Le Pakistan, en mai 2023, et la Birmanie, début 2021, auraient pu rejoindre la liste des « printemps asiatiques » si, dans les deux cas, les militaires extrêmement puissants n’avaient réprimé brutalement la flambée de colère des jeunes.
Pakistan
En Asie, la génération Z à l’assaut des vieilles élites politiques
Sri Lanka, Bangladesh, Népal… Depuis 2022, une série de révoltes est menée par une jeunesse désireuse de ruptures radicales, avec un dénominateur commun : le ras-le-bol face à la corruption et aux privilèges que s’arrogent les hommes politiques.
Sri Lanka, Bangladesh, Népal, depuis 2022, un « tsunami politique » balaie l’Asie du Sud. L’embrasement, les 8 et 9 septembre, à Katmandou, de la génération Z, les « zoomers » hyperconnectés, nés entre 1997 et 2012, constitue le dernier épisode d’une série de révoltes menées par une jeunesse désireuse de ruptures radicales qui menace désormais de s’étendre à l’Indonésie et aux Philippines.
En trois ans, trois gouvernements ont chuté sous l’assaut de la rue, avec une accélération spectaculaire des événements. Il a fallu cinq mois, en 2022, aux jeunes Sri-Lankais pour éjecter le clan Rajapaksa qui dirigeait le pays depuis plusieurs décennies, six semaines, en 2024, aux Bangladais pour chasser Sheikh Hasina, 76 ans à l’époque, au pouvoir depuis plus de quinze ans, et seulement deux jours à la génération Z népalaise en septembre 2025 pour mettre fin au gouvernement du communiste Khadga Prasad Sharma Oli, 73 ans.
(source: lemonde.fr)
Le Pakistan expulse des milliers de réfugiés : « Je retourne en Afghanistan, où je n’ai personne, seul Dieu pourra m’aider »
Le gouvernement a décidé de renvoyer dans leur pays d’origine 1,7 million d’Afghans en situation irrégulière, malgré les risques liés au régime des talibans. Quarante-neuf centres de rétention ont été ouverts dans tout le pays.

Mohammad Asif a accouru à la première heure, mercredi 1er novembre, dans une école du quartier Al-Asif Square, située à Sohrab Goth, la banlieue de Karachi, qui abrite de nombreux Afghans. Ce père de six enfants, pourtant né sur cette terre, paraît complètement affolé. Il ne détient pas les papiers réclamés par les autorités pour rester au Pakistan. Son père y a migré en 1981 avant d’y revenir en 2001. Mohammad, lui, avait été enrôlé dans les forces de sécurité, jusqu’au retour des talibans en août 2021, qui lui ont tiré plusieurs balles dans les jambes et le bras. Il possède un document officiel témoignant de son travail, mais il reste sans carte de résidence. « Si je retourne en Afghanistan, les talibans me persécuteront », affirme-t-il.
La veille, la police a annoncé par haut-parleurs dans tous les quartiers afghans de Karachi que les migrants sans papiers seraient arrêtés d’ici le 1er novembre, minuit, placés en centre de rétention, puis expulsés. Islamabad a décidé abruptement, le 3 octobre, de se débarrasser des citoyens étrangers « illégaux », des réfugiés pour l’essentiel venus de l’Afghanistan voisin par vagues successives au gré des guerres, de l’invasion de l’Union soviétique en 1979, jusqu’au retour des talibans en août 2021. Des millions d’hommes, de femmes, d’enfants ont été accueillis sans jamais être naturalisés. Le gouvernement estime que sur les 4 millions d’Afghans vivant au Pakistan, 1,7 million sont sans papiers. Plus de 600 000 ont franchi la frontière rien qu’en août 2021, faisant du Pakistan l’un des premiers pays d’accueil de réfugiés dans le monde. Lire la suite »
Trois nouveaux ambassadeurs reçus par le président Rajoelina
Les ambassadeurs de la Finlande, du Pakistan et du Vietnam ont présenté leurs lettres de créance au Palais d’Etat d’Iavoloha.
Les images de l’arrestation d’Imran Khan, ex-premier ministre du Pakistan
L’ex-premier ministre pakistanais Imran Khan a été arrêté, mardi 9 mai, alors qu’il comparaissait devant un tribunal d’Islamabad pour l’une des nombreuses affaires le visant depuis qu’il a été chassé du pouvoir, en avril 2022, a fait savoir la police. « Imran Khan a été arrêté dans l’affaire Qadir Trust », a laconiquement annoncé le compte Twitter officiel de la police d’Islamabad, en référence à une affaire de corruption. M. Khan est visé par plusieurs dizaines d’affaires judiciaires depuis son éviction du pouvoir l’année dernière.
China boosts military exchange, cooperation with foreign countries with joint drills in Pakistan

The AMAN-23 multinational maritime exercise, hosted by the Pakistan Navy with the participation of about 50 countries including China, wrapped up with an international fleet review on Tuesday, with the guided missile destroyer Nanning of the Chinese People’s Liberation Army (PLA) Navy winning praise from Pakistan’s naval chief.
China’s participation in the joint drills marks a boost in its military exchange and cooperation with foreign countries, which have been hindered by the COVID-19 pandemic over the past three years, and more such activities will take place, experts said on Wednesday.
The five-day exercise that started on Friday culminated on Tuesday in the North Arabian Sea with an international fleet review followed by the spectacular AMAN Formation, comprising the Pakistan Navy and foreign naval ships including the Type 052D destroyer Nanning of the PLA Navy, with Prime Minister of Pakistan Shehbaz Sharif in attendance.
The drills started with seminars, operational discussions and professional demonstrations among other preparations in harbor, before switching to the sea where scenarios included tactical maneuvers, anti-piracy, counterterrorism, search and rescue, live-fire shooting as well as air defense exercises.
Having closely cooperated with forces from other countries, the PLA Navy ship Nanning displayed a high level of professionalism as well as command and control capability, as the drills enhanced the participants’ capabilities to deal with maritime security threats together and demonstrated their determination to jointly safeguard maritime security, said the PLA Navy in a statement on Wednesday.
The traditional friendship between China and Pakistan was highlighted in the Nanning‘s port call in Karachi, with Pakistan’s Chief of Naval Staff Admiral M Amjad Khan Niazi among other high-ranking Pakistan Navy officers boarding the Chinese ship during the exercise. Niazi said at the international fleet review on Tuesday that the Nanning is a wonderful ship. Lire la suite »
Imran Khan: Pakistan ex-PM charged under terrorism act
Police in Pakistan have filed terrorism charges against the former Prime Minister Imran Khan – after he gave a speech at the weekend vowing to sue police officers and a female judge, and claiming that a close aide had been tortured after his arrest.
Mr Khan could face several years in prison under the charges, and is likely to appear in front of an anti terrorism court later this week.
Former Pakistan PM Imran Khan has warned Pakistan army of consequences as he blamed the military for crackdown on his party after he was booked under terrorism charges. Islamabad witnessed overnight drama as hundreds of PTI workers assembled at Imran Khan’s house after they anticipated that he would be arrested by police.
Pakistan : des milliers de manifestants réunis en soutien à l’ex-Premier ministre Imran Khan
Jeudi 21 avril, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Lahore, au Pakistan, à l’appel de l’ex-Premier ministre Imran Khan, renversé par une motion de censure le 10 avril. Il souhaite poursuivre les manifestations contre le nouveau gouvernement, même si son personnage ne fait pas l’unanimité.
Shehbaz Sharif élu Premier ministre après la chute d’Imran Khan
Dans la poudrière pakistanaise – Documentaire
Plongez au coeur de la crise jusqu’au dernier souffle de Benazir Bhutto. Au-delà du portrait de l’ancienne Premier ministre, ce document propose un décryptage en profondeur de cette société pakistanaise.
Le père de la bombe atomique au Pakistan A.Q. Khan est mort à 85 ans

Le scientifique, qui avait fait du pays la première puissance nucléaire islamique, était accusé d’avoir diffusé illégalement des technologies vers l’Iran, la Corée du Nord et la Libye.
Abdul Qadeer Khan, père de la bombe atomique au Pakistan et héros national pour ses admirateurs, est mort à 85 ans, ont indiqué les autorités pakistanaises dimanche, après avoir été testé positif au Covid-19 et hospitalisé plusieurs fois depuis août. Le scientifique nucléaire pakistanais, admiré pour avoir fait du pays la première puissance nucléaire islamique, mais accusé d’avoir diffusé illégalement des technologies vers l’Iran,la Corée du Nord et la Libye, est mort après avoir été transféré à l’hôpital KRL d’Islamabad pour des problèmes pulmonaires, selon la télévision pakistanaise publique PTV.
Le Dr Khan avait déjà été hospitalisé dans cet établissement en août après avoir été testé positif au Covid, puis renvoyé chez lui, avant que son état ne se dégrade dimanche matin, a précisé la chaîne. Le président pakistanais Arif Alvi s’est dit sur Twitter «profondément attristé» par le décès du scientifique, qu’il connaissait depuis 1982. «Il nous a aidés à développer une dissuasion nucléaire critique pour la survie de la nation, et le pays, reconnaissant, n’oubliera jamais ses services», a déclaré Arif Alvi.
Au coeur d’une polémique
Le Dr Khan avait gagné son statut de héros national en mai 1998 lorsque la République islamique du Pakistan est devenue officiellement une puissance atomique militaire, grâce à des essais conduits quelques jours après ceux de l’Inde, l’éternelle rivale. Il s’est ensuite retrouvé au cœur d’une polémique, accusé de diffuser illégalement des technologies, et a été placé de facto en résidence surveillée à Islamabad à partir de 2004.
Atteint d’un cancer de la prostate en 2006, il s’était remis grâce à une opération. En 2009, un tribunal avait prononcé la fin de son placement en résidence surveillée. Depuis, il était resté soumis à une protection ultra-rapprochée, contraint d’informer à l’avance les autorités de chacun de ses mouvements.
(source: Le Figaro)