« Isika Rehetra » contre Christine Razanamahasoa à l’Arena Ivandry.
La réunion de Tsimbazaza, dirigée par la présidente de l’Assemblée nationale, secoue le microcosme politique, tout particulièrement le camp de la majorité présidentielle.
Déstabilisation
Les Milavonjy Philobert, Fienena Richard, Raymond et consorts dénoncent des «manœuvres de déstabilisation » à la veille des élections législatives qui requièrent un climat d’apaisement pour que le peuple puisse voter en toute quiétude. « Ce n’est pas en véhiculant ou en créant des troubles, encore moins en fomentant un coup d’Etat qu’on va améliorer les conditions de vie de la population. Au contraire, cela va être source de crise pour le pays qui a un président de la République élu démocratiquement et reconnu par la communauté internationale ». C’est en substance la déclaration faite par des députés pro-régime hier au Motel de Tana. Et de mettre même sur la table, l’article 37 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et l’article 72 de la Constitution concernant le régime de déchéance ainsi que les règles d’éthique et de déontologie.
Ligne de conduite
L’article 37, alinéa 2, du règlement intérieur de la Chambre basse dispose effectivement que « la déchéance d’un député peut être prononcée par la Haute Cour Constitutionnelle s’il dévie de la ligne de conduite sans motif valable et légitime de son groupe parlementaire, à la demande du président du groupe ». C’est dans l’esprit et la lettre de l’article 72 de la Constitution qui stipule que « la déchéance d’un député peut également être prononcée par la Haute Cour Constitutionnelle s’il dévie de la ligne de conduite de son groupe parlementaire ».
Procédure
En d’autres termes, les députés de la majorité présidentielle veulent carrément engager la procédure de déchéance contre Christine Razanamahasoa en se basant sur l’article 72. Et non pas sur l’article 74 qui prévoit que « le président de l’Assemblée nationale et les membres du Bureau sont élus au début de la première session pour la durée de la législature. Toutefois, ils peuvent être démis de leurs fonctions respectives de membres du Bureau pour motif grave, par un vote des deux tiers des députés ».
Session
Parce qu’elle nécessite le vote d’une centaine de députés, la procédure de destitution suppose que l’Assemblée nationale soit en session. Ordinaire ou extraordinaire. Dans le premier cas de figure, il faudra attendre le 07 mai 2024. En revanche, pour la seconde éventualité, elle est convoquée sur un ordre du jour déterminé par décret du président de la République pris en conseil des ministres, soit à l’initiative du Premier ministre, soit à la demande de la majorité absolue des membres composant l’Assemblée nationale.
Mesures
Compte tenu de l’imminence des législatives du 29 mai prochain et surtout de l’ouverture de la campagne électorale pour une durée de 21 jours avant le scrutin, les travées de l’Hémicycle risquent d’être désertées par les députés qui briguent un nouveau mandat mais aussi par ceux qui ne seront plus dans la liste. C’est ce qui a sans doute amené les députés de la majorité présidentielle à saisir en urgence le Bureau Politique de l’IRD qui a d’ailleurs fait une déclaration allant dans ce sens hier, à l’Arena Ivandry. Les Hery Rasoamaromaka, Augustin Andriamananoro, Irma Naharimamy, Nina Rahantanirina et d’autres barons du TGV Mapar ont fait savoir que « les propos de Christine Razanamahasoa n’engagent que sa propre personne et que des mesures vont être prises à son encontre pour avoir trahi sa famille politique et failli à son engagement de respecter la ligne du parti pour ses intérêts personnels ». La procédure de déchéance de son mandat va être certainement mise en branle contre la députée élue à Ambatofinandrahana qui encourt jusqu’à l’inéligibilité pour tout mandat public.
« Misy olona sakana mankadiry mampikatso ny tetikasa ho an’ny fampandrosoana ny Firenena », hoy izy
DÉCLARATION – Razanamahasoa interpelle sur le climat des affaires
La peur. Ce mot est utilisé par Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, dans une déclaration télédiffusée, publiée hier et partagée sur les pages Facebook de quelques médias nationaux. Un mot pour qualifier le sentiment qu’auraient les grands investisseurs internationaux vis-à-vis du climat des affaires à Madagascar.
«Les grands opérateurs qui souhaitent travailler à Madagascar sont nombreux. Toutefois, ils ont peur pour différentes raisons», affirme la patronne de la Chambre basse, qui est toujours en France, selon ses dires dans sa vidéo d’hier. Elle cite comme exemples de ces «peurs» Lire la suite »
L’ouverture de la session parlementaire extraordinaire à Tsimbazaza ce lundi devrait se faire sans la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa. La cheffe de file de la Chambre basse a entamé ce dimanche une visite en Algérie, ce qui lui permettra d’éviter alors le face-à-face avec le Premier ministre.
Christine Razanamahasoa semble être traitée au petit soin en Algérie, avec un accueil chaleureux par les représentants de l’Assemblée populaire algérienne. Les rencontres avec les autorités algériennes devraient se poursuivre dans la journée de lundi. De son côté, le Premier ministre devrait affronter des députés.
L’exercice ne s’annonce pas pour autant difficile pour le gouvernement qui a convoqué cette session afin de présenter le programme de mise en œuvre de la politique générale de l’Etat (PGE). On se rappelle, qu’en décembre 2022, les députés qui ont signé la motion de censure à l’encontre du gouvernement Ntsay, ont reproché à ce dernier, la non réalisation des projets inscrits dans la politique générale de l’État, l’ingérence de l’exécutif dans les affaires internes de la Chambre basse ainsi que la recrudescence des actes de corruption.
Pour cette nouvelle session parlementaire, d’autres sujets seront à l’ordre du jour : l’examen du projet de loi modifiant le Code pénal concernant les dispositions relatives aux peines à infliger aux personnes coupables de viols sur mineurs, un projet de révision de la loi sur les ressources et le fonctionnement des collectivités territoriales décentralisées.
Tonga teny Tsimbazaza nihaona tamin’ny PAN (Filohan’ny Antenimierampirenena) ireo Masoivohon’ny Afrika Atsimo, sy ny Firaisambe Afrikana ary ny solontenan’ny Firenena Mikambana (ONU) eto Madagasikara.
Tafatsangana ny Vovonana iraisan’ny PAN sy ny FFKM hitady vahaolana maharitra hisian’ny « Fifidianana eken’ny rehetra » eto amintsika. « Fadio ny herisetra sy ny fampiasan-kery », hoy izy
Naharitra 9 ora ny fihaonana nokarakarain’ny Filoha FFKM efa-dahy, ary nahitana ny Filohan’ny CENI sy ny mpiara-miasa aminy, ny PAN Christine Razanamahasoa, Atallah Béatrice, ireo Olafitry ny Mpitsara sy ny Mpisolovava, ny Jeneraly Ramakavelo, ny Profesora isany Raymond Ranjeva sy Tehindrazanarivelo Alain, ny PAN teo aloha Jean Max Rakotomamonjy, sns … Nihaona tamin’ireo Raiamandreny ara-drazana koa izy ireo taorian’izany.
Le discours de Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée Nationale, lors de la cérémonie d’ouverture de la seconde session ordinaire du parlement, a soulevé le tollé chez les parlementaires IRD, à Tsimbazaza.
Si certains députés ont quitté l’hémicycle durant le discours hier matin, tard dans la soirée, les députés IRD et quelques indépendants ont fait une déclaration à la presse pour condamner et protester contre le discours de Christine Razanamahasoa. Selon ces parlementaires du camp du président sortant, Andry Rajoelina, le discours de la présidente de l’Assemblée Nationale n’est pas représentatif des députés de la majorité, ni de l’Assemblée Nationale. Le discours n’a pas été discuté avec les autres parlementaires et n’engage que Christine Razanamahasoa elle-même, lancent ces députés.
Ces députés pro-pouvoir accusent la Présidente de l’Assemblée Nationale de semer la confusion et perturber le processus électoral pour aboutir à une transition. Ces parlementaires ont rappelé que Christine Razanamahasoa est élu sous les couleurs de l’IRD, et qu’en ce sens, elle dévie de la ligne de conduite de son parti d’origine.
Mametraka ny tenany ho « en réserve de la République » ary miantso ity Andrim-panjakana ity ho mpanelanelana hahamora ny fifampiresahana an-databatra boribory.