Qatar

Le Hamas réclame les corps sans vie de Yahya et Muhammad Sinwar – WSJ

Publié le Mis à jour le

Le Qatar demande des « garanties fermes » qu’Israël ne reprendra pas la guerre à Gaza * Witkoff et Kushner arrivés en Égypte pour les pourparlers sur un cessez-le-feu à Gaza

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari, a déclaré à la chaîne d’information saoudienne Al-Arabiya que des « garanties internationales solides et écrites » seront nécessaires pour garantir qu’Israël respectera ses obligations.

Il a affirmé que le Qatar voulait s’assurer que les négociations actuellement en cours en Égypte – sur le retour des otages, la libération des prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité nationale en Israël et la fin des combats – aboutiront au retrait d’Israël de Gaza, à l’arrivée d’une aide supplémentaire et à la fin définitive de la guerre.

Al-Ansari a noté que le plan Trump actuellement en discussion exclut explicitement le déplacement des habitants de Gaza, ainsi que la fin des discussions sur l’annexion et l’occupation.

Il a ajouté que les parties se sont mises d’accord sur 20 principes, mais que « le diable est dans les détails ».

Le Premier ministre qatari Mohammed Abdulrahman Al Thani est attendu aujourd’hui en Égypte pour participer aux négociations indirectes en cours entre Israël et le Hamas.

Selon un article qui a été publié hier dans le Wall Street Journal, le Hamas exige que les corps sans vie de ses chefs assassinés, Yahya et Muhammad Sinwar, figurent parmi ceux qui seront restitués par Israël, aux côtés des terroristes condamnés et des détenus encore en vie, en échange des 48 otages qui se trouvent dans les geôles des groupes terroristes à Gaza.

Cette exigence a déjà été formulée par le passé, et Israël l’a rejetée, a noté le journal.

Le plan de paix pour Gaza du président américain Donald Trump prévoit que le groupe terroriste libèrera les 48 otages restants – dont une vingtaine seraient encore en vie – dans les 72 heures, en échange de 250 prisonniers
palestiniens condamnés à perpétuité, de 1 700 Gazaouis qui ont été placés en détention détenus depuis le pogrom commis par le Hamas, le 7 octobre qui a déclenché la guerre à Gaza, et des dépouilles de 15 Gazaouis tués en échange de chaque otage décédé.

Des négociations indirectes sur ce plan sont en cours en Égypte.

Le Caire dit que d’autres États arabes feront la paix avec Israël si la guerre à Gaza cesse

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a déclaré à la chaîne saoudienne Al-Arabiya que « d’autres pays arabes signeront des accords de paix avec Israël si la guerre à Gaza prend fin ».

Il a ajouté que le principal garant du succès des pourparlers organisés en Égypte était le président américain Donald Trump lui-même.

Abdelatty a également précisé que les discussions en cours à Charm el-Cheikh portaient sur la première phase du plan américain : mettre fin à la guerre, acheminer l’aide humanitaire, libérer les otages israéliens retenus par les terroristes du Hamas et relâcher les prisonniers palestiniens détenus pour des raisons de sécurité.

(source: fr.timesofisrael.com

RDC-Rwanda : un accord de paix paraphé à Washington, signature prévue pour le 27 juin

Publié le

Le texte, qui vise à mettre fin au conflit entre les deux pays africains, prévoit notamment le désengagement des groupes armés et le respect de l’intégrité territoriale, sous médiation du Qatar et des Etats-Unis.

Des membres du groupe rebelle M23, à Goma (République démocratique du Congo), le 7 avril 2025. ARLETTE BASHIZI/REUTERS

La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont paraphé le texte d’un accord de paix visant à mettre fin au conflit dans l’est de la RDC, selon un communiqué conjoint, publié mercredi 18 juin et diffusé sous les auspices des Etats-Unis. L’accord de paix doit être formellement signé lors d’une réunion ministérielle le 27 juin à Washington, en présence du secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio.

Le texte, pour l’heure encore provisoire, s’inspire d’une déclaration de principes approuvée en avril et prévoit des dispositions sur « le respect de l’intégrité territoriale et l’arrêt des hostilités » dans l’est de la RDC, selon ce communiqué diffusé par le département d’Etat américain au nom des trois pays et du Qatar, également médiateur.

L’accord a été élaboré au cours de trois jours de « dialogue constructif portant sur les intérêts politiques, sécuritaires et économiques » entre représentants de la RDC et du Rwanda à Washington, selon le communiqué. Il comprend aussi des dispositions sur « le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques ».

De nombreux cessez-le-feu qui ont échoué

Le groupe armé M23, qui, selon les experts de l’ONU et les Etats-Unis, est soutenu militairement par le Rwanda, a fait des progrès rapides dans l’est de la RDC depuis janvier, s’emparant de villes-clés et de vastes territoires dans des combats qui ont fait des milliers de morts.

L’est de la RDC, riche en ressources naturelles et frontalier du Rwanda, est en proie à des violences depuis plus de trente ans. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et de trêves ont été signés et violés par les parties au conflit depuis 2021.

Le Rwanda avait assuré en mai qu’un accord de paix définitif mettant fin au conflit serait signé à la mi-juin à Washington. Le pays nie soutenir militairement le M23 mais affirme que sa sécurité est depuis longtemps menacée par des groupes armés dans l’est de la RDC, notamment par les Forces démocratiques de libération du Rwanda, créées par d’anciens dirigeants hutus liés au génocide rwandais de 1994.

(source: lemonde.fr)

Le Qatar disposé à une médiation entre le Maroc et l’Algérie

Publié le

Le Qatar disposé à une médiation entre le Maroc et l’Algérie © Fournis par Yabiladi

«Le Qatar est disposé à s’engager dans tout processus officiel visant à rapprocher les positions entre l’Algérie et du Maroc». Une annonce faite, ce mardi 15 août à Doha, par le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères en réponse à une question du quotidien arabophone Al Quds Al-Arabi.

Le diplomate a souligné que le message échangé entre Doha et l’Alger, la semaine dernière, «a porté sur les relations bilatérales entre les deux pays, et il ne fait aucun doute que combler le fossé entre les frères représente une préoccupation majeure de l’Etat du Qatar».

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a adressé, le jeudi 10 août, un message écrit à l’émir du Qatar. La lettre a été remise par un membre de l’ambassade d’Alger à Doha au ministre d’Etat qatari aux Affaires étrangères, Soltan Bin Saad Al-Muraikhi, précisait l’agence qatarie de presse.

De son côté, le roi Mohammed VI a envoyé, le lundi 7 août, un message écrit au chef d’Etat du Qatar. Dans son discours du 28 juillet à l’occasion de la fête du Trône, le souverain a assuré que les «frères en Algérie, leur direction et leur peuple n’auront jamais à craindre de malveillance de la part du Maroc. Nous leur confirmons aussi tout le prix que Nous attachons aux liens d’affection et d’amitié, aux échanges et aux interactions entre nos deux peuples».

Pour rappel, le 25 juillet 2022, l’émir Tamim avait tenté une médiation entre le Maroc et l’Algérie, lors de sa présence à la cérémonie d’ouverture des Jeux de la Méditerranée, organisés à Oran. Une initiative rejetée par le général Saïd Chengriha, lors de déclarations aux médias internationaux en novembre 2022.

L’Algérie a rompu ses relations avec le Maroc, le 24 août 2021. Officiellement, le pouvoir algérien a rejeté toutes les propositions de médiations arabes : saoudienne, égyptienne, koweïtienne, qatarie et jordanienne. «C’est le régime marocain qui cause des problèmes. Aucun pays ne peut se poser en médiateur entre nous», avait déclaré le président Abdelmadjid Tebboune dans une interview accordée, en décembre 2022, au quotidien français Le Figaro.

(source: Yabiladi.com)

Le Qatar va investir 3 milliards de $ dans l’économie pakistanaise en difficulté

Publié le

L’Arabie saoudite envisage de prolonger un prêt d’urgence de 2 milliards de dollars accordé l’an dernier.

Drapeau du Pakistan (Crédit : domaine public)

Le Qatar s’est engagé mercredi à investir 3 milliards de dollars dans l’économie pakistanaise en difficulté, dans le dernier coup de pouce d’un État du Golfe envers la nation d’Asie du sud.

Les Émirats arabes unis ont annoncé plus tôt dans le mois qu’ils investiraient 1 milliard de dollars au Pakistan et, selon des informations de presse, l’Arabie saoudite envisage de prolonger un prêt d’urgence de 2 milliards de dollars accordé l’an dernier.

Le Fonds monétaire international (FMI) doit aussi se réunir lundi pour lever la suspension d’un programme de prêt de 6 milliards de dollars.

L’’aide qatarie a été annoncée après des discussions entre l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, et le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, arrivé dans l’émirat mardi.

L’émir « a souligné l’importance des relations fraternelles et stratégiques entre les deux pays », et notamment leurs liens économiques et financiers, selon un communiqué officiel du Qatar.

« Dans ce sens, l’Autorité d’investissement du Qatar a annoncé son intention d’investir 3 milliards de dollars dans divers secteurs commerciaux et d’investissement en République islamique du Pakistan », précise ce texte.

Le communiqué indique également que les dirigeants ont évoqué leur coopération dans les domaines de la « défense » et des « sports », sans confirmer l’envoi de troupes de maintien de l’ordre au Qatar pendant la Coupe du monde de football du 20 novembre au 18 décembre.

Le gouvernement pakistanais a annoncé la semaine dernière avoir approuvé la signature d’un accord avec l’émirat sur les « modalités du déploiement de troupes pour aider à la sécurité » pendant le Mondial-2022.

L’aide des pays du Golfe ainsi qu’un prêt de 2,5 milliards de dollars de la part de la Chine ont aidé le Pakistan à atténuer les effets d’une crise économique qui a vu l’inflation annuelle dépasser 20 %.

Récemment, toutefois, l’économie pakistanaise a montré des signes d’embellie : la roupie est plus forte et le marché boursier a réalisé des gains au cours des deux dernières semaines.

L’ancien joueur de cricket pakistanais devenu politicien Imran Khan du parti Tehreek-e-Insaf s’exprime devant les médias après avoir voté à Islamabad durant les élections générales, le 25 juillet 2018. (Crédit : AFP Photo/Aamir Qureshi)

Une enveloppe de 6 milliards de dollars a été octroyée au pays par le FMI en 2019, dans le cadre d’un plan de sauvetage conclu avec le Premier ministre de l’époque, Imran Khan. Mais l’inertie du gouvernement au moment de prendre les mesures prévues dans cet accord, notamment en matière fiscale, a conduit à de multiples reports de ce prêt.

D’après des analystes, les problèmes économiques du Pakistan découlent de décennies de mauvaise gestion par les dirigeants successifs, qui ne sont pas parvenus à lutter contre la corruption et l’évasion fiscale généralisée.

Selon eux, le conseil d’administration du FMI devrait reconduire l’accord de prêt crucial la semaine prochaine.

(source: fr.timesofisraël.com)

Coupe du Monde « Qatar 2022 » : très forte demande des billets

Publié le

© Fournis par Journal du Cameroun Coupe du Monde « Qatar 2022 » : très forte demande des billets

Plus de 800 000 billets ont trouvé preneurs lors de la première phase de vente. La période de procédure de sélection aléatoire a déjà commencé et s’achèvera le 28 avril.

Les billets destinés aux supporters et la possibilité de commander des places pour deux matches le même jour sont désormais disponibles. Une deuxième phase de vente, avec procédure de sélection aléatoire pour l’attribution des billets de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022, débute ce mardi 5 avril 2022 à 11 heures (CET) sur FIFA.com/tickets.

Suite au tirage au sort final, qui s’est déroulé le vendredi 1er avril, les supporters connaissent désormais le programme de la phase de groupes. Cette information va leur permettre d’orienter leurs choix vers les affiches qui les intéressent le plus.

Cette phase de vente durera jusqu’au 28 avril, 11 heures (CET). Pour la première fois, le public aura la possibilité de demander des billets pour deux matches ayant lieu le même jour, au début de la phase de groupes. Les règles de compatibilité seront publiées sur FIFA.com./tickets. Il s’agit de l’un des bénéfices de cette compétition resserrée. Compte tenu des faibles distances qui séparent les huit stades à la pointe du progrès, il sera en effet possible de passer rapidement d’un site à l’autre.

(source: Journal du Cameroun)

Afghanistan: le Qatar en première ligne, pourquoi?

Publié le Mis à jour le

Afghanistan : Le retour des talibans implique toutes les grandes puissances, mais aussi, le Qatar. Pourquoi ce rôle clé dans la situation afghane ? « Les cartes ont été rebattues (…) et le Qatar veut être un acteur majeur »

Barea de Madagascar: Calendrier des matchs de Qualification pour la Coupe du Monde Qatar 2022

Publié le

Toy izao ny tetiandro ho an’ireo lalaon’ny Barea antsika, amin’ny fifanintsanana hiakarana amin’ny amboara eran-tany 2022 izay atao any Qatar.
Les Barea, épopée egyptienne 2019
• 𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝟭 : 𝟭𝗲𝗿-𝟬𝟰 𝗦𝗲𝗽𝘁𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟭
🇲🇬 Madagascar 🆚 Bénin 🇧🇯
• 𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝟮 : 𝟬𝟱-𝟬𝟳 𝗦𝗲𝗽𝘁𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟭
🇹🇿 Tanzanie 🆚 Madagascar 🇲🇬
• 𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝟯 : 𝟬𝟲-𝟬𝟵 𝗢𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟭
🇨🇩 R.D Congo 🆚 Madagascar 🇲🇬
• 𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝟰 : 𝟭𝟬-𝟭𝟮 𝗢𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟭
🇲🇬 Madagascar 🆚 R.D Congo 🇨🇩
• 𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝟱 : 𝟴-𝟭𝟬 𝗡𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟭
🇧🇯 Bénin 🆚 Madagascar 🇲🇬
• 𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝟲 : 𝟭𝟰-𝟭𝟲 𝗡𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟭
🇲🇬 Madagascar 🆚 Tanzanie 🇹🇿
• 𝗠𝗼𝗶𝘀 𝗱𝗲 𝗠𝗮𝗿𝘀 𝟮𝟬𝟮𝟮
Matchs de barrage aller/retour pour les premiers de chaque groupe.

Un « ancien » de Madagascar, Mgr Eugène Martin, nommé Nonce apostolique au Qatar et au Koweit

Publié le

Le Pape François a nommé ce jeudi 7 janvier Mgr Eugene Martin Nugent nonce apostolique au Koweït et au Qatar. Il était jusqu’alors le représentant du Saint-Siège en Haïti.

Mgr Eugene Martin Nugent, nonce au Koweït et au Vatican avec le Pape François le 14 juin 2019 (Vatican Media)

Vatican News

La salle de presse du Saint-Siège a annoncé que Mgr Eugene Martin Nugent, archevêque titulaire de Domnach Sechnaill, et jusqu’à présent nonce apostolique en Haïti, a été nommé par le Pape François nonce au Koweït et à Qatar.

Né en 1958, cet Irlandais originaire de Clare, dans le diocèse de Killaloe, était en poste dans les Antilles depuis 2015. Il est diplômé en études celtiques à l’Université Pontificale de Maynooth en Irlande et successivement en théologie et droit canon à l’Université Grégorienne de Rome a également étudié la diplomatie ecclésiastique à l’Académie Ecclésiastique à Rome. Il est ordonné prêtre en 1983.

Il est entré au sein du service diplomatique du Saint-Siège en 1992, occupant des postes en Turquie, à Jérusalem et aux Philippines. De 2001 à 2010, il a dirigé la Mission du Saint-Siège à Hong Kong avant d’être nommé par Benoît XVI nonce à Madagascar, île Maurice, Seychelles et délégué apostolique pour les Comores et l’île de La Réunion où il resta jusqu’en 2015, date de son départ pour Haïti.

Au Koweït et au Qatar, il remplacera Mgr Francisco Montecillo Padilla, parti au Guatemala en avril 2020. Le Saint-Siège entretient une représentation diplomatique au Koweït depuis 1969 et avec le Qatar depuis 2003, après l’établissement des relations diplomatiques en novembre 2002. Le nonce réside à Koweït City. Alors que le christianisme est arrivé dans la péninsule arabique avant l’islam, l’Église de la péninsule arabique est une Église exclusivement pèlerine et migrante, composée majoritairement d’expatriés. Depuis le début des années 1990, l’Église catholique de la région s’est développée rapidement sous la direction pastorale du Vicariat apostolique d’Arabie du Nord. Cependant, la restriction du nombre de prêtres, le trop petit nombre d’églises et l’espace limité dans les églises sont des défis pastoraux.

(Vatican News)

Crise du Golfe : rétablissement total des relations entre le Qatar et ses voisins

Publié le

Le Qatar et l’Arabie Saoudite, ainsi que cinq autres pays du Golfe, ont signé, mardi, un accord rétablissant entièrement les relations entre Doha et plusieurs de ses voisins, lors d’un sommet destiné à apaiser les tensions dans la région.  

sommet de la réconciliation. Les six pays arabes du Golfe ont signé un accord de « solidarité et de stabilité », a déclaré le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, à l’ouverture, mardi 5 janvier, du sommet annuel de ce groupement régional destiné à mettre fin à une dispute de plus de trois ans avec le Qatar. Cette annonce intervient au lendemain de l’annonce de la réouverture par Riyad de ses frontières avec le Qatar, boycotté depuis plus de trois ans par ses voisins.

« Il a été décidé aujourd’hui, grâce à la sagesse de dirigeants du Golfe et de l’Égypte, de tourner la page et de rétablir toutes les relations diplomatiques » avec le Qatar, a déclaré à la presse le prince Fayçal ben Farhane Al-Saoud.

Symbole de la paix retrouvée, l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a  été accueilli avec une embrassade du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, sur le tarmac de l’aéroport, selon les images de la chaîne de télévision d’État saoudienne Al-Ekhbariya.

(lire l’intégralité)

La nouvelle guerre du Golfe

Publié le Mis à jour le

Entre 2013 et 2015, trois princes ont pris la tête des principales monarchies pétrolières du Golfe : le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Cette nouvelle génération de souverains, parmi les plus riches et les plus puissants de la planète, a imposé une nouvelle manière de gouverner, mélange de violence, de répression de toute opposition et de guerre d’ego.

Le premier à être arrivé au pouvoir, l’émir du Qatar, Tamim al-Thani, 39 ans, a construit son soft power sur le sport, avec le contrôle de BeIN, principal réseau mondial de diffusion des événements sportifs, grâce auquel il a obtenu l’organisation de la Coupe du monde de football 2022, suscitant la jalousie de ses voisins. Pour asseoir son influence, il dispose aussi d’Al Jazeera, dont le rôle est considérable dans cette partie du monde. Ses voisins l’accusent de soutenir des groupes islamistes et d’être trop proche de l’Iran… Face à lui : Mohammed ben Salmane, 33 ans, dit MBS, l’ambitieux prince héritier d’Arabie saoudite, qui a engagé son pays dans une guerre meurtrière au Yémen.

Lire la suite »