportant que durant ses tournées, « il n’y a pas de région sans que les gens ne se plaignent d’abus de pouvoir et/ou de faits de corruption en matière de litige foncier ». Le président de la République d’ajouter que « certaines personnes en font même leur métier, en usant d’abus de pouvoir pour s’accaparer les terres d’autrui ».

Investigations

Lors du colloque national sur l’assainissement du secteur foncier qui s’est tenu début juin 2022 au CCI Ivato, le chef de l’Etat a déclaré que « derrière tout cela, il y a des réseaux composés d’élus, de responsables ministériels, d’opérateurs économiques, de magistrats… ». Et d’appeler le BIANCO à mener des investigations aux fins de démantèlement de ces réseaux mafieux. L’appel lancé au CCI Ivato est parvenu jusqu’à la Villa La Piscine à Ambohibao, siège du BIANCO qui a publié hier sur son site, le « mode opératoire en matière de spoliation foncière qui a été obtenu à l’aide d’une cartographie préventive des risques de corruption croisée avec des investigations judiciaires. Ce schéma simplifie le processus de spoliation bien rodé d’un propriétaire de terrain privé convoité par un réseau de faussaires ». 

Acquisition suspecte

Les cas d’accaparement frauduleux en matière foncière gagnent effectivement du… terrain.

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Procès Or 73,5 kg – Le PAC clôt le dossier de l’or saisi en Afrique du Sud

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La Cour criminelle du Pôle anti-corruption d’Antananarivo a rendu son verdict sur l’affaire des 73,5 kilos d’or saisis en Afrique du Sud. Elle a prononcé neuf condamnations et seize acquittements.

Maintenant que le procès est terminé, c’est à la diplomatie de jouer son rôle pour obtenir le rapatriement des 73,5 kilos d’or.

Il est vendredi, 22 heures. La Cour criminelle ordinaire du Pôle anti-corruption (PAC), d’Antananarivo, revient dans la salle du procès afin de rendre son verdict, après une longue délibération. Se joue alors l’épilogue de l’affaire des 73,5 kilos d’or saisis en Afrique du Sud. Du moins au niveau de cette juridiction spécialisée dans la répression de la corruption, des délits financiers et autres infractions connexes, le sujet est clos.

Le verdict de vendredi a été rendu après trois jours de procès. Vingt-cinq personnes se sont retrouvées sur la liste des accusés, y compris les trois contrebandiers arrêtés et détenus en Afrique du Sud. Ces derniers ont, justement, écopé de la plus lourde peine. Ils sont condamnés “par contumace”, à dix ans de prison ferme assortis d’une amende de plus de 52 milliards d’ariary, à payer solidairement. Un mandat d’arrêt à l’audience a également été lancé. Zava Herima­nana Anjaranantenaina, Mahavanona Mahamodo et Francis Deliot Regasy sont reconnus coupables de mise en circulation et exportation illicites de substance minérale.

Famintinana ny didim-pitsarana nivoaka

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Lutte contre la corruption : Aimé Rasoloharimanana, Directeur Général de l’Agence de Recouvrement des Avoirs Illicites

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Le budget de l’ARAI est déjà prévu dans la Loi de Finances Initiale 2022, il ne restait plus qu’à nommer le DG.

Avec la nomination du DG de l’ARAI, l’affaire est dans le …SAC

PAC

Sur les trois noms proposés par le Comité pour la Sauvegarde de l’Ethique (CSI) pour le poste de Directeur Général de l’Agence de Recouvrement des Avoirs Illicites (ARAI), le président de la République a choisi celui d’Aimé Rasoloharimanana. Magistrat de son état, il était président du Pôle Anti-Corruption (PAC) du premier degré d’Antananarivo. Lors de l’inauguration de cette juridiction le 15 juin 2018, il a fait part de sa volonté et de sa détermination à lutter contre la corruption. « Voilà pourquoi j’ai intégré cette juridiction », a-t-il déclaré.

111 milliards Ariary

Quatre ans après, enfin presque, il est nommé hier DG de l’ARAI, l’organe en charge du recouvrement, de la conservation et de la gestion des biens saisis ainsi que la consignation de la contrevaleur des biens aliénés dans le cadre d’une procédure judiciaire liée à des détournements de biens et de deniers publics. La première mission du DG, nouvellement nommé, concerne les 111 milliards ariary en attente de recouvrement, en exécution des décisions rendues par le PAC. Une somme faramineuse révélée le 21 avril dernier par le CSI pour qui le fait de ne pas nommer le DG de l’ARAI ne permettait pas à cet organe du Système Anti-Corruption (SAC) d’être opérationnel.

Signal fort

Le blocage est désormais levé avec la nomination hier du DG de l’ARAI par le président de la République, à l’issue de ses entretiens avec les trois candidats au poste. Une nomination qui constitue un signal fort par rapport à la lutte contre la corruption préconisée par les bailleurs de fonds, pour ne citer que le Groupe de la Banque mondiale dont le président David Malpass a recommandé au numéro Un malgache de renforcer la lutte contre la corruption, lors de son récent déplacement à Washington.

Hauts emplois

Trois semaines après, la nomination du DG de l’ARAI témoigne de la volonté du régime de lutter contre la corruption et les détournements de biens et de deniers publics. Sous peine pour Madagascar de figurer dans la liste noire du Groupe d’Action Financière ou « Financial Task Force », un organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Aimé Rasoloharimanana se trouvait hier en tête de la série de nominations aux hauts emplois de l’Etat, entre autres des Directeurs centraux et régionaux de différents ministères ainsi que de représentants de l’Etat au niveau des Collectivités Territoriales Décentralisées dont des préfets et des chefs de district.

R.O – Midi M/kara

Sénat – Pôle anti-corruption : projet de réforme adopté avec amendements

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La proposition de loi modifiant certaines dispositions de la loi sur les Pôles anti-corruption (PAC) de l’élu d’Ampanihy Ouest, Keron Idealson, a finalement été adoptée avec quelques amendements hier au niveau du Sénat après plusieurs mois de tergiversation. Le Sénat s’est pourtant montré peu communicatif par rapport à l’adoption de ces textes après le report de son examen prévu lundi.

Les modifications apportées par la proposition de loi portent sur le retrait des infractions économiques et financières de la compétence du PAC, la suppression de la confiscation des avoirs illicites avant condamnation ainsi que la réduction du mandat du coordonnateur national et des magistrats. Les amendements adoptés par les sénateurs porteraient sur les infractions économiques et financières que l’élu d’Ampanihy Ouest a voulu confier à d’autres juridictions. Ainsi, les locataires de la chambre haute ont décidé de ne pas dépouiller les PAC de l’ensemble de leurs tâches relatives à ces infractions. Ils s’accorderaient finalement à dire que ces infractions relèveraient de la compétence des PAC dans la mesure où il s’agit des infractions de corruption et des faits assimilés ou encore des faits relatifs au blanchiment de capitaux et de financement de terrorisme.

Les sénateurs estiment par ailleurs que le recouvrement des avoirs illicites par la chambre de saisie des PAC prévu par les textes actuelles doit concerner uniquement les avoirs illicites prévus par l’ordonnance relative au recouvrement des avoirs illicites et par la loi relative au blanchiment des capitaux et de financements du terrorisme. Une précision sur les compétences des PAC en la matière et non une suppression de cette compétence prévue par les textes proposés par le député Idealson.

Les sénateurs n’auraient rien touché aux dispositions de la loi concernant la réduction du mandat du coordonnateur national et des magistrats proposés par Keron Idealson dans sa proposition.

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